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L’Europe n’est pas prête de renoncer à l’industrie nucléaire

Pendant que la France prépare sa transition énergétique, le Sénat s’interroge sur l’option nucléaire. En plus du débat national, nos voisins nous renseignent aussi quant aux enjeux contemporains de cette industrie. Ainsi, tandis que les socialistes doutent, l’Allemagne réévalue le coût de l’arrêt des réacteurs, l’Angleterre se prépare au lancement de l’EPR à Hinkley Point tandis que la Suisse décide de maintenir sa production nucléaire.

Les socialistes français doutent de la sortie du nucléaire

A la fin du mois de novembre, la commission des affaires économiques du Sénat prépare l’examen du texte sur la transition énergétique. A cette occasion, l’élu socialiste Yannick Vaugrenard adopte une position pour le moins équivoque sur l’orientation de la politique énergétique. La réduction de la part du nucléaire actée dans le texte présenté par Ségolène Royal ne semble pas faire l’unanimité au sein de la majorité gouvernementale. Lors des discussions dans l’hémicycle il met en doute la pertinence des arbitrages retenus : « Que pensez-vous de la volonté de faire passer la part de l'énergie nucléaire de 75 % à 50 % dans notre pays en relativement peu de temps et quelle différence entre le souhaitable et le possible » ?

Les énergéticiens allemands présentent la facture de la sortie du nucléaire

Une hésitation fort légitime au regard de la situation outre-Rhin. En effet, à en croire le magazine Le Point, depuis le choix d’Angela Merkel de se priver des centrales nucléaires, « l'Allemagne n'en finit pas de découvrir les coûts cachés de cette décision ». Si en 2011, Berlin estimait à 16 milliards d’euros la facture de la sortie du nucléaire, les énergéticiens tels que RWE ou Siemens considèrent que le total sera largement supérieur. En prenant en considération « les investissements liés au remplacement des centrales nucléaires (…) et au démantèlement des centrales existantes », ils évaluent le coût de l’opération entre 300 milliards et 1700 milliards d'euros d'ici à 2030.

L’Angleterre fait toujours confiance à l’atome

En reprenant les propos de Hergen Haye, directeur des nouveaux projets nucléaires au ministère de l'Énergie, le journal Le Figaro montre en revanche que les Britanniques s'accordent sur la question du nucléaire : « le public et tous les grands partis politiques soutiennent dans l'ensemble le nucléaire et nous avons des industriels prêts a relever le défi ». De ce fait, en 2011, David Cameron avait confirmé son intention de renouveler le parc nucléaire ; en 2013, il annonçait la construction d’un EPR sur le site de Hinkley Point. Cet investissement validé par la commission européenne devrait permettre la mise en service du réacteur pour 2023.

La Suisse n’est pas neutre sur la question du nucléaire

L'option retenue dans le cadre de l'élaboration de la Stratégie énergétique 2050 de la confédération helvétique, devrait aussi faire réfléchir l'Elysée A l'instar de l'ASN, l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) estime que « rien ne s'oppose d'un point de vue purement technique à une exploitation des centrales nucléaires suisses jusqu'à 60 ans ». Pour le quotidien Le matin, « la droite s’accroche aussi aux centrales existantes pour des questions économiques ». Il est vrai que « quitter le nucléaire, c’est mettre en danger un approvisionnement en énergie sûr pour notre pays et à un prix compétitif tant pour les entreprises que pour les citoyens » indique l'élu de l'Union démocratique du centre, Guy Parmelin.


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21 réactions à cet article    


  • Daniel Roux Daniel Roux 10 décembre 2014 13:48

    Je suis toujours étonné de l’incroyable insouciance de nos élus et des multinationales qui les finance.

    Une usine chimique, type Seveso, qui explose peut causer d’importants dégâts et un nombre important de victimes mais dans un rayon des quelques kilomètres maximum, voire empoisonnera le sol et l’air et l’eau.

    Un réacteur nucléaire qui explose cause des dégâts humains, écologiques et ionisants sans commune mesure. Des pays entiers peuvent être contaminés, une région condamnée pour des milliers d’années.

    Tout le monde le sait même ceux qui prétendent que Tchernobyl et Fukushima, c’est zéro mort, que c’est loin et que chez nous, toutes les précautions sont prises.

    La question n’est pas économique ou écologique, la question est la vie ou la mort.


    • gjou 10 décembre 2014 16:12

      Euh, juste une petite remarque, le nucléaire combien de morts en France depuis qu’il existe (à rapporter à ses énormes bénéfices) ? Aucun mort en plus de 50 ans... La voiture tue 4000 personnes (et fait 20000 infirmes)par an. Sur 50 ans, près d’un demi million de morts et plus de 2 millions d’éclopés graves (on a culminé à 16000 morts par an !). Ce risque effroyable est parfaitement accepté par la population.
      Alors un peu de rationalité ne ferait pas de mal sur le sujet..


    • robert 10 décembre 2014 18:26

      glou et glou et glou, il est des noooorteu ! le nombre de décés dûs au nucléaire en France ne peut être connu vu que la cause de maladies/décés n’est pas analysée. Ta femme avec sa thyroide explosée ou sa sclérose en plaque cela vient des roses du jardin ???


    • The Unknown 15 décembre 2014 12:37

      @Daniel Roux


      Non... L’arrêté Chirac nous protège entièrement des risques nucléaires. 
      Enfin, pour l’instant il ne nous protège que des risques de contamination via un incident nucléaire hors territoire, mais il est fort à parier que le texte sera modifié pour nous protéger des risques nationaux 

      Tout le monde sait bien que grâce à ce grand homme les radiations suite à Tchernobyl se sont arrêtées aux frontières et n’ont donc pas pu contaminer les cultures Française. 
      En réalité la hausse des cancers (notamment thyroïdiens) n’a évidemment rien à voir.

      Alors n’ayez craintes, Daniel ! Nous ne risquons rien. smiley

    • moulins 10 décembre 2014 15:55

      la vie, la mort, ou... la demi-vie, un concept qui s’impose dans un environnement contaminé, comme le raconte bien le romancier Michel Ferrier dans son livre Fukushima, récit d’un désastre,


      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 10 décembre 2014 16:13

        Ce qui pense le contraire ne savent pas à quel point l’Europe est dépendante de l’énergie nucléaire ! Je n’ai jamais cru à « l’abandon du nucléaire » et je résiste même à croire que cette « transition énergétique » dont on parle devienne chose réelle dans un avenir proche !

        C’est un sujet à la mode, comme l’est celui du « chamboulement climatique » auquel on ajoute tous les ingrédients que l’on veut pour en faire la soupe que l’on veut parce précisément aucun scientifique, aucun groupe de scientifiques ne peuvent démontrer quoi que ce soit en cette matière !

        L’Europe ne limitera jamais sa production de l’énergie nucléaire, pas plus que les USA, la Chine, la Russie et tous les pays qui se sont lancés dans cette voie !

        Il est certain que l’avenir et le devenir du monde quel qu’il soit seront très liés au nucléaire, d’ailleurs civil et militaire ...


        • bourrico6 10 décembre 2014 16:27

          Je pense que le civil va virer au charbon, les réserves sont tout simplement colossales, bien plus que pour le nucléaire.

          Mais oui, d’un coté, transition, blabla développement durable (amusant l’association de ces termes incompatibles non ?)
          De l’autre, consommation en hausse.

          aucun groupe de scientifiques ne peuvent démontrer quoi que ce soit en cette matière !

          Faut pas déconner quand même, l’effet de serre est bien réelle, aller voir la gueule de Vénus et vous allez comprendre ce que ça fait.
          Quand on augmente la quantité de ces gaz, on peut tabler de prime abord que l’effet sera le même au labo que sur Vénus ou dans l’atmosphère terrestre.
          La difficulté ne vient pas de dire si c’est vrai ou faux, car c’est vrai.
          La difficulté est de quantifier.
          Quand tu modifies un équilibre chimique de façon brutale comme on le fait avec notre atmosphère, ça implique une réaction brutale elle aussi, le chemin vers le nouvel équilibre est alors chaotique et violent.


        • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 10 décembre 2014 17:14

          C’est seulement votre évidente IGNORANCE qui vous amène à écrire cela.

          Sachez donc que la part du nucléaire dans l’électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9% à ce jour, un véritable effondrement commencé bien avant Fukushima, et qui va continuer au rythme des fermetures de vieux réacteurs (plus de la moitié des 400 réacteurs sur Terre a dépassé 30 ans)

          Et si l’on regarde l’ensemble de l’énergie (et non la seule électricité), c’est encore plus édifiant :

          - pétrole/gaz/charbon = 85% de la consommation mondiale d’énergie
          - renouvelables = 13,5% (principalement biomasse et hydroélectricité), part en augmentation continue
          - nucléaire = 1,5% (part infime et en déclin... alors que le risque nucléaire augmente !)

          Allez donc réviser un peu les chiffres officiels de l’Agence internationale de l’énergie :
          http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/KeyWorld2014.p df

          C’est l’édition 2014, qui donne les chiffres de 2012, on y voit que le nucléaire avait déjà baissé à 11% de l’électricité mondiale. Aujourd’hui c’est 9%...
          Quant aux énergies renouvelables, elles font plus du double du nucléaire : 21% de l’électricité mondiale.

          Voilà, vous êtes un peu moins ignorant...


        • Murphy 10 décembre 2014 20:40

          Stéphane Lhomme qui vient accuser d’ignorance, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité.

          A propos, Monsieur je-sais-tout, l’article parle du nucléaire en Europe, je ne vois donc pas bien le rapport avec vos chiffres mondiaux.

          L’article parle également du futur, je ne vois donc pas non plus le rapport avec l’évolution passée.


        • joletaxi 10 décembre 2014 21:27

          .Faut pas déconner quand même, l’effet de serre est bien réelle, aller voir la gueule de Vénus et vous allez comprendre ce que ça fait.

          ben non, ce qui fait la différence, en dehors de la concentration en acide sulfurique,c’est la pression atmosphérique>.L’atmosphère de Venus est tellement dense que les rayons du soleil n’atteignent pas la surface, il ne saurait donc y avoir d’effet de serre, et à la même pression qu’au sol sur terre, la t° de l’atmosphère de Venus est de ... 15 °

          ( cette fable continue sa petite vie, et je ne doute pas que vous accepterez sa réfutation, mais on ne sait jamais ?)

          Quand on augmente la quantité de ces gaz, on peut tabler de prime abord que l’effet sera le même au labo que sur Vénus ou dans l’atmosphère terrestre.
          déjà, pour arriver à la situation Venusienne, on a pas assez de fossiles, et même, la liaison pression, T° aurait le même effet que sur Venus

          l’effet sera le même au labo
          ah bon ? vous avez une démonstration expérimentale de l’effet de serre ? intéressant.
          vous avez un lien ?
          perso je n’en ai jamais vue(et ne venez pas avec les bidouillages de Alcapone Gore, et ses bouteilles en plastique)

          La difficulté ne vient pas de dire si c’est vrai ou faux, car c’est vrai.

          non, c’est la croyance à la mode, comme toute hypothèse scientifique, qui finira à la poubelle le jour venu


        • christophe nicolas christophe nicolas 10 décembre 2014 22:35

          Pour venus ; le scénario pourrait être le suivant :

           
          Ecran par le transport électrique de son champ magnétique 
           
          déséquilibre gravito-magnétique global de sa surface
           
          Réveil massif des volcans
           
          Modification de l’atmosphère
           
          C’est le transport électrique qui pose le souci et l’affaiblissement de la tenue à la contrainte interne de la croûte terrestre (venustre ?) à cause de l’endommagement créé par les forages au gaz de schiste.
           
          Prenez une feuille de papier, tentez de la rompre sans partir du bord : impossible
          Prenez une feuille de papier, faites des petits trous, tentez de la rompre sans partir du bord : possible.
          C’est pour cette raison que le PQ est préparé pour être rompu tous les 15-20 cm
           
          Chaque forage au gaz de schiste est un petit trou. Pour en avoir la preuve, il suffit de forer autour de yellowstone qui est une cocotte minute. Prenez du fil de fer, tordez le plusieurs fois, cela crée des zones d’endommagement et après, il est beaucoup moins solide.
           
          J’imagine qu’on ne pratique pas le forage de gaz de schiste autour de yellowstone et que les géologues ont modélisé l’endommagement... ça me parait évident, non ?


        • boudboud 11 décembre 2014 10:37

          il serait bon pour votre information de regarder m VINCENT COURTILLOT à l ’université de nantes


        • raymond 10 décembre 2014 17:15

          Cela se fera de toutes manières de grès ou de force


          • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 10 décembre 2014 17:24

            Article désespéré d’un pronucléaire qui tente de conjurer la réalité : la part du nucléaire dans l’électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9% à ce jour, un véritable effondrement commencé bien avant Fukushima, et qui va continuer au rythme des fermetures de vieux réacteurs (plus de la moitié des 400 réacteurs sur Terre a dépassé 30 ans)

            Et si l’on regarde l’ensemble de l’énergie (et non la seule électricité), c’est encore plus édifiant :

            - pétrole/gaz/charbon = 85% de la consommation mondiale d’énergie
            - renouvelables = 13,5% (principalement biomasse et hydroélectricité), part en augmentation continue
            - nucléaire = 1,5% (part infime et en déclin... alors que le risque nucléaire augmente !)

            Allez donc réviser un peu les chiffres officiels de l’Agence internationale de l’énergie :
            http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/KeyWorld2014.p df

            C’est l’édition 2014, qui donne les chiffres de 2012, on y voit que le nucléaire avait déjà baissé à 11% de l’électricité mondiale. Aujourd’hui c’est 9%...
            Quant aux énergies renouvelables, elles font plus du double du nucléaire  : 21% de l’électricité mondiale.

            Regardons plus précisément la Grande-Bretagne : le projet n’existe que parce que Cameron a accordé à EDF des conditions insensées : les déficits seront couverts par l’argent PUBLIC pendant 35 ans !

            C’est une minable Commission Barroso à quelques heures de son départ qui a validé à la sauvette ce montage malhonnête, lequel est d’ailleurs attaqué devant la justice européenne par l’Autriche et divers organismes (énergies renouvelables en particulier).

            Mais de toute façon, même si ce projet se concrétisait, la quasi totalité des réacteurs britanniques aura fermé en 2023, bien avant l’arrivée de ces deux EPR (à supposer qu’EDF arrive à les construire, ce qu’elle ne parvient même pas à faire à Flamanville)

            Finissons par la Suisse : certes, deux réacteurs sont autorisés de façon irresponsable à aller jusqu’à 60 ans (aux environs de 2030), mais la construction de tout nouveau réacteur est interdite (et envisagée par personne de toute façon). Donc le nucléaire suisse lui aussi va s’éteindre (en espérant que, avec bcp de chance, on évitera un nouveau Fukushima).


            • joletaxi 10 décembre 2014 21:32

              concernant la problématique de l’Allemagne, un article paru dernièrement, venant d’une chapelle bien verte, avoue que la transitude est un échec cuisant

              http://notrickszone.com/2014/12/09/energiewende-takes-a-massive-blow-top-green-energy-proponent-concedes-blunder-with-ugly-consequences-huge-blow-to/

              et un autre expose crument la situationhttp://wattsupwiththat.com/2014/12/10/the-unsinkable-german-anti-co2-titanic-just-found-its-iceberg/

              mais les enclumes vertes iront au bout de leurs idioties, car ils se foutent pas mal de notre prospérité, le mal absolu pour ces zinzins.

              Le réveil fera mal, mais la clique aura déjà trouvé une autre imbécilité pour jouer les prophètes


            • christophe nicolas christophe nicolas 10 décembre 2014 22:43

              Jarnicoton, il n faut pas avoir de telles idées en public, on sauve d’abord son âme.... bien sur, la colère fait parfois souhaiter les châtiments mais c’est par un double mouvement de déception amoureuse de l’âme qui peut-être mal interprété car nul n’a accès aux mystères du dialogue interne de l’âme des autres... c’est un fruit défendu qui fait quitter le paradis




            • christophe nicolas christophe nicolas 10 décembre 2014 23:11

              De mon point de vue, le nucléaire chaud est mort. Je ne dis pas ça à la légère car je prévois une belle carrière au nucléaire basse énergie pour diverses raisons, notamment l’autonomie de production.


              Un petit contrôle, un suivi et le démantèlement du réseau existant donneront bien suffisamment de grain à moudre à EDF.. Les études donneront du travail au CEA, la fabrication des réacteurs et le retraitement des déchets de l’ancienne filière à AREVA.

              En tout cas, vous ne pouvez pas maintenir simultanément une production de chaleur et des gaz à effet de serre, il faudra choisir... voilà une bonne étude pour le GIEC, la transition énergétique intelligente qui limite la production de chaleur par habitant, sans mentir ce coup çi...

              Créneau Divin : La Vierge souhaite avant 2020 (Manduria)

              Sinon, ça roule le lobbying pour le nucléaire ? Pas trop de fissures dans les cuves ? Il n’y pas trop de rejets discrets ? Vous savez qu’il y a pas mal de cancers et d’anomalies de la thyroïde inexpliqués, je connais au moins 4 cas et je suis assez asocial d’après mon ex femme... qui a tout fait pour.

              • JMBerniolles 10 décembre 2014 23:13

                Pronucléaire, cela signifie être pour le nucléaire indépendamment de son utilité ou non.


                L’article met simplement en évidence quelques uns des problèmes liés à la sortie du nucléaire.

                Il est question de l’Europe et non du monde. Il n’est effectivement pas souhaitable d’avoir du nucléaire dans des pays sous développés ou non démocratiques.

                Puisque l’Allemagne cherche vainement à sortir du nucléaire depuis l’an 2000, on peut donc se poser la question de comprendre pourquoi :

                1) l’energiwende, la transition énergétique qui vise la sortie du nucléaire est basée sur le scénario Négawatts. Celui-ci suppose une division par deux de la consommation électrique. En Allemagne la base de référence est l’année 2008. il n’y a qu’à voir l’évolution de la consommation électrique en Allemagne pour sourire de cette hypothèse fumeuse. En France, c’est 2012 et une consommation divisée par 2 en 2050 [même les promesses électorales sont plus crédibles]

                2) a certains moments le taux de la part de l’électricité éolienne surtout et photovoltaïque est tellement élevé qu’il faut littéralement déverser cette électricité, quelquefois en payant vers les pays voisins. En plus et c’est un autre motif de rigolade, le nucléaire est absolument nécessaire pour la stabilité du réseau à cause de l’effacement qui peut être brutal de ce type d’électricité.

                3) le coût de l’électricité est déjà insupportable en Allemagne, mais renforcer les EnR intermittentes nécessite des investissements : sur les réseaux électriques, avec les smarts grids, avec le gaz naturel.. que même l’Allemagne ne peut se permettre. En fait vu leur utilité réelle ces EnR ne sont que le motif à développement d’une bulle financière qui se monte à de 500 à 1000 milliards d’euros (chiffre allemand)

                4) la balance commerciale de l’Allemagne avec la Chine est maintenant déficitaire, et les EnR utilisent maintenant des matériels importés. D’autre part une électricité chère, - les particuliers ne pourront plus tout encaisser-, enlève de la compétitivité aux entreprises allemandes.

                Pour toutes ces raisons l’Allemagne commence à comprendre que cela peut aller jusqu’à la faire sombrer.

                Donc elle ne sort toujours pas du nucléaire et n’est pas prête à en sortir. 




                • christophe nicolas christophe nicolas 11 décembre 2014 10:19

                  L’Allemagne a cherché un scénario miracle sans avoir les miracles, c’est pour cette raison qu’ils se plantent.


                  Comme ils sont riches, ils se permettent des solutions de luxe qui sont absolument hors de portée de beaucoup de pays. Ils appellent cela « écologie » mais derrière on constate que la big industrie est loin d’être négligée.
                  L’Allemagne n’est pas un pays écologique mais le pays le plus industrialisé de la planète, c’est le Botswana qui est écologiste. 

                  On va voir comment se développe la fusion froide mais dans l’idéal, cela aurait pu être trouvé au début du XX siècle et développé pour une société beaucoup plus rurale. On a donc connu un développement sur des nécessités « artificielles », une sorte de carence, comme les égyptiens de l’antiquité qui n’avaient pas inventé la roue...

                  En fait, quand on voit que l’antigravité qui sera développée dans quelques dizaines d’années est à bilan énergétique nul et non polluant, ce n’est pas un scénario négawatt qui se dessine mais un scénario négaeuros ou négafrancs....

                • Le p’tit Charles 11 décembre 2014 10:21

                  Bien sur que non...qui dit le contraire..les écolos le Dimanche dans les grandes surfaces ouvertes.. ?

                  C’est tout le contraire...EELV enfume le terrain en racontant le contraire alors qu’ils savent que nous allons vers plus de nucléaire...

                  • zygzornifle zygzornifle 11 décembre 2014 16:51

                    le problème du nucléaire c’est que les systèmes de protection sont faite à l’économie.....

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