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A la rencontre d’un peuple qui aspire à la paix, 10 ans après les bombardements de l’OTAN sur la Serbie

Cet article ambitionne de présenter la position des manifestants anti-OTAN en Serbie et de revenir sur les conséquences de l’intervention de 1999 sur la population, et enfin d’entendre le message de paix de la jeunesse Serbe.

Rassemblement contre l'OTAN avec l'inscription sur la banderole : Stop au fascisme de l'OTAN  Rassemblement contre l’OTAN avec l’inscription sur la banderole : Stop au fascisme de l’OTAN
 
Manifestations contre l’OTAN
 
Chaque jour à 18h, un rassemblement est organisé sur la place de la République à Belgrade, et ce depuis le mois de mars 2009, à l’occasion du dixième anniversaire du début des bombardements de Belgrade par les forces de l’OTAN. Ces rassemblements sont organisées par un ensemble relativement hétéroclite d’organisations de gauche et de droite, parmi lesquelles on trouve les nationalistes. Même sans partager ses positions, cela est intéressant d’écouter Rade Ljubichich, porte-parole des manifestants, détailler les trois revendications :
 
- Premièrement, ces manifestations visent à protester contre toute adhésion de la Serbie à l’OTAN, qui a mené la guerre contre leur pays.
 
- Leur position est aussi de ne pas reconnaitre l’indépendance du Kosovo, considéré comme le berceau de la culture Serbe, avec la référence à la défaite de l’armée Serbe contre les ottomans en 1389 à la bataille de Bataille du champ des Merles (Kosovo Polje) [1]. Il me semble utile de se rappeler que la référence à la culture serbe date du neuvième siècle avec l’évangélisation des peuples slaves d’Europe centrale par Cyrille et son frère Méthode nés tous deux à Salonique [2]. Rastislav dirige alors la Grande Moravie (s’étendant sur les territoires des actuelles République tchèque, Allemagne orientale, Slovaquie, Hongrie et Serbie) contrôle un vaste empire [3], demande à l’Empereur de Byzance de lui envoyer ces missionnaires pour unir les peuples slaves de son vaste royaume en leur transmettant l’enseignement du Christ. Les deux frères fondent l’alphabet slavon, à l’origine du cyrillique et de la littérature slave avec les premiers textes religieux.
 
- Ces manifestants sont également hostiles à l’adhésion à l’Union Européenne (UE), ce dernier point n’étant pas partagé par tous les Serbes, qui voient dans l’adhésion à l’UE, une porte de sortie et aussi la fin du régime des visas car les Serbes doivent avoir un visa pour entrer dans l’UE alors que les européens viennent en Serbie sans visa. Pour des raisons culturelles liée au cyrillique mais surtout stratégiques, la Russie étant un allié traditionnel de la Serbie, il est notable que ces rassemblements comportent un représentant d’un mouvement russe anti OTAN et anti indépendance du Kosovo à la manifestation, proche des milieux orthodoxes.
 
La position du jeune porte parole est que la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo par une partie de la communauté internationale, essentiellement les Etats-Unis et leurs alliés, revient à légitimer ce qu’il appelle le génocide des Serbes par des Albanais. Il dénonce les crimes de guerre de l’UCK soutenu par l’OTAN.
 
Affichettes anti-OTANAffichettes anti-OTAN
 
Un pays durement touché par les bombardements
 
Il est utile de rappeler qu’au cours des 78 jours de frappes aériennes, le bilan officiel fait état de 1.002 membres de la police et de l’armée tués ainsi que 2.500 civils, dont 89 enfants. De plus, 12.500 personnes ont été blessées. Les frappes ont causé des dégâts matériels se chiffrant à 30 milliards de dollars (22 milliards d’euros), précisait le Premier ministre serbe, Mirko Cvetkovic, lors des commémorations en mars 2009, en soulignant que tous ces dommages n’étaient toujours pas effacés dix ans après et que ’’L’attaque contre notre pays était illégale, contraire au droit international et perpétrée sans une décision de l’ONU. (…) Les frappes aériennes n’ont pas résolu les problèmes au Kosovo et n’ont pas aidé à instaurer la paix et le respect des lois. Au contraire, elles ont provoqué des nettoyages ethniques, des violations grossières des droits de l’Homme et des normes internationales, ainsi que de nouvelles tensions’’. Le problème de l’indépendance du Kosovo n’a pas réglé nombre de questions, et que la fuite en avant vers les nationalismes, qu’elle qu’ils soient ne me semble pas représenter une solution via pour la paix dans la région. Il est intéressant de noter que 10 ans après les faits, l’ex-premier ministre italien Massimo D’Alema écrit dans le quotidien Il Riformista "Non, je ne fais pas mon mea culpa, mais je continue de penser que larguer des bombes sur Belgrade n’était pas nécessaire" alors que pendant son mandat de premier ministre italien entre octobre 1998 et avril 2000, l’Italie a accordé ses bases militaires pour les avions de l’OTAN effectuant des raids contre la Yougoslavie et en particulier la Serbie.
 
Outre ces nombreuses victimes civiles tuées ou blessées lors des raids de l’OTAN sur Belgrade et d’autres villes serbes, la population a subi la contamination par les munitions à base d’uranium appauvri. La Serbie a servi de champ d’expérimentation à de nouvelles armes. Dans quel but le déversement de tonnes d’uranium appauvri ? Pourquoi les bombes à fragmentation ? Les hôpitaux sont envahis de gens malades du cancer, ceci seulement quelques années après la guerre. Les statistiques montrent une progression appuyée, selon l’épidémiologiste Natascha Lukic du centre d’épidémiologie de Nis. Il y a deux ans, Radomir Kovacevic, directeur de l’institut radiologique de Belgrade, s’est exprimé sur le danger que représente l’inhalation de poussières d’uranium [4], [5]. les nombreuses discussions que j’ai eues avec des Serbes corroborent ces informations. Par ailleurs, en se promenant dans le centre-ville de Belgrade, on croise ces enfants atteints de malformations semble-t-il liées aux contaminations et irradiations.
 
Bojana et son amie Snezana, deux jeunes Serbes à l'image de leur peuple, qui aspire plus que tout à la paixBojana et son amie Snezana, deux jeunes Serbes à l’image de leur peuple, qui aspire plus que tout à la paix
 
Une jeunesse marquée par les bombardements et qui aspire à la paix
 
On ne peut qu’éprouver un profond sentiment de honte, car ce sont aussi nos avions de guerre, ceux de l’armée française, qui avaient participé à ces opérations contre le peuple Serbe, même si pour ma part j’ai fait partie des quelques milliers de manifestants qui, en France ont participé aux manifestations en mars-avril 2009 contre cette "intervention" militaire contre la Serbie. L’image de la France a été sérieusement écornée avec cette sale guerre, et la décision française de se joindre aux frappes de l’OTAN a été incomprise, ce que m’ont confirmé mes jeunes interlocuteurs et interlocutrices Serbes.
 
Mais une chose est certaine, à l’image de Snezana, une jeune femme dont la maison a été détruite par une bombe de l’OTAN, un de ces nombreux ’’dégats collatéraux’’ lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant, le peuple Serbe aspire à ce qu’il y a de plus précieux, vivre en paix. Elle m’a aussi rapporté ces histoires de tramways ou de taxis bombardés par les tirs de l’OTAN, faisant certains des 2500 morts civils de cette soi-disant guerre propre. Et la vie durant ces 72 jours de bombardements, la peur de la petite fille qu’elle était, contente de se réveiller en vie chaque matin, mais obligée de manger à tous les repas l’unique denrée alimentaire disponible, la farine. De l’humour aussi en racontant que parfois il y a avait, outre la farine, un arrivage de bière, livré par on ne sait quelle filière, entre deux bombardements... La question de l’indépendance du Kosovo n’est pas la première priorité de ces jeunes femmes qui constatent que si la cause de lutter pour la réintégration du Kosovo dans la Serbie leur parait juste, c’est une cause perdue.
 
Autour d’un verre dans un café près du fameux hôtel Yugoslavia, détruit lors des bombardements, Jelena, brillante avocate trentenaire dans un cabinet de droit commercial, m’a par ailleurs raconté ses angoisses, durant les longs mois restée sans nouvelles de son petit-ami, envoyé au front, mais heureusement rescapé des bombardements.
 
Vers la fin des visas pour l’espace Schengen
 
Alors que nombre de sociétés européennes sont installées en Serbie, pays de main d’oeuvre qualifiée et aux salaires faibles, résolument tournée vers l’avenir, mais avec une grande maturité, la jeunesse Serbe attend impatiemment la fin de l’année. En effet, les visas pour l’espace Schengen pourraient être supprimés dés le 19 décembre 2009, suite à l’action de la Slovénie au sein de l’Europe [6]. 
 
Patrice Salzenstein (Membre du bureau national du Mouvement de la Paix)
 
Références :
 
[1] La bataille du champ des Merles, Kosovo, 1389 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Kosovo_Polje
 
[2] Cyrille et Methode http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyrille_et_Methode
 
[3] La Grande Moravie au Ixème siècle http://wapedia.mobi/fr/Grande_Moravie
 
[4] La Serbie – huit ans après la guerre de l’OTAN http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6693
 
[5] Interrogations sur les bombardements à l’uranium appauvri en Serbie http://www.anciencombattant.com/article.cfm?id=102491
 
[6] Les visas pourraient être supprimé dés le 19 décembre 2009
http://glassrbije.org/F/index.php?option=com_content&task=view&id=9196&Itemid=26
 
Photos :
 
Rassemblement contre l’OTAN avec l’inscription sur la banderole : Stop au fascisme de l’OTAN 
 
Affichettes anti-OTAN 
 
Bojana et son amie Snezana, deux jeunes Serbes à l’image de leur peuple, qui aspire plus que tout à la paix 
 
Le fameux Hôtel Yugoslavia à New Belgrade, détruit lors d’un raid de l’OTAN, encore abandonné 10 ans après...
 
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Le fameux Hôtel Yugoslavia à New Belgrade, détruit lors d’un raid de l’OTAN, encore abandonné 10 ans après...
Le fameux Hôtel Yugoslavia à New Belgrade, détruit lors d’un raid de l’OTAN, encore abandonné 10 ans après...
 
Sur une grande artère de Belgrade, l’un des nombreux immeubles détruits et jamais réparé 
 
Sur une grande artère de Belgrade, l'un des nombreux immeubles détruits et jamais réparé

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13 réactions à cet article    


  • anty 28 novembre 2009 13:11

    L’ occident ne sort pas grandit de ce triste épisode d’histoire.

    Je rapelle pour mémoire :

    l’occident a dépécé un pays qui été depuis toujours pro français (francophile) et surtout a donné raison à deux faschos patentés : f.tudjmann etThaci avec uck.

    N’oubions pas que les croates , les albanais ainsi que les bosniques étaient largement utilsés dans la wermacht .

    Dans la cruauté ils ils surpassaient leurs maîtres germaniques.

    Les croates ont crée leurs camps de concentration perso réservés uniquement pour les
     serbes ( plus d’un million de morts)


    • Radix Radix 28 novembre 2009 13:48

      Bonjour

      Un peuple qui aspire à la paix ?

      Quel dommage qu’il n’y ait pas pensé le jour où il ont commencé la guerre !

      Faudrait pas inverser les rôles et faire passer les dirigeants serbes pour des victimes.

      Contrairement à vous, je suis allé en Yougoslavie peu après la mort de Tito et j’ai compris comment le pays fonctionnait.
      Les Serbes avaient les postes de direction, les Slovènes et les Croates les postes d’ingénieurs et subalternes et les Bosniaques faisaient le ménage !
      Je sais que cela est un raccourci mais dans l’hôtel où je logeais c’était le cas.
       
      C’était une forme de discrimination ethnique établie depuis la fin de la guerre et bien sûr Tito tenait la baraque avec la menace en arrière plan du Pacte de Varsovie qui pourrait bien intervenir si tout le monde ne restait pas sagement à sa place !

      A sa mort, apparemment rien n’avait changé car l’Union Soviétique était encore là.

      La chute du mur signifiant la fin de la menace soviétique, le château de carte s’est effondré.

      Le gouvernement Serbe aurait pu prendre acte des déclarations d’indépendance des Slovènes, des Croates et des Bosniaques et plus tard du Kosovo mais il vivaient encore dans le rêve de Tito.

      Dans votre billet vous faites abstraction des exterminations perpétrées par les Serbes qui sont bien antérieures aux bombardements de l’OTAN... Cela suffit à le décridibiliser totalement !

      Vous n’êtes pas pour la paix, mais pour le criminel de guerre Serbe actuellement jugé.

      Radix


      • zelectron zelectron 28 novembre 2009 20:35

        Tito était croate, la police secrète était croate, derrière chaque serbe qualifié il y avait un croate qui faisait son rapport au commissaire du peuple, je continue ?
        J’étais en Serbie l’année dernière, puis en Croatie sans dire que je venais de Serbie et enfin en Slovénie (pas eu le temps de voir les autres)
        Ceci étant je puis vous dire que je dispose d’un recul assez grand en ce qui concerne les horreurs qui se sont déroulées pendant cette guerre civile (la pire forme de guerre) et elle ne sont pas toutes imputables à qui on croit.


      • Radix Radix 28 novembre 2009 22:20

        Bonjour Zélectron

        Que le père de Tito ait été Croate et sa mère Slovène n’avait aucune importance à l’époque de l’Autriche-Hongrie. Ce qui était important pour Tito c’était qu’il était communiste et qu’à la fin de la guerre il s’est appuyé sur les Serbes qui étaient les plus nombreux dans son armée et il a éliminé d’abord les autres mouvements de résistance (Croate, Bosniaque et Slovène) et ensuite il a épuré ses partisans des éléments contestataires.

        Il faut étudier un peu l’histoire avant de balancer des âneries !

        Radix


      • Radix Radix 28 novembre 2009 22:23

        PS - le commissaire du peuple étant serbe le croate était son subordonné !

        Vous pouvez continuer...

        Radix


      • zelectron zelectron 28 novembre 2009 23:03

        Vous êtes tombés sur un hôtel conforme à vos convictions et qui vous sert d’exemple absolu, je dirais même d’alibi : bravo ! Prenez un peu de hauteur de vue et méfiez vous de vos certitudes.


      • anty 28 novembre 2009 14:13

        Les criminels de guerre était de deux côtés...

        Mais ce n’est pas à ce niveau que se situe le débat mais bien au niveau de l’intervention musclée des occidentaux dans ce pays qui de toutes façon tôt ou tard aurait choisi l’option pro-occidentale.


        • Patrice SALZENSTEIN Patrice SALZENSTEIN 28 novembre 2009 22:26

          Merci, je suis d’accord avec votre commentaire. Et bien-sûr aussi le Kosovo abrite la plus grande base étasunienne en Europe, le camp Bondsteel, construit en 1999 après la guerre du Kosovo. J’ai cité Cyrille et Méthode parce que cela faisait partie du discours du porte-parole. J’ai retranscris tout ça à titre d’information. Dans les guerres de l’ex-Yougoslavie comme dans les autres, les peuples, et en particulier les femmes, les enfants, les plus faibles, sont les premières victimes qu’ils aient été Serbes, Croates, Bosniaques, Roms, ou encore Yougoslaves à l’image de ces couples « mixtes ». Donner le point de vue des manifestants et de la jeunesse me semble juste tant il a été dit de mensonges et tant les Serbes ont été présentés comme les « méchants » dans ce conflit, alors que les crimes d’un coté comme de l’autre ont été perpétrés par des imbéciles et des criminels, quelle que soient leur nationalité. Quelles sera l’avenir des Balkans ? Il faut souhaiter qu’il soit avant tout pacifique. Les Serbes que j’ai rencontré sont comme tous les jeunes de tous les pays, il veulent être heureux et vivre en paix.


        • Suldhrun Coyotin 28 novembre 2009 22:30

          @ L auteur

          Votre description de la violence , en guerre je l ai connue a Zadar , Croatie . 1991 .

           Les Serbes en furent les auteurs , dans Zadar isole ( c est une presqu ile )

          Une anecdote , ma mère ayant subi une AVC , je quitte le front pour lui rendre visite , les médecins ne s en occupent point , l urgence étant les militaires .

          Débarque un camion benne et déverse 57 cadavres pele mele les uns et les autres , serbes et croates et civils , tous unis dans la rigidité de la mort ,avec un regard particulier a chacun d entre eux ,

          Le temps , des années ...certes oui ....et je ne sais toujours pas , pour qui pour quoi !


        • anty 28 novembre 2009 23:14

          L’occident souhaitait l’éclatement de l’ex Yougoslavie ...

          Un pays comme l’allemagne n’est pas étranger au début de la curée.

          Dès que la Slovénie commençait à quitter le giron de Belgrade de concert avec l’Autriche ils ont

          immédiatement reconnu son indépendance bien avant les autres pays occidentaux forçant ces derniers à faire de même.

           Cela n’a rien de grave vu de Paris mais cela a pris une tournure autrement plus dramatique
          dans la capitale Yougoslave.

          Lors du détachement de la croatie ils ont réitéré le même exploit.

          Les allemands étaient dans la réal politik :

          devant les forts on s’agenouille comme s’était le cas à Varsovie(Willy Brant) et bien avant à Canossa

          les faibles ils les écrasent comme l’a démontré l’histoire récente de ce pays

          Le dépècement de la Yougoslavie pour les allemands était un compte à régler qui date pas seulement de la dernière guerre mais aussi de la 1ère guerre mondiale où ils se sont souvenus de la déroute de l’armée autrichienne face aux serbes du moins dans les prémières semaines de la guerre.

          Les autrichiens était alors alliés de l’allemagne.


          • Suldhrun Coyotin 28 novembre 2009 23:33

            Ce n est pas comme cela anty

            Dans sa constitution , la Yougo autorisait le séparatisme des entités composantes ( AVNOY ) et tout le monde en1990 etait d accord pour la separation .

            La guerre , c est avant tout une histoire de frontieres , les Serbes voulaient la Grande Serbie et rien d autre .

            D ailleurs cela continue , entre la Slovenie et la Croatie pour le golfe de Piran , certes en voie de resolution .


          • anty 28 novembre 2009 23:19

            Je répète ce pays aurait comme même choisit l’option pro occidentale tôt ou tard.

            Une attitude ferme face a l’allemagne ainsi que la croatie aurait pu éviter ce bain de sang

            totalement inutile.


            • Hieronymus Hieronymus 28 novembre 2009 23:28

              Avec le temps les choses tendent a se clarifier
              Ces guerres balkaniques ont ete une monstrueuse operation de desinformation
              principal auteur : les USA (c’est a eux que le crime profite le plus)
              leur but etait double :
              affaiblir l’Europe politique en generant a ses portes un foyer d’infection permanent
              « emm .. » les Russes en jouant au maximum contre les Serbes leurs allies traditionnels
              On peut dire qu’ils ont ds l’ensemble assez bien reussi en beneficiant de la complicite au moins tacite des etats occidentaux (GB, Allemagne, France, etc ..) constat des faits :
              - la Yougoslavie est completement eclatee en une multitude d’etats croupions
              - les Serbes sont les principaux perdants du conflit, nombreux territoires amputes
              - le Kosovo, etat fantoche a la botte des US abrite une importante base militaire americaine, de plus en etant « reislamise » par des fondamentalistes, il constitue une epine ds le pied de l"UE qui ne pourra guere integrer cet etat meme sur le long terme
              Quand on dit que le crime ne paie pas, on est bien naif !

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