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La Biélorussie fait des progrès

Dans un contexte des déclarations des politiciens lituaniens que le gouvernement Biélorussien manque de transparence dans la construction de sa centrale nucléaire, la Commission Européenne constate le contraire. Quant à l’énergie nucléaire, la Biélorussie est ouverte et transparente. « Concernant la centrale d’Ostrovets, toutes les parties intéressés nous ont fourni des informations nécessaires ; nous avons reçu une grande quantité des données du ministère de l'Énergie, du régulateur Gosatomnadzor et du prestataire des services », - a noté le chef de la délégation de la Commission européenne à la Biélorusse NPP Gerassimos Thomas.

Cette visite à la centrale nucléaire en Biélorussie, qui s’est effectué les 19-20 Septembre, a été prévue dans le cadre de réalisation du programme national de sécurité nucléaire et dédiée principalement aux stress-tests, qui doivent être conduits d’ici la fin de l’année. En fait, le pays apporte l’attention prioritaire a la sécurité de ces objets nucléaires – c’est pour cette raison qu’elle a signé la déclaration commune de l’UE et les pays voisins sur l’estimation compréhensive des risques et de la sécurité des centrales en 2011. Selon le porte-parole du ministère biélorusse des Affaires Etrangères M. Mironchik, « pour s’assurer dans la sécurité du projet national d’énergie nucléaire, nous utilisons au maximum des outils élaborés par des organisations internationales spécialisées – nous collaborons avec l’Agence internationale de l’Energie Atomique, la Commission européenne, l’Association mondiale des exploitants nucléaires et d’autres partenaires ».

A l’issue de la visite, dont le thème majeur a été stress tests des centrales, M. Thomas a souligné que l’atmosphère de l’événement était transparente : « Notre dialogue a été ouvert, et nous voyons des progrès dans tous les domaines ». Les représentants de la Commission ont confirmé leurs intentions de soutenir l’autorité de sûreté nucléaire biélorusse du coté technique au cours des stress tests. Leurs résultats seront ensuite passé en forme du rapport national à l’organe exécutif de l’UE. 

Cet événement a été suivi par une mission AIEA de type "Integrated Regulatory Review Service" (IRRS), qui a examine le système biélorusse de contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection au regard des normes de l’AIEA. Cette mission de quinze jours, ayant passé en Octobre, a inclut 20 experts avec Petteri Tiippana, directeur général de l'Autorité finlandaise de sûreté nucléaire et de radioprotection (STUK), en tête. Le travail de la délégation a été observé par un représentant de la Commission européenne Mark Hulsmans. A l’issue de la mission M. Tiipan a conclu : « Sur la base de ce que notre équipe a pu voir, nous souhaitons constater que la Biélorussie a élaboré un système clair de supervision dans le domaine de la sûreté nucléaire et radioprotection. Deuxièmement, la Biélorussie est un pays dont l’adhésion à la stratégie de sécurité on peut voir clairement, ce que je peux dire avec certitude après des entretiens avec des détenteurs de licence, des régulateurs et des organismes gouvernementaux ». Un autre aspect qui a été positivement marqué était le niveau de coopération et d’échange informationnel entre les autorités d’Etat et les exploitants, ce qui devrait permettre de passer avec succès toutes les étapes de la construction jusqu’au démarrage et ensuite pendant le fonctionnement de la centrale. Mais, sans doutes, il reste encore beaucoup à faire – en résultat d’examen la mission a formulé 25 recommandations et 20 propositions dans le but d’améliorer le cadre réglementaire, les des procédures d'autorisation et de supervision et de développer le système de soutien technique.

La centrale d’Ostrovets est la première centrale nucléaire en Biélorussie, qui est en train d’être construite selon le projet russe. Le site sera composé de deux unités d'une capacité totale de 2400 MW et doté par un réacteur à eau pressurisée type VVER-1200 de la génération 3+. La construction s’effectue dans la manière transparente. La centrale répond à toutes les exigences de l’AIEA, y compris les exigences de sécurité après-Fukushima, bien qu’aux revendications du code environnemental et sanitaire. La particularité principale de la centrale est l'utilisation combinée des systèmes de sécurité active et passive, ce qui réduit considérablement l'impact des facteurs humains. Le système d'évacuation passive de la chaleur permet d'évacuer à long terme la chaleur résiduelle du cœur du réacteur à l'air ambiant, aux conditions d'absence de toute source d'alimentation. En outre, le projet est équipé de couche protectrice double et le piège de la masse fondue, ce qui élimine les possibilités de la fuite de matière radioactive dans l'environnement. La centrale biélorusse est correspondante à la centrale nucléaire Novovoronezh-2, dont l’unité analogique 3+, le premier en son genre dans le monde, avec des systèmes avancés de sécurité a été valablement lancé en aout 2016. 

De plus, d’après le vice-premier-ministre de Biélorussie Vladimir Semashko, l’économie du pays va beaucoup bénéficier du projet d’Ostrovets. La construction engage bien des compagnies nationales, crée des milliers des emplois et permet de développer l’infrastructure.

En ce qui concerne la sécurité environnementale de la centrale, l'expédition conjointe du mouvement russe "Oka" et l'association publique biélorusse "Initiative écologique", qui s’est également tenue en Octobre, a donne des conclusions positives. "L'état de la centrale d’Ostrovets, l'ordre sur le chantier, le système de sécurité appliqué au cours de construction, les systèmes de contrôle – tout ca nous a satisfait," - a déclaré le président du Conseil de l'organisation biélorusse. Une équipe internationale de spécialistes a pris connaissance du déroulement des travaux de la construction, a mesuré la dose du rayonnement sur le chantier de la centrale, a conduit des études environnementales et sociologiques a Ostrovets et dans le district d’Ostrovets - leurs résultats, placés dans le domaine public, constitueront la base du passeport écologique de la centrale, qui sera utilise pour effectuer la surveillance à long terme de l’état de l’environnement en zone d’opération de la centrale. Par ailleurs, des représentants des organisations internationales écologiques sont volontiers invités à participer dans la surveillance.

La visite de la Commission Européenne sur la centrale biélorusse et le jugement de son déroulement donné après permettent de démentir des assertions de la partie lituanienne, que la Biélorussie ne révèle pas l’information complète sur le projet à Ostrovets, pendant que les résultats de la mission AIEA et des mouvements écologiques révèlent le respect des toutes les normes de sécurité et de protection d’environnement. Il existe à présent un espoir que la collaboration de la Biélorussie avec nombreuses organisations internationales apportera ses fruits et dissipera toutes les craintes lituaniennes. 


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2 réactions à cet article    


  • V_Parlier V_Parlier 2 novembre 2016 22:03

    Une occasion de plus pour remarquer que les accusations de la Lituanie envers ses voisins, c’est encore une fois du bidon, comme pour tout le reste...


    • steklo steklo 3 novembre 2016 07:30

      Non parfaite similitude, on a besoin de la Russie et du nucléaire pour sauver la planète.

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P.Lubomirov


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