Depuis le 21 décembre 2009, l’excellente émission « Médialogues » d’Alain Maillard et de Martine Galland sur Radio Suisse Romande,
diffuse une série de dix entretiens que j’ai eu avec eux, inspirés des
questions traitées dans mon dernier ouvrage, signé de mon patronyme, « L’heure des infos, l’information et ses leurres », paru aux Éditions Golias (1).
La vision de l’information du poisson
C’est un recueil d’articles parus sur AgoraVox illustrant une vision cohérente de l’information que, par image, j’appelle « la vision du poisson » par opposition à « la vision du pêcheur ». Voilà pourquoi les leurres y occupent une place cardinale.
Deux jeunes journalistes en fin d’études sont invités, au cours des deux premiers entretiens à donner leur sentiment sur ces analyses qu’on peut écouter sur le site de « Médialogues » (2).
Les six premiers entretiens disponibles
Les six entretiens diffusés de lundi 21 à lundi 28 décembre ont évoqué les questions suivantes :
1- Lundi 21 décembre :
- le leurre de l’accès direct à la réalité et la leçon de Magritte ;
- le leurre de la dénégation de la loi d’influence : l’impossible soustraction à la loi d’influence comme à la loi de la pesanteur ;
- le leurre de l’unicité de l’information : comme le triangle a trois côtés, l’information comprend, en fait, trois variétés très différentes en fiabilité.
2- Mardi 22 décembre
Le leurre du direct : PPDA roulé LE 11 mars 1993 pendant le 20 heures par un imposteur qui avait emprunté la longueur d’onde du navigateur Alain Gautier, vainqueur du Vendée-Globe.
3- Mercredi 23 décembre
Le nécessaire doute méthodique. « La théorie du complot » se révèle être un leurre qui suppose implicitement par symétrie inversée « le leurre de la transparence ».
4- Jeudi 24 décembre
L’impossible dissociation de l’information et de la communication.
5- Vendredi 25 décembre
Le leurre de l’argument d’autorité et le leurre de la pression du groupe - Une histoire édifiante sur la capacité à saisir la beauté : un grand violoniste dans le métro.
6- Lundi 28 décembre
Une jolie fable : la RTBF (Radio Télévision Belge d’expression Française) a fait croire, le 13 décembre 2006, que la Flandre était devenue indépendante. Panique ! Quelles leçons en tirer ?
Les quatre autres entretiens sont diffusés de ce mardi 29 décembre 2009 à vendredi 1er janvier 2010. Paul Villach
Relisez-vous avant de « faire de l’esprit », sinon vous vous exposez au diagnostic de Pascal : « L’homme n’est ni ange ni bête, mais qui veut faire l’ange fait la bête » !
Je vois, d’autre part, que votre capacité de synthèse devant ces entretiens est assez limitée. Paul Villach
bonjour Paul (Pierre-Yves pour parler de ceux qui raillaient le fait que vous utilisiez un pseudo). Aujourd’hui grosse impression de vide...........les trolls seraient ils en vacances, peut-être n’ont-ils pas envie d’écouter ces entretiens. Il est vrai que les journalistes de cette radio Suisse Romande ont la politesse de laisser parler les intervenants et même de les écouter ce qui change totalement de ce qu’on peut trouver dans une majorité d’emissions françaises où le jeu est d’interrompre l’invité pour l’empêcher de pouvoir exposer son avis. Très intéressante démonstration, merci. Christian Contini
J’ai écouté toutes vos interventions aussi intéressantes les unes que les autres. Je voudrais juste revenir sur celle du 31.12 avec la mise en cause de Paris Match et son pseudo « choc des photos ». Vous ave fait référence à la publication de la photo « choquante » du corps du Préfet Erignac assassiné. Personnellement en tant qu’ancien militaire j’ai été très choqué quand cette publication s’est permise d’afficher les images des équipements militaires et même des effets personnels dont une montre de nos jeunes soldats tués en Afghanistan. J’imagine sans peine et j’ai pu connaître l’écoeurement des familles et camarades de ces militaires assassinés. Pour moi Paris Match ne devrait pas mériter le titre de journal quand on paye des talibans pour pouvoir faire des photos uniquement destinées à vendre du papier. J’ai du mal à admettre que certains puissent considérer ça comme du journalisme. Christian Contini.