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Accueil du site > Actualités > Médias > Lalanne : La pensée unique en action

Lalanne : La pensée unique en action

Ou le refus de la critique en action

Je suis un habitué des Samedi soir sur France 2. Pas que j’apprécie particulièrement Ruquier, non, non… C’est surtout que j’apprécie les deux critiques littéraires et surtout Eric Zemmour.

Pour le coup, ce n’est pas Zemmour dont j’ai savouré l’habituel verbe bien posé là ou il faut, mais à mon grand étonnement Eric Naulleau. J’ai d’ailleurs Trouvé Zemmour un peu absent de l’échange (si on peut appeler ça ainsi) qui avait lieu entre Lalanne et Naulleau.

Résumé rapide (et subjectif, après tout…) de ce qui c’est passé ce samedi soir :

Lalanne en tout bon bien pensant, bob, bisounouriste, était venu faire la promo de son livre, un livre sans doute pour aider autrui à lui en mettre plein les fouilles et l’aider à payer son tiers provisionnel, et son dernier CD. Mal lui en a pris de venir proposer ça sur le plateau de on n’est pas couché, un des rares endroit à la TV où l’on peut voir des gens qui ont non seulement du verbe, de l’esprit et de la lettre. Je ne pense pas là aux invités, mais aux deux chroniqueurs que sont Zemmour et Naulleau.

M. Lalanne se lance alors dans un Laïus interminable, le show bizman se melant ainsi de politique (c’est devenu chose commune, les deux étant devenus fondamentalement liés) et pire que tout se lançant dans des analyses historiques.

Après une critique bien timide de Zemmour (il faut avouer qu’il n’a pas pu en placer beaucoup), et un nouveau laïus de notre cavalier de la bien pensance rebelle (sic), c’est au tour de naulleau de passer à la critique, et là, le drame, Naulleau qui est sur le plateau pour justement critiquer à l’outrecuidance (le salopard !) de critiquer le livre et le CD de Lalanne.

Lalanne n’en peut plus, il hurle, il gueule, il éructe, aidé par un autre bien pensant, plus enfant cette fois ci : Bigard avec des cris de “hou le menteur !!!” (je sais ça vole haut). Bigard qui ne s’arretera pas là puisqu’il nous balancera l’argument habituel : “ils sont payés pour critiquer”.

C’est sur M. Bigard que ça doit bien vous changer de ceux qui sont payés pour vous brosser, cependant, notez que lorsqu’un livre est bien écrit que lorsqu’ils trouvent quelque chose de bon chez l’individu avec qui ils discutent, Z. et N. n’hésite pas à le dire. A force de se faire brosser par la bien pensance en action, Lalanne et bigard en ont oublié qu’on ne pouvait pas forcement être d’accord avec eux.

Mais revenons en à Lalanne, ce sieur qui se targue d’être tout ce que symbolise la bien pensance : générosité, compréhension, amour de l’autre, etc… s’enerve à un point tel que devant mon téléviseur, je me demande si il va en venir aux mains, lui, le personnage si bon, qui voit en se monde, un monde de brute, de grands méchants, de gens qui ne s’écoutent pas.

M. Lalanne en a oublié une chose : La pensée unique n’existe que chez les bien-pensants brutis, pervertis par les médias et les politiciens démagos, totalement déconnectés de la réalité, se targant d’une intelligence qu’ils n’ont pas parce qu’habitues à se la faire reluire.

Il n’y a pas qu’un mode de pensée, il en existe plusieurs, et ce ne sont certainement pas des agités du bulbe ou la police de la pensée qui feront taire les critiques. Oui, nous sommes en droit de ne pas aimer, de ne pas être d’accord.

Notons que tout ne s’est pas terminé ainsi, puisque notre vert bien pensant (il est candidat sur une liste verte, liste proche de notre si bon Cohn-bendit, ami des enfants) encore vert de rage dans les coulisses s’en est pris violemment à Naulleau, l’insultant et voulant en arriver aux mains.

La critique n’est pas facile à accepter, mais le nombriliste Lalanne s’attendait peut être à recevoir ses habituels brossages de botte. Je conseille à M. Lalanne une émission comme vivement Dimanche en compagnie de toute la bien pensance et des difacteurs.

Ah, dictature de la pensée unique, quand tu nous tiens…


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36 réactions à cet article    


  • MAIKEULKEUL 2 mai 2009 02:05

    AH c’est vous le chargé de com de ces 2 blaireaux !

    Je ne regarde pas cette émission, sauf en zappant s’il y a quelque chose d’intéressant ce qui est rare.

    J’ai regardé à posteriori ce passage de l’émission. Votre nalleau, soi disant de gauche, est actuellement au même niveau que le besson : il va à la soupe et son propos était de défendre le nabot. Minable, minable

    Quant à votre petit chéri zemmour, il est sur les mêmes traces qu’elkaback, un beau néocon.

    Franchement ce site commence à être envahi par de drôles de zigotos.

    Attention au plongeon. En général ça va très vite


    • amipb amipb 2 mai 2009 23:14

      Il me semble que c’est à Mr Lalanne que revient ce privilège. Il est tout de même parvenu à mettre le public de son côté chez Fogiel comme chez Ruquier. Qu’on l’aime ou pas, il a donné des arguments solides à sa révolte, et de vrais vers à la prose indigeste de Mr Nauleau.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 2 mai 2009 09:42

      bonjour,

      Dans les arguments de lalanne, il y a le fait semble t il avéré qu’un tiers des votants pour un texte important étaient sans mandat, et que s’il avait eut lieu dans les règles de la représentation et de la légitimité populaire, il ne serai probablement pas passé.

      Et vous, vous critiquez le bizness de la sphère médiatique comme si c’était plus important, alors qu’en y regardant de plus pret, vous vous rendriez compte que celui des médias il suffit de zapper ou surtout d’éteindre la télé pour échapper a une partie de sa contrainte,

      mais que les décisions prisent par avec le tiers des votants en moins selon la légitimité populaire, vous engage vous, votre famille, vos amis, et les descendants, ainsi que la charge de dette publique qui va avec, sur une toute autre ampleur que le problème des gens qui ne supportent que la promotion et pas la critique.

      Si ce clash avec Lalanne a au moins servi a un peu faire ouvrir les yeux sur la légitimité populaire, et rappelé quelques principe de la démocratie a ceux qui l’oublient quand ils votent, c’est déja un gain non négligeable,

      Zemmour a refusé de débattre sur l’actualité d’un problème qu’il a considérer comme regler il y a longtemps et dont il a refusé de voir la pertinence actuelle, et naulleau a consideré Lalanne comme un interlocuteur illégitime pour parler de fond, parce qu’il n’a pas aimer la forme,

      Et enfin, lalanne a demandé une critique de fond, ce qui n’est pas la refuser en pleurant, et il a obtenu un double mépris, celui sur la qualité de son travail, soit, et celui sur le fond du débat qui l’animait, et là, lui refuser, c’était lui nier sa dimension citoyenne, qui est censé être une qualité irréductible de chaque Français, et c’est vous dire et nous dire a travers lui,

      a moins d’être un génie de la littérature ou de la poésie, a moins d’être une personne autorisé a parler sur ces sujets, vous n’avez pas le droit de parler de la représentation de votre citoyenneté et alerter de votre sensibilité vos compatriotes, non, vous êtes d’abord là pour vendre, et nous vous en empécher parce qu’on aime pas ce que vous faites.

      Et en démocratie, si l’expression de la liberté d’opinion et de conscience de la souveraineté du peuple se résume a un bout de papier dans une urne aprés le choix d’une marque de partie politique sur fond de reflexion d’un choix analogue a celui d’une marque de lessive, avec ou sans enzyme glouton, plus propre ou spécial couleur ?

      Alors ne sont autorisé a parler de leur marques politique que les publicitaires et ceux qu’ils payent, mais jamais le peuple, encore moins les excentriques un peu sensibles et poètes. Et effectivement, quand ces derniers ne peuvent pas parler sans qu’on les méprise, nous ne sommes pas en démocratie chez ruquier ou ailleurs.

      amicalement, barbouse.


      • patrick959 2 mai 2009 09:59

        @ Maikeulkeul : Vous êtes vous aussi un parfait exemple de la police de la pensée, celle là même, bête et méchante qui ne vous autorise pas à porter votre regard critique, sans être systematiquement affublé de toute sorte d’intentions.
        Habituel :
        L’anti sarkozisme primaire : "Votre nalleau, soi disant de gauche, est actuellement au même niveau que le besson : il va à la soupe et son propos était de défendre le nabot. Minable, minable"
        L’insulte basse et sans fondement, insulter Zemmour de Neocon, à proprement stupide, non ? juste comme ça, gratuitement, sans arguments.
        Et pour terminer, si vous ne souhaitez lire que ce qui va dans votre sens, je vous conseille tous les grands journaux Français, vous allez pouvoir vous délecter de votre si cher mode de pensée à sens unique.

        Pour le reste, je vous conseille une petite recherche sur internet sur Morandini et Lalanne, notre homme si bon et aimable aurait récidivé.

        J’ai vu une partie de son intervention dans l’émission de Morandini, cet individu s’enerve dès que ça ne va pas dans son sens, et c’est bien celà que je lui repproche.

        @ Barbouse : Bien sur que Lalanne a le droit de dire ce qu’il a envie de dire, mais il a aussi le devoir d’accepter la critique quand elle arrive.


        • Cascabel Cascabel 2 mai 2009 12:59

          turlu

          L’émission de Ruquier est volontairement polémiste. On se régale des piques acerbes lancées contre les invités ( tous des peoples), à eux de trouver la parade et savoir se défendre, ou de ne pas relever le défi et décliner l’invitation.


        • Cascabel Cascabel 3 mai 2009 17:13

          Je ne sais pas si Lalanne a répondu sur le même registre, mais il a perdu la partie à coup sûr. Trop émotif, trop centré sur son amour propre.
          De la part d’un artiste on peut à la rigueur comprendre, surtout un chanteur, mais en politique cela ne pardonne pas. Celui qui veut parler au nom des autres ne doit jamais oublier de placer sa petite personne au second plan. Il s’agit de défendre des idées et l’intérêt du plus du plus grand nombre, pas son égo.
          Par exemple je suis assez d’accord avec l’analyse de Lalanne au sujet de notre démocratie devenue « monarchique » (je préfère quand même le terme plutocrate). Il aurait été intéressant qu’il développe là dessus. Et qu’à-t-il fait ? Il a hurlé comme un putois outragé à la première remarque désobligeante. Cela non seulement le décrédibilise mais, plus grâve, fait du tort aux idées qu’il défend.
          Lalanne a tout simplement prouvé qu’il ne pouvait pas faire de politique. Il n’a pas passé le crash test.


        • sciopath 2 mai 2009 12:22

          Etre original (ie. pas bien pensant) pour etre original (ie. dire « le vrai » en croyant donner un coup de pied dans la fourmiliere) est un procede aussi naif que douteux.

          Car le concept de « bien pensant » est fonction d’un contexte socioculturel variable sur chaque individu ; ceci annihilant toute forme d’argumentation pertinente.
          La preuve : il existe des bien-pensants a gauche (M. Lalanne) comme a droite (vous, votre cote reac’ etant le summum de la bien-pensance de droite), ou chez les opportunistes agnostiques (l’UMP des modernes), etc. la liste est infinie.

          Cette remarque sur le fond etant faite, je tiens quand meme a signaler la pauvrete de votre article, ou j’ai l’impression d’avoir lu trois fois la meme chose : je n’aime pas Lalanne. J’aime Zommour et Naulleau. Lalanne a tort. Zemmour et Naulleau ont raison.
          Peut-etre devriez-vous songer a reformuler votre article, cela ferait gagner du temps a vos futurs lecteurs.


          • Zanini 2 mai 2009 13:53

            Sauf que Lalanne n’est pas de gauche ! Il va probablement travailler avec le groupe des casinos Partouche, on fait mieux comme amis du peuple.

            « Nous dînions hier soir chez Karim Achoui avec Francis Lalanne, ce guerrier qui a terrassé Eric Naulleau. Francis, a cappella, nous a chanté Le passage, La maison du bonheur, Nora, et plusieurs tangos argentins. Je lui passe Frank Tapiro sur mon portable. Et là, c’est un mano à mano créatif fabuleux sur une possibilité d’un projet pour Partouche avec Eric Cantona. »


          • Cascabel Cascabel 2 mai 2009 12:51

            Accepter une invitation chez Ruquier c’est accepter le bizutage. Par conséquent Lallane n’a pas beaucoup d’excuses pour justifier sa réaction puérile.
            Par contre Nauleau m’a un peu déçu quand il a parodié Lallane. Il n’y avait en effetaucun ritme dans son texte. Comme quoi la critique est aisée et l’art difficile.


            • Cascabel Cascabel 2 mai 2009 22:44

              Je précise, car mon intervention prête à confusion.
              Par « accepter le bizutage » j’entends en admettre le principe. Il ne s’agit pas de soumission !


            • MR MERLIN Perpleks 2 mai 2009 13:40

              Combattre la pensée unique et regarder la télé (En l’occurence FRANCE 2),

              de façon assidue ?
               
              Vous vous tirez une balle dans le pied.


              • phiconvers phiconvers 2 mai 2009 13:44

                Malgré les fautes d’orthographe (qui feraient bondir Zemmour, l’auteur, il faut vous relire !), je suis assez d’accord. Tout « artiste » bobo de gauche, pardons pour la répétition, qui fait l’objet d’une constestation, réagit avec la même virulence. Ces messieurs sont les nouveaux aristocrates, le talent, l’élégance et la culture en moins.


                • MAIKEULKEUL 2 mai 2009 14:21

                  @ l’auteur
                  J’ai tellement vu et entendu de conneries, que mon précepte depuis quelques temps c’est MORT AUX CONS.

                  Vous ne pouvez pas savoir ce que l’on peut perdre de temps avec les cons.

                  Et en plus en général c’est INDELEBILE

                  Si je me suis permis d’intervenir, c’est que de temps en temps, il faut quand même l’ouvrir, car sinon ils occupent tout l’espace, et je re-citerai cette pensée profonde de notre bien-aimé Audiard : le problème avec les cons c’est qu’ils osent tout. C’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnait

                  Bien à vous


                  • Deenye Deenye 2 mai 2009 15:56

                    Je ne suis absolument pas d’accord avec l’auteur de l’article.

                    Lalanne est venu avec des arguments précis, s’appuyant sur l’article 16 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, sur les articles 5, 20 et 21 de la constitution de 58...

                    On peut ne pas être d’accord avec sa démonstration, mais il est fondamental de respecter celui qui présente un réel argumentaire.

                    La réponse de Naulleau est stupide, non argumentée, et volontairement provocatrice dans la mesure où il est patent que celui-ci a décidé de se foutre de la gueule de Lalanne.
                    « Vous en êtes quasiment à demander l’asile politique en Corée du Nord » : ce commentaire est d’une bêtise confondante, et d’un grand mépris pour son contradicteur.

                    Une réponse intelligente aurait consisté à répondre aux arguments de Lalanne en les contestant point par point, argument à l’appui.

                    Seulement il fallait profiter de la réputation de Lalanne de mec « sanguin » pour créer du buzz autour de l’émission.

                    Par ailleurs, d’un point de vue littéraire, je trouve assez ridicule la critique hebdomadaire des 2 Eric, reprochant à tous ceux qui ont écrit un bouquin de ne pas être Proust ou Stendhal...

                    Enfin, si je veux bien admettre les compétences de Naulleau en littérature, et de Zemmour en politique, en revanche ils n’en ont aucune concernant la musique, ce qui ne les empêche pas de donner des avis définitifs et péremptoires.

                    Dire « je déteste votre bouquin » est une critique ; dire « votre bouquin c’est de la merde » c’est une injure.
                    Comme le dit très justement Lalanne à Zemmour, respecter son contradicteur, c’est dire « je ne suis pas d’accord » au lieu de « c’est faux » ou « vous avez tort ».


                    • Cascabel Cascabel 2 mai 2009 17:21

                      La juste définition de l’injure se trouve sur le post au dessus du vôtre.


                    • Cascabel Cascabel 2 mai 2009 22:38

                      « Je déteste votre bouquin » n’est pas une critique mais un avis strictement personnel. Si tout se résumait à une affaire de goût alors la critique présenterait peu d’intérêt.

                      La critique va justement au delà de la personne. Elle s’appuie sur une culture, compare, analyse et sanctionne un travail. Certaines critiques sont plus dures que d’autres, certaines sont injustifiées et injustes, d’autres au contraire très pertinantes. A chacun ensuite de critiquer la critique.
                      L’insulte arrive quand la critique s’en prend non plus à l’oeuvre mais à l’auteur directement. Or Naulleau, bien qu’impitoyable, ne perd pas le nord, il reste concentré sur le travail de son invité.
                      Lallane a totallement oublié cela. Il a tout pris perso et de ce fait s’est sabordé lui même. Il aurait pu oublier son nombril un moment pour se concentrer sur les sujets qui lui tiennent à coeur. Au lieu de cela il a piqué une scène ridicule déviant ainsi le sujet.

                      Et puis dire « tais-toi ! tais toi ! » à son contradicteur est objectivement grossier. Face à la critique on serre les dents et on renvoie la balle, ou aussi, pourquoi pas, on peut reconnaitre modestement ses propres faiblesses.


                    • Yakaa jackf 2 mai 2009 16:19

                      Il faut être assez naïf pour croire encore que ce type démission puisse être autre chose que du spectacle et du divertissement.
                      Un placebo de pensée et de réflexion que l’on donne au troupeau pour remplir l’espace de cerveau disponible.


                      • gogia 2 mai 2009 17:22

                        Triste que cet article et ce jugement, patrick, si c’est pour pondre des idioties pareilles, retourner jouer au foot, ou à ce que vous voulez. Merci bien ;

                        no comment !!!


                        • XF Xavier Faureste 2 mai 2009 17:40

                          Monsieur Patrick959

                          Dans votre texte de présentation sur Agoravox, Vous affirmez être un
                          combattant DE la pensée unique c’est-à-dire que vous défendez la pensée unique, c’est ça ?


                          • paul 2 mai 2009 20:34

                            Lalanne est un caractériel ,c’est connu. Nauleau l’a fait exploser .C’est tout .


                            • Deenye Deenye 2 mai 2009 21:07

                              Le coup de la pensée unique, il va vraiment falloir arrêter avec cette bêtise uniquement destinée à discréditer d’emblée celui qui aurait le toupet de ne pas être d’accord.

                              Du Sarko véritable : vous êtes pas d’accord avec moi ? Vous défendez la pensée unique.

                              Qu’est-ce cette pensée unique en réalité ?

                              Rien. Elle n’existe pas.
                              Elle ne sert que de sophisme pour les politiques les plus démagogues, et leur permet d’asséner n’importe quelle stupidité sans avoir à l’expliquer ni à le justifier.
                              C’est un simple procédé rhétorique.

                              Astuce : pour rendre la manoeuvre plus efficace, prendre l’air offusqué en déplorant la pensée unique de son contradicteur...


                              • amipb amipb 2 mai 2009 23:20

                                Bien vrai. Voilà une nouvelle formule pour pouvoir clore tout débat, tout comme le « conspirationniste » tant prisé depuis quelques années.


                              • XF Xavier Faureste 2 mai 2009 21:43

                                Avant, quand on n’était pas d’accord avec son contradicteur et qu’on n’avait plus d’arguments à lui opposer, on le traitait de « facho », comme ça c’était réglé. Et puis, c’était bien pratique.
                                Maintenant, on dit « pensée unique », c’est la nouvelle mode. Mais la signification est la même : ça veut rien dire du tout... Ou plutôt, ça veut dire, « je suis tolérant, je respecte ton avis mais si tu penses pas comme moi, dégage ! »


                                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 2 mai 2009 23:19

                                  Pathétique Francis Lalanne. Unique ? J’en doute. Quant à évoquer la moindre pensée, le fût-elle, le concernant, c’est peut-être un chouïa malvenu smiley


                                  • Reinette Reinette 2 mai 2009 23:55

                                    Lalanne & Waechter, la Révolution est en marcheLalanne, auteur de La maison du bonheur et de La plus belle fois qu’on m’a dit je t’aime,  s’est fait inscrire sur les listes de la préfecture avec la profession de poète. Il était notamment accompagné du président du MEI, Antoine Waechter, qui s’est félicité de son ralliement. « Ce n’est pas nous qui l’avons sollicité, et c’est donc un honneur d’autant plus grand qu’il nous ait spontanément choisi », a-t-il expliqué.

                                    Antoine Waechter
                                     : http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoaft2JK.html


                                    • Aurélien Roulland 3 mai 2009 04:14

                                      Je trouve que vous résumez un peu trop vite l’altercation ! Je n’apprécie pas Lalanne, mais je dois avouer que les deux d’en face l’ont pris de haut en cataloguant son ouvrage de « merde », sans prendre le soin d’argumenter convenablement. Ca manquait terriblement, justement, d’esprit !


                                      • patrick959 3 mai 2009 08:31

                                        Bonjour à tous,

                                        Je viens ici faire mon mea culpa. J’avoue sans honte que je me suis planté, non sur le fond, mais sur la forme :
                                        - Je ne me suis pas relu, et les fautes grossières qui sont soit des fautes d’inattention, soit des fautes de perte de fil de la pensée (fort heureusement, nous pensons plus rapidement que nous n’écrivons).
                                        - Je n’ai pas assez argumenté mes propos

                                        J’avais considéré au moment de l’écriture de cet article (qui est le premier) qu’il était possible que je revienne ensuite dessus, ayant mis en place le fil directeur, pour l’étoffer et le rendre ainsi plus attractif et argumenté.

                                        Ne connaissant pas bien ce site, j’ai donc « cliqué trop vite ».

                                        Je m’en excuse auprèes des autres rédacteurs et lecteurs de ce site. Au moins, Ai je pris une leçon, celle de ne plus jamais mettre en ligne quoi que ce soit (par erreur ou volontairement) qui n’ait été relu et corrigé.

                                        Pour en revenir sur le fond.

                                        Je conçoit que l’on puisse penser que naulleau ne porte pas un regard véritablement critique sur le livre ou sur le CD, je le soupçonne même de ne pas « aimer » Lalanne tout simplement.

                                        Mais ce n’est pas là ce que je souhaitais mettre en avant, non... C’est surtout cette enervement de Lalanne qui ne supporte pas qu’on puisse dire que son livre... c’est de la merde.

                                        Je rappelle aux lecteurs qu’une critique n’est pas forcement un débat. Naulleau ne c’est pas attaqué au fond, mais à la forme, qu’eut il fallu qu’il dise ?

                                        Lallane en nombriliste qu’il est, et tellement habitué qu’il est à recevoir des éloges de ses hôtes telévisuels, ne s’était certainement pas imaginé qu’on puisse lui dire quil faisait de la merde.

                                        Un phrase qui démontre l’inculture et l’ignorance du père Lalanne est bien celle ci (s’adressant à Naulleau ) : Qui êtes vous pour me juger, Vous écrivez vous ?

                                        Il eut fallu tout de même que Lallane se penche un peu sur ceux qu’il aurait ce soir là comme contradicteurs, il ne l’a pas fait, et je pense par pur égocentrisme, il s’est contenté de se dire, ce que je dis est dans la mode actuelle de la pensée unique, j’y ai mis de tout : Lutte anti raciste, lutte des classes, liberté, repentance, et le mot preféré de la gauche : Amour.

                                        Après ça, c’est t-il sans doute dit : je suis inattaquable, je suis un bisounours et on ne s’attaque pas à un gentil bisounours.

                                        Pour ce qui est de cette émission, j’ai bien conscience qu’il s’agit de spectacle, mais j’ai la naiveté de penser que ni Naulleau, ni Zemmour ne sont « coachés » avant ou pendant l’émission.

                                        A vrai dire, il me semble que c’est la seule fois ou je « zappe » sur une grande chine nationale, mes préférences audio-visuelles sont autres.

                                        Ceci étant dit, je suis prêt à discuter de façon sereine et argumentée avec chacun d’entre vous.


                                        • Cascabel Cascabel 3 mai 2009 17:41

                                          Souvent les artistes n’acceptent pas la critique, cela ne veut pas dire qu’ils soient mauvais.
                                          Je pense à Beethoven qui se voyait comme le meilleur compositeur de tous les temps par exemple. Dans la vie réelle il était insupportable, bastonnait ses domestiques, piquait des colères et méprisait facilement ses pairs. Cela ne l’a pas empêché d’être considéré de son vivant comme un géant de la musique. Qui aujourd’hui oserait remettre en question le génie de Beethoven ? Personne !
                                          Mais les grands, les bons, ceux qu’on ne peut pas dénigrer, sont en leur fort intérieur impitoyables avec eux-mêmes. Lalanne a-t-il cette exigeance, cette intransigeance avec lui même ? Personellement j’en doute.


                                        • patrick959 3 mai 2009 10:29

                                          A turlututu :
                                          Lorsque vous citez ma phrase vous mettez encore en avant une grossière faute de ma part. Bon pas très grave, il fallait bien sûr lire « cet » et non « cette ».

                                          Sauf que j’accepte sans haine qu’on puisse dire que mon article est merdique, c’est sans problème que je l’accepte, après tout chacun son mode de pensée, chacun à le droit de ne pas aimer, soit le fond, soit la forme, soit les deux.
                                          D’autant que je conçois aisément qu’autrui ne puisse apprécier puisque cet article est incomplet et presque brouillon.

                                          Et vous avez raison turlututu, mes excuses sont mal formulées : Je suis désolé.

                                          J’accepte la critique sans complexe. Je sais ce que vaut ma prose, je vais tacher de progresser, c’est la soumission à la critique qu’on progresse, en acceptant celle ci qu’elle soit argumentée ou non qu’un individu avance.

                                          Ce n’est certainement pas en éructant, en agissant telle une pucelle à qui on aurait montré ce qui lui est interdit, qu’on avance. C’est en s’ouvrant l’esprit vers les autres idées, même inacceptables qu’on grandit et pas en s’abritant derrière des idées reçues.


                                          • franc 3 mai 2009 21:43

                                            Naulleau n’y va pas par quatre chemins ni avec le dos de la cuillère ,dès les premiers mots c’est « je n’aime pas ou je déteste votre livre »,mais c’est là son habitude ,c’est seulement après qu’il développe sa pensée ou apporte des arguments de sa critique ------------------------mais Lalanne ne lui a pas laissé le temps ni la capacité de le faire ,en l’ empêchant de parler,c’est là la faute de Lalanne ------------------------mais Lalanne est un poète et un grand artiste ,il devrait pour ça éviter de faire de la politique ----les poètes ne sont pas fait pour la politique


                                            • amipb amipb 3 mai 2009 23:01

                                              Je ne sais pas s’il faut être « fait » pour la politique, ni si ce terme a même un sens, mais il me semble que, dans notre monde moderne qui tend vers la valeur monétaire de toute chose et, par extension, du pouvoir croissant des financiers, il y a urgence d’agir et de ré-agir. Mr Lalanne s’inscrit dans cette optique et son message de « vote pour les petits partis », donné lors de l’émission de Karl Zerp, semble être une excellenta attitude contre la main mise de nos grands partis sur notre vie de tous les jours. Alors, le 17 Mai, votez pour un petit parti, n’importe lequel. Qu’avez-vous à perdre ?


                                            • Linda 4 mai 2009 12:48

                                              Zemmour et Naulleau sont acerbes, sauf avec les copains et les politiques (pas question d’être tricard quand on est journaliste politique).

                                              Samedi soir, ils fait très fort en passant la brosses à reluire à Arielle Domballes qui pourtant proposait des textes pas vraiment terribles. Zemmour a même refusé de commenter. Peur de ne plus être invité à la table de Bernard Henri ? C’est pitoyable.


                                              • franc 4 mai 2009 14:45

                                                Ce que je veux dire c’est qu’un poète peut apporter son soutien à un parti ou un homme politique mais pas faire lui-même de la politique ou se présenter à une élection politique --------------------à chacun sa vocation,à chacun sa compétence ---------------------Platon pense que seul le philosophe est compétent pour avoir la charge politique suprême pour gouverner un pays en disant que « la société la meilleure est une société où les philosophes sont rois et les rois philosophes »et dans la République il montre les différentes étapes de l’éducation extrèmement rigoureuse par où doit passer un jeune homme pour parvenir au sommet du ciel de la sagesse et de ce sommet de redescendre sur terre afin d’aider en retour et diriger la société qui l’a formé et éduqué en lui donnant tous les moyens matériels ,intellectuels et spirituels à cet effet


                                                • Dolores 4 mai 2009 21:41


                                                  Je ne connais de Lalanne que son nom et sa profession, cependant je prends parti pour lui.
                                                  Je n’ai pas lu son livre et il y a de fortes probabilités que je ne le lise pas, mais j’ai entendu ses propos qui me n’ont pas parus être du « délire » ou de la « merde » comme voulaient le faire croire Zemmour et Naullau.

                                                  On peut ne pas aimer, ou même détester, mais il y a la manière de le dire.

                                                  On peut supposer à les écouter, à la base de toutes leurs critiques, que tous ceux qui ne pensent pas comme eux, n’ont pas les mêmes opinions et n’écrivent pas comme eux sont susceptibles de le faire, ne sont que des abrutis et qu’ils doivent se taire. Leur opinion étant la seule valable.

                                                  Qu’ont-ils « commis » ces deux-là, qui ne soit pas « confidentiel », qui leur donne une telle supériorité qui leur permet de descendre en flamme tout ce qui bouge, en dehors d’eux ?
                                                  Quelque chose de très pointu comme « la vie amoureuse du puceron en région parisienne » ?
                                                  Je n’ai pas constaté que Zemmour et Naullau étaient des maitres incontestés dans le domaine de la pensée. Asséner vulgairement leurs méchancetés, est à ce jour leur seule prouesse. Leur argumentation à l’indigence qu’ils reprochent à tort et à travers à ceux qui sont devant eux.

                                                  Comme ils sont très courageux, ils ne laissent libre cours à leur mépris, à leur condescendance et à leurs mauvais goûts que lorsqu’ils se trouvent devant des personnes dont ils pensent n’avoir rien à craindre.
                                                  Ils n’hésitent pas à passer la brosse à reluire quand l’invité à un pouvoir de nuisance.

                                                  Lalanne a eu raison de ne pas se laisser faire et de « piquer » une colère. D’autres devraient s’en inspirer !
                                                  Ce serait particulièrement intéressant de les voir mordre la poussière en utilisant leurs popre démarche !


                                                  • franc 6 mai 2009 17:11

                                                    Certes Naulleau et Zemmour ne sont pas les maitres incontestés de la pensée mais ça ne leur enlève pas le droit de critiquer ou de dire ce qu’ils pensent des oeuvres de tel ou tel individu ou artiste même les plus établis ,de manière juste ou injuste ,droite ou erronnée, comme quiconque a le droit en retour de les critiquer ou de dire ce qu’il pense d’eux---------------------------------mais on n’a pas le droit d’empêcher quelqu’un de parler ou de penser encore moins de le menacer ou d’utiliser la manière forte et violente

                                                    ou bien la critique est juste alors la colère n’a pas sa place ,on ne peut et ne doit que s’incliner ---------------------ou bien la critique est injuste ,certes la colère a sa place mais seulement de manière mesurée et surtout contenue ,en aucun cas elle ne doit dégénérer en violence même verbale et encore moins dans les gestes ,ce qui laisse l’énergie et la clairvoyance intacte pour retouner la critique contre l’auteur de la critique erronnée

                                                    or Lalanne que j’estime beaucoup en tant qu’artiste ,chanteur et compositeur,s’est emporté de manière outrancière ,avec une colère non contenue calculée ou pas ,a bondi même dès les premiers mots négatifs envers son livre vers Naulleau pour l’empêcher de parler et présenter ses explications ou argumentations concernant sa critique comme il le fait d’habitude -------------------------------------et rien n’empêche Lalanne ou autre invité d’utiliser la même démarche que les deux chroniqueurs pour les faire« mordre la poussière » mais en restant calme , non-violent et non-agressif comme le sont et l’ont toujours été les deux Erics ,meme si dans leurs paroles ils peuvent-être abruptes voire brutales mais jamais sans l’intention de la méchanceté

                                                    quant à Zemmour lui-même ,je pense qu’il est bien plus intelligent , talentueux et vertueux que la plupart de ses invités ,artistes ou pas


                                                    • Dolores 8 mai 2009 17:42


                                                      @ franc

                                                      « La critique est aisée, mais l’art est difficile »

                                                      Zemmour et Naullau ont le droit de critiquer ,comme tout le monde en a le droit !

                                                      Qu’ils n’aiment pas le bouquin de Lalanne ne leur donnent pas le droit de dire que c’est de la « merde » ou du « délire » sans arguments pour le démontrer.

                                                      La forme versifiée leur déplait, peut-être avec juste raison, (je ne l’ai pas lue) mais pourquoi employer le terme de merde. Pour des gens qui se veulent des critiques érudits n’ y aurait-il pas des termes plus justes. Ils auraient pu dire que la forme n’était pas appropriée à ce genre d’œuvre et que les vers n’étaient pas de bonne facture par exemple, au lieu de se montrer grossiers.

                                                      Le contenu est qualifié de « délire » alors que les propos de Lalanne me semblent plutôt bien argumentés et de bon sens. Zemmour, journaliste politique, devrait le savoir mieux que quiconque.
                                                      Lalanne défend des idées qui sont contraires aux leurs apparemment, donc il ne peut qu’être d’une nullité absolue à leurs yeux. Leurs critiques dénie au citoyen Lalanne le droit d’avoir une opinion politique, en critiquant de façon sommaire et grossière la forme et le fond. Leur agressivité ne permet pas à l’invité de répondre sans être tourné en ridicule.Ce n’est plus de la critique mais une entreprise de démolition à deux contre un.

                                                      La place d’agresseur est nettement plus confortable que la place d’agressé.
                                                      C’est certainement pour ça qu’il vous paraît que que « les deux Eric sont non-violent et non-agressifs ».
                                                      Leurs paroles« abruptes voire brutales » ne vous induisent pas à penser que ce sont des agressions verbales et qu’ils sont bel et bien agressifs et violents contrairement à ce que vous dites ? Il suffit de les regarder à la fin d’une « critique » pour être persuadé de leur méchanceté.

                                                      Lalanne a eu raison de se fâcher à une époque où tout le monde se conduit en mouton : il semble que vous auriez souhaité que, giflé sur la joue gauche, il tende la droite et s’aplatisse en reconnaissant que son travail et ses idées politiques sont totalement nuls, que c’est de la « merde » et du « délire ».
                                                      Abaisser et humilier n’est pas de la critique.

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