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Paris, capitale des obsédés ?

La semaine dernière Courrier International faisait sa une sur les Parisiens ( Les Parisiens : Quelques raisons de les détester. N° 1007 du 18 févr. 2010).
 
Je suis Parisien, ça m’a intéressé de savoir ce que pense de moi la presse internationale. Je n’ai pas été déçu.
 
Il y a du vrai : les Parisiens sont de mauvaise humeur, pas disponibles, Paris n’est plus la ville lumière, ses nuits sont ternes. Mais, en plus, ce que j’ignorais, c’est que les pervers la sillonnent sexe à la main telles des hordes barbares prêt à violer la moindre petite anglaise qui passe dans les parages.
 
Bref dans l’ensemble, c’est un vulgaire étalage de poncifs et de lieux communs tartinés par des correspondants aussi pressés que Sarkozy en visite officielle.
 
Inutile de passer en revue le détail de ces articles (émanant souvent de la presse anglo-saxonne) souvent à charge contre la capitale.
 
L’un d’eux, pourtant, m’a fait réagir davantage que les autres. Signé Emily Rose, il s’intitule Tous des pervers.
 
Le chapo est un modèle du genre. On se demande si ce n’est pas parodique (où un désir informulé ?). Selon cette journaliste anglaise du Daily Telegraph, « les Parisiens n’ont qu’une obsession : pincer les fesses des filles, exhiber leurs attributs, susurrer des obscénités aux passantes. Et Frédéric Beigbeder n’y trouve rien à redire ».
 
Où est le temps des Adam Gopnik (correspondant à Paris du New Yorker dans les années 90) et des Stanley Karnow (correspondant du Time dans les années 50, ses articles ont été publiés dans le bien-nommé Paris, années 50 publié chez Exils, maison dirigée par Philippe Thureau-Dangin, actuel directeur de la rédaction de Courrier International) ?
 
Il est vrai que ces derniers étaient de vrais professionnels qui ne se contentaient pas de passer quelques jours dans la capitale, mais prenaient le temps de s’y immerger.
 
Aujourd’hui, nous avons affaire à des gens pressés, vaguement branchés, toujours jeunes, ressassant les mêmes poncifs (que sont devenues les nuits parisiennes ?) au point que la visite à Paris devient un petit exercice de style un peu xénophobe sur les bords.
 
Paris est telle qu’elle est. Avec ses bons et ses mauvais côtés. C’est pourquoi l’on s’y rend et les anglo-saxons ne sont pas les derniers. Venir à Paris constitue pour eux une espèce de parcours obligé et "so romantic". Et je ne parle pas seulement des écrivains, des jazzmen, des peintres, bref des artistes en tout genre.
 
Je ne parle pas davantage de l’industrie cinématographique. Il ne se passe pas une année sans qu’une production américaine ne choisisse Paris comme lieu de tournage, Hanckel von Donnersmarck tourne en ce moment The Tourist, remake d’Anthony Zimmer, avec Angelina Jolie. L’an passé c’était Julie et Julia avec Meryl Streep...
 
Bref, entre Paris et les anglo-saxons c’est je t’aime moi non plus. Ce n’est pas nouveau. Aime-t-on Paris comme elle est ou comme on aimerait qu’elle soit ?

Je sais bien qu’à l’égard des habitants de la capitale les provinciaux comme les étrangers ne sont pas avares en critiques. Elles sont parfois justifiées et souvent partagées par les Parisiens eux-mêmes. Comme je le disais plus haut certaines sont tellement rabâchées que je me demande si elles ne font pas partie du folklore local.
 
Par exemple le mauvais caractère légendaire des garçons de café. C’en est presque devenu un étendard. On dirait que certains touristes prennent un malin plaisir à se rendre dans les bistrots juste pour se changer les idées et oublier la bonne humeur bien connue (et un peu contrainte) du personnel des fast-foods...
 
Quant à d’autres, comme Emily Rose, la journaliste du Daily Telegraph, peut-être qu’elles sont insatisfaites et s’inventent des histoires. Soyons clairs. Dans son article (l’original figure ici, avec les commentaires qui ne sont pas tendres), Emily Rose ne parle pas de Casanova ni d’Henry Miller, deux grands libertins - Français, comme chacun sait ! - qui contribuèrent à donner ses lettres de noblesse à Paris.
 
Non elle parle de banals parisiens, vous et moi, bref des hommes qu’on croise tous les jours dans les rues. Enfin, c’est là que ça se complique.

Dès le début, Emily commence fort : " Paris est peut-être la ville des amoureux, mais c’est aussi la capitale des obsédés." Voilà, il suffit d’être une femme et de marcher dans la rue pour le constater.
 
C’est drôle, mais je connais quelques parisiennes et cette question n’a jamais été abordée dans nos discussions. Me cacheraient-elles l’intolérable ? Voient-elle en moi et en tous mes congénères d’horribles pervers ? Portent-elles plaintes chaque jour à la police ? Sont-elles armées d’immenses cisailles destinées à raccourcir nos attributs ? Craignent-elles de marcher dans la rue après 18H30 ?
 
Entendons-nous bien : la journaliste n’évoque pas ici les viols et violences faites aux femmes. Quand bien même, je ne suis pas sûr que Paris soit la capitale des viols dans le monde.

Emily Rose doit être particulièrement affriolante, voire affolante. Peut-être même vient-elle à Paris pour satisfaire des envies qu’elle ne peut étancher en Grande-Bretagne ? Elle confie dès le début de son article qu’en seulement quelques semaines, on lui « a proposé la botte une bonne dizaine de fois. Un jour, devant le passage piéton à Saint-Michel, j’attendais que le feu passe au vert quand un homme qui aurait pu être mon grand-père s’est penché vers moi et m’a susurré à l’oreille : Joli cul

Voilà une jolie fille qu’on complimente et qui n’en montre pas plus d’égard que ça. C’est ce qu’on appelle refuser les lois de l’hospitalité. Belle mentalité.
 
Après, le récit bascule dans la fiction : « Les Français n’hésitent pas non plus à vous faire admirer leurs attributs quand bon leur semble, de préférence en plein jour et dans des endroits publics ». Elle raconte avoir vu un homme de cinquante ans se masturbant au jardin du Luxembourg devant les bambins et les mamans qui visiblement, elles, ne s’en étaient pas aperçues (normal, me direz-vous, ce sont des Françaises, sans doute de mauvaises mères).

« Après plusieurs épisodes de ce genre, j’ai commencé à croire que c’était la norme à Paris. Ou était-ce moi qui attirais les vieux cochons ? » demande Emily.
 
Eh bien Emily, comment te dire... La suite de cette fiction journalistique hilarante est imprévue. Lâchant soudain son thème de prédilection la jolie Miss Rose croise inopinément, presque comme tout le monde, le romancier Frédéric Beigbeder, alors qu’elle feuillette des revues chez un marchand de journaux.
 
Bravant le danger, elle s’adresse à lui tout à trac : « Bonjour, Frédéric. Pouvez-vous expliquer à une étrangère indignée pourquoi il y a tant de pervers à Paris ? ». Réponse de l’écrivain qui, me semble t-il, se moque d’elle (mais elle ne s’en aperçoit pas) : « Mademoiselle, c’est le sport national français. Nous sommes tous des Casanova, quel que soit notre âge. La France a une longue tradition de séduction. Vous n’avez pas lu le Don Juan de Molière ? ».

Quand Beigbeder parle de séduction, la pauvrette pense perversité. Un a priori qui pose question lorsqu’il s’agit d’une journaliste dont le métier est précisément d’en avoir le moins possible.
 

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43 réactions à cet article    


  • Ludewic Mac Kwin De Davy 25 février 2010 13:33

    "« Bonjour, Frédéric. Pouvez-vous expliquer à une étrangère indignée pourquoi il y a tant de pervers à Paris ? ». Réponse de l’écrivain qui, me semble t-il, se moque d’elle (mais elle ne s’en aperçoit pas) : « Mademoiselle, c’est le sport national français. Nous sommes tous des Casanova, quel que soit notre âge. La France a une longue tradition de séduction. Vous n’avez pas lu le Don Juan de Molière ? »." --------------------------------- avoir la reputation de pervers n equivaut pas a seducteur.. il - frederic - aurait mieux fait de se referencer au marquis de sade qu’à moliere..

    peut etre devrait on inscrire cette obsession sexuelle francaise au patrimoine national, et en faire une valeur de l identité nationale ?


    • Soma Soma 25 février 2010 14:54

      @ Pascal M.Vincent’

      Bonjour a vous =]

      Il n’y a pas que le beauf francais qui croit le texan « habille en cowboy,idiot,raciste,votant extreme droite et bouffant du burger. »
      Mais les Americains eux memes =O. Car oui beaucoup de Texan sont comme ca xD * Pas forcemment habille en cowboy et idiot =o * Mais pour le reste..

      Enfin ce n’est que les avis que j’ai recus ici meme xD.

      Sur ceux bonne journee a vous =]

      Peace.

      * Article interessant au passage, je me vais de ce pas lire l’article de cette petite anglaise traumatisee =O *


    • K K 25 février 2010 14:38

      Par exemple le mauvais caractère légendaire des garçons de café. C’en est presque devenu un étendard. On dirait que certains touristes prennent un malin plaisir à se rendre dans les bistrots juste pour se changer les idées

      J’ai un jour assisté dans un petit restaurant de Paris à ce genre de scène surréaliste : le service était impeccable et de bonne humeur, un groupe d’asiatiques est entré avec un guide qui servait aussi d’interprête.... le serveur se mit à réprimander vertement les clients asiatiques trop long à choisir, ceux qui ne finissaient pas leurs assiettes etc... le tout pour la plus grande joie des touristes qui photographiaient et filmaient. A la fin du repas, tous les touristes sont partis, le guide a donné une grosse enveloppe de pourboires au serveur... Oui, les légendes font partie du « business » et il est rentable de donner aux visiteurs ce qu’ils s’attendent à trouver.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 25 février 2010 14:58

        Bonjour ,

        « Inutile de passer en revue le détail de ces articles (émanant souvent de la presse anglo-saxonne » vous semblez ignorer ce qu’est l’éducation anglaise, cette pratique qui consiste à soumettre l’élève à des punitions non avouables, et qui en ont fait les meilleures croqsueuses de pommes...mais aussi des Thatcher de marbre.

        « Venir à Paris constitue pour eux une espèce de parcours obligé et »so romantic« . Et je ne parle pas seulement des écrivains, des jazzmen... a ceux qui ont connu le » Piano des Champs « 66 point show, le » paradis « au pied de la tour Montparnasse, » la Périgourdine " place Saint Michel, devenus respectivement, maquedo, resto jap et pizzérias, même si l’on pouvait y écouter le meilleur des musiques anglo-saxonnes et franco-brésilennes, le charme de Paris est effectivement rompu à jamais.


        • Bardamu 25 février 2010 15:08

          Paris est une bien triste ville,
           
          -où l’on s’ennuie, sauf à y endosser le costume bouffon du touriste -lui-même bouffonesque ;

          -muséifiée, touristisée donc, puante et misérable avec ses Sdf à même le sol -connaissent pas les campings, ceux-là ?

          -on y slalome entre les crottes, se demandant dès lors si l’on en sort indemme :
          « Ces colombins, là !... parsemant les trottoirs !... de fait, n’étaient-ce pas tout bonnement ?... les Parisiens ! »

          Quant au sexe, il se porte bien bas :

          -tarifé et sous cellophane ;
          -travesti avec silicone ;
          -voire harcelé si l’on s’avise de draguer la bourgeoise !

          Ah, le bon temps !... quand Paris était encore ?
          Lutèce !


          • Mathilda 26 février 2010 02:35

            Quant au sexe, il se porte bien bas :
            ...harcelé si l’on s’avise de draguer la bourgeoise !

            Bardamu, je trouve insupportable cette mauvaise foi dont vos faites preuve en inversant à ce point la situation. Ce que vous, vous appelez la drague à Paris , la plupart des femmes (françaises ou étrangères) appellent ça du harcèlement et de la menace. Les comportements masculins y sont loin de la courtoisie, du respect de la liberté et du droit au choix des femmes. Passé 10h du soir, ne serait-ce qu’une jupe courte ou une tenue sexy dans la rue sont considérées comme une provocation mal placée ou une incitation au viol. Alors faut pas se plaindre après qu’il n’y ait pas de liberté sexuelle à Paris, et que les rues le soir soient devenues à 80% masculines.
            Ce problème ne s’est jamais posé à Londres, à Berlin, à Dublin ou à Athènes par exemple, où ça drague joyeusement à tout va dans les deux sens. Parce-que les hommes n’agressent pas la LIBERTE et le droit au choix des femmes, qui sont une chose parfaitement normale pour eux.
            C’est toute la différence entre un homme normal, moderne, et un obsédé...


          • Fergus Fergus 25 février 2010 15:49

            Bonjour, Olivier.

            Je connais très bien Paris pour y avoir habité la plus grande partie de ma vie. Et j’aime beaucoup cette ville parce qu’elle est surprenante, changeante et qu’il y a toujours des choses à découvrir pour ceux qui l’explorent dans ses moindres recoins comme je l’ai fait et comme je le fais encore lorsque je m’y rends. Loin d’être ennuyeuse, la capitale est un lieu de vie où l’on ne s’ennuie jamais pour peu qu’on sorte des sentiers battus et que l’on s’aventure dans les vieilles cours ou dans des quartiers pittoresques ignorés des touristes. L’intérêt d’une ville ne se résume pas à quelques restaurants ou boîtes de nuit branchés.

            Pour ce qui est des agressions sexuelles ou du comportement des pervers, inutile de le nier, cela existe et, tant dans ma famille que chez mes amies ou ex-collègues, certaines femmes ont eu à s’en plaindre tout en relativisant en général la portée des atteintes. J’ai moi-même constaté personnellement les agissements douteux d’individus dans le métro ou le RER. Quant aux victimes étrangères, j’en ai parlé dans un article intitulé « Subway : mythes et agressions sexuelles  ».

            Tout n’est donc pas aussi absurde que vous semblez le croire dans le papier de Courrier International. Et cela d’autant moins que, pour en avoir parlé avec du personnel d’exploitation de la RATP, les pervers s’en prennent plus facilement à la clientèle étrangère car elle est plus vulnérable du fait notamment d’un manque de pratique du français, sans oublier le fait qu’être sur un territoire étranger ne facilite pas la rébellion. Et ce qui vaut pour les transports vaut probablement pour d’autres lieux de la cité. Le témoignage d’Emily Rose n’est donc pas si absurde ou fantasmatique qu’il y paraît au premier abord.


            • King Al Batar Albatar 25 février 2010 16:23

              C’est normal que les journalistes anglaise ecrivent cela tout simplement parce qu’en Angleterre c’est très mal vu de draguer dans la rue.

              Moi qui ait passé une bonne partie de ma jeunesse a essayer de draguer tout ce qui bougeait (avec plus ou moins de succés), je peux vous confirmer qu’Outre Manche les choses ne se passent pas tout a fait pareil. Ce qui est très surprenant car en Boite les anglaises se comportent bien plus comme des salopes que les francaises. Mais bizarement dans la rue c’est mal vu, ca fait peur. Alors ca a du les surprendre, d’autant q’un bon dragueur Parisien préfèrera draguer les touristes aux Parisiennes, pour qui l’extreme antipathie est devenu un sport quand elles marchent donc bon ... Rien de surprenant.

              Moi maintenant je suis posé et bien a calme à la maison avec ma Magnifique femme, mais ce que l’auteur Anglais ecrit ne me surprend pas plus que cela. Nos moeurs sont différents.

              A titre perso, je trouve les anglaises beaucoup plus salopes (dans le sens filles faciles) que les Parisiennes. Qu’elles nous trouvent pervers ne m’emeut pas plus que cela.


              • Fergus Fergus 25 février 2010 16:37

                Salut, Albatar.

                Nous n’avons pas vu exactement les mêmes choses en Angleterre car à Londres par exemple la drague existe bel et bien dans l’espace public, que ce soit à Covent Garden, le long de la Queen’s Walk ou au marché de Greenwich.

                Dommage également que vous parliez si facilement de « salope » pour une fille facile car cela peut heurter certaines personnes, mais il est vrai que vous êtes loin d’être le seul (je l’ai moi-même utilisé dans un article un tantinet provocateur.

                Enfin, je vous rassure, toutes les femmes anglaises ne trouvent pas les Parisiens pervers, du moins si j’en crois les enseignantes linguistiques avec qui j’ai travaillé et pas mal discuté lorsque j’étais responsable de formation.

                Bonne journée.


              • King Al Batar Albatar 25 février 2010 16:50

                Bonjour, en ce qui me concern j’ai des petites histoire croustillantes sur les petites anglaises, qui effectivement ne considére pas les francais comme des pervers.

                Je ne sais pas à quand remonte votre dernier voyage à Londres, moi en 2002, et je vous confirme qu’en 2002 on a failli aller au poste parce qu’on a demandé du feu à une anglaise dans la rue. Peut etre le fait que je soit avec un ami noir a joué un peu, mais je n’y crois pas. On nous a expliqué que c’etait mal vu de draguer ouvertement dan la rue et qu’il y a des lieus (les boites ou les pubs) pour cela.

                Les choses ont peut etre changé, mais en tout cas c’est sur que c’est beaucoup plus agréable de draguer en Espagne (question de point) ou les femmes sont bien souvent très accueillante et pas begueule....


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 25 février 2010 16:52

                D’abord, on ne dit pas des salopes mais des filles libérées - voire sans tabous !

                Elles sont libres et je trouve que c’est comme ça que ça devrait être pour tout le monde !


              • Fergus Fergus 25 février 2010 16:56

                Mon dernier séjour à Londres (5 jours) remonte à quelques mois seulement. Et je crois que les choses changent très vite sur ce plan-là, comme elles changent dans le respect par les piétons de la signalétique des rues : les Anglais sont maintenant devenus presqu’aussi indisciplinés que les Français !

                Autres lieux de drague : les puces de Notting Hill et le marché de Camden. Il est vrai que l’on trouve là des populations très mélangées de Britanniques et de touristes étrangers.


              • Halman Halman 25 février 2010 18:19

                Alois Frankenberger

                De la pensée de dictateur ça, et si je n’ai pas envie d’être comme ça, si j’ai autre chose à foutre de ma vie que ce genre de vie la.


              • King Al Batar Albatar 25 février 2010 20:43

                J veux bien admettre que le mots salope puisse heurté auquel je suis désolé.

                Pour moi une salope est bien souvent une femme intelligente, une jouisseuse qui profite de la vie. Donc ce n’est pas forcément péjoratif, d’ailleurs, j’aime bien les salopes.

                En revanche je n’aime pas les petasses !


              • Lorenzo extremeño 25 février 2010 17:29

                @ l’auteur

                Merci de cet article en réaction au puritanisme anglo-saxon envahissant,
                marre de leur hypochrisie et de leurs airs faussement shocking !
                Ras le bol de leur politiquement correct !
                c’est dans l’air d’un temps... qui sent mauvais !

                Bien á vous smiley


                • globulos nilasse 25 février 2010 17:44

                  paris n’est que le reflet en plus caricatural de la lourdeur ambiante française,les garçons de café ne sont pas que des gros cons a paris,mais aussi dans le reste de la france. quant a cette image du français pervers et de la française un peu salope dans le monde anglophone,elle ne date pas d’hier.


                  • Halman Halman 25 février 2010 18:11

                    Etant parisien j’ai une vision encore plus noire, plus glauque des parisiens.

                    On me dit que j’exagère, mais le les cotoie tous les jours touts de même.


                    • bo bo 25 février 2010 18:44

                      Paris ne s’améliore pas c’est vrai..... mais pourquoi y viennent-ils ?.......... et y achétent-ils des « pieds à terre » à des prix surréalistes ?...


                      • Fergus Fergus 26 février 2010 09:05

                        Vous avez raison, Bo, et Paris est si Paris était à ce point repoussante, elle n’attirerait pas autant.... d’Italiens qui achètent des studios ou des 2 pièces, notamment dans le 3e arrondissement, pour venir s’éclater dans la capitale française. Ce phénomène peut aisément être vérifié auprès des professionnels de l’immobilier du Marais.


                      • L. D. T. L. D. T. 25 février 2010 21:14

                        Les anglosaxons ont toujours été francophobes depuis au moins la Révolution Française, si ça ne date pas de la guerre de Cent Ans.
                        Ce qu’ils veulent aujourd’hui est très simple : une carte postale vivante, un Paris obéissant à leur rêves, une sorte de grande ville de fête, de rire et d’amour, la ville du Prince charmant en gros. Le truc c’est qu’un, les princes charmants se trouvent des femmes et se casent, et deux les dragueurs qui se font passer pour princes eux restent libres et continuent à se faire tout ce qui passe. Déjà le rêve se casse un peu.
                        Ensuite là où les anglais et les amerloques savent très bien courir, toujours courir, sans être plus gênés que cela, ce n’est pas le cas des Français qui ont toujours préféré garder leur rythme, et ne sont pas prêts de se dire que le pas de course c’est le pas normal. Et encore je ne parle pas de la politesse qui se tire plus vite que le soleil en janvier.

                        A mon avis ce n’est même plus de la différence culturelle, entre une angleterre ou draguer vous envoie en taule(ce n’est pas un euphémisme) et une France qui s’anglicise mal et supporte de moins en moins de ne plus être française, mais où l’on peut encore parler sexe et séduire sans avoir à y voir le Mal. A ce point, ça tient plus de la francophobie complète, où tout ce qui est français doit être vu comme nécessairement problématique et doit être soigné par le bon puritanisme anglais.
                        C’est pas du je t’aime moi non plus, c’est je t’aime comme je rêve que tu sois. Et vu que l’amour sans sexe et sans séduction, on ne peut pas faire, les anglosaxons ne feront que nous caricaturer et nous insulter plus avant, sans jamais qu’ils ne se sentent coupables d’un faux procès puisque pour eux, la France et Paris doivent être jugés sans aucune impartialité ou justice. La relation des anglosaxons, et surtout des anglais et de la presse anglaise à la France, c’est de la détestation mâtinée de jalousie, jalousie envers ceux qui peuvent encore causer cul et en rire sans que la bonne société ne comdamne.

                        Rappelez-vous Soral, qui était parti se faire refroidir en cellule pour avoir dragué dans les rues anglaises...


                        • Lorenzo extremeño 25 février 2010 21:46

                          @L. D. T.

                          Excellent commentaire, je plusse !

                          Cordialement. smiley


                        • L. D. T. L. D. T. 25 février 2010 22:10

                          Et pourtant je me suis planté comme le blaireau que je suis en pleine correction, j’avais plusse à dire...


                        • Arunah Arunah 25 février 2010 22:19

                          @ L.T.D.

                          Pas d’accord avec vous ! S’il est vrai que les Anglais qui lisent la presse de caniveau sont ouvertement francophobes, encouragés qu’ils sont par des écrits honteusement xénophobes et plus particulièrement anti-français. Mais quand on monte dans l’échelle sociale, le nombre de francophiles augmente rapidement. Pour résumer, les Anglais chics sont francophiles et les ploucs, francophobes. Quant aux Ecossais, eux adorent les Français en raison de leur animosité à l’égard des Anglais...
                          Pour revenir aux obsédés, j’ai le sentiment que la situation est pire en Angleterre ! J’ai passé six ans à Londres pour faire mes études et je peux vous assurer que le harcèlement y est dix plus important à Londres qu’à Paris... Plus agressif, aussi ! Il est vrai aussi que chaque fois que je prenais un pot avec une amie anglaise à Paris, nous étions sûres d’être systématiquement importunées. Il me semble que c’est simplement le fait d’être identifiée comme étrangère qui attire les dragueurs, encore qu’il faille faire la différence entre la drague et les attentats à la pudeur. En ce qui concerne Londres, je ne parle ici que des attentats à la pudeur et non de la drague sympa car en Angleterre on ne parle pas à quelqu’un à qui on n’a pas été présenté ( du moins quand j’étais étudiante ). Le puritanisme a encore de beaux restes... De plus, les techniques de drague à la française sont inconnues. Pendant des mois, vous cotoyez un étudiant ou un professeur et un jour, sans crier gare, il vous plaque contre la porte... Sont-ce là des manières de gentleman ?


                        • L. D. T. L. D. T. 25 février 2010 23:06

                          Soit, je veux bien vous croire. Après tout les anglais sont assez anciens pour savoir que se coincer dans la xénophobie est notoirement autodestructeur : regardez le Zimbabwe ces temps-ci.
                          Mais en revanche je ne vous suivrai pas sur l’idée selon laquelle les anglais de haute société sont francophiles, mais alors là pas du tout. Qu’ils s’ouvrent et disent que l’herbe est plus verte à côté, d’accord. Mais entre l’ouverture et l’envie et le désir qui serait alors celui de se franciser chez les anglais, il y a la distance entre la Terre et Vénus.
                          Les écossais m’ont toujours semblé plus apprécier la France que leur puissance commandante en effet.

                          Un petit mot de psychologue-sociologue(je porte quelques casquettes, c’est vrai), tout comme les français sont incapables de supporter la société de consommation et du toujours courir puisque leur culture les incite à bien vivre et à ne pas se stresser pour des riens, les anglais sont probablement incapables de considérer la drague comme l’expression d’un simple désir sexuel, vu que leur culture est enracinée dans le puritanisme. C’est sûrement pour cela que les anglais ne savent pas draguer naturellement et en font trop, ou trop peu sur certains points, ils sont tout simplement à côté de la plaque.

                          Oui, on aime les étrangères. Elles ont à chaque fois un petit plus que l’on a pas chez nous. C’est le seul avantage qu’à le tourisme envahissant !

                          "Pendant des mois, vous cotoyez un étudiant ou un professeur et un jour, sans crier gare, il vous plaque contre la porte... Sont-ce là des manières de gentleman ?"

                          Le gentilhomme est mort en mai 68. Le gentleman à dû mourir quelque part dans les années 60...
                          Sinon cette porte, qu’aurait-elle à me raconter sur cette histoire ? Je suis curieux... et le charme de la violence ne se dément que pour les frigides et les bouts de saindoux...


                        • globulos nilasse 26 février 2010 08:57

                          @ L.D.T

                          les français aussi sont forts pour se coincer dans la xénophobie,il n’y a qu’a voir ce qui se passe en ce moment.


                        • L. D. T. L. D. T. 28 février 2010 01:00

                          « ce qui se passe en ce moment. »

                          Précisions SVP ?


                        • pierrem pierrem 25 février 2010 23:07

                          ouais... « Paris est telle qu’elle est. Avec ses bons et ses mauvais côtés. »
                          Etc... etc...ouais cet article est comme tes fesses : avec ses bons et ses mauvais côtés. :p
                          .
                          signé : le pinceur smiley


                          • georges 26 février 2010 06:45

                            par contre niveau fete et nuit Paris n est que l ombre de ce qu il fut , il y a deja longtemps ..c est dramatique , tristounette , aseptisée a l image de la france


                            • Fergus Fergus 26 février 2010 09:21

                              Bonjour, Georges.

                              Je crains que ce constat ne soit qu’un cliché véhiculé par quelques nostalgiques aigris qui ont plume ouverte (si j’ose dire) dans les médias. Et si quelques lieux emblématiques de la nuit ont disparu ou ne sont plus ce qu’ils étaient, il en existe de nouveaux, tel par exemple le Caveau des Oubliettes et son jazz survitaminé rue Galande.

                              Cela dit, ce débat m’amuse car de quoi parle-t-on en évoquant un Paris de la fête et des sorties branchées ? De l’univers d’une infime partie des Parisiens. L’écrasante majorité n’en à strictement rien à faire. En outre, il est tout à fait possible de s’éclater autrement que dans les beuveries et la consommation d’héro. En allant voir des concerts par exemple, et il y en a dans tous les genres, du klezmer dans le sous-sol d’un bistrot au jazz au New Morning en passant par le classique à Pleyel (hélas très cher) et la programmation variée du Bataclan, du Zénith ou du POPB.

                              Et les bistrots ? Tous ne sont pas ringards. Il en existe même de superbes où le café coûte 1 euro au comptoir et où l’on peut casser la croûte dans un décor hyper sympathique comme au Café-Charbon rue Oberkampf....


                            • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 26 février 2010 10:39

                              En effet je suis allez pour la première fois à pais l’année dernière avec dans la tète l’apriori : « paris c’est le stress,pour se divertir s’est cher et on n’est pas sur de trouver des truc originaux. »

                              Je me suis éclaté pendant trois jours dans des petit bistrot super sympa et tres abordable pour finir dans des concert animés le tout en pleine semaine.Un excellent séjour.


                            • kitamissa kitamissa 26 février 2010 10:15

                              tout ce que je puis dire au sujet des Anglaises ,c’est qu’elles sont beauoup moins farouches et coincées que nos chères compatriotes féminines ...

                              ne serait ce que constatation faite lors de la venue des correspondantes d’outre manche que j’ai pu connaitre déjà à la fin des années 50 ,époque où la fille de mon employeur avait accueuilli Chris ..jolie blonde bien foutue et délurée avec son Français approximatif et l’accent British à couper au couteau,flirteuse intempérente qui choquait la fille de mon patron ,pourtant délurée elle aussi,malgré l’éducation familliale ultra conservatrice ...

                              celle ( les Anglaises ) que j’ai pu rencontrer aussi bien sur le bateau qui faisait le trajet Corse-continent,qu’au Club Olympique de Calvi au début des années 60,notre terrain de chasse gardée ( nous étions militaires ) vu que les filles de l’ile de beauté étaient inabordables compte tenu des mentalités de l’époque ,lorsque la gamine de famille commençant à prendre des formes,était cloîtrée et promise à un oncle ou un cousin ou un proche possédant des biens ....

                              les Anglaises et les Hollandaises n’avaient pas cette mentalité farouche et d’un autre âge,et il y avait déjà à l’époque la quasi certitude de « conclure » lors d’une rencontre faite au cours des soirées dansantes de ce club,ancêtre de Club Méditerranée ,avec paillotes ,bar,animation,et la plage offrant la perspective de bains de Minuit et sa suite heureuse ...

                              Paris maintenant,j’y suis né,enfant du 14eme arrondissement,et ayant passé ma jeunesse en banlieue sud ,donc ce Paris c’était notre but de sortie du Week End ,ou même du soir de semaine après le boulot,que ce soit en bagnole ou en moto,il n’y avait qu’une vingtaine de bornes à faire pour se retrouver au coeur des Halles,les vraies de l’époque,avec ce gigantesque bordel de marchands, de clients,de cageots,de camions,de malfrats, de touristes en goguette,de restos pas chers et où l’on bouffait bien,de putes où nous nous rendions pour terminer la soirée en beauté,et d’étrangers dont beaucoup d’Amerloques et d’Anglais venant s’encanailler ....

                              y compris les rencontres d’un soir souvent avec les touristes un peu émêchés,et dont les compagnes souvent des Anglaises ou des Allemandes semblaient particulièrement apprecier les Français pour un flirt ou même un peu plus ,pour une étreinte rapide dans les toilettes ou sous un porche,pendant que les copains trinquaient avec le mari cocu ,et que chacun prenait le relais ( le partage... toujours entre potes !)

                              Paris a bien changé il est vrai,mais il subsite encore des endroits sympas,certainement fréquentés par des Anglaises sans à prioris,mais malheureusement,je n’ai plus l’âge de faire des folies....dommage.....moi les petites Anglaises,j’aimais bien,même pas besoin d’être Anglophone pour la bagatelle !


                              • pierre mistwood pierre mistwood 26 février 2010 10:28

                                L’interdiction du tabac a rendu sinistres les ex lieux de convivialité. C’est une chape de plomb. 


                                • aigle80 aigle80 26 février 2010 10:42

                                  nous sommes en pleine aseptisation de notre société,du politiquement correct,de la méfiance des mots, des petites phrases que l’on décortique à tout va ! pas etonnant que l’ambiance soit morose et falote rejouissons nous si il reste encore quelque vrais gaulois ! arretons de culpabiliser sur les ecrits d’une journaliste en mal de sensations


                                  • aigle80 aigle80 26 février 2010 11:00

                                    Je peux ajouter que connaissant Londres pour y avoir vecu le londonien type est d’une tristesse affligeante !ceux qui mettent de l’ambiance sont ecossais, irlandais ,gallois ou etrangers de passage . etant moi même parisien de naissance, en plus né à Montmartre, je me demande s’il en est pas de même chez nous,le parisien de souche n’est pas non plus d’une désopilance inoui que je sache


                                    • fifilafiloche fifilafiloche 28 février 2010 00:50

                                      Quoi d étonnant à ce que quelqu’un de culture étrangère voit la réalité déformée en arrivant dans un autre pays. Nous transportons tous dans nos bagages des clichés que nous appliquons aux premières heures de notre séjour. 


                                      Je ne comprends pas que l auteur s étonne de l étrangeté d un étranger...

                                      Et puis, qu’est ce qu’un Parisien, sinon un provincial expatrié pour raisons économiques...

                                      • L. D. T. L. D. T. 28 février 2010 01:15

                                        Ah pardon j’avais oublié : PARIS CAPITALE DES OBSEDES.

                                        LA GLOIRE !

                                        VIVE LES PARISIENS !


                                        • ChatquiChouine ChatquiChouine 28 février 2010 02:23

                                          Paris est une ville sublime, et je n’ai pas d’a priori sur les parisiens car ce sont pour la plupart des provinciaux expatriés comme le souligne fifi.
                                          Mais moi, ce que j’aime, ce sont mes vacances dans le Périgord
                                           On y fait ripaille dans les fêtes de villages, dans les fermes, du foie gras, des huitres (si, si, y’a la fête de l’huitre et du vin blanc à Eymet au mois d’ Aout) sans oublier les rillettes d’oie, on y trinque, du Bergerac, du Monbazillac et comme on est pas sectaires on accepte bien volontier les Bourgognes, les Bordeaux et les vins de Loire
                                           On y danse dans des fêtes un peu péquenots mais rigolotes, d’autres fois avec une chaine hi fi expatriée via une grande rallonge sous les chênes jusqu’à des 3h du mat, il y fait beau, c’est cooool.
                                          Et croyez moi, les British sont d’ accord avec moi, y en a partout.

                                          Vive Bacchus et Rabelais, In Vino Veritas !


                                          • Relka CANDYMAN 28 février 2010 09:42

                                            Après avoir lu l’article de cette journaliste (enfin, si on peut employer le mot) j’ai été voir les commentaires qui lui sont dédiés et il faut bien reconnaître que la pauvre Emily s’en prend plein la gueule, y compris de la part de ses compatriotes. Son article est tout simplement ridicule et fantasmatique.


                                            • Georges Yang 28 février 2010 14:54

                                              Paris est a la fois une ville superbe, passionnante et execrable et je comprends que certains touristes y soient un peu perdus. Cela dit, on ne connait pas une ville en 15 jours
                                              Je me sens parisien car y suis ne et y ait vecu pas mal d’annees et je decouvre a chaque passage quelque chose que je ne connaissait pas et qui pourtant existait depuis des dizaines d’annees
                                              Quand au cote obsede des Parisiens , je le trouve plutot castres et craintifs, il y a bien sur desexceptions, mais Paris est une ville agreable meem si elle l’est moins depuis qqs annees
                                              Quand a la crasse, au manque d’hygiene, c’est un particularisme francais
                                              Paris , ce n’est pas Zurich


                                              • moebius 28 février 2010 22:06

                                                 C’est bien ce qu’il me semblait ; un petit zoom et oui ! c’est bien cet obsédé d’ Henry Miller celui du cauchemardesque climatisé mais me voila ti pas maintenant tenu de dire quelque chose sur cet article...et non ! pourquoi ? après tout....allez ! zoom arrière... Et puis non, a propos de climatisation....je suis parisien mais je ne vois pas pourquoi je devrais faire risette a tout ces connards de touristes qui débarquent dans le métro avec leur fantasme exotique à la con dans le métro aux heures de pointe a partir de mi- juin, alors qu’il commence a faire si chaud., n’est ce pas ?
                                                 Je suis moi même amateurs d’exotisme mais je ne m’attend pas a une telle exubérance fantasmatique et si chaleureuse de la part d’ autochtones fatigués d’êtres là, a suer sous terre, par exemple dans le métro de Pékin ou celui de New delhi ou il est strictement interdit de monter sur le toit des wagons avec des explosifs. Tout ces passagers mornes et internationaux, je les sais plus intéresses dans le meilleur des cas par un porte monnaies que par une perversité sexuelle folklorique de bon aloi et typique de type ollé ollé et pince fesse sans rire dont personne jusqu’à preuve du contraire dans cette galaxie n’en a rien du tout a foutre et surtout quand vous n’avez pas de place assise et que cette vieille conne de paysanne du Sichuan reste assise là sur son strapontin alors que nous serrons là tous à la limite de l’asphyxie


                                                • sisyphe sisyphe 1er mars 2010 02:01

                                                  S’il fallait se formaliser sur toutes les conneries que raconte la presse anglaise, notamment sur la France, on n’en aurait pas fini...

                                                  La journaliste en question ; soit elle fantasme, parce qu’elle est moche, et que personne ne prête attention à elle, soit elle se la joue parce que deux ou trois pingouins l’ont dragouillée, soit elle est du genre féministe US, pour qui un serrement de main entraine un procès pour harcèlement..

                                                  Une frustrée, sans même le fameux humour british... sans intérêt.


                                                  • Georges Yang 1er mars 2010 08:42

                                                    La photo semble etre celle d’Henry Miller a Paris dans un bistro
                                                    Relire Jours tranquilles a Clichy pour savoir qui sont les obsedes.


                                                    • FlorenceM 1er mars 2010 09:45
                                                      « Ce que vous, vous appelez la drague à Paris , la plupart des femmes (françaises ou étrangères) appellent ça du harcèlement et de la menace »

                                                      Heureusement que y’a une fille Mathilda qui vous rappelle o bons bourrus de service la réalité du harcelement à Paris (qui n’a pas le monopole du genre ok), 
                                                      vous avez remarqué que vous ne citer que des journalistes hommes ?
                                                      vos remarques aussi dégrossies qu’une bande de supporters avinés ne comprenant pas pourquoi les filles ont peur des prédateurs.

                                                      alors le coup de dire la journaliste est moche ou mal baisée de ne pas se soumettre à vos désirs ? c’est vieux comme votre frustration.
                                                      Par rapport à d’autres villes d’un monde moins latin, c’est ça la grosse différence, je connais plein de villes où les hommes ne sont pas aussi mal dans leurs pompes leurs tetes leurs corps,
                                                      ils y marchent bcp plus sensuellement et ne sont pas à tout voins de rues entrain de jauger la bidoche comme un potentiel à nourrir la frustration.
                                                      ah et les filles violées que des provocatrices, on avance on avance et tout ce piteux monde gerbe sur sarko qui draguent si gentiment les basanés.
                                                      Quand vous comprendrez que vous vous etes dans la rue en general aussi agréable qu’un flic pour un sans papier.
                                                      Quand un chilien ironise sur le nb de flics qui lui rappellent Santiago sous Pinochet, j en ele traite pas de mal tabassé, je le prends au sérieux.
                                                      Quand une étrangere me dit que les bourrus de paris sont lourdingues, idem. Je ne discute pas de sa perception, 
                                                      quand une japonaise dit se sentir bcp plus libre en france, pareil meme si elel ajoute que qd meme à paris le harcelement des hommes sont lourds...(docu sur les japonaises immigrées en france)
                                                      Si le petit Olivier acceptait un jour de se déguiser en femme pour faire l’expérience du harcelement, il comprendrait un peu l’étendue de son mépris.

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