Intéressant de constater à quoi mène une idéologie non consciente d’elle-même,
noyée dans des sophismes qui se veulent rusés, mais ne sauraient cacher l’arrivisme qui les motive !
On allait voir ce qu’on allait voir avec un « Moi Président », qui fort de sa gauchitude, de son socialisme (si, si ! : il faut assumer !), et de ses mérites, talents et rectitude personnels, allait assainir l’air du temps et dicter aux Français la voie royale vers le salut.
Et voilà qu’en fin de mandat, pour cacher sous le tapis la débâcle, notre redresseur des finances collectives vend à la hâte les bijoux de famille, emballés dans les savoir-faire qui vont avec. (De là à dire que, désormais, les Français sont des ’vendus’ dans tous les sens du terme ?)
A subir (si, si : il faut s’informer !) les messes médiatiques célébrées pour des ’primaires’ il faut croire que le truc a séduit jusqu’aux prétendants, supposés antagonistes, de Droite, dont les discours sont le copié-collé de la même ficelle : on ne change pas une affaire qui marche, voyons !
A Droite autant qu’à Gauche, et partout ailleurs, parmi celles et ceux qui ont une idée de leur mérite personnel à légitimationner, le veau d’or est alimenté par la rhétorique ou le mythe d’une possibilité, que dis-je, d’une incontournable nécessité, de voir un peuple ’incarné’ par des individus.
(Les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux sur ce point, et ceux qui ne sont pas de mon avis sont, forcément, des imposteurs - N’est-il pas ?
)
Donc, au lieu de reconnaître qu’un statut est une non-égalité-en-droit, au lieu de comprendre qu’il n’y a pas lieu d’opposer service public et liberté démocratique, la caste des apparatchiks, de quelque brigue qu’elle se targue, à la fois pour prouver sa force et pour mieux se planquer, continuera à vendre la baraque qu’elle prétend représenter, défendre et incarner !