Si l’on s’était fié aux sondages de l’automne, l’élection présidentielle était déjà jouée. Nicolas Sarkozy contre François Hollande au second tour, et Hollande l’emportant haut la main. Mais… Mais la crise est là, profonde, brutale. Comme le disait un éditorialiste il y a quelques semaines, en réalité, qui peut imaginer que la situation d’avril sera celle d’aujourd’hui ? La présidentielle de 2012 est devenue un match à quatre, avec Bayrou et Le Pen en outsiders.
Ce soir là, Jean-Michel Aphatie présente, devant un Eric Besson incrédule, une hypothèse de second tour de l’élection présidentielle que personne n’avait encore osé suggérer sérieusement. François Bayrou contre Marine Le Pen. Parce que, dit-il, la crise est là, la situation va continuer à s’aggraver, le chômage monte en flèche, la société a perdu ses repères. Nicolas Sarkozy va être plombé par une situation économique et financière désastreuse dont il est en parti responsable, François Hollande est empêtré dans un programme socialiste intenable et des accords de partis ingérables. François Bayrou et Marine Le Pen sont en dehors du système, ils peuvent récupérer les électeurs déçus et inquiets des deux camps. Quel crédit donner à cette hypothèse ?
Les candidats
Marine Le Pen a 43 ans. Si elle n’est pas la plus jeune candidate de cette élection, sa relative jeunesse n’est pas sans importance. Par rapport à 2007, lorsque son père avait manifestement pâti d’une certaine usure, ce renouvellement de génération, dans un contexte socio-économique nouveau, constitue un atout indéniable. Avocate de formation, Marine le Pen, née à Neuilly sur Seine, a vécu immergée dans la politique dès son plus jeune âge. Et malgré ses mandats régionaux obtenus en Nord-Pas-de-Calais, ou son mandat de députée européen plus anecdotique qu’autre chose, elle demeure avant tout une parisienne, pleinement intégrée au microcosme politique national. Divorcée, mère de trois enfants, Marine Le Pen a hérité de son père le sens de la répartie, la colère facile, réelle ou feinte, les avis tranchés. Comme lui, elle n’argumente pas, elle assène, et sait remarquablement exprimer le ras-le-bol de cette partie de la population qui se sent abandonnée.
François Bayrou a 60 ans. S’il n’est pas le candidat le plus âgé de cette élection, celle-ci est néanmoins sa troisième, et cette expérience a aussi son importance. Après un premier galop d’essai en 2002, qu’il avait terminé sur le score modeste de 6,8%, François Bayrou avait constitué la surprise de 2007. Terminant troisième avec ses 18,57%, il avait sérieusement menacé les favoris dans sa montée spectaculaire lors des mois de février et mars, dépassant les 20% d’intentions de vote, avant de s’essouffler dans la dernière ligne droite, victime de la coalition implicite de ses concurrents, et du doute qui avait au dernier moment saisi une partie de son électorat sur ses capacités à gouverner. Béarnais, né dans le petit village de Bordères qu’il habite toujours, de parents agriculteurs, François Bayrou devint ensuite agrégé de lettre et enseignant avant de se concentrer à la vie politique, et de devenir le père de 6 enfants. Ses origines provinciales modestes et sa formation littéraire ont sculpté sa personnalité : François Bayrou est un intellectuel aux pieds ancrés dans la terre. Tenace, têtu, mais clairvoyant, il exècre ces ors de la République pour lesquels se battent tant de politiciens professionnels. Le débit de sa parole, ralenti par sa lutte contre le bégaiement, suit une pensée profonde, construite, qu’une émotion contenue vient parfois renforcer. François Bayrou est un visionnaire bâtisseur, une singularité dans le paysage politique français, et la rectitude de son parcours participe à sa force.
Leur projet
Le projet présidentiel de Marine Le Pen est, contrairement à celui des autres favoris de cette élection, déjà assez détaillé (http://www.marinelepen2012.fr/le-projet/). Sans pouvoir être ici décrit de façon exhaustive, il peut néanmoins être présenté comme s’articulant autour de trois axes clés :
·La « préférence nationale ». Élément traditionnel du Front National et des autres partis « nationalistes » européens, cet axe se traduit par deux grandes séries de mesures. Les unes consistent en une fermeture partielle des frontières, la proposition de renégociation unilatérale de nombreux accords internationaux de la France, le rétablissement de droits de douanes, l’arrêt quasi-total de l’immigration etc. Les autres, à vocation plus interne, établissent une discrimination positive en faveur des nationaux, voire des « patriotes », pour divers services (logement, santé…) ou l’accès à certaines professions et, à l’inverse, une discrimination négative pour les étrangers.
·La « renationalisation ». Il s’agit là d’un tournant à 180° par rapport aux positions anciennes du FN. Le projet de Marine Le Pen comporte en effet une large série de propositions très semblables à celles du programme commun de la gauche des années 70 : fin de la décentralisation au profit d’un État plus centralisateur, planification stratégique industrielle, sanctuarisation des participations de l’État dans les sociétés de service public, renationalisation partielle des banques, développement massif de certains secteurs publics (armée, police, justice, santé…), blocage des prix de différents biens et services etc.
·Le « traditionalisme ». Sur un certain nombre de sujets, comme l’éducation, la culture ou l’environnement par exemple, les propositions de Marine Le Pen sont un retour à des méthodes ou valeurs classiques, « patrimoniales », qui ne sont d’ailleurs pas sans présenter une certaine convergence avec la philosophie de François Bayrou. De la même façon, elle insiste sur la nécessité du soutien aux PME, à l’artisanat, à l’entreprenariat, dans le cadre d’un rétablissement d’un marché national renforcé et protégé. Plus surprenant, elle propose aussi un retour progressif du droit à la retraite après 40 années de cotisation, grâce à la création de nouvelles sources de financement en dehors des revenus du travail.
A l’inverse, le projet de François Bayrou est encore en cours d’élaboration. Ses grandes lignes seront débattues lors d’une série de conférences thématiques qui se dérouleront d’ici la mi-février, et le projet détaillé ne sera donc sans doute pas publié avant début-mars. Pour autant, on en connaît depuis plusieurs semaines les éléments directeurs (http://www.bayrou.fr/#conviction), qui s’articulent eux-aussi autour de trois axes :
« Produire ». Il s’agit là certainement de l’élément le plus novateur du projet. Pour lutter contre le déficit chronique de la balance commerciale de la France, largement responsable selon Bayrou des problèmes budgétaires du pays, sa proposition est de relancer la production en France, qu’elle soit industrielle, agricole, de services mais aussi culturelle ou intellectuelle. Pour cela, Bayrou mise sur un label qui indiquerait la part de production française des différents produits ou services, afin d’encourager le consommateur à acheter les productions françaises, mais aussi sur un effort majeur à destination des PME. Pour ces dernières, il souhaite simplifier drastiquement les différents obstacles administratifs qui les empêchent de recruter (notamment le code du travail) et favoriser les productions haut-de-gamme, plus compétitives face aux produits réalisés dans les pays à bas-coût salariaux.
« Instruire ». Fort logiquement, l’ancien ministre de l’éducation nationale s’alarme de la chute impressionnante du niveau de notre enseignement constaté dans les enquêtes internationales. Deux axes d’amélioration sont proposés : rénover les systèmes d’enseignement en intégrant les réussites pédagogiques expérimentées par les meilleurs enseignants, et adapter les pédagogies aux enfants plutôt qu’imposer un système unique qui laisse sur le bas-côté de nombreux élèves en difficulté.
« Construire ». Rétablir une démocratie irréprochable, la séparation effective des pouvoirs avec une presse et une justice pleinement indépendantes, constituent toujours des objectifs majeurs pour François Bayrou, afin de redonner au citoyen confiance dans ses institutions. Ceci passerait par une série de réformes structurelles, mais aussi par l’interdiction de l’endettement de l’État pour ses dépenses de fonctionnement.
Leur équipe
La faiblesse apparente de l’équipe de Marine Le Pen (http://www.marinelepen2012.fr/lequipe/) demeure l’un des handicaps majeurs de sa campagne. Hormis la présence notable de son compagnon Louis Aillot, avocat et Conseiller Régional de Languedoc-Roussillon, et celle de Florian Philippot, diplômé d’HEC et ancien énarque, qui ont manifestement su professionnaliser le projet de la candidate FN, celle-ci ne dispose pas à l’heure actuelle d’un entourage suffisamment crédible pour constituer une base de gouvernement. Ceci explique sans doute une campagne publique quasi-exclusivement menée par la candidate elle-même. Pour autant, le niveau de détail du projet de Mme Le Pen, par comparaison avec ceux du FN lors des élections précédentes, suggère que des efforts ont été entrepris pour s’attacher l’apport de professionnels plus conséquents et il sera intéressant de suivre la présentation officielle de ses soutiens dans les semaines à venir.
Bien qu’ayant toujours pu compter sur un réseau d’experts important, le candidat centriste avait fortement pâti en 2007 de la faiblesse relative de son entourage politique, décimé par les débauchages de l’UMP, ce qui avait nuit à sa crédibilité de candidat dans les dernières semaines de campagne. A l’inverse, cette campagne de 2012 s’ouvre sur de meilleurs auspices. Au-delà de son équipe de fidèles du MoDem, François Bayrou a su s’entourer d’un grand nombre de personnalités politiques de premier plan, souvent anciens ministres, qui ont exercé des responsabilités importantes (http://www.bayrou.fr/#candidat). La poursuite des ralliements sur sa candidature, provenant non seulement de sa famille centriste d’origine mais aussi des gaullistes sociaux et peut-être des écologistes modérés, lui assure une crédibilité nouvelle et la capacité à former, si la situation se présente, une équipe gouvernementale compétente.
Leurs objectifs
Si le premier objectif de Marine Le Pen est bien sûr de faire le score le plus élevé possible lors de la présidentielle, voire d’accéder au second tour, la candidate du FN sait pertinemment qu’elle n’a aucune chance à l’heure actuelle d’être élue. En réalité, cette élection est une préparation aux élections suivantes, et d’abord aux législatives qui vont suivre. Le FN a en effet énormément souffert de son très mauvais score (4,3%) aux législatives de 2007. Or ce sont les législatives qui déterminent le financement public des partis politiques. Après ces élections, le FN avait dû se résoudre à licencier nombre de ses permanents et vendre son siège de Saint-Cloud, ce qui avait durablement affecté ses capacités à faire campagne lors des élections locales suivantes. Un bon score au présidentielles assurerait au FN une capacité à présenter des candidats plus crédibles aux législatives qui suivront, et constituerait un tremplin pour les années suivantes. A moyen termes, l’objectif du FN est en effet de constituer une alliance avec les éléments les plus populistes de l’UMP afin de pouvoir accéder aux responsabilités, alliance qui pourrait être favorisée par l’échec du président sortant et un possible éclatement de l’UMP qui suivrait.
A contrario, François Bayrou vise lui d’abord la victoire lors de cette élection présidentielle. L’ensemble de sa stratégie politique de ses dix dernières années a été conçue autour de l’élection présidentielle, seule élection selon lui permettant de renverser le système actuel figé dans un bipartisme peu représentatif de l’électorat. Si cela lui a valu une traversée du désert prolongée, cette stratégie et la constance de ses positions lui ont aussi permis d’acquérir une certaine reconnaissance des électeurs pour sa ténacité et son courage politique. Pour autant, François Bayrou sait qu’il s’agit là probablement de sa dernière élection présidentielle. A défaut de victoire, et contrairement à 2007, François Bayrou a donc pour objectif secondaire la reconstitution d’un parti central fort et influent. C’est cette volonté qui lui a permis de retrouver des alliés et devrait permettre à cette famille de pensée de se réunir après l’élection présidentielle afin de peser dans une future majorité.
Leurs chances réelles
Celles de Marine Le Pen pour une victoire au second tour demeurent quasi inexistantes. Chacun des trois autres candidats principaux est assuré d’obtenir plus des deux-tiers des voix dans un duel contre la candidate du FN. Pour autant, la stabilité des intentions de vote en sa faveur, autour de 18%, témoigne d’un socle électoral significatif qui peut lui permettre d’envisager une qualification au second tour en cas de désaffection prolongée envers les favoris. Ceci constituerait un séisme politique majeur et initierait probablement une recomposition partielle de la droite française.
Les chances de François Bayrou sont plus difficiles à cerner. S’il est en avance par rapport à 2007, il doit encore franchir un palier et dépasser de façon durable les 15% pour s’imposer comme un gagnant possible. Pour cela, il dispose d’atouts nouveaux : une équipe plus crédible, la reconnaissance de la justesse de son analyse sur des sujets clés comme le déficit. Le bilan considéré comme catastrophique de Nicolas Sarkozy et le faible enthousiasme exprimé par les électeurs pour son concurrent socialiste lui offrent une dernière chance, réelle, d’accéder au second tour, qui serait sans doute synonyme de victoire finale. Son début de campagne positif lui a permis de s’imposer comme l’un des trois prétendants possibles à la victoire finale mais, comme pour Marine Le Pen, son succès dépend en partie de l’échec des autres concurrents. Il lui faut aussi être capable de proposer un projet plus précis de gouvernement et de sortie de crise. S’il parvient à s’imposer vers la fin février comme le seul capable de battre François Hollande, ou si celui-ci s’effondre, il est probable qu’alors la dynamique enclenchée sera plus difficile à enrayer qu’en 2007.
Conclusions
L’hypothèse d’un duel Bayrou-Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2012, il y a peu considérée comme farfelue, n’a plus rien d’impossible, même si elle demeure peu probable. Il est intéressant de constater que face à un duo Sarkozy-Hollande peu populaire, et malgré leurs différences idéologiques, François Bayrou et Marine Le Pen présentent certaines caractéristiques communes. Tous deux présentent une forte empathie envers une partie de la population qui se considère comme délaissée, voire abandonnée, tous deux peuvent légitimement se présenter comme ayant une constance dans leur combat politique, et tous deux se retrouvent dans une stratégie de reconstruction de la France. Deux éléments fondamentaux les différencient pourtant.
Le premier concerne le réalisme, notamment financier, de leur projet pour la France. Ce qui constitue traditionnellement l’un des points forts de François Bayrou risque de poser quelques problèmes à Marine Le Pen lorsqu’il faudra chiffrer ses propositions, souvent très ambitieuses en matière d’intervention de l’État.
Le second, sans doute le plus important, réside dans la philosophie de leur projet. Celui de Marine Le Pen est avant tout défensif : contre les étrangers, contre la finance, contre l’euro, contre l’Europe, contre la concurrence internationale, la présidente du FN entend ériger toute une série de barrières, de lignes Maginot protectrices, qui permettraient au Français de se replier sur eux-mêmes, de vivre entre-eux à l’abris des menaces. A l’inverse, celui de François Bayrou est offensif. C’est celui d’une reconquête : la situation actuelle de la France n’est pour lui pas due principalement aux autres, mais à une mauvaise politique interne. Mieux gérée, la France peut de nouveau reconquérir des marchés, recouvrir son influence, restaurer sa compétitivité, faire aussi bien que l’Allemagne. Mieux, pour Bayrou, la France a même un certain devoir moral à reprendre sa place, à défendre un certain modèle social, une certaine philosophie héritée des lumières.
Projet défensif, exclusif pour l’une, projet offensif, de rassemblement pour l’autre. Il sera intéressant de voir ce que les Français préfèreront. Nul doute qu’un duel de second tour entre les deux outsiders de cette présidentielle représenterait un vrai choix idéologique de société pour les électeurs.
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Bsr Voltaire, pas impossible en effet, pour ma part je voterais Marine, pourquoi ? foutre le bordel, elle ne pourra pas former de gouvernement et 1 mois ensuite la gauche entre massivement au palement, donc que du bonheur
Vouloir « foutre le bordel », c’est une forme de terrorisme anti-républicain, ce que votre « ami » Jean-Marie Le Pen appelait terrorisme intellectuel. Vous êtes un Ben Laden français ! Ca démontre une déformation du jugement qu’un psychiatre pourrait qualifier : paranoïa sans doute.
Vous diriez : je vote Marine en forme de protestation, je comprendrais ; mais foutre le bordel, c’est totalement irresponsable. Vous n’êtes pas quelqu’un de sérieux, alors que l’élection Présidentielle, c’est quelque chose de sérieux. Priez Sainte Jeanne d’Arc , protectrice du FN (? ??) qu’elle vous pardonne !
Le clivage droite / gauche ou UMPS qui nous a conduit ans cette merde, sous dictature de l’olgarchie financière mondiale dont les Sarko, Hollande, Mélenchon, DSK sont les pions ou les pantins lamentables devrait s’achever dans une cata (pour eux) soit par les élections en 2012 ou 2017, soit par des événements exceptionnels (émeutes... - que je ne souhaite pas).
On sent bien que le clivage est désormais : poursuite du mondialisme contre retour au nationalisme !
Vieux Sachem Finalement Hans n’a pas tout à fait tort. Foutre le bordel, moi, je lis à travers ces lignes. MLP aura du mal à former un gouvernement, les législatives arrivent derrière, et les Français, qui avaient voté pour elle,par refus des autres, effrayés du résultat, risquent de voter pour une chambre rose, rouge, orange. Et là, on sera dans la merde.
Reste que comme chantait le regretté Jean Ferrat, il y a en France,quelque Pinochet en puissance qui travaille du képi.
"Le FN a en effet énormément souffert de son très mauvais score (4,3%)
aux législatives de 2007. Or ce sont les législatives qui déterminent le
financement public des partis politiques. Après ces élections, le FN
avait dû se résoudre à licencier nombre de ses permanents et vendre son
siège de Saint-Cloud« »,
C’est juste pour ça qu’elle veut faire un bon score, donc, ils sont tous pareils.... Tant que la politique restera un métier, on aura ces petits calculs et des gogos pour y croirent !
Marine Le Pen ne sera pas présidente de la République en 2012, c’est aussi simple, par contre François Bayrou peut le devenir, ce qui changerait un peu le paysage politique de la France coupée en 2 par son bipartisme depuis plus de 30 ans.
Je ne crois pas du tout à un « duel » Beyrou - Le Pen au 2ème tour. Et que dire du titre « BAYROU - LEPEN, LE DUEL SURPRISE DU SECOND TOUR ? » pour conclure par : « L’hypothèse d’un duel Bayrou-Le Pen au second tour de l’élection
présidentielle de 2012, il y a peu considérée comme farfelue, n’a plus
rien d’impossible, même si elle demeure peu probable ». Beaucoup de bruit pour rien.
Excellente conclusion : L’hypothèse d’un duel Bayrou-Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2012, il y a peu considérée comme farfelue, n’a plus rien d’impossible, même si elle demeure peu probable.
Sans violence et sans haine, une tentative d’explication sur un des scénarios possibles. L’UMP, par l’action de son Furieux (pour ne pas employer un autre terme) et par l’action de sa cour et des courtisant ; à créé un rejet de son action.
Au PS, Monsieur Hollande n’est pour son parti, qu’un candidat de substitution. La stratégie DSK et une distribution de marocain aux éléphants a sombrée au Sofitel. On le laisse parler, mais il est en laisse. Ne pas gagner la Présidentielle ne sera pas une catastrophe pour les dirigeants. Après le Sénat, ils espèrent également une majorité a l’assemblée. Et, pour nous sortir de la crise, le repreneur va devoir affronter de graves problèmes. L’opposition est plus confortable.
Donc Bayrou-Le Pen en final est une option fortement réaliste et réalisable. Mais les deux autres doivent avoir fait le même constat. Dans la guerre des cents jours qui se prépare, les fleurets ne seront pas mouchetés et les fusils sont sortir de la paille.
Souhaitons que les électeurs fassent le point aussi calmement que votre article.
Bayrou VS le Pen serait un cataclysme et une leçon pour nos pseudos démocrates renvoyés à leurs « chères » études , après avoir ruiné le pays. Bayrou comme Rocard ont tenté d’alerter sur les dérives dépensières et ils ont été obligés de faire cavalier seul.
Ce monsieur Bayrou, le plus qu’ardent défenseur de la loi Falloux, ayant essayé plusieurs fois de la rendre encore plus bénéfique pour l’école privée...
Si Hollande reste Normand, si Bayrou reste invisible, si Mélenchon reste intègre, si LePen reste la même, je vois plutôt un second tour Mélenchon-LePen. Vachement plus drôle.
Les intentions de vote pour Marine sont à 18%, ce qui l’élimine du second tour.
Libé a fait une Une mensongère en créditant le FN de 30% en incorporant dans son sondage les 12% qui déclarent : « Qu’ils ne voteront pas »probablement« pour le FN » Sic !
J’exècre ce type de pseudo analyse objective ! Pourquoi ne pas afficher clairement « Voltaire » que vous roulez pour Bayrou ? Votre texte est tellement cousu de fil blanc...
Il y a aujourd’hui X hypothèses de second tour,et celles qui m’intriguent le plus,sont celles qui opposent Le Pen à tout autre candidat,Bayrou n’étant pas et au moins le reconnaissez-vous,la plus probable...
Mais s’il s’agissait de Hollande,ou de Mélenchon,(Joly que j’apprécie semblant hors-jeu),alors quelle serait l’attitude du centre droit bayrouiste et de la droite umpiste ?
Parlerait-on encore de vote républicain,et du réflexe ad hoc ? je parie que non ! et je gage qu’entre une abstention complice et un rejet congénital anti-gauche,Le Pen pourrait bien l’emporter grâce à la droite classique et l’autre prétendument au centre...
Pour ma part,je n’oublierais jamais l’ingratitude indigne d’un Chirac élu grâcement (néologisme) à nos voix de gauche,ignorant ce que lui commandait notre sacrifice :un gouvernement d’union nationale...
Aussi le cas échéant,je voterai Le Pen contre Sarko,pour la même raison que « Hans »(premier intervenant) et si c’est Bayrou...faut voir d’ici là,mais à contre coeur de toutes façons.
Je constate qu’à défaut de critiquer l’analyse sur le fond, vous vous contentez de cibler son auteur, ce qui affaiblit un peu votre argumentation... Rien ne vous empêche d’écrire un article sur les hypothèses de votre choix. Celle que j’ai choisi m’a paru la plus intéressante actuellement, car il me semble que les français expriment une lassitude importante vis-à-vis des favoris, ce qui rend possible ce duel inédit. Pour répondre à une partie de votre interrogation, vous devriez en connaitre la réponse puisqu’elle est déjà largement déductible des enquêtes d’opinion : à l’heure actuelle, l’électorat de Bayrou se reporte en majorité sur Hollande en cas de duel Hollande-Sarkozy au second tour. Pour un duel Le Pen-Hollande, la question ne se pose même pas... Les autres cas de figure m’apparaissent trop hypothétiques pour être envisageables.
Difficile de répondre à la mauvaise foi...et forcément vain.
Entre la rhétorique faux-cul de Voltaire (quelle prétention que ce pseudo...)qui contrairement à Imhotep (que je respecte justement pour afficher clairement orange et dénoncer sans cesse Sarkozy) et l’oncle archibald qui n’a rien compris ou fait semblant...
Je disais donc qu’en cas d’un duel Le Pen contre un candidat de gauche nous n’aurions certainement pas ce fameux 82 % acquis par Chirac grâce à nos voix de gauche...
Visiblement cela dérange ! que voteriez-vous gros malins ? Voter à gauche vous est-il plus congénitalement impossible qu’à moi voter à droite ?
Je fais le pari que nombre de vos congénères voteraient Sarko contre Hollande,et à fortiori contre Mélenchon...sinon démentez-moi !
J’annonce donc que je ne jouerai plus le rôle du républicain en cas de duel Le Pen/Sarko. Parce que le républicain en a marre des centristes qui n’existent qu’entre deux camps,pseudos sages asexués comme l’orifice commun à toutes les fesses...
Le centre finit toujours par voter à droite,le centre n’ose pas se mettre une glace entre les jambes,sûr de salir le miroir,le centre ne s’assume pas.
A choisir j’aime mieux les vrais cyniques de droite,les décomplexés...au moins sont-ils identifiés.
Effectivement, difficile de répondre à la mauvaise fois ! Donc je répète : En cas de duel Hollande-Sarkozy, l’électorat de Bayrou se reporte actuellement à plus des deux-tiers sur Hollande (à gauche donc...). En cas de duel Le Pen-Hollande, ce serait sans doute à 80% voire plus sur Hollande. Plutôt que de faire part de vos élucubrations imaginatives sur l’électorat centriste, je vous suggère de regarder plus en détail les nombreuses analyses de report de voix.
Des statistiques oui,anonymes donc...sujettes à correction à X inconnue... Mais dans votre long article,je ne trouve pas trace du moindre « je »,celui que vous savez employer pour me répondre...Alors que votez-vous VOUS personnellement ? Vous êtes quelqu’un ou un courant d’opinion ? un think tank ? Difficile de se mouiller,pour un centriste ?
Merci Voltaire pour cette analyse qui fait réfléchir. Marine Le Pen et François Bayrou sont en effet les candidats hors du système, auxquels on peut ajouter Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly, mais qui sont pour le moment positionnés plus bas dans les sondages.
Leurs visions et leurs valeurs sont différentes, voire opposées.
On aurait pu aussi ajouter qu’en terme de projet de société, l’une (Le PEn) est « contre la mondialisation » en proposant de s’en protéger par le replis, la fermeture des frontières, la sortie de l’Europe et de l’euro et l’autre (Bayrou) est pour une mondialisation, pour un libre-échange entre les peuples mais juste, loyal, qui passe par une Europe forte qui parle d’une voix et qui soit solidaire, qui protège les européens et nos fleurons industriels, et contre une sortie de l’euro qui serait catastrophique pour notre pouvoir d’achat, qui doublerait ou triplerait notre dette libellée en euro, comme on l’a vu avec l’expérience de l’Argentine.
On voit que la ligne de clivage droite-gauche est dépassée, obsolète. D’’autres lignes se dessinent ...
Marine contre Bayrou au 2eme tour ? Peut etre...Mais dans ce cas c’est l’armée dans la rue avec ordre de rétablir la (leur) démocratie. Comme pour le référendum sur l’Europe une vague médiatique nous placera devant le choix : revoter ou avoir un diktateur de chez ’goldman« avec l’aide des »vrais" démocrates !!
Dans ce scenario c’est sur Sarko ou Hollande se presseront au potillon dans un élan tres tres démocratique et européen.
Sacotin D’accord avec vous. Les merdias qui interviewent le Chevalier du Béarn, ne lui posent jamais la question : M’ Bayrou, vous étiez avec Mr Bazire ( mis en examen), Pasqua ( id°), Léotard, Sarkozy, membre de l’équipe de campagne de Mr Balladur. ? Vous n’avez, vous non plus, jamais entendu parler des valises de cash ?
SI, Si mééééééééééééééé, c’étaient des ventes de Tee Shirt, fabriqués par des enfants en Chine.
Marrant , cet article aurait pu s’intituler « Faisons un rêve »...
Tous les candidats, faute de puissance de conviction, rêvent d’être au second tour face à MLP... et leurs partisans n’ont même pas la pudeur de le taire...
Et l’électeur reste désespéré par la vacuité des discours...
Bayrou au second tour ? Faudrait se calmer un peu les centristes, si le fossoyeur de l’UDF arrive à 5% ce sera déjà un exploit.
Dans la vraie vie bien sûr, après au joli pays des bisounours il peut même passer au premier tour, continuez de rêver les garçons, c’est (encore) gratuit....
C’st bien de répéter à chaque commentaire ce 5 % au final. Si vous y croyez tant que cela qu’êtes vous prêt à parier pour ce score ? Ceci est une incantation, une sorte de fatwa mais les électeurs, du moins pour l’instant ne semblent pas tout à fait d’accord avec votre pronostic qui n’est qu’un mantra répété à chacun de vos commentaires en espérant qu’il se réalisera. Cela n’est même pas une opinion que vous émettez c’est le rêve dont vous parlez pour ceux qui soutiennent Bayrou. Bayrou ayant déjà fait 6 % lors de sa première candidature et 18,57 % à la seconde il est inenvisageable qu’il fasse 5 %. Dans aucune des élections intermédiaires aucun des élus du MoDem, ou des candidats qui avaient un minimum de notoriété n’a fait 5 %. Ceci est un fait et non une élucubration d’un anti-bayrouiste sans réflexion mais particulièrement partial.
Un second tour Hollande-Bayrou, ça aurait de la gueule et un sens politique : faut-il tout miser sur le social ? Ou plutôt, développer l’Economique pour disposer de ressources pour le Social ? Ce sont deux personnes que j’estime et j’aimerais qu’elles finissent par unir leurs efforts, pour le plus grand bien des français !
A part l’épisode Chirac-Le pen, le second tour des présidentielles des 30 dernières années se partage à peut près à 48-52 les suffrages exprimés (qui ne représente ces derniers temps que 2 tiers de la population inscrite). A part un cataclysme économique du genre explosion de la zone euro et de l’UE dans la foulée, je pense que l’UMPS sera le pseudo choix du second tour, comme d’hab. En revanche, n’importe quelle autre candidat en face de l’UMPS (Bayrou, Le pen, Mélenchon) pourrait créer une surprise en attirant sur leur simple nom l’attention des 30% d’électeurs qui n’y croient plus, constituant un réservoir de voix suffisant pour remporter l’élection. . Je pense que ce risque non négligeable à déjà été pris en compte par les QG de campagne et explique en partie les difficultés des candidats alternatifs à réunir les 500 signatures.
Conclusion : cette année c’est bien la première fois depuis 30 ans où aller voter au premier tour est très intéressant ! :->
Le problème des candidats « hors système » est qu’ils se neutralisent les uns les autres car pour qu’un d’entre eux fasse 30% il faut que les autres fassent 0.
C’est la limite indépassable de votre raisonnement.
Marine Le Pen n’est pas millionnaire, à ne pas confondre avec le père.
Seul à 23 ans, Bayrou a bien géré son exploitation. Il a transformé une exploitation agricole en élevage de pur sang.
Par contre ils savent ce qu’est le travail. L’une a plaidé comme avocate, l’autre comme éleveur. Ils ont eu des contacts différenciés dans la société civile, à l’inverse de Hollande qui ne connait de la démocratie que le parachutage, de l’entreprise Zola, des revenus que le cumul de rémunérations de mandats, de la société que des copains de l’ENA, et n’a côtoyé que des filles à papa.
Faut pas rêver, mais ce duo entrainerait la victoire de Bayrou et un gouvernement d’union nationale, débarassé des plus toxiques tant de l’UMP que du PS
Hélas, Bayrou, comme les autres prendrait des écolos, bien plus dangereux pour la France que le FN
Bayrou n’est qu’une baudruche gonflé tout les 5 ans par les médias manipulateur. Il y a 6 mois il organisait les réunions du MODEM dans une cabine téléphonique, aujourd’hui il est crédité de 14 % des suffrage, Mais par qui ??? les sondeurs de parisot ? Les journaux de dassault ou des rothchild ? Le journal télévisé de bouygues ? Ouvrez les yeux, l’indépendance de l’information n’existe pas et la manipulation est totale. Hollande n’est pas le candidat des socialistes mais bien celui des médias. présenté comme la meilleure chance de battre sarkozy, il est aujourd’hui en ballotage, comme Royal 5ans plus tôt alors que nous sortions de 2 mandats de chirac. quel est le dénominateur commun à tout ça ?
le changement ne ce fera pas dans les urnes mais bien dans la rue.
c’est curieux nous en évoquions la possibilité avec mon fils il y a quelques jours ...
et pourquoi pas ? Sarkozy a déçu la droite traditionnelle et s’est discrédité ! Hollande n’a aucun programme et un charisme de choux fleur , de plus il va être obligé de faire alliance avec les Ecolos et l’extrême gauche !
Mélenchon veut nous refiler le programme de feu Georges Marchais mâtiné de LCR ..
Eva Joly est complètement allumée et son parti en cessation de paiement , ses permanents n’ont pas été payés depuis belle lurette !
ben...finalement d’accord pour un second tour Marine - François !.......
ah.....la gueule des autres ! bien fait pour eux bande de bons à nibe !
Ah... comme je comprends l’auteur, surtout s’il est scientifique. Le fait de rédiger un article de prospective politique permet de s’accorder quelques vacances intellectuelles bien utiles.
Blague à part, il peut aussi y avoir en toile de fond une réflexion à propos su sens de l’Histoire, mais ce serait plus de la philosophie, et là, on peut y aller joyeusement. Façon de parler.
Ceci dit, dans le cas d’un duel Le pen-Bayrou, pour moi, ce sera Bayrou.
En fait presque n’importe quelle finale est possible. Pour les raisons indiquées par Voltaire et Apathie mais aussi parce que ces raisons servent a diaboliser cette possibilité et tenter de faire peur aux electeurs. Il faut bien comprendre qu’Apathie ne pense pas seul et n’evoque pas une telle hypothèse si elle n’est pas deja dans les possibilités que suggèrent les sondages non modifiés, ceux que nous ne voyons jamais.
L’economie se casse la gueule. Le Capitaliste pur et dur, apatride et aux doigts crochus peut n’avoir survecu que 20 ans au communisme....et ça cela ne les fait pas tellement rire. L’ragent est en train de fuir vers les paradis fiscaux devant les yeux des politiciens en place et avec leur concentement sans qu’ils réagissent : ils sont complices et mériteront tres clairement leur sort, à la Libération.. Quand a Bayrou, le voir parler de préférence nationale, de « produisons français » alors qu’il est un des acteurs majeurs de l’Europeisme qui a provoqué l’effondrement des barrieres douanières, c’est a mourir de rire. Disons qu’il y a plus collabo que lui actuellement, dans les 2 autres « Partis de Gouvernement ».
Oui tout est( possible. C’est justement pour cela que la plus grande possibilité est que Marine n’ait pas ces 500 signatures, ce coup ci. Au moins, la guerre civile sera justifiée. Quand on ne veut pas compter a leur juste prix les votes, on doit bien se resoudre a compter les glaives
Je replace mon message de 15h.. puisque je n’ai pas eu de réponse après échange...il faudrait peut-être qu’Imhotep apprenne à ce Voltaire que l’on peut assumer...et même que l’on devrait !
"Des statistiques oui,anonymes donc...sujettes à correction à X inconnue... Mais
dans votre long article,je ne trouve pas trace du moindre « je »,celui
que vous savez employer pour me répondre...Alors que votez-vous VOUS
personnellement ? Vous êtes quelqu’un ou un courant d’opinion ? un think tank ? Difficile de se mouiller,pour un centriste ?"
Cet article est article analytique, pas une tribune libre, et je pense que mon vote n’intéresse personne sur ce site. Je ne suis pas nombriliste. Pour cette raison, je préfère regarder ces statistiques que vous préférez ignorer, même si je prends parfaitement en compte leur marge d’incertitude, et surtout le fond du sujet. Des articles « moi je », vous en trouverez treize à la douzaine si vous le souhaitez, ce n’est pas ma tasse de thé. Dans les commentaires, j’exprime mon opinion en fonction des questions ou remarques, mais sur ce sujet précis, je ne vous pas trop ce que mon vote apporterait au débat. Chacun vote pour ce qu’il veut, ce qui me semble plus intéressant, c’est de discuter du pourquoi du vote...
La vérité c’est que vous n’en savez rien, que vous ne me connaissez pas, et que vous devriez évitez de juger les gens. Si vous avez eu la curiosité de lire mes diverses interventions, vous aurez pu constater que je ne me considère ni de droite ni de gauche, comme plus de la majorité des Français, ce qui me permet un certain recul. Agoravox est un lien de débat d’idées, pas de combat de coq.
Le projet de Marine Le Pen n’est pas du tout de construire une ’ligne
maginot’. Avec cette image absurde, reprise par tous ceux qu’inquiète la
montée du FN, vous faites dans la caricature et décrédibilisez votre propos...
Son projet est au contraire tout a fait offensif !
Quand à Bayrou, il va prendre des voix aussi bien au PS qu’à l’UMP mais
pas une seule au FN car il suffit de l’écouter 10 minutes pour
comprendre qu’il accepte (tout comme Boutin d’ailleurs, pourquoi ne le
rejoint-elle pas ?), en gros naïf qu’il semble bien être, l’immigration
massive et la présence de plus en plus forte de l’Islam en France. De
sa province bien tranquille, il ne voit rien du désastre à venir pour
notre pays et pour nos enfants (guerre civile, attentats, etc... hé oui, je maintiens...).
Pourriez vous s’il vous plait développer ; je cite ...se braquer contre l’europe entière ? ( je ne plaisante pas je ne comprends pas bien ) Cordialement ..
Même si je ne rejoins pas toute votre analyse (un changement par les urnes est devenu utopique) vous tentez de vous placer au dessus du débat pour permettre au public de se faire une opinion... Voilà le genre de chroniques politiques qu’on aimerait lire plus souvent.
Bayrou,
avec Hollande à un degré moindre , peut réellement guider les électeurs égarés tentés par MLP. La classe modeste, la plus touchée par la crise actuelle, ne veut que du concret le plus vite possible. Le franc, ça parle aux Français, car c’est encore dans nos mémoires, mais on oublie qu’il y avait déjà eu un même niveau de chômage. et surtout parce que l’Europe est vu comme une cause de la mondialisation. alors qu’au contraire, un des objectifs de l’euro, c’était justement pour mieux gérer les crises économiques comme actuellement.
de plus, les pays émergents se portent de mieux en mieux depuis au moins 40 ans, alors que le franc existait déjà. Le franc, malgré son joli nom que j’apprécie encore du moins par nostalgie, n’avait fait qu’ affaiblir la croissance Française.
C’est vrai qu’actuellement on est obsédés par les coupes budgétaires, car les administrations publiques qui sont de grandes qualités et donc enviées demandent un certain budget que la France n’avait jamais eue. Le déficit n’est pas seulement économique, mais aussi culturel.
la gauche devra essayer de créer des entreprises viables pendant une période afin que les syndicats puissent prendre le relais. Les scop sont une très bonne idée. bien entendu, une fois que les entreprises peuvent être gérées par elle même, l’Etat pourra s’en désengager tout en se faisant rembourser dès que cela est possible. ça permettrait au 8 millions de Français de pouvoir espérer et ainsi, la droite et la gauche pourront respectivement « tuer » le FN et l’extrême gauche. c’est bien entendu une chose qui prendra du temps, peut être 10 ans ou plus.
Autrement, les effets peuvent être visibles dans 5 ans. ce qui signifie que dans 5 ans, il ne faudra plus se demander quoi faire, ou crier sur les toits qu’on veut du changement, et au contraire, qu’on puisse faire un état des lieux de ce qui a été crée ou fait, secteur par secteur, et si possible, publiquement. en langage clair, compréhensible, bien évidemment.
Bon, désolé si je déborde un peu, mais il est à mon avis toujours utile de taquiner cordialement les gens sympathiques.
Voltaire (l’original) était certes un esprit brillant et talentueux, mais il serait tout à fait erronné de dire qu’il s’est montré droit en toutes circonstances. L’Histoire apporte souvent des nuances fort utiles, et je fais confiance à l’utilisateur de ce pseudo pour en user avec lucidité et humour.
Autrement, l’auteur vient de la science. C’est encore une fois quelque chose de très bien mais les billets politiques éloignent un peu du domaine de l’efficacité des mathématiques et de la méthode expérimentale.
Ceci dit, avec un certain recul par rapport à cela, l’affirmation d’une position humaniste est toujours en soi quelque chose d’intéressant. Il s’agit de quelque chose de difficile où il y a fort à faire en matière de travail d’interprétation. Ceci dit, c’est certainement toujours à réinventer, même si cela donne lieu quelquefois à des avis divergents. Pure et simple affaire de culture qui est, me semble-t-il, un bien commun. A mon avis, pas besoin de trucs compliqués, d’histoires de gens initiés ou autres qui présentent peu d’intérêt, pour ne pas dire carrément aucun. La plupart des clés sont déjà offertes par l’école laïque et publique dont, fort heureusement, beaucoup de gens ont pu bénéficier.
« Hormis la présence notable de son compagnon Louis Aillot, avocat et Conseiller Régional de Languedoc-Roussillon, et celle de Florian Philippot, diplômé d’HEC et ancien énarque, qui ont manifestement su professionnaliser le projet de la candidate FN, celle-ci ne dispose pas à l’heure actuelle d’un entourage suffisamment crédible pour constituer une base de gouvernement. » est peut-être le passage le plus saugrenu du papier.
BAYROU n’a rien d’un candidat anti-système ou d’un renouvellement de la classe politique, c’est juste qu’il a paumé la plupart de ses élections... Quand à marine le pen elle sera au second tour et c’est la seule qui est sur d’y être car elle va récupérer une grand partie de l’électorat deçu sarkozyste et qu’il y a un paquet de racistes en france ^^
c’est pourtant simple, les médias ne font que proposer un duel Hollande/Sarkozy
à moins de 100 jours des élections, pourquoi les médias ne posent pas la question à Hollande à le pen ou à Sarkozy (s’il ne sont pas au deuxième tour) pour qui voteront t’ils ?**
-« luc chatel , a quelques mois des élections, le ministre vient de recruter un nouveau conseiller com », ce qui porte le nombre de ses conseillers communication à… trois.Ce nouveau conseiller est loin d’être un nouveau venu en politique. François-David Cravenne, 44 ans, ancien conseiller de Christian Estrosi et de Christine Albanel, travaille depuis plusieurs mois dans l’ombre de Luc Chatel, depuis son cabinet de conseil et de gestion de réputation, RLD Partners ».
il va communiquer sur quoi ce semi- ministre bouffi ? et pour quoi faire ? dans 100 jours il est chômeur !!
s’indigner ne sert plus à rien car quand on est indigné, on est résigné et on n’agit pas.
il va falloir sans doute commencer à agir : grève générale et manifs. ça les nuls qui gouvernent et leurs amis banksters n’aiment pas..tout le reste, ça glisse.
Avec la perte du triple A, Bayrou va monter en intentions de vote. Car tout le monde sait qu’il avait prédit la catastrophe et qu’il est déterminé à lutter contre les déficits et la récession. Sur ce point, il rassure donc une majorité d’électeurs qui, avec les deux autres principaux candidats, ne voient pas bien où ils vont...
Marine Le Pen sait que Bayrou va monter dans les sondages et c’est pour cela qu’elle commence à le critiquer vivement. C’est un signe.