Clotilde Reiss, plan de rigueur : le grand enfumage élyséen
L’Iran n’est pas le Tchad et ne fait rien pour… rien. On ne peut pas apprendre aux créateurs du jeu d’échecs à déplacer les pions. Entre les zozos de l’arche de Zoé, la Françafrique de papa Foccard et la Françafouquet’s de Nicolas Sarkozy, qui peuvent encore avoir une influence dans les anciennes colonies, l’histoire de Clotilde Reiss est une vaste escroquerie. Hé toi, pauvre contribuable, c’est encore grâce à ta poche que, la libération de Clotilde Reiss s’est faite, en des espèces sonnantes et trébuchantes : 200 000 euros. Que c’est amusant de voir l’Élysée remercier la Syrie, le Sénégal etc. Le même du Château de carte, veut appliquer le plan de rigueur, en commençant d’abord par les plus faibles. Et ceci, en faisant semblant de vouloir réduire les dépenses de l’État. Or, le train de vie du prince, est le secret le mieux gardé de France. Ambiance.
Un calendrier pas tout à fait choisi au hasard. Les Iraniens pilotant savamment la machine de guerre. Tout commence le 5 mai dernier. La cour d’appel de Paris rejette une demande d’extradition vers les Etats-Unis formulée à l’encontre de Majid Kakavand, soupçonné par les autorités américaines d’avoir contourné l’embargo imposé à l’Iran pour y faire parvenir du matériel ayant servi à la confection de missiles. Tiens, le même Gouvernement, par sa voix la plus autorisée fustige en sourdine les Suisses sur l’affaire Polanski, et demande aux Etats-Unis l’ancien dictateur du Nicaragua, Manuel Noriega. Bizarre.
Le 18 mai, le tribunal de l’application des peines de Paris doit se prononcer sur la demande de remise en liberté d’un autre Iranien, Ali Vakili Rad, condamné pour avoir participé à l’assassinat de l’ancien premier ministre du Shah, en France, en 1992. On verra demain. Pour Nicolas Sarkozy, on ne peut échanger un meurtrier avec une jeune étudiante innocente, même étudiante consacrée médiatiquement par le vocable "universitaire" : une incongruité. Wait and see !
Hélas, la vérité est ailleurs. On discute en coulisses avec l’Iran pour se sortir d’une mauvaise passe nationale. Voltige cynique retardant la libération d’une compatriote qu’on transforme en trophée de guerre, si l’on en croit le propos du président sénégalais Abdoulaye Wade sur Europe1 qui corrobore ceux de Mahmoud Ahmadinejad qui a toujours clamé haut et fort que tout dépendait de
De la vie de château de Sarkozy
Alors que le Gouvernement veut retirer de la monnaie dans les petits budgets, celui des pauvres, en réduisant ici et là, en "tapant" grossièrement dans les 400 euros du RSA, les 250 euros de l’APL ou encore des centimes sur l’allocation pour adulte handicapé, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. Pourquoi l’Élysée ne commence pas par faire des restrictions ? Il faut aller à l’étranger pour constater la gabegie exercée par le roitelet du 55, rue du faubourg Saint-Honoré, pour comprendre que ces gens se foutent de la gueule du monde. Et que dire de leurs cumuls de mandats et les émoluments qui vont avec ?
Voici un décryptage hallucinant du train de vie de "l’entreprise" Élysée que le journal allemand Bild Zeitung, alors que toute
"8 avions, 61 voitures de fonction, 1000 employés. Le train de vie princier de Sarkozy en France.
* Dans les
* Lorsque Nicolas Sarkozy voyage à titre privé, un avion gouvernemental vide l’accompagne en permanence, pour lui permettre de rentrer à Paris en cas d’urgence.
* Il dispose de 61 voitures de fonction, 2 Airbus et 6 avions Falcon-Jet. Le dernier avion en date (60 millions d’euros) a été baptisé "Carla" du prénom de madame Sarkozy numéro 3.
* Dépenses annuelles pour les boissons (Champagne, etc.) : 1 million d’euros.
* Il a presque 1 000 employés à son service, deux fois plus que
* Les cuisiniers-chefs peuvent se servir librement dans les caves à vin du Palais de l’Elysée, le repas de midi leur est servi par des laquais.
* Carla et Nico peuvent commander de la nourriture ou des boissons 24 heures sur 24. La cuisine est en service en permanence."
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