Et d’une et de deux : le joyeux Joyandet et le fumeux Blanc démissionnent. L’un plus vite que l’autre. Il est vrai qu’en jet privé on va plus vite qu’avec un barreau de chaise entre les lèvres et les pouces dans les bretelles.
Le premier à dégainer est le jet(-seteur ) le joyeux Joyandet, dimanche en fin d’après-midi après un verre à la terrasse de sa villa pré-tropézienne (là c’est du roman il était à Paris ou peut-être à Vesoul à écouter de l’accordéon et Jacques Brel). Et voici ce qu’il nous déclare benoîtement la main sur le cœur (Libération) :
« L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame. Après mûre réflexion, j’ai décidé de quitter le gouvernement », déclare-t-il dans un billet intitulé « J’ai décidé de quitter le gouvernement » et publié dimanche sur son blog www.joyandet.fr.
[…]
« Pas un euro public n’a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches », souligne Alain Joyandet, qui a « bien évidemment informé le président de la République, qui peut compter sur (sa) fidélité et (son) amitié ».
« En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l’exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l’intérêt général », affirme Alain Joyandet.
« Je n’ai jamais eu besoin de la politique pour vivre. J’ai un métier. J’ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m’a procuré une grande liberté. Je suis entré en politique par passion, pour servir la France », déclare-t-il encore sur son blog, en se félicitant d’avoir « oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l’Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde ».
Il est bon pour nous de revenir sur cette déclaration car les mots honneur et intérêt de la Nation ne doivent pas sortir du même dictionnaire que celui de quelques millions de Français. Tout d’abord il y en a assez de cette manie de parler d’enrichissement personnel qu’il n’y a pas. Est-ce que d’utiliser d’un jet privé à 116 500 € ce n’est pas un signe extérieur de richesse ? Je veux dire par là qu’il n’y a pas besoin de détourner des fonds pour vivre comme un nabab aux frais de la République. Alors si ce n’est pas illégal (quoiqu’encore il faudrait bien le vérifier) cela correspond furieusement à la même chose qu’il y a entre la nue propriété et l’usufruit. Joyandet n’a pas la nue propriété de l’enrichissement personnel mais bien son usufruit. Cette déclaration est de l’arrogance et du déshonneur.
Comment peut-on parler de la défense de l’intérêt général et de l’honneur de s’y atteler quand en pleine crise économique on utilise un moyen de transport qui peut coûter entre 50 et 100 fois le coût d’un déplacement normal aux frais de la Nation ? Comment peut-on parler de dévouement à la politique quand on est à la fois ministre et conseiller régional, cumulant poste et rémunération ? Comment le peut-on alors qu’un poste de ministre se doit être à temps plein et que de ce fait cumuler deux fonctions politiques est la négation du dévouement et l’arrogant mépris de ses électeurs ? Comment peut-on parler de défendre les intérêts de la Nation quand professionnellement, toujours en pleine crise, on fait avec sa famille œuvre de destruction d’emplois en France au profit de l’Allemagne ? (rue89) :
Peut-on appeler à la défense de l’intérêt général et défendre sa petite entreprise ? Cas d’école : celui du secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, qui possède une société de distribution de bateaux équipés de bois précieux africains.
Lorsqu’il est monté dans l’avion direction Libreville avec Nicolas Sarkozy, Alain Joyandet a endossé pour 48 heures ses habits de représentant de la République. Quand, ce week-end, il sera de retour en Franche-Comté, où il dirige la liste UMP pour les régionales, il pourra se transformer en VRP de l’esprit d’entreprise.
Et pour cause : malgré l’obligation faite aux membres du gouvernement d’interrompre « toute activité professionnelle » (article 23 de la Constitution), Alain Joyandet reste l’actionnaire majoritaire d’une kyrielle de sociétés, sans y avoir de responsabilités opérationnelles :
Il possède 99% de Mediatour, SARL jouant le rôle de holding, les autres actionnaires étant sa femme et ses trois enfants, la société est gérée par Martine Joyandet ;
Mediatour possède 80% de Bateaux Moteur Bavaria France, SARL gérée par Elodie Sassard, spécialisée dans « l’achat, la vente, l’importation, l’exportation et la location de bateaux à moteur » ;
Mediatour possède 80% d’Europe Yachts, SARL gérée aussi par Elodie Sassard, spécialisée dans « la vente, l’achat, la location de tous navires de plaisance et de tous accessoires, accastillage, agrès, apparaux ».
Mediatour possède 80% de Yachting Selection, SARL gérée par Elodie Sassard, dont l’objet est « l’achat, la vente, la location de bateaux, les opérations de courtage maritime, d’assurances et de services divers attachés aux bateaux ».
Précisions : Martine Joyandet est l’épouse du secrétaire d’Etat, Elodie Sassard est leur fille.
Joyandet est distributeur du deuxième fabricant allemand de bateaux de plaisance
« Depuis le 19 mars 2008, précise Alain Joyandet par le biais de sa conseillère presse, j’ai abandonné toute activité professionnelle. »
En fait, c’est le 31 mars 2008, au cours d’une assemblée générale, que le nouveau secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie abandonne à sa femme la gérance de la société.
Mediatour, société au capital d’1,850 million d’euros, peut donc continuer à superviser l’activité des sociétés du groupe. L’ensemble a notamment pour activité la distribution des bateaux Bavaria. Bavaria ? Un constructeur allemand de voiliers et bateaux à moteurs.
Ah il peut donc nous parler de coopération avec l’Afrique. N’y avait-il pas là aussi un conflit d’intérêt ? L’Afrique c’est aussi les bois précieux, bois utilisés dans les bateaux que sa société vend au profit d’une entreprise extérieure à la France. Alors parler de l’intérêt de la Nation quand tant professionnellement que politiquement on la pille il y a mieux comme preuve de son honneur.
En fait, c’est le 31 mars 2008, au cours d’une assemblée générale, que le nouveau secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie abandonne à sa femme la gérance de la société.
Mediatour, société au capital d’1,85 million d’euros, peut donc continuer à superviser l’activité des sociétés du groupe. L’ensemble a notamment pour activité la distribution des bateaux Bavaria. Bavaria ? Un constructeur allemand de voiliers et bateaux à moteurs.
Sur les 26 modèles de bateaux, tous ont des bois précieux
Pour relancer son offre sur les voiliers haut-de-gamme, Bavaria a récemment créé le 55, un modèle luxe dessiné par le grand architecte naval néo-zélandais Bruce Farr et les designers de BMW. Le tout pour la coquette somme de 309 764 euros, « livré en France ». A ce prix, voici ce que les marins ont :
« Wenge pour le plancher, chêne pour les meubles, formes rectilignes, le carré du 55 ouvre une nouvelle ère. »
A priori, rien d’exceptionnel dans cette légende photo de Voile magazine (p. 39, numéro de juillet 2009). Sauf que le « wenge » est une espèce de bois africain exotique très prisée des esthètes mais aussi de plus en plus rare.
En feuilletant le catalogue de Bavaria, Arnaud Labrousse, expert de l’exploitation des bois tropicaux, a relevé plusieurs mentions :
« Iroko
Plateforme de bain avec Iroko
Bancs et fond de cockpit Iroko »
« Acajou
Intérieur acajou bois massif et plaqué fine line
Plateforme de bain en teck
Table cockpit en Iroko »
Les 26 modèles neufs proposés à la vente sur le site de Yachting Selection comportent des essences de bois précieux en version standard. Sur 10 modèles, il est question d’un « intérieur acajou bois massif et plaqué ». Teck, iroko, acajou et wenge… autant d’espèces de bois exotiques qui font l’objet d’une attention soutenue de la part des ONG environnementales.
« Espèces en danger » ou « quasi menacées »
Très à la mode depuis quelques années, ces bois exotiques sont couramment utilisés dans la charpenterie de marine. A la fois par souci esthétique, mais surtout parce qu’ils sont très résistants et imputrescibles comme le teck.
Problème : certains de ces bois utilisés par Bavaria sont aujourd’hui classés parmi les espèces en danger. C’est le cas de milletia laurentii, le wengue exploité au Cameroun et en République démocratique du Congo. La Prota, une fondation qui répertorie les ressources végétales de l’Afrique tropicale, indique :
« Millettia laurentii est inclus comme espèce en danger dans la liste rouge de l’UICN, en raison de la dégradation de son milieu et de sa surexploitation. Au Cameroun, un permis spécial est exigé pour l’exploitation de millettia laurentii. »
L’évaluation de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature est l’une des plus anciennes (1963) et des plus sérieuses qui soit.
Dans une longue lettre adressée à Alain Joyandet, Arnaud Labrousse cite l’exemple de l’iroko :
« L’iroko (milicia excelsa) est une des essences phares des sociétés forestières multinationales actives en Afrique. Il s’agit d’une essence “ quasi menacée ” selon l’Union mondiale pour la nature. »
Labrousse n’a reçu aucune réponse du cabinet du secrétaire d’Etat à la Coopération. Aux questions de Rue89, Alain Joyandet s’est contenté d’un :
« Je n’ai rien à me reprocher et je n’ai aucun doute sur le fait que Bavaria respecte les directives européennes en matière de quotas. Appelez-les. »
Bavaria n’a pas répondu à notre demande d’explication sur la politique de gestion de ces bois précieux. A priori, rien d’illégal, mais la traçabilité de ce type d’essence reste encore assez floue.
Joyandet favorable à une exploitation dans des « conditions durables »
Tout cela pourrait rester une querelle d’experts si le gouvernement n’avait pas fait de sa politique africaine un modèle de « rupture ». En s’arrêtant au Gabon, avant son étape rwandaise, Nicolas Sarkozy avait bien l’intention d’aborder le sujet.
Officiellement, il est toujours question de protéger la filière et ses essences rares. En réalité, le bras de fer qui oppose Libreville aux forestiers est cette interdiction d’exportation des grumes en 2010, annoncée en novembre dernier par les Gabonais. Ali Bongo a ainsi voulu taper du poing sur la table, obligeant les forestiers à transformer l’essentiel de leur production sur place. Impossible, répondent ces derniers, arguant du manque de main-d’œuvre qualifiée.
Dans ce dossier, Alain Joyandet est à la manœuvre, à coups de discours volontariste lorsqu’il parle aux agents de l’Agence française de développement :
« Exploiter la forêt dans des conditions durables comme dans le cadre de l’initiative du bassin du Congo, c’est se donner le moyen d’accéder aux marchés les plus exigeants et les plus rémunérateurs. »
Ajoutant même :
« Je suis convaincu que les entreprises françaises sont bien placées dans la concurrence mondiale au regard de tous les critères qui précèdent. »
Est-ce le représentant de la République ou l’homme d’affaires qui s’exprimait dans ce colloque intitulé « Entreprendre pour le développement » ?
On le voit, il n’y a pas que Woerth qui avait un conflit d’intérêt. Joyandet avait été placé dans un ministère qui avait tout d’une relation incestueuse avec son entreprise, doublement : le bois précieux et l’Afrique. A cela s’ajoute qu’un membre du gouvernement a pour société une entreprise qui favorise la concurrence et, dans ce métier difficile des bateaux où la France possède quelques chantiers navals, il participe à leur destruction en favorisant la concurrence allemande. Et il va nous parler d’honneur ce petit gars-là ?!
Le cas blanc ne vaut pas tripette. C’est un arrogant de plus, un membre de cette élite particulière qui croit que tout leur est dû, le petit avantage comme le gros, de ceux qui sont des grotesques obèses des avantages odieux, qui plus ils en ont plus ils veulent du gratuit, gratuit volé qui leur démontre qu’ils font partie de la caste de ceux à qui on ne peut rien refuser, de ceux qui veulent et qui prennent dont le premier d’entre eux avec un Air Sarko One à 176 millions d’euros dont 40 millions de fadaises, de cafetière et de lit à baldaquin, de ces hommes qui n’ont plus aucune limites et qui n’ont aucune décence, qui vivent dans une planète au-dessus du monde de la plèbe, et sans doute de ses odeurs de fritures , de cette planète qui déclenche un jour ou l’autre des révolutions dans ce monde-ci, ce monde qui bossent dur pour si peu afin qu’ils puissent, ces puissants sans gêne, fumer des cigares à bord de jet privé.
Ces deux petits médiocres de la moralité, de l’éthique, de la probité, ne sont que des petits poissons pilotes. Joyandet avec son jet et son permis de construire n’est qu’un enfant de chœur à côté du Karachi Gate, du Woerth gate dont on découvre que ce n’est encore et toujours pas fini avec l’affaire Wildenstein (rue89), une nouvelle sombre histoire de succession et de fraude fiscale, une affaire à milliard ou du moins à centaines de millions d’euros, où l’on retrouve des légions d’honneur, des paradis fiscaux, l’UMP (co-fondateur) et … et Woerth !
Ce pays est devenu le pays des conflits d’intérêt de l’arrogance. Woerth, Joyandet et aussi Copé dans l’affaire aussi explosive de Suez et GDF où il se peut qu’il y ait un trafic majeur d’influence et peut-être un pacte de corruption. Dans cette affaire, Jean-Marie Kuhn, spolié par le groupe Desmarais-Frères (Canadien et Belge, Fouquet’s boys, tout deux décorés de la légion d’honneur, tous deux parmi les plus grandes fortunes de leur pays respectif) a déposé plainte et en France, plainte rejeté en 4 jours par la justice du pouvoir mais déclarée recevable en Belgique, plainte où apparaît étrangement Clearsteran, tout comme dans le Karachi gate, avec toujours des noms connus Houard, Sarkozy, MAM, avec en plus Lagarde et Copé. Dans cette affaire tout aussi explosive on apprend que la CDC a racheté au groupe Frère QUICK pour 4 fois sa valeur avec trafic des bilans (850 millions au lieu de 200 millions) tout comme le rachat d’EIFFAGE plutôt au groupe Frère qu’auprès du public, toujours par la CDC. Ces deux achats ont coûté la bagatelle de 1,25 milliards d’euros à la CDC et on a offert la trésorerie nécessaire à ce groupe pour racheter GDF. La France a donc payé à la place du groupe Desmarais-Frère pour GDF qui se goinfre en augmentant par deux fois cette année ses tarifs. On apprend que Christine Lagarde a nommé comme cabinet d’avocats pour la fusion de Suez et GDF le cabinet Gide, cabinet qui est celui de Frère et qui a pour collaborateur un certain Copé. Cela se passe en septembre 2007 (Récemment présenté à ses associés, Jean-François Copé y travaillera à temps partiel, le vendredi et le samedi, et devrait mettre son important carnet d’adresses au service de certains dossiers clés de ce cabinet international, qui est notamment le conseil... de l’Etat dans le projet de fusion entre GDF et Suez. (Capital)). Copé devient avocat associé de ce cabinet choisi par l’Etat pour le conseiller dans cette fusion. Copé était à l’époque du rachat de Quick ministre de tutelle de la CDC ! Cela ne vous dit rien ? Cela ne vous rappelle pas un certain Woerth ? On a peur de mieux comprendre pourquoi Copé touche 200 000 euros annuel de salaire dans ce cabinet d’avocats, lui qui déclare, tout comme Joyandet, se consacrer au service de la Nation avec une impudence rare. Commet peut-on être à la fois député, maire de Meaux, président de groupe parlementaire et avoir assez de temps pour s’occuper de ses électeurs, des lois et du cabinet d’avocats ? Comment peut-on, en y travaillant si peu pour se cabinet, car on voit très souvent Copé devant les caméras et les micros et avec les députés, avec l’UMP, sans doute un peu dans sa mairie et sa circonscription, peut-être un peu avec sa famille, et gagner 200 000 euros de rémunération par an ? Poser la question est peut-être y répondre.
Pour terminer et revenir à ces deux démissions, il faut parler de Sarkozy. En effet il a annoncé fièrement avec force geste que c’était lui le maître du temps, l’association diabolique des deux Chronos et Cronos, celui qui fait tourner la roue des heures et celui qui dévore ses enfants. Il annonce devant les élus UMP, reçus à nouveau à l’Elysée au mépris de la démocratie du respect de la République, de son courrier de recadrage des dépenses puisque c’est à nos frais qu’il les reçoit et puisqu’il use à des fins politiques et partisanes les locaux qui ne sont que mis à sa disposition par le peuple français mais pour le bien de ce peuple et non celui de l’Union des Menteurs Patentés, que c’est lui, lui qui réussit tout quand tous les autres ratent tout, qui décidera quand bon lui semblera, et ce bon lui semblera sera en octobre, quand jeter dehors du pouvoir les indélicats. Sont supposés faire partie de la charrette révolutionnaire : Joyandet, Blanc, Amara et Yade. Pour une fois la parité aurait été respectée. Et Woerth ? Et Bachelot avec son immense gaspillage d’au bas mot un milliard d’euros ?
On pouvait légitimement se poser la question quand il s’agit de développer la comparution immédiate pourquoi il faudrait attendre octobre et ne pas frapper tout de suite d’indignité et de perte de maroquin ces indélicats. La réponse tient sans doute au caractère détestable de Nicolas Sarkozy : le plaisir immense qu’il a d’humilier en public les personnes. Depuis toujours il croit que d’enfoncer la tête des autres sous l’eau c’est se rehausser. Il ne comprendra jamais que l’insulte et le dénigrement des autres ne fait que l’enfoncer dans la boue du méprisable plutôt que de le faire briller au firmament et au haut de l’Olympe. Il réagit non en sage mais en coupeur de têtes. Il réduit les autres pour s’élever mais en fait il se trompe de perspective. On ne peut être être admiré que si on dépasse les têtes quand celles-ci sont le plus haut possible et non quand on les a raccourcies. Les exemples sont innombrables : ses moqueries indigentes et publiques contre Joffrin par exemple ou à Bruxelles, ou en Espagne contre le journaliste du Monde, ses colères où il insulte et dénigre tout ce qui bouge, ses attaques contre les militaires incompétents et incapables pour la fusillade tragique de Montpellier, ou ce pauvre flic à Toulouse, je crois, devant les caméras qui a mis beaucoup de temps à s’en remettre se moquant de lui car il n’était pas là pour faire du social, Obama qu’il a moqué en disant de lui qu’il était sans expérience, Zapatero l’imbécile tout comme Martinon, les Tchèques, les Anglais et leur incapacité à réagir à la crise, l’Allemagne et son passé, traitant ses ressortissants d’assassins le premier jour de son entrée en fonction, les accusant en pleine campagne électorale d’être les inventeurs de la solution finale, propos déplacés, incongrus et honteux dans un débat franco-français et en pleine construction difficile de l’Europe et dans un monde où la violence a déjà assez de nids où elle prospère sans en ajouter, ses propos auto-satisfaits en même temps que ses dénigrements violents à l’encontre des ses opposants, ses ministres, les journalistes…
Alors Sarkozy, dans un jeu pervers et malsain, contre toute logique d’une sanction qui doit suivre immédiatement la faute, jette en pâture au public, non directement par une conférence de presse, mais devant un public choisi espérant peut-être des fuites opportunes, des noms non dévoilés mais seulement suggérés, minant ainsi l’autorité de ces ministres sans les sanctionner immédiatement. Cela est un jeu immonde bien sûr. Et ce n’est pas ces ministres arrogants que l’on va plaindre, mais c’est l’image que cela donne, un peu plus délabrée, de notre pays, mais ce n’est pas que l’image c’est le fait lui-même. Un pouvoir minable et méprisant, qui ne fonctionne que de coups bas et de collusion. Un pouvoir qui se complait dans sa fosse à purin et s’en parfume. Mais voilà, le Président qui aime les fables, voilà pour lui la morale de l’une d’entre elle : tel est pris qui croyait prendre. Nicolas Sarkozy, tel une sorte de Dieu qui détiendrait entre ses mains la vie et la mort de se sujets ministériels, vient de recevoir dans les dents ces deux démissions. Car en fait c’est bien de cela qu’il s’agit. Ces deux loustics, qui se savaient sur un siège éjectable ont préféré démissionner. Ce qui somme toute est logique. Tant qu’à aller à l’échafaud, qui est le seul chemin qui leur est offert, ils ont préféré choisir la date de leur disparition, et un suicide à un peloton d’exécution. De ce fait non seulement ils privent Nicolas Sarkozy du plaisir sadique de les faire bouillir dans la marmite pendant plus de trois mois, mais ils le ridiculisent. Sarkozy n’a pas maîtrisé du tout leur sort. Celui-ci lui a échappé. C’est un sacré camouflet. Des impudents, arrogants, ont mis une petite claque à l’un des leurs qui croyait les broyer dans sa petite main rageuse qui ne se refermera en octobre que sur du vide. C’est le coup de pied de l’âne. Cela prouve que Sarkozy maîtrise de moins en moins ce qui l’entoure. Il a voulu jouer et il a perdu. Les allumettes ce n’est pas pour les enfants capricieux qui se surestiment. Ils mettent le feu à la maison et se brûlent les doigts.
Mais voilà, le château veut nous faire croire le contraire. Ce château qui annonce avant tout le monde par exemple que Solly sera à TF1 avant que TF1 ne l’annonce ou peut-être le sache, avant les ministres eux-mêmes ce qui va se passer, quelles lois vont être votées - toutes les bonnes nouvelles et jamais les mauvaises bien sûr car alors c’est Fillon ou Lagarde qui s’y collent, courage fuyons - cela n’a pas été l’Elysée mais les ministres eux-mêmes qui ont annoncé leur démission. Ce point est important. Du reste dans l’article de Marianne voici ce qui est écrit : Dimanche soir, les premiers échos en provenance de l’Elysée semblaient indiquer que le geste des deux secrétaires d’Etat étaient bien « spontané ». Ensuite l’Elysée a déclaré que c’était après mûre(s) réflexion(s) que c’était à la demande de l’Elysée et de Matignon que ces deux ministres avaient démissionné ("Après mûre réflexion, ils ont demandé à MM. Joyandet et Blanc, après avoir échangé avec eux, de démissionner", a-t-il ajouté, en précisant que cette demande avait été formulée "dimanche". Le Figaro). En fait c’est du genre : feignons que ce qui nous échappe a été organisé par nous. En fait même Le Figaro doute car dans un autre article il met le conditionnel : Selon le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, Nicolas Sarkozy et François Fillon auraient directement prié leurs secrétaires d’Etat de démissionner.
Le pouvoir va plus loin car il espère, selon Le Figaro, que cela va calmer les velléités du bas peuple de démissionner Eric Woerth, mais cela enclenche plus une crise gouvernementale qu’une accalmie. En fait on va se poser la question des autres ministres : Bachelot et son fils, Bachelot et les vaccins, Estrosi et son jet, l’inutilité du poste de Devedjian, Amara, Yade et bien sûr Woerth. Au total ce n’est pas moins de 8 ministres concernés. C’est énorme. Jamais je crois dans aucun gouvernement il n’y a eu autant d’affaires susceptibles de démission.
C’est une nouvel ébranlement de cette maison pourrie qui est à la tête de la France.
N’oublions pas les autres affaires :
Karachi
GDF
Clearstream
Woerth
Comme l’on dit à la CGT : la lutte continue ! ou bien dit autrement : Carthago delenda est*. Je vous propse : Sarkozya delenda est !
* Caton l’Ancien, concluait, selon la légende ou la tradition, et peu importait le sujet par cette formule chacun de ses discours au sénat à Rome.
Vignette Wikipédia Joyandet et Blanc
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Sarko a oublié les appartements de fonctions de Fadela Amara et Estrosi, les vaccins à un milliard d’euros de Roselyne Bachelot, la condamnation en correctionnelle de Hortefeux, les turpitudes fiscales de Woerth, etc, etc.
En d’autres temps pas si lointain le gouvernement aurait été renversé. Dans n’importe quelle autre démocratie aussi.
Sans oublier les scandaleuses dépenses de Rama Yade qui, au mois de mai, avait déjà consummé (il s’agit bien de cela) tout le budget de son secrétariat d’Etat en initiatives inutiles et en train de vie inacceptable en cette période de crise. Tout cela pour une utilité gouvernementale nulle !
Dans les 8 ministres que j’ai cités, j’ai oublié (oubli qui sera réparé à la plus prochaine occasion) évidemment le repris de justice Hortefeux qui au regard de sa condamnation n’aurait pas dû rester au ministère plus de temps qu’il ne faut à Bolt pour courir 200m.
Deux petits fusibles qui sautent, ils protégent un plus gros fusible Woerth qui lui-même protège la tête et l’affaire de Karachi.
Bien commode le scandale Woerth pour faire oublier Karachi.
Comme tout le monde le sait, le poisson commence toujours à pourrir par la tête. Et pour continuer dans la sagesse populaire : l’exemple vient de haut.
Elle est déjà partie, mais on oublie trop vite Rachida Dati, ses exubérances, outrances, son train de vie et .... sa totale incompétence. Qui se ressemble, s’assemble.
Dati et... Amara qui se sont montrées championnes toutes catégories de l’usure des collaborateurs, encaissant dans leurs cabinets départs sur départs de hauts fonctionnaires pourtant formés et rompus à supporter les comportements les plus autocratiques. Voilà ce qui arrive quand on confie des pouvoirs ministériels à des amateurs à l’ego hypertrophié !
C’est tout chaud. Selon Le Monde de demain : « Le parquet de Nanterre va ouvrir une enquête sur le couple Woerth ». Lien.
Ca va être difficile de nous refaire le coup de la « République irréprochable » et de l’homme intègre « qui n’a pas une tête d’escroc ». Je crois que les juges n’ont pas été convaincu par la bonne mine de Woerth.
Le procureur, Philippe COURROYE, magistrat à Nanterre, chargé de piloter l’affaire BETTANCOURT contre BETTANCOURT et maintenant « du soupçon de blanchiment de fraude fiscale » dans l’affaire des époux WOERTH est de notoriété publique, un ami de Nicolas SARKOZY.
Difficile de croire à l’indépendance de ce magistrat et à une justice transparente, rendue au nom du peuple français, tout laisse à penser que si P. COURROYE ne se désiste pas de l’affaire auprès d’un autre juge, le magistrat, sur les consignes de N. SARKOZY, blanchira les époux WOERTH de tout soupçon.
En même temps, face aux révélations, le pauvre Courroye n’avait plus trop le choix. Sauf à apparaître publiquement comme la marionnette de Sarkozy il se devait d’agir et de diligenter une enquête.
Torturé et écartelé entre son amitié pour le nain usurpateur et les devoirs de sa charge il a choisi de ne pas s’attirer les foudres du CSM tout en garantissant à l’exécutif un droit de regard sur l’instruction. Comme on le fait au Zimbabwe.
Les gens comme vous ne m’amusent pas en fait. Ils mélangent bien trop facilement la cause et l’effet et fustigent non les responsables mais ceux qui les les dénoncent. Ce qui crée l’extrême droite ce n’est pas la dénonciation des faits honteux mais les faits et ceux qui les commettent. Vous êtes complice de ceux qui les commettent et en plus un ferment de l’extrême, vous et non moi. Vous renverser les valeurs. Vous êtes l’observateur qui fustige le policier qui arrête le coupable sous prétexte que cela va déclencher un rejet des coupables et servir de d’aliment à l’extrême droite. Ce qui sert d’aliment ce sont les comportements, la perte de la décence et de la mesure, l’arrogance et le sentiment d’impunité. Ce sont les faits initiateurs et non leur dénonciation.
Votre morale est étrange et vous avez dû donc apprécier les leçons données par Veil et Rocard dans Le monde, Veil qui pourtant dans son livre a été d’une vindicte plutôt violente contre Bayrou faisant de l’attaque ad hominem ce qu’elle dénonce contre Woerth. Woerth a été le trésorier du RPR, adjoint de Casetta condamnée par la justice, il a été rendu inéligible dans l’Oise pour cause de conflit d’intérêt, il a crée un microparti sans adhérent pour contourner la loi, il a dîner avec Bettencourt disant ne pas la connaître, il a chassé le gros gibier avec Maistre disant ne pas le connaître, il a dîné avec Peugeot quelques jours après son cambriolage qui a vu son avoir en or passer de 500 000 euros à 150 000 le chiffre de sa déclaration ISF, son épouse a été vue comme quasi habitante Genève et travaillant dans des officines à frauder le fisc. Ce sont ces gens-là qui créent l’extrême droite et non ceux qui les dénoncent. Vous êtes comme celui qui accuse le médecin de la fièvre et casse le thermomètre. En fait votre attitude est méprisable. Et pleine d’orgueil en plus.
OK donc erreur sur votre commentaire de ma part. Désolé de la confusion qui m’a fait bondir comme vous avez pu le lire dans mon commentaire. Parfois je suis trip long, dans ce cas vous avez été un peu court et elliptique.
« Je n’ai jamais eu besoin de la politique pour vivre. J’ai un
métier. J’ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m’a
procuré une grande liberté. Je suis entré en politique par passion,
pour servir la France »
rien que pour ça, il mérite d’être viré pour se foutre aussi effrontément de la gueule des français
j’ai travaillé dans une boite ou le pdg voulait faire carrière dans la politique, je sais ce que cela coute, et surtout ce que cela rapporte au dit pdg, et je ne parle pas des magouilles que cela permet, entre l’anvar et les marchés publiques
alors jouer les maitres es-honnêteté, c’est quand même gonflé !
Bon article mais je pense que vous faites une petite erreur d’analyse en sous entendant que les démissions de ces deux personnages avaient pour but d’empêcher notre président de les sadiser...
Je pense que la vérité est beaucoup plus crue : on les a viré car il y a panique à bord , qu’il faut des têtes, des actes , et que dans le cadre de l’extrême copinage au sein de la sarkozie , il leur a été laissé la possibilité de sortir la tête haute : la démission...
Quelque chose me dit qu’à l’intérieur de ce pouvoir , il n’y a rien de bon : tout est à jeter...La petit caporal a tout verrouillé , mais il y a le feu au bunker...D’ici là que l’on remonte aux chambres de compensation , autres évasions fiscales et ABS...
Car quelque chose est dramatique : nous apprenons peu à peu que quand une déclaration officielle est faite , par exemple pas d’enrichissement personnel , il faut comprendre l’inverse .
Ce pouvoir est sous le sceau du mensonge : rien de ce qui a été promis ,en dehors du bouclier fiscal , n’a été tenu...
Le déni de démocratie n’a jamais atteint ces proportions , ainsi que la corruption si bien maquillée .
Ce qui leur manque c’est le sens de la mesure qui fait que quand un événement grave apparaît , il suffit de tirer sur la ficelle pour que tout l’édifice soit mis à jour .
En attendant l’Europe a le yeux braquée sur nous ! Quelle revanche pour toute ces humiliations, cette mégalomanie , cette duplicité !
"En attendant l’Europe a le yeux braquée sur nous ! Quelle revanche pour
toute ces humiliations, cette mégalomanie , cette duplicité !"
Les autres pays d’Europe (à part les pays Scandinaves peut-être) n’ont rien à nous envier, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la corruption et le népotisme est la valeur la mieux partagéeet le reste du monde ne vaut pas mieux....
Je pense bien qu’il y a le feu en Sarkozye, mais je crois que ces démissions n’étaient pas prévues au programme. Sinon il y aurait eu aussi Yade et Amara. Les deux dernières ont été citées ou suggérées lors de la réunion avec les élus de l’UMP. Ces fusibles devaient sauter en octobre et non maintenant. Je crois moi, que c’est comme une voie d’eau dans un barrage. D’abord un petit filet puis le trou s’agrandit et le barrage rompt. En effet ces deux démissions vont poser la question des autres ministres. Or dans la stratégie élyséenne, je pense, un remaniement permettait de tout balayer d’un coup. De faire une sorte de vide sans fracas. Cela aurait permis de faire disparaître les indélicats tout en conservant Woerth, mais dans une démarche globale avec une prime au renouvellement. Il y aurait eu ainsi un tout autre message. Là c’est le désordre complet, le début d’une vague non maîtrisée. Décidément je ne crois pas que cela était prévu, mais je peux me tromper.
La démission d’Alain Joyandet et de Christian Blanc, si l’on en croit les commentaires entendus, hier soir, sur les radios, aurait obéit à une consigne de Nicolas Sarkozy, qui entend ainsi lâcher du lest, donner un gage à l’opinion et sauver de la sorte le soldat Woerth. C’est, d’ailleurs, ce qu’a fini par confirmer l’Elysée en prétendant, dans un communiqué, que le chef de l’Etat avait demandé à ses deux secrétaires d’Etat de quitter le gouvernement. Mais alors pourquoi à ces deux à seulement ?
Les informations que j’ai pu recueillir sont un peu différentes. En réalité, Sarkozy espérait, effectivement, attendre le mois de novembre pour procéder à un remaniement à froid. Et, éventuellement, changer de premier ministre, comme le lui conseille Alain Minc, puisqu’il considère que l’image de François Fillon contribue à brouiller la sienne. Mais, « livrés aux chiens » par le président de la République en personne, jetés en pâture pour faire diversion, Blanc et Joyandet (surtout Joyandet, tout dévoué à Sarkozy dont il est l’ami) se sont sentis trahis et ont estimé, aux vues des réactions de la rue qui les regardaient comme des pestiférés, que la situation était devenue pour eux intenable. Ils ont, en quelque sorte, craqué.
Inutile, il s’agit d’une combustion interne, avec un taux de 26% d’opinions favorables, les édiles de droite, vont s’en charger. Déjà aux dernières régionales, certains UMP ne voulaient pas du soutien du gouvernement, d’autres hésitaient à laisser le sigle UMP sur les tracs et les affiches....
De même que le succès vole au secours du succès, difficile d’enrayer la spirale de l’échec....
Deux minables fusibles, pour épargner la « tête de pont » Woerth, et essayer de maintenir l’étouffoir sur le Karachigate.... s’ils s’en tirent comme ça, on peut dire définitivement adieu à la démocratie de ce pays, ravalé au pire rang des républiques bananières..
Il faut n’avoir de cesse d’enfoncer les clous du cercueil de cette mafia acoquinée aux puissances financières, qui a pris ce pays et ses citoyens en otages...
Bon papier ! Attendez-vous à des rebondissements (comme disait G.Tabouis), qui pourraient bien venir de la Suisse Quand on analyse les Ghettos du gotha français, on n’est surpris de rien Excellent livre, assez unique Voir les vidéos qui accompagnent, sur Google
« J’ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m’a procuré une grande liberté » !!
Eh ! oui la liberté des chefs d’entreprise qui confondent la caisse de l’entreprise et leur porte-monnaie et qui le soir venu plonge la main dans la liasse de billets pour mener grand train ou alimenter les caisses noires du Medef et de son bras politique l’ump. Et ce sont les mêmes chefs d’entreprises qui viennent la larme à l’oeil dire que les temps sont durs et qu’ils doivent se résigner à se séparer de leurs « employés ».
Quelle clique !! ps : clique mise en place par 53% des français !!
Erreur de calcul 53 % des français qui se sont exprimés. Dans une véritable démocratie il lui aurait fallu 50.01 % des inscrits..... Le vrai chiffre d’adhésion au Sarkozisme est celui du premier tour, soit un peu plus de 20%
Avec notre système électoral actuel 20 à 25 % du corps électoral est suffisant pour se dire élu démocratiquement....
Ce système d’élections est, pour le coup, un véritable piège à cons ; votes blancs non comptabilisés, abstentions non prises en compte ce gouvernement, disposant de TOUS les pouvoirs, n’a jamais représenté que moins d’1/3 des Français, et il ne faut pas s’étonner de nombre grandissant d’abstentions ; signe d’un vrai déclin de la démocratie...
A quand, enfin, une VIème République, avec des systèmes d’élections réellement représentatifs de la population, et le RESPECT de leurs votes, lors des référendums, l’instauration réelle de véritables référendums d’initiative populaire, le non-cumul des mandats, les mandats révocables, etc, etc...
Le problème, c’est que la VI république, que nous appelons tous les deux de nos vœux, dans les circonstances actuelles ne peut être mis en place que par nos représentant qui en sont les premiers bénéficiaires .... Pourquoi iraient-ils se tirer une balle dans le pied ???
Souvenez-vous comme ils ont voté comme un seul homme pour les lois d’amnistie ou pour le TCE..... De ce côté, c’est sans espoir
Ben non pas exact, c’est bien 53% des français qui se sont exprimés. français en âge de s’exprimer il va de soi ! Les non votants je ne considère pas ces gens comme « français » quant à ceux qui n’ont pas d’opinion ? idem ! Et il faut relever que parmi ces 53% il y a aussi les gens qui ont voté pour économiser trois sous avec les fameuses « réductions d’impôts » !!! par simple avarice ! bravo !
Ben non pas exact, c’est bien 53% des français qui se sont
exprimés.
Nous sommes d’accord sur ce point 53% des français qui se sont exprimés et non 53% des français comme écrit dans votre premier post. La nuance mérite tout de même d’être soulignée....
Les non votants
je ne considère pas ces gens comme « français » quant à ceux qui n’ont pas
d’opinion ? idem !
Ça, c’est votre opinion. Quand bien même tous les autres auraient voté blanc, le résultat final aurait été identique... Voter blanc, ne voulant pas dire qu’on a pas d’opinions, mais que notre opinion n’est représentée par aucun des candidats en lice. Pour mémoire, je rappellerais que l’ex madame Sarkozy n’a pas daigné se déplacer pour le second tour.....
j’ai crée mon entreprise il y a près de 30 ans....j’ai travaillé pour un pdg....il y a donc ++ de 30 ans (je présume.. bon heueee !). un ancien dirigeant en retraite. http://millesime.over-blog.com .
Vu de l’étranger, copié sur le Salon Beige : « Quand la presse allemande épingle le couple Sarkozy-Bruni : »Le Roi Soleil et sa Madame de Pompadour« »je lis la liste que le Bild propose à ses lecteurs, pour leur donner une petite idée du quotidien du président de notre République française (liberté, égalité, fraternité). Voici la liste :
Dans les 300 m2 de l’appart privé du président, des fleurs fraîches toute l’année. Coût annuel : 280 000 euros.
Pour ses déplacements privés, Sarkozy est accompagné par un avion vide. En cas d’urgence, il peut ainsi retourner immédiatement à Paris.
Le couple dispose de 61 véhicules officiels, deux Airbus et 6 Falcons (le dernier est affectueusement surnommé Carla, du nom, précise le Bild, de la 3ème épouse - « le Maître de l’Etat français a forcément plusieurs épouses - successives, naturellement », rigole le tabloïd allemand).
1 millions d’euros par an pour les boissons.
Il a près de 1.000 employés (deux fois plus que la Reine d’Angleterre).
87 cuisiniers, parmi les 1000 employés. Et en plus, M. et Mme Sarkozy peuvent commander à toute heure du jour et de la nuit. Le Chef de cuisine a le libre accès à la cave de l’Élysée, et le déjeuner leur est servi (le soir, Carla et Nicolas communient avec le peuple, mettent et débarrassent la table, font chauffer la soupe ?).
« Indignation ? Protestation ? » s’interroge facétieusement le Bild. « Point du tout. En France, c’est un point d’honneur : le chef d’Etat incarne la gloire de la Nation. Il est le successeur des rois ». Avec les « cigares du sous-pharaon », les magouilles des uns et des autres ministricules l’état français se distingue.
Sur le plan de la forme, cet article ressort du stalinisme du plus bas étage. Amalgames, allusions, etc...Arguments complètement tirés par les cheveux. C’est comme si on accusait l’auteur d’être complice d’un régime répressif au motif que son ordinateur contient certainement des composants en métaux rares issus de pays non démocratiques.... M’enfin ! On apprend au moins quelque chose sur le Wenge, donc, article peut être pas complètement inutile de ce point de vue, même si on ne sait pas si le « wenge » de Joyandet est légal ou pas. Peu importe à l’auteur sans doute.
Sur le fond, c’est encore plus inquiétant. Les élections s’approchant, pour camoufler le vide absolue de leur pensée politique, les oppositions se livrent à une peopolisation tous azimut. L’auteur en est à son je ne sais combientiemme article exclusivement consacré à des questions de personnes avec, quel que soit le sujet concerné, la même enflure dans le choix des mots. On pourrait croire qu’à l’approche des échéances, il serait plus important de présenter des idées. Toujours sur le fond, la critique de la vente de bateau « allemand » est également on ne peu plus inquiétante. Quand on pense que le Modem fut pro européen... Quand à la pertinence de la critique, c’est comme si on dénoncait Bayrou au motif que le « tracteur de son enfance » était un Massey harris ( complice de l’impérialisme américain ?)
Bref, de la politique politicienne du plus bas étage, complètement peopolisée. Là ou on rigolera vraiment, c’est quand le modem se vendra pour quelque ministère lors de la réélection de Sarko en 2012 et que l’on assistera au retournement de l’auteur façon Besson...
Vous vous trompez d’adresse Eric en faisant une réponse développée, les articles de cet auteur n’appellent pas un commentaire ou une analyse, mais une connivence mécanique et pour ainsi dire pavlovienne, une adhésion épidermique par réaction et non par volonté de comprendre, et donc d’agir.
Et en plus vous vous attaquez à ce qui est un des piliers du site, le ronronnement bien pensant anti UMP, parti que je n’aime pourtant pas du tout et dont je ne serai jamais électeur.
Vous vous trompez d’adresse Eric en faisant une réponse développée, les articles de cet auteur n’appellent pas un commentaire ou une analyse, mais une connivence mécanique et pour ainsi dire pavlovienne, une adhésion épidermique par réaction et non par volonté de comprendre, et donc d’agir.
Et en plus vous vous attaquez à ce qui est un des piliers du site, le ronronnement bien pensant anti UMP, parti que je n’aime pourtant pas du tout et dont je ne serai jamais électeur.
Il faudra me démontrer où cette réponse est dévelopée, peut-être que pour vous insultes, aucun argument veulent dire développée. Mais chacun son truc. Tous mes articles sont fondés sur des faits et ont des arguments. Chaque article diffère du précédent par des faits nouveaux. Vous accusez la réalité d’être répétitive en fin de compte, ce qui veut dire que vous accusez ce pouvoir d’être répétitif dans les faits les plus méprisables.
Mettez un peu de baume sur vos chevilles cela évitera qu’elles gonflent trop.
Quant à votre bien « pensance » à vous, c’est-à-dire accepter l’inacceptable elle a le mérite de vous situer dans une moralité quelque peu faiblarde. Vous croyez vous valoriser à vos yeux et à ceux des autres en vous posant comme un lucide modéré et juste. Vous n’êtes qu’un complice infatué.
PS les Français à une grande majorité en ont assez de ce pouvoir corrompu pour le moins moralement. Mais il est vrai qu’il y a aussi la théorie que plus les Français pensent la même chose plus ils ont tort. C’est le genre de réflexion imbécile qui s’apparente au plus bête des syllogismes. Il se veut du sage qui s’éloigne de la foule vulgaire dont il s’écarte (odi profanum vulgus et arceo). Vous faites le facile amalgame entre une foule furieuse et en délire et un ras le bol généralisé justifié qui fonde une communauté de pensée en regard de faits qui en sont la cause.
Merci Imhotep ; par votre plume nous existons nous les petits, les riens du tout, les presques mort ! J’espère qu’il nous sera permis de nous révolter, que nous trouverons cette force, car la hargne est bien là. Il nous manque l’organisation et la volonté collective. Vous êtes un excellent aiguillon, je vous encourage à continuer car, même si c’est long, les consciences changent. Allez, résistons c’est vital !
Deux fusibles qui ne servenr à RIEN se font la malle. Bon débarras ! Blanc, dans toutes les circonstances (Air France par ex) il est là où on le pose. Joyandet est un arriviste qui se fait passer pour un winner, ce qui plaît à sarkosy de nagy bocsa. Bravo pour l’article.
En attendant, l’éviction de ces 2 malfrats, outre le fait qu’ils servent de fusibles, semble leur éviter d’être jugés pour leurs méfaits.
Comment, en effet, appelez vous l’utilisation des deniers de l’Etat pour acheter 12000€ de cigares ?
Comment appelez vous un permis de construire illégal ?
Sarko fait, semble t-il d’une pierre deux coups : il focalise l’attention (ou tente de focaliser) sur ces 2 fusibles, et évite d’avoir encore 2 repris de justice dans son gouvernement.
Quand on en a un, ça va, c’est quand il y en plusieurs.........................
frugeky a écrit : Deux fusibles qui ne servent à RIEN se font la malle. Bon débarras !
Le compte n’y est pas : qu’ils soient jugés et condamnés.
Bonjour l’auteur . Merci pour cet article comme tous les autres que vous écrivez , dénonçant les escrocs et mafieux de ce gouvernement d’imposteurs qui fait honte à notre pays et personnellement me dégoûte au plus haut point . En ce qui me concerne , ayant une pension de retraite plus que moyenne et ne disposant d’aucun patrimoine , il sera hors de question que je paye un centime d’€ au titre des revenus 2009 . Ainsi sera le début de la désobéissance civile dans cette « république bananière » . Hasta la victoria siempre ! Réveillons-nous le peuple ! RA .
Cher IMhotep, vous qui avez oublié le ministre de l’intérieur BH, occasion vous est donnée de vous rattraper !! Déjà me direz vous ! Oui en effet !! Oh ! c’est pas le hasard il y a une affaire par jour avec ces pieds nickelés ! Figurez vous que le ministère de l’intérieur loue un local vide à LORGES depuis 2 ans pour un loyer de 1 MILLION d’euros par an !! Mais vous l’avez certainement déjà vu. Il serait peut être bon de se pencher sur le nom de l’ancien proprio qui a dû faire la culbute avec un locataire aussi sûr !!!
Il ne faudra pas oublier non plus les ministres qui cumulaient gentillment indemnités et retraites parlementaires.
La gauche continue de se maintenir à hauteur de caniveau, soit l’étage où elle se complait depuis deux ans, et où elle restera après les élections. Les tricheurs et les corrompus, on en trouve autant dans les deux camps. UMP et PS ont contribué à l’affaiblissement du pays, tous coupables....
Mais , bien sûr , je ne me reconnais en aucun cas dans ce PS qui a trahit le peuple ! il n’y a plus de « droite » ou de « gauche » ; l’UMPS et autres , même parmi les autres partis , ne représente plus que leurs intérêts et non celui de l’intérêt général . Il faut donc , changer les institutions , avec des représentants de la nation , non carriéristes , avec non cumul de mandats et pas plus de deux ! il y a donc du travail pour refonder une sorte de VIè république et faire payer tous leurs méfaits à ces politiques qui depuis trente ans se moquent du peuple . RA .
Patrice de Maistre est le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt.
Le ministre du Budget Eric Woerth avait demandé à Patrice de Maistre d’embaucher son épouse, Florence Woerth.
Patrice de Maistre avait accepté : le 12 novembre 2007, Florence Woerth intégrait la petite entreprise qui gérait la fortune de Liliane Bettencourt. Elle gagnait 180 000 euros nets par an, soit 15 000 euros nets par mois (Le Canard Enchaîné, mercredi 30 juin 2010, page 3).
Patrice de Maistre déclarait à Liliane Bettencourt, le 23 avril 2010, à propos du conflit d’intérêts de Florence Woerth :
« Je me suis trompé quand je l’ai engagée. C’est-à-dire qu’en fait, avoir la femme d’un ministre comme ça, ce n’est pas un plus, c’est un moins. Je me suis trompé. Pourquoi ? Parce que comme vous êtes la femme la plus riche de France, le fait que vous ayiez une femme de ministre chez nous, tous les journaux, tous les trucs disent : « Oui, tout est mélangé, etc. » Bon. J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des Finances (du Budget, NDLR), il m’a demandé de le faire. Je l’ai fait pour lui faire plaisir. »
T’as tout faux mon pote, moi je ne vote que pour une social-démocratie de type nordique, où l’élu prend le métro ou son vélo, ne jette pas l’argent par les fenêtres par idéologie bien pensante et considère la place des entreprises comme vitale à l’essor de son pays. Le vote FN n’a pour seule vertu que d’effrayer les bisounours de France et de bouter des affaires une classe politique médiocre et corrompue.
mais il y a pire que la droite et la gauche réunies...l’extrême droite. Demandez à lepen il s’y connaît en captation d’héritages, en abus de biens sociaux, etc..... l’ump fait pâle figure à côtéproportion gardée.
Ah l’héritage des Ciments Lambert, contesté par la famille du vieux
patron facho mais conservé, après négociation avec la famille du défunt,
par le châtelain de Saint-Cloud...
On sait de quel salaud il a hérité
celui qui se prétend l’ami des ouvriers...
Avec un ami comme lui
les travailleurs n’ont plus besoin d’ennemis...
Basilio La
calunnia è un venticello, un’auretta assai gentile che
insensibile, sottile, leggermente, dolcemente, incomincia a
sussurrar. Piano piano, terra terra, sottovoce,
sibilando, va scorrendo, va ronzando ; nelle orecchie
della gente s’introduce destramente, e le teste ed i
cervelli fa stordire e fa gonfiar. Dalla bocca fuori
uscendo lo schiamazzo va crescendo, prende forza a
poco a poco, vola già di loco in loco ; sembra il tuono,
la tempesta che nel sen della foresta va fischiando,
brontolando e ti fa d’orror gelar. Alla fin trabocca e
scoppia, si propaga, si raddoppia e produce
un’esplosione come un colpo di cannone, un tremuoto, un
temporale, un tumulto generale, che fa l’aria rimbombar.
E il meschino calunniato, avvilito, calpestato, sotto il
pubblico flagello per gran sorte a crepar.
Et au final, nos demissionaires peuvent retrouver leur fauteuil a l’Assemblée. Un echec bien recompensé, parfaitement en accord avec les nouvelles valeurs des élites de notre République.
Voila les effets de la reforme de l’assemblée de notre petit dictateur, bravo a tout ceux qui l’ont votée, et au conseil constitutionnel de ne pas l’avoir censurée.
aïe aïe aïe, v’là l’Nanard qui vient au secours de ses amis escrocs :
Tapie : Joyandet et Blanc ont « raison de partir »
Bernard Tapie a estimé lundi qu’Alain Joyandet et Christian Blanc avaient « eu raison de partir ». « Un ministre n’est pas un citoyen comme les autres », a affirmé l’ancien ministre de la ville. « La question qu’on doit se poser, ce n’est pas ’est-ce que je suis coupable, pas coupable’ mais ’est-ce que je suis en train de nuire à l’équipe gouvernementale ?’ Si la réponse est oui, il ne faut pas hésiter. On sort », a-t-il assuré. « Moi, je serais aujourd’hui au pouvoir, au lieu de subir tous les jours les questions, les petites phrases (...) Je serais Woerth, je dirais (à l’opposition) ’ou vous déposez plainte parce que vous estimez que j’ai fait quelque chose que vous estimez mal, ou vous la fermez. Allez au bout, déposez plainte en justice’ », a-t-il ajouté. Le JDD 5/07/2010
ENORME : l’Nanard y veut le poste de ministre de la Ville, ou un autre, peut importe lequel, du moment qu’il a un portefeuille - c’est beau le dévouement
voui voui, Nanard le dit : « Un ministre n’est pas un citoyen comme les autres » (...) "La question qu’on doit se poser, ce n’est pas ’est-ce que je suis coupable, pas coupable’ mais et bla bla bla que j’t’entourloupe
Merci pour vos articles successifs qui permettent aux veaux d’ouvrir un peu les yeux.
J’espère que la désobéissance civile va s’accentuer comme j’ai pu le lire dans certains commentaires.
En attendant ces bonnes gens qui se présentent comme des défenseurs de la nation n’ont plus qu’une solution : s’exiler avant que l’on aille s’occuper sérieusement d’eux...
L’ex-comptable des Bettencourt accuse : des enveloppes d’argent à Woerth et à Sarkozy.
L’ex-comptable de Liliane et André Bettencourt révèle, dans un témoignage explosif à Mediapart, comment le couple de milliardaires a régulièrement financé, via des enveloppes contenant des espèces, des personnalités de la droite française, dont Nicolas Sarkozy.
Elle a notamment relaté un épisode – qu’elle a également rapporté lundi 5 juillet aux policiers – situé en mars 2007 et mettant en scène Eric Woerth. Ce dernier se serait vu remettre, via le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, une somme de 150.000 euros pour la campagne présidentielle de M. Sarkozy.
Claire T. est, de fait, détentrice de très lourds secrets, qu’elle a confiés à Mediapart, juste après son audition, lundi soir.
C’est un témoignage accusatoire, qu’elle reconnaît volontiers ne pas pouvoir étayer de preuves matérielles définitives, et qui devra être soumis par les enquêteurs à un méticuleux travail de recoupements et de vérifications.
Claire T. s’explique sur sa décision de parler à la police et à un journal : « J’en ai marre de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsabilités, raconter n’importe quoi. Il est temps de dire ce qu’il s’est passé. Et puis, après tout, moi je n’ai rien à me reprocher ».
Maire de Neuilly-sur-Seine entre 1983 et 2002, M. Sarkozy était souvent l’hôte des Bettencourt. « Il venait déjeuner ou dîner avec Cécilia », se souvient Claire T.
Lui aussi avait-il droit aux « attentions » accordées aux personnalités politiques en visite chez les Bettencourt ? Un brin hésitante d’abord, mesurant sans doute la gravité de ses propos, Claire T. confirme :
« Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l’un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ca se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l’autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l’on n’aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l’argent. C’était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d’ailleurs, on me demandait juste avant le repas d’apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu’il se passait... ».
en plus ils ont choisi leur moment pour annoncer les mauvaises nouvelles genre reduction du taux de croissance, baisse des apl, et autres allocs, alors qu’ils continuent à s’en mettre plein les poches
BAZILE __ La
calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ;
j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez
qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte
absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande Ville, en s’y
prenant bien ; et nous avons ici des gens d’une adresse ! ... D’abord
un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant
l’orage, pianissimo murmure
et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le
recueille, et piano,
piano vous
le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il
rampe, il chemine, et rinforzando de
bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais
comment, vous voyez Calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à
vue d’oeil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe,
arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un
cri général, un crescendo public,
un chorus universel
de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?
Affaire Bettencourt : le rapport qui blanchit Woerth.
INFO LE FIGARO - Selon le rapport de l’IGF que s’est procuré Le Figaro, l’ancien ministre du budget « n’est pas intervenu pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre ».
L’étau se désserre autour d’Eric Woerth. Le Figaro a pu consulter le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), attendu lundi et destiné à contrer ceux doutant de l’absence d’intervention de l’actuel ministre du Travail dans le dossier fiscal de Liliane Bettencourt. En conclusion, l’IGF est très clair : « M. Eric Woerth, durant la période où il était ministre du budget, n’est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène ».
Par ailleurs, « les informations obtenues dans le cadre du contrôle fiscal de M. Banier, notamment de source judiciaire, n’étaient pas de nature à conduire l’administration à déclencher un examen de la situation fiscale personnelle de Mme Bettencourt. »
Pour comprendre pourquoi ce rapport est complètement pipeau, lisez cet article :
Woerth : le rapport déjà contesté.
François Baroin veut « obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt » constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle.
« Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères. L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé », souligne un ancien chef de l’IGF.
« Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question. »
« Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour »abus de faiblesse« visant le photographe François-Marie Banier ? »
« Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement. On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat. »