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Accueil du site > Actualités > Politique > Édouard Herriot, figure radicale majeure de deux républiques

Édouard Herriot, figure radicale majeure de deux républiques

« Un honnête homme, lent à se persuader que l’ordre établi n’est pas forcément le parti de la vérité, qui s’engage et qui relie cet engagement à un militantisme politique. » (Gérard Chauvy, auteur d’une biographie d’Édouard Herriot, sur ses premières années lyonnaises).

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Il y a soixante ans, le 26 mars 1957 près de Lyon, à 84 ans, l’inamovible maire de Lyon Édouard Herriot, symbole du radicalisme provincial prenant des responsabilités nationales, est mort, un jour après la signature du Traité de Rome. Je propose ici d’expliquer comment Édouard Herriot est devenu maire de Lyon puis l’un des acteurs importants de la IIIe République et de la IVe République.

Né le 5 juillet 1872 à Troyes, Édouard Herriot fut le modèle du mérite républicain, faisant partie des premiers fruits des "hussards de la République" voulus par Léon Gambetta pour les classes moyennes. Il fit de brillantes études comme boursier au lycée Louis-le-Grand où il se lia d’amitié avec Maurice Barrès (qui l’aida financièrement en lui offrant un manteau pour l’hiver) et à Normale Sup. d’où il sortit agrégé de lettres à 21 ans (entré major en 1891, il en sortit également major). Sa bourse, il l’a dû à un inspecteur général de lettres qui l’avait remarqué en 1887 en classe de rhétorique, ce qui lui a permis de préparer le baccalauréat au Collège Sainte-Barbe à Paris (il a eu mention très bien). À Normale Sup., Édouard Herriot avait retrouvé Charles Péguy qu’il avait aidé à obtenir une bourse pour préparer cette école d’excellence.

Pour Édouard Herriot, cette école (Normale Sup.) était un véritable « foyer de liberté » : « L’on ne se contente pas d’y pratiquer la tolérance, forme médiocre et parfois hypocrite de la courtoisie ; l’on y prend conscience de l’infinie diversité de la pensée ; l’on s’y rend compte de l’impossibilité, pour un seul esprit, d’embrasser l’univers de la connaissance et, faisant effort pour se donner à soi-même des opinions sincères, on ne s’étonne pas si d’autres tirent de leurs expériences d’autres conclusions. Notion aussi utile dans l’ordre social que dans l’ordre purement intellectuel. Une nation, la nôtre surtout, doit assembler des idées variées, chacune avec ses nuances. En plein été, la France est un bouquet de roses mais diverses d’aspect, de couleurs, de parfums. Le normalien déteste les jugements tout faits, la synthèse prématurée qui est une des formes de la sottise, les affirmations sommaires : "L’intelligence d’un homme, disait mon maître Tournier, se mesure à ce qu’il sait ne pas comprendre". » (26 juin 1947).



Fils d’un modeste militaire mort jeune (capitaine d’infanterie en Champagne puis en Vendée), Édouard Herriot était plutôt prédestiné à devenir militaire aussi, en passant par Saint-Cyr. Édouard Herriot n’avait aucune origine lyonnaise. Il a passé son enfance à La Roche-sur-Yon, puis après les études à Paris, passa son service militaire à Nancy (37e Régiment d’infanterie). C’est dans la caserne qu’il commença ses travaux d’écriture et sa documentation sur les auteurs latins et grecs, etc. Il fut ensuite nommé le 30 octobre 1895 professeur de lettres dans une classe de 3e (la 3e B) au lycée de Nantes (futur lycée Clemenceau) dont le proviseur, maintenu par un gouvernement anticlérical, était (étrangement) un prêtre, l’abbé Follioley, avec qui il s’est bien entendu. Néanmoins, il n’était pas vraiment heureux de cette nomination loin de Paris où il voulait préparer sa thèse de doctorat.

Il ne resta pas longtemps à Nantes. Le 31 août 1896, il fut nommé professeur de rhétorique au prestigieux lycée Ampère de Lyon (dont un collègue fut… Édouard Daladier). Sa réputation d’homme brillant et cultivé était déjà faite, à 24 ans, et ce passage à Lyon, selon lui, ne devait qu’être une étape pour une carrière universitaire à Paris.

Au début de sa vie d’adulte, comme Léon Blum, Édouard Herriot se destinait en effet surtout à une prestigieuse carrière …littéraire. La politique, il n’en était évidemment pas indifférent. Il avait pris position sur l’affaire Boulanger en janvier 1889, mais sans prendre beaucoup d’intérêt au militantisme politique. En été 1898, il s’engagea surtout pour ses idées, au sein de la Ligue des droits de l’Homme, afin de soutenir le capitaine Dreyfus. Ce fut pour ces raisons qu’il s’engagea quelques années plus tard au parti radical (créé en 1901), mais il n’assista pas, pendant les premières années, aux réunions locales.

Pragmatique de "bon sens", Édouard Herriot n’avait rien d’un idéologue et son radicalisme était ainsi décrit par Serge Bernstein, historien du XXe siècle et l’un de ses biographes : « C’est en vérité une sorte de consensus qui s’établit entre les républicains, laïques, à sensibilité de gauche, une attitude qui consiste à accepter l’héritage idéologique de la Révolution française et ce que l’on considère comme ses prolongements dans l’ordre social et politique, à affirmer la supériorité de l’individu sur la société, à faire confiance à la démocratie politique pour résoudre par un processus graduel la question sociale, à compter sur la réforme pour bâtir en France cette démocratie de petits propriétaires qui apparaît comme la promesse ultime de l’épopée révolutionnaire. ».

Bien que se définissant "de gauche" et d’ailleurs, futur chef du Cartel des gauches, Édouard Herriot n’avait rien de marxiste, était contre la théorie de la lutte des classes et était finalement un authentique "libéral" dans le sens qu’il proposait : « J’estimais sommaire et artificielle cette réduction de la société à deux éléments fatalement hostiles : bourgeoisie et prolétariat. Je me refusais à croire que le degré de civilisation d’un peuple fût dans la dépendance étroite de sa production matérielle. Il me semblait que l’histoire de notre pays révélait d’incessantes mutations dans les conditions et l’accession des plus humbles, quand les moyens d’instruction leur étaient donnés, à des fonctions de commandement. Je persistais à croire au rôle essentiel de l’individu, de la personne. ».

Pendant son "séjour" lyonnais, il se maria le 28 octobre 1899 avec Blanche Rebatel, fille du docteur Fleury Rebatel (1845-1905), médecin réputé, président du conseil général du Rhône (de 1883 à 1885 et de 1889 à 1891) et grand notable lyonnais. Cette liaison a évidemment contribué à son enracinement lyonnais : « J’entrais dans la famille la plus agréable, la plus bienveillante, la plus indulgente pour un homme jusque-là livré à lui-même encore bohème et chargé de nombreux défauts. ». Il faut indiquer que trois ans auparavant, il avait perdu sa mère retournée à Oran et n’avait donc plus de famille.

Lorsqu’il a brillamment soutenu à la Sorbonne, en février 1905, sa thèse de doctorat sur Juliette Récamier, l’érudition d’Édouard Herriot n’était déjà plus à prouver. Il avait déjà publié en 1898 un essai sur Philon le Juif qui fut couronné par l’Académie des sciences morales et politiques, puis un ouvrage sur Madame de Staël en 1904. Édouard Herriot fut encensé : « On salua de toute part l’énorme travail de compilation qu’elle représentait ; on rendit hommage à une puissante intelligence qui savait des documents faire jaillir la lumière ; on classa un talent d’écrivain appelé à laisser de grands livres. Celui-ci venait de recréer une époque et une figure, belle entre toutes. ».

Édouard Herriot était alors déjà devenu un notable lyonnais. En effet, l’année précédente, en 1904, le maire de Lyon, Victor Augagneur, élu en 1900, lui demanda de rejoindre son équipe municipale. Édouard Herriot a beaucoup hésité avant d’accepter cette proposition : « Ma carrière universitaire se développait normalement. Je pouvais espérer une nomination très prochaine à Paris, avec toutes les facultés de travail que m’ouvrirait cet avancement. ». On lui proposa la fonction d’adjoint à l’instruction, ce qui le convainquit d’accepter : « Ce qui me permettrait d’étudier certains aspects de l’enseignement que j’ignorais encore. Je finis par consentir. ».

Le 1er mai 1904, il fut élu conseiller municipal dès le premier tour par 5 229 voix. Ce jour marqua le départ d’une très longue carrière lyonnaise et nationale. Le 15 mai 1904, il fut élu 5e adjoint à l’instruction, conformément à la proposition de Victor Augagneur, par 28 voix contre 23.

Victor Augagneur (1955-1931), ancien séminariste, chirurgien réputé et professeur à la Faculté de médecine de Lyon, radical, était un homme assez brutal et autoritaire dans ses relations avec les autres, y compris ses amis politiques. Conseiller municipal depuis 1890, plein d’ambition, il avait battu à 44 ans, aux élections municipales de 1900, son ancien mentor Antoine Gailleton (1829-1904), chirurgien aussi (présent lors de l’attentat, il avait porté les premiers secours lors de l’assassinat du Président Sadi Carnot le 25 juin 1894), maire de Lyon depuis le 23 avril 1881.

Ses amis radicaux à Paris voulaient éloigner Victor Augagneur de la politique nationale et l’ont nommé gouverneur de Madagascar. Victor Augagneur démissionna alors de la mairie de Lyon le 30 octobre 1905 et poussa Édouard Herriot à prendre sa succession, considérant que ce dernier, qu’il croyait peu ambitieux pour la politique et voué à une carrière universitaire, serait un maire transitoire. Jacques Prévosto, spécialiste des maires de Lyon, expliqua : « Il n’est pas douteux qu’en favorisant ainsi l’élection d’un jeune universitaire qui semblait priser davantage une chaire à la Sorbonne qu’un fauteuil de maire de Lyon, Victor Augagneur ait cru mettre en place un intérimaire qui ne ferait pas trop de difficultés pour lui rendre la place à son retour de Madagascar. ».

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Concrètement, Édouard Herriot fut élu maire de Lyon à l’âge de 33 ans, le 3 novembre 1905, par 30 voix sur 52 contre 22 à un candidat socialiste. Il a réuni toutes les voix non socialistes du conseil municipal. C’était une répartition à l’opposé du vote en faveur de Victor Augagneur en 1900. Un autre biographe, Henri Cogoluenhe, a analysé ainsi cette élection : « Les radicaux n’avaient plus aucun motif à priver leur parti de l’occasion inattendue d’un pouvoir durable. Ayant parfaitement jaugé la valeur de leur jeune collègue, ses amis politiques n’avaient aucune prétention à le réduire à un rôle futur de personnage falot ou de faire-valoir par comparaison rétrospective. Lui-même ne se sentait guère vocation de figuration. ».

Dans les faits, très vite, Édouard Herriot a ébloui ses interlocuteurs sur le niveau intellectuel de ses interventions, sur la capacité à affronter ses opposants avec talent qui montraient une "tout autre envergure" que son prédécesseur qui, de retour de Madagascar en 1910, fut élu député et occupa quelques fauteuils ministériels avant la Première Guerre mondiale. Dès 1906, Édouard Herriot prit des responsabilités nationales au sein du parti radical et en 1909, il rédigea même son programme politique.

La carrière politique d’Édouard Herriot fut brillante mais il ne laissa pas son nom à des réalisations majeures de son siècle. Dans le détail, il fut maire de Lyon du 4 novembre 1905 à sa mort, 26 mars 1957, sauf du 20 septembre 1940 au 18 mai 1945, sous l’Occupation où il fut révoqué, sénateur de 1912 à 1919 (il devait attendre 40 ans pour se faire élire au Sénat), puis député de 1919 à 1940 et de 1945 à 1957, Président de la Chambre des députés du 22 avril 1925 au 20 juillet 1926, puis du 18 mai 1936 au 9 juillet 1940 (pendant le Front populaire jusqu’au régime de Vichy), et enfin du 21 janvier 1947 au 11 janvier 1954 (en succession de Vincent Auriol élu Président de la République). Le 14 janvier 1954, il fut élu à vie "Président d’honneur de l’Assemblée Nationale" après que certains eurent envisagé de le faire élire Président de la République après Vincent Auriol (René Coty fut finalement élu, laborieusement).

Comme maire de Lyon, il entreprit des fouilles et déclara en juin 1946 devant le théâtre romain découvert à la Fourvière : « Si j’ai ordonné ces fouilles, c’était pour vous révéler à vous-mêmes votre propre grandeur. Une grandeur qui ne s’épuisera pas avec la période romaine… ». Partout où il se trouvait (même en cure à Aix-les-bains), il n’hésitait pas à donner des conférences sur des sujets très culturels.

Président du parti radical de nombreuses fois, porté initialement à sa tête en 1919 après un conflit interne majeur, de 1919 à 1926, de 1931 à 1936, de 1948 à 1953 et de 1955 à 1957, Édouard Herriot a également mené une carrière gouvernementale prestigieuse : Ministre des Travaux publics, des Transports et du Ravitaillement du 12 décembre 1916 au 17 mars 1917 (gouvernement Aristide Briand), Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts du 23 juillet 1926 au 6 novembre 1928 (gouvernement Raymond Poincaré), et Ministre d’État du 9 février 1934 au 22 janvier 1936 (gouvernements Gaston Doumergue, Pierre-Étienne Flandrin, Fernand Bouisson et Pierre Laval).

Chef du Cartel des gauches, et précipitant la démission du Président Alexandre Millerand trop favorable au Bloc national, Édouard Herriot fut élu Président du Conseil du 14 juin 1924 au 10 avril 1925 et retrouva la direction du gouvernement très brièvement du 19 au 21 juillet 1926, puis du 3 juin 1932 au 14 décembre 1932. Il cumula cette fonction avec celle de Ministre des Affaires étrangères.

Il n’est pas ici question d’exposer ses initiatives politiques, son art de gouverner, ses grandes aptitudes à la manœuvre politique également, ses positions, sa captivité pendant la guerre, ce qui nécessiterait de longs développements.

Lorsqu’il dirigea le gouvernement en 1924, bien qu’opposé au communisme et au régime soviétique, Édouard Herriot prônait le maintien de bonnes relations diplomatiques entre la France et la Russie : « La vieille Russie est morte, morte à jamais. Pour lui dire adieu, je suis allé voir, une dernière fois, sur la place Rouge, l’église du bienheureux Basile, avec son bouquet de dômes aux couleurs violentes, ses formes paradoxales, plus étranges encore du fait des badigeonnages qui font éclater de couleur les petits carreaux de faïence. (…) Mais combien je préfère, à cette vue célèbre, celle que j’aurai sur Moscou, sur ses coupoles d’or pur, sur la rivière toute proche, à l’entrée du rouge monastère de Simonoff. ».

Comme on le lit, Édouard Herriot avait un style littéraire puissant. Finalement, malgré ses multiples activités politiques, il mena également une carrière littéraire de haut niveau, avec la publication de cinquante-deux ouvrages, souvent de référence.

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Son élection à l’Académie française le 5 décembre 1946 en fut le couronnement. Il y fut reçu le 26 juin 1947 par un ancien condisciple du Collège Sainte-Barbe, Jérôme Tharaud (1874-1953), qui lui rappela : « Votre bonne fortune voulut que souvent, pendant plusieurs années, vous revîntes passer vos étés dans la campagne champenoise, au village de Saint-Pouage, chez une grand-mère et un vieil oncle curé. À l’excellente femme, vous devez celui de vos défauts auquel vous tenez le plus : la gourmandise ; à votre oncle, vos premières émotions de botanique, cette affection pour les arbres et pour les plantes, qui vous a suivi toute la vie. Avec lui, vous alliez herboriser dans les prés ; et devant son presbytère, vous fîtes amitié avec un vieux poirier, dont l’âge avait rayé l’écorce de profondes gerçures. ».

Le huitième fauteuil avait été occupé auparavant par d'illustres personnalités comme le mathématicien Pierre-Simon Laplace, le physicien Maupertuis, Charles de Rémusat, Albert de Mun et Jules Simon. Le successeur direct d'Édouard Herriot fut Jean Rostand et le fauteuil est maintenant vacant depuis la mort de Michel Déon le 28 décembre 2016 à 97 ans.

Édouard Herriot, député-maire de Lyon jusqu’à sa mort, travailla tout au long de ses mandats jusqu’au bout, malgré la fatigue, la santé toujours fragile, la maladie et la vieillesse. Son dernier travail parlementaire fut une proposition de loi sur le placement et le reclassement des travailleurs âgés qu’il a déposée le 26 février 1957 (n°4285).

Président du parti radical, "Paris-Match" le décrivit ainsi lors du congrès du parti radical les 16 et 17 octobre 1952 à Bordeaux : « Courbé sur sa canne, soutenu par des mains trop empressées pour son orgueil. (…) La voix a de brusques éclats ; le regard est chargé d’éclairs. Et quand il est là, une sorte de fluide agit sur l’assistance qui n’éprouve plus le besoin d’aller se détendre dans les jardins de l’Alhambra réchauffés par le soleil d’automne. ».

Édouard Herriot avait présidé la séance inaugurale du Conseil de l’Europe à Strasbourg le 8 août 1949. Bien que partisan de la construction européenne dès juin 1924, il fut convaincu par les opposants à la CED (Communauté européenne de la défense) et porta le coup de grâce au cours d’un de ses derniers grands discours à l’Assemblée Nationale qui, selon Alfred Grosser, « contenait d’excellents arguments contre un traité qu’il connaissait cependant assez mal, mais était oratoirement médiocre et frisait parfois le mélodrame ».

Pierre-Olivier Lapie a décrit le vieil homme ainsi : « Le vieux mammouth promenait un air sévère et calme sur toute cette Chambre où il avait tant combattu, triomphé, peiné, présidé, lui que l’âge et la maladie reléguaient à une présidence honorifique (…). La Chambre se retourna tout entière vers cette masse affaissée. Le silence se fit. Alors s’éleva une voix que l’on n’entendait plus et que l’on ne devait plus entendre… ». Les derniers mots de son discours à propos de la CED, ce 30 août 1954, furent : « Pour nous, la Communauté européenne, laissez-moi vous dire comme je le pense au seuil de ma vie… C’est la fin de la France ! ».

Cité par le site de l’Académie française, François Mauriac écrivit de lui, bonheur des caricaturistes pendant des décennies : « En vérité, Édouard Herriot était un gros homme charmant. Son charme naissait de ce contraste entre la culture, tous les dons d’une intelligence royale et la ruse, disons la finesse, politicienne. ».


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (26 mars 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
"Édouard Herriot et le radicalisme triomphant", biographie de Gérard Chauvy (éd. LUGD).
Édouard Herriot.
Vincent Auriol.
Le Front populaire.
René Coty.
Edgar Faure.
Gaston Defferre.
François Mitterrand.
Georges Clemenceau.
André Tardieu.
Jean Jaurès.
Joseph Caillaux.
Aristide Briand.
Léon Blum.
Pierre Laval.
Philippe Pétain.
Colonel de La Rocque.
Charles De Gaulle.
Pierre Mendès France.
Jean Zay.
Charles Péguy.

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