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Accueil du site > Actualités > Politique > Et si le problème se situait à votre gauche ?

Et si le problème se situait à votre gauche ?

Durant les manifestations de ces dernières semaines, quelques voix se sont élevées pour réclamer la tenue d’un référendum sur la réforme des retraites. J’aurais bien voulu applaudir à cette idée, et puis je me suis aussitôt ravisé : cette idée ne tenait pas debout.

Et oui, un referendum ne serait d’aucune utilité, car nous savons très bien qu’à la question « voulez-vous faire cesser la réforme des retraites ? », une grande majorité répondrait « oui », massivement. Le gouvernement serait contraint d’y opposer une fin de non recevoir (comme pour le traité européen), ou d’abdiquer ses rêves pour la nation.

Maintenant, si on posait la question au peuple d’une autre manière, par exemple « quelle réforme préférez-vous  ? », il ne fait aucun doute que la réforme UMP l’emporterait largement….faute de combattants.

Car il faut bien l’avouer, les propositions de la gauche sur ce sujet sont plus que divisées : elles sont inexistantes. Ce n’est pas que personne n’ait d’idée à ce sujet, mais ces voix-là ne sont pas audibles… parce qu’elles remettent trop de chose en question. Si on accepte le système économique tel qu’il fonctionne actuellement, alors la réforme proposée par le gouvernement est à peu près la seule solution envisageable. Par contre, et pour sortir de cette logique, il faut tout simplement remettre en cause le système dans son ensemble. Pas au sein du pays, ni même de l’Europe, mais du monde entier. C’est ainsi, la mondialisation ayant fait son oeuvre, l’unique alternative à la régression sociale dont sont victimes les pays « riches » est la refonte totale du système global dont nous subissons la Loi, celle du marché.

On l’imagine aisément, cette alternative est par trop radicale, et ne peut décemment être suivie sérieusement par un quelconque leader charismatique d’envergure, dont l’objectif est, en plus, de satisfaire à la logique électoraliste fonctionnant justement selon les lois qu’il devrait dénoncer pour se faire élire. La gauche est donc coincée, car à moins que de s’unir dans cette radicalité présentée plus haut, elle n’a rien d’autre à proposer que ce que propose déjà la droite. Elle doit devenir « anti-capitaliste » ou se soumettre à un pouvoir plus cohérent dans ses actions, et qui correspondent à une idéologie.

C’est ce manque d’engagement de la classe politique de gauche qui a permis l’émergence de ce pouvoir fort actuellement en place : en acceptant le quinquennat, en votant la réforme de la constitution, en jouant le jeu du système politicien sans comprendre ce qui était en train de se passer. De même que les divisions de la gauche ont permis à Hitler de parvenir au pouvoir malgré une popularité mitigée, la gauche française d’aujourd’hui permet la radicalisation du pouvoir en place, faute d’avoir une idéologie à lui opposer.

Le véritable adversaire de ce régime n’est pas la gauche, mais le peuple. Et le véritable adversaire du peuple n’est pas le régime, mais l’absence de la gauche. Même certains politiques de droite ont déjà mis en garde sur ce point, en indiquant que l’absence d’une véritable opposition au parlement nuisait au débat démocratique. Mais le fait est qu’il n’existe pourtant pas qu’une seule idéologie. Sauf qu’elle n’est portée par aucun parti, aucun mouvement de masse, aucun rassemblement susceptible d’atteindre un poids populaire d’importance, d’emmener les foules plus loin.

D’ailleurs, le futur échec de la mobilisation actuelle en est l’unique conséquence : le pouvoir a fait tout ce qu’il pouvait pour énerver les foules et provoquer des troubles, mais rien n’y a fait : les dirigeants, qu’ils soient politiques ou syndicaux, se sont heurtés seuls à l’inévitable écueil de ce mouvement, que l’on peut résumer ainsi : « et si on gagnait, que ferions-nous ensuite ? ». Les manifestants, après tant de sacrifices, leurs demandant eux aussi : “et alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ?”

Pas de réponse. Rien .

Le point central qui conforte le pouvoir se trouve ici, dans ce « rien » à opposer à ses volontés. Tous focalisés sur les prochaines échéances électorales, tous frileux à l’idée de devoir remettre en cause un système qui leur a permis d’exister, tous soumis aux mêmes logiques établies de longue date par la domination de la finance sur le social.

Nous nous sommes tous faits bernés par l’illusion d’une corrélation entre croissance économique et progrès social, et ce n’est que grâce à cette crise que nous en apprenons l’artifice : la propagande médiatique ne suffit plus à nous tromper. Pour lutter efficacement, il n’y a qu’une seule alternative : changer ensemble un système injuste qui ne nous conduira qu’à l’oppression et la misère.

Il nous faut pour cela reconstruire la gauche autour d’une idéologie qui lui manque, véritablement socialiste, bien qu’elle existe déjà dans l’ombre des rassemblements populaires. Les Alain Badiou, les Frédéric Lordon, les Bernard Friot, et même les Paul Jorion et autres Eva Joly doivent se réunir non pas pour définir le futur chef d’une coalition politicienne, mais pour proposer au peuple une autre alternative à ce que propose la droite. Nous avons besoin d’une opposition, il nous faut un programme de gauche. un vrai.

Caleb Irri

http://calebirri.unblog.fr


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18 réactions à cet article    


  • Kalki Kalki 26 octobre 2010 13:06

    Nihil sine kaos


    • kemilein 27 octobre 2010 02:26

      l’auteur ne sait même pas comment marche un referendum

      une question, une seule et unique, posée clairement et positivement, et certainement pas un choix entre deux proposition (PAN dans tes dent bonhomme)

      « voulez-vous la réforme de retraite proposée par le gouvernement »
      -oui
      -non

      ensuite oser dire que les partis politique n’ont pas de programme...
      quand on va pas chercher l’information elle n’arrive pas toute seule sur la table (PAN re-dans tes dents)

      ils y a plusieurs droites et ils y a plusieurs gauches
      vous avez des modérés assez protectionniste
      des radicaux ultra-néo-libéraux-chapi-chapo (sarkozyste)

      y’a des verts des centristes le PS, au centre

      puis les communiste et le PG, qui forment le front de gauche (a gauche ceux la)

      Coluche disait :
      "ha bah moi je dis que quand le mec...
      (aparté : tronche de premier de la classe, rillettes sous les bras)
      quand le mec il en sait pas plus que ça, il - a - qu’a - fermer - sa - gueule !


    • kemilein 27 octobre 2010 02:27

      soz les fautes, 2h30 l’orthographe est partie se coucher.


    • benoitb 26 octobre 2010 16:59

      Enfin du bon sens et de la clair voyance sur les retraites.

      Je ne dirais qu’un mot MERCI ! smiley


      • leypanou 26 octobre 2010 17:47

        « Il nous faut pour cela reconstruire la gauche autour d’une idéologie qui lui manque, véritablement socialiste » : ne parlez pas de socialisme, ce mot ne veut plus dire grand chose ou pire, de trahison pour beaucoup de français. Vous parlez d’Eva Joly : n’oubliez pas qu’elle est avec DCB, champion de l’écolo-libéralisme. L’idéal amha est qu’il y ait qu’un seul candidat qui rassemble en dehors du PS, mais c’est un peu rêver, certains égos sont trop hypertrophiés. Des partis genre NPA ou LO, dans 100ans, seront au même point : si leurs gesticulations avaient une efficacité, cela fait longtemps qu’on l’aurait su.


        • jaja jaja 26 octobre 2010 19:01

          "Des partis genre NPA ou LO, dans 100ans, seront au même point : si leurs gesticulations avaient une efficacité, cela fait longtemps qu’on l’aurait su."

          C’est vous Madame soleil ? Qui aurait pu prédire la Révolution de 89 ? (à part vous bien sûr)... Ne parlez pas d’égos hypertrophiés vous vous faites du mal.. Asséner des prédictions idiotes comme si elles étaient des vérités premières est toujours très risqué...


        • elec 42 elec 42 26 octobre 2010 18:55

          droite et gauche même combat,la seule chose qui les intérressent:le pouvoir.


          • jaja jaja 26 octobre 2010 19:12

            @ l’auteur :

            Quand à Eva Joly et son groupe elle vient de nous cracher à la gueule à Bruxelles. Lisez attentivement ce texte publié sur Bellaciao. Qu’en pensez-vous ?

            Parlement européen : PS et Europe Ecologie pactisent avec la droite
            dimanche 24 octobre 2010 (21h26)

            Lors de l’adoption le 20 octobre d’une longue résolution intitulée « Crise financière, économique et sociale : recommandations concernant les mesures et initiatives à prendre », le point 77 sur la base d’un rapport établi par Pervenche Berès, députée socialiste française, stipule ce qui suit :

            « 77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d’un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites ; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs ; considère en outre que les retraites devront être réformées à l’échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle ; considère que l’allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d’organisation de la société qui n’ont pas été anticipées ».

            Les députés socialistes et d’Europe Écologie ont donc approuvé ce point de la résolution générale comme l’indique le détail nominal des votes. Tout commentaire serait totalement superflu !

            Détail nominal des votes de ces deux groupes au Parlement européen :
            S&D : Alves, Andrés Barea, Ari f, Arsenis, Attard-Montalto, Ayala Sender, Badia i Cutchet, Baléytis, Berès, Berlinguer, Berman, Blinkeviéiüté, Bo-tinaru, Bozkurt, Brzobohatà, Bullmann, Capoulas Santos, Cashman, Castex, Cercas, Christensen, Cofferati, Correia De Campos, Cortés Lastra, Costa, Cretu, Crocetta, Cutaç, Daerden, Dâncilâ, Danellis, De Angelis, De Castro, De Keyser, De Rossa, Désir, Domenici, Duêek, El Khadraoui, Enciu, Ertug, Estrela, Farm, Ferreira Elisa, Flaêikova Berlova, Fleckenstein, Garcia Pérez, Gardiazàbal Rubial, Gebhardt, Geier, Geringer de Oedenberg, Gierek, Glante, Gomes, Geincz, Grech, Grelier, Groote, Gualtieri, Guerrero Salom, Guillaume, Gurmai, Gutiérrez Prieto, Haug, Hedh, Herczog, Hoang Ngoc, Honeyball, Howitt, Hughes, Iotova, Ivan, Jaakonsaari, Jàuregui Atondo, Jorgensen, Kadenbach, Kal fin, Kammerevert, Kelly Alan, Kirilov, Koppa, Krehl, Kreissl-Deirfler, Lambrinidis, Lange, Le Foll, Leichtfried, Liberadzki, Lôpez Aguilar, Ludvigsson, McCarthy, Marika, Martin David, Martinez Martinez, Masip Hidalgo, Mavronikolas, Menéndez del Valle, Merkies, Milana, Mirsky, Moreira, Muiliz De Urquiza, Nevedalovà, Obiols, Padar, Panzeri, Papadopoulou, Pargneaux, Paçcu, Peillon, Perello Rodriguez, Pirillo, Pittella, Plumb, Poc, Podimata, Prodi, Rapkay, Rapti, Regner, Repo, Riera Madurell, Rodust, Romero Lôpez, Roth-Behrendt, Rouéek, Sanchez Presedo, Sârbu, Sassoli, Schaldemose, Scicluna, Sehnalovà, Senyszyn, Serracchiani, Severin, Simon, Simpson, Sippel, Skinner, Smolkova, Stavrakakis, Steinruck, Stihler, Susta, Swoboda, Tabajdi, Tarabella, Thaler, Thomsen, Ticâu, Tirolien, Toia, Trautmann, Ulvskog, Van Brempt, Vaughan, Vergnaud, Vigenin, Weber Henri, Weiler, Westphal, Willmott, Yariez-Barnuevo Garcia, Zala, Zemke

            Verts/ALE : Albrecht, Al fonsi, Auken, Bélier, Benarab-Attou, Besset, Brantner, Brepoels, Can fin, Cohn-Bendit, Cramer, Delli, Durant, Eickhout, Engstreim, Evans, Flautre, Giegold, Grèze, Hâfner, Harms, Hassi, Hudghton, Jadot, Joly, Junqueras Vies, Keller, Kiil-Nielsen, Lambert, Lamberts, Lichtenberger, Lochbihler, Leivin, Lunacek, Rivasi, Romeva i Rueda, Rühle, Sargentini, Schlyter, Schroedter, Schulz Werner, Smith, Staes, Tarand, Taylor, Trüpel, Turmes, Turunen, Zdanoka

            Déclaration de Jacky Hénin, au nom du groupe GUE/NGL :

            Depuis des mois, les mobilisations syndicales et populaires se succèdent en France et en Europe, pour s’opposer à la casse des droits et acquis sociaux, à la privatisation des  retraites et de la sécurité sociale, au gel des salaires et des retraites, pour refuser de faire payer aux peuples une crise dont ils ne sont pas responsables.

            Si ce rapport s’émeut de la crise et tente de "moraliser le marché", il soutient les plans d’austérités dans les différents pays Européens. L’ensemble du rapport constitue en effet un éloge au pacte de stabilité et demande des mesures plus contraignantes encore, assorties de sanctions aux états membres et l’obligation de réduire les déficits.

            C’est pourtant tout le contraire qu’il faudrait faire. En effet, depuis de nombreuses années au nom de la recherche du profit, on a compressé les salaires, diminué les impôts et cotisations des entreprises et des banques pour accroître la part des richesses revenant aux prélèvements financiers (intérêts et dividendes). Se faisant on fait grossir les déficits publics, on a recouru à l’emprunt sur les marchés financiers, on a favorisé l’essor des placements financiers et de la spéculation. Pendant ce temps le crédit à été rationné pour l’emploi et les productions nationales tandis qu’il a été facilité pour les OPA et les exportations de capitaux, la politique monétaire de la BCE n’ayant servit qu’à défendre le taux de profit. C’est cette logique qui est responsable de la crise systémique que nous vivons. 

            Hier encore, ce sont 3,5 millions de personnes qui manifestaient en France contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement Sarkozy. Pourtant le rapport " considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, [...] considère que l’allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d’organisation de la société qui n’ont pas été anticipées".

            Ce n’est ni plus ni moins que la fin de la retraite par répartition et le soutien à la politique de Sarkozy que nous proposent les socialistes et les verts en votant ce rapport !

            On ne peut pas s’élever contre ces mesures en France et les préconiser au niveau Européen. Nous demandons que cesse cette hypocrisie et qu’une clarification soit faite quant aux positions des uns et des autres.

            Pour notre part, nous soutenons plus que jamais les salariés européens et nous continuerons à dénoncer et lutter contre les plans d’austérités, les politiques néolibérales de l’Union Européenne et pour une profonde réorientation de la BCE. La crise sociale ne sera dépassée que par une utilisation de cet argent qui coule à flot en Europe, au profit des populations.

            Eh oui il est dur de changer de politique quand même ceux qui se disent anti-système soutiennent des politicards hypocrites. Savoir choisir son camp fait partie de la lutte !


            • chuppa 26 octobre 2010 19:23

              @jaja
              arrêter d’éructer vainement en cherchant la paille dans l’oeil de Joly.
              Quel camp proposez vous capable d’emporter l’adhésion d’une majorité de Français ???
              Surprenez nous....


            • jaja jaja 26 octobre 2010 19:34

              Vous feriez mieux de nous dire ce que veut dire cette saloperie de vote de Joly alors que nous nous battons contre cette véritable régression sociale que constitue la « réforme » des retraites..
              Expliquez-nous donc...

              Par ailleurs je n’ai jamais fait mystère de mon appartenance politique...


            • chuppa 26 octobre 2010 19:50

              @jaja
              oui je connais et respecte votre choix politique.
              mais svp répondez à la question de savoir quel parti politique l’emporterait si l’élection avait lieu dimanche prochain...
              dans mon chef ,il ne s’agit pas de polémiquer mais de découvrir des options réalistes pour le peuple


            • jaja jaja 26 octobre 2010 19:56

              Vous me demandez ce que je ne sais pas faire. Des prédictions. Ceux qui en font se plantent régulièrement. Une élection est précédée d’une intense propagande et le système choisit alors son candidat.

              Un coup à droite, un coup à gauche... L’essentiel pour lui étant que rien ne change.
              Par contre je sais pourquoi je me bats. Pour l’égalité sociale entre toutes et tous et pour la démocratie réelle : c’est-à-dire la démocratie directe.


            • Eric Kaminski 27 octobre 2010 09:58

              Restons mobilisés ! Jetez un œil sur ce blog pour une vision plus large du problème et des contre propositions innovantes et réalistes : http://ekaminski.blog.lemonde.fr/


              • Philippe MEONI Philippe MEONI 27 octobre 2010 11:34

                Bonjour,

                Le problème va au delà de l’absence de gauche ou des programmes, ou du laisser-faire...

                Le problème reste que la gauche est elle aussi complice du système contre lequel n’existe aucune forme de résistance...

                La loi du marché ne survit que du fait de la connivence politique qui ne veut pas légiférer contre, à qui profite ce crime ? Aux financiers et aux politique tout autant, sans l’ombre d’un doute, qui ne sont devenus que des « star people », au détriment de la fonction...

                Combien de ces politiques, droite comme gauche, ont un intérêt direct et personnel à ce que le système ne change jamais ? TOUS !!!

                Il ne peut exister de solution politique tant que ses acteurs boufferont à la même gamelle que les acteurs « du marché ».

                Alors, référendum, programmes, opposition, droite/gauche, tout ça, c’est de la daube pour faire croire à la plèbe qu’il subsiste toujours un espoir, cependant, durant ce temps, ils continuent à se gaver à outrance sur notre dos...


                • kemilein 27 octobre 2010 12:20

                  bah y’a les altermondialistes écolos qui eux sont jamais au pouvoir, aussi le NPA

                  ensuite vient l’exclue du pouvoir le pen (j’en sais pas plus a vrai dire)

                  puis y’a d’autres exclues genre les communistes, puis un parti assez différent : le PG qui sont les vrai « socialistes ».

                  bref ca existe les alternatives, crédible ? ca dépend de ses sensibilités, mais le front de gauche a un programme béton, et bien sûr personne ne t’en parlera à la téloche, mais si tu cherches par toi même des vidéos de conférence tu verrais que ca rigole pas.


                • Philippe MEONI Philippe MEONI 27 octobre 2010 18:02

                  Bonjour kemilein,

                  effectivement, lorsque je parle « des politiques », c’est sous entendu ceux qui sont toujours sous les feux de la rampe, les plus en vue, et qui en font le moins...

                  Je trouve absolument déplorable qu’à cause de la mauvaise propagande des médias officiels, un tas de petits partis soient discrédités aux yeux du public crédule, lequel, préférant gober les thèses officielles qui ne donnent pas l’obligation de réfléchir, passent plus de temps sur facebook ou devant la star ac’ qu’à chercher les vraies infos...

                  Pour le pékin moyen qui se donne cette peine, il est indéniable que nous vivons depuis des lustres sous la dictature politico financière... Mais lorsqu’on ose en parler un peu haut, on se fait vite traiter « d’hérétique » ou parano face à cette croyance en la religion du marché...

                  Je ne vois qu’une chose, c’est qu’à un moment, c’est la poudre qui devra parler...


                • kemilein 1er novembre 2010 21:36

                  en france on a une tradition et ce n’est pas celle de la poudre, mais de la guillotine.


                • Cogno2 28 octobre 2010 16:44

                  Le gouvernement serait contraint d’y opposer une fin de non recevoir (comme pour le traité européen), ou d’abdiquer ses rêves pour la nation.

                  rêves pour la nation ?
                  Prenez vous des drogues ?

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