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Accueil du site > Actualités > Politique > François Bayrou : avec panache a fait le choix de ses valeurs démocrates (...)

François Bayrou : avec panache a fait le choix de ses valeurs démocrates chrétiennes qui ont prévalu sur les questions économiques et budgétaires

Hier au soir François Bayrou a accompli un acte politique majeur en annonçant qu'à titre personnel il voterait François Hollande. Un geste politique qui est tout sauf anodin.

On se souvient qu'en 2007, il avait dit seulement qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy, plus tard il avait avoué avoir voté blanc. Mais hier, il a expliqué son choix, par un réquisitoire sans appel sur les outrances extrémistes de Nicolas Sarkozy, dans sa campagne entre les deux tours.

Il faut, je pense, pour comprendre pourquoi il appelait à voter contre Nicolas Sarkozy, relire sa déclaration. Un appel républicain, sincère et personnellement risqué qui expliquait combien Sarkozy avait rompu avec la conception européenne et républicaine que ce faisait François Bayrou de notre avenir collectif.

"Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s'est livré à une course-poursuite à l'extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux est bousculé et et nié dans son principe. L'obsession de l'immigration dans un pays comme la France, au point de présenter dans son clip de campagne un panneau "Douane" écrit en Français et en Arabe, qui ne voit à quels affrontements, à quels affrontements entre Français, cela mènera ? L'obsession des "frontières" à rétablir, comme si elles avaient totalement disparu et que nous y avions perdu nôtre âme, qui ne voit que cela conduit à la négation du projet européen auquel le centre et la droite, autant que la gauche modérée, ont donné des décennies d'action et de conviction ? Et quand à l'idée que l'école, ce devait être l'apprentissage des frontières, qui ne voit que cette déviation même de l'idée d'école, qui est faite au contraire pour que s'effacent les frontières entre les esprits, entre les consciences, entre les époques ?"

François Bayrou ne pouvait renier ses convictions jusqu'à avaler des couleuvres du discours sur le repli , les frontières, les douanes et droitisation outrancière vers le Front National.

Le moment qu'il a choisi pour déclarer sa position à la toute fin de la campagne présidentielle, indique qu'i a mûrit le risque qu'il court. Par cette déclaration, il s'adresse à tous ceux du centre droit, héritiers de la démocratie chrétienne et d'un humanisme républicain, qui ont été choqué par la campagne très très à droite du candidat de l'UMP sous influence de son conseiller préféré, Patrick Buisson, ancien journaliste de "Minute" un journal d'extrême droite.

Il veut regrouper autour de lui tous ceux qui sont choqués par la dérive droitière de Nicolas Sarkozy et notamment ses attaques contre les immigrés et contre l'Europe. Il faut rappeler le livre de Bernard Stasi, une grande figure centriste, qu'il a publié en 1984 sous le titre "L'immigration une chance pour la France". Bernard Stasi a été le premier vice-président du centre démocrate sociaux (CDS), puis de Force démocrate avec François Bayrou, qu'il a soutenu pour la présidentielle de 2007.

Concernant l'immigration, on est bien loin du discours sarkosyste. Quand à la critique de Shengen et de l'Europe, elle ne peut que heurter les partisans de Bayrou qui sont les héritiers de Robert Schumann, l'un des pères fondateurs de,la construction européenne.

Mais François Bayrou n'entend pas renier son engagement politique : "Je ne suis pas et je ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre et j'entends le rester, et je suis certain que le jour venu il faudra aussi qu'une partie de la droite républicaine soit associée à ce qu'il faudra faire pour que la France s'en sorte", a-t-il dit dans sa déclaration.

Il a, je pense, pris acte qu'une recomposition de la droite allait s'avérer nécessaire, les courants au sein de l'UMP allaient se reformer, et que le centre avait une autre carte à jouer, que celle d'être la caution humaniste d'une droite républicaine en cours de dérive droitière.

Peut-être qu'il envisage une redéfinition plus large du paysage politique, et qu'il pense que Hollande aura besoin un de ces jours d'un centre capable de passer des alliances ponctuelles sur les sujets chers à François Bayrou que sont la dette et la réduction des dépenses publiques.

Comme actuellement toute la droite, François Bayrou joue le coup d'après. L'UMP qui avait réussi à fédérer sous sa bannière, le centre, la droite gaulliste, le centre droit et une droite plus radicale, va exploser suite à la dérive extrême-droitière prise pas son leader. Avec l'instauration d'une part de proportionnelle dès 2017, le Front National va s'installer dans la vie politique durablement. Alors le centre va pouvoir jouer à nouveau, comme sous le IVe République, une fonction de charnière qui lui permettra d'imposer son réalisme économique et sa dimension sociale aux autres formations.

C'est un coup de poker, il a pris de gros risques avec ce choix. Réussira-t-il son pari ? Nul ne le sait. Mais il n'a pas pris cette décision tout seul. Le journal "Le Monde" nous révèle que jeudi matin, il a réuni son comité stratégique de campagne, pour prendre une décision. Après un tour de table, il s'est avéré qu'une large majorité a choisi un vote en faveur de François Hollande. Pas un des trente membres n'a exprimé un choix en faveur de Nicolas Sarkozy. Il faut dire que les sénateurs Jean Arthuis et François Zocchetto qui avaient pris position antérieurement en faveur du candidat-président étaient absents. L'affaire était pliée.

François Bayrou est un homme courageux, qui a fait ce choix par conviction et de cela nul ne peut en douter. Mais sous cette prise de position morale, on peut déceler une obstination de constituer une force indépendante et centrale dans la vie politique Aujourd'hui il a décidé de forcer le destin.

Pour ma part, j'estime que François Bayrou, a pris de la hauteur et a réagit comme un grand républicain, il a senti que la nation était en danger avec Nicolas Sarkozy qui prône la division et ne cesse de monter les français les uns contre les autres, et qui se cache derrière le drapeau bleu blanc rouge, en invectivant les syndicalistes qui brandissent le drapeau rouge.

Il a oublié l'histoire de France, et pourquoi il y a du rouge dans ce drapeau qu'il distribue (pas gratuitement !) à tous ces sympathisants dans ses meetings.

Ces sympathisants qui agressent les journalistes de Médiapart et de BFMTV ainsi que d'autres. Les responsables de cette haine et de ce déchaînement de violence sont Nicolas Sarkozy et ses lieutenants, à cause de leurs discours haineux contre la presse dans leurs meetings.

Sources  : Le Monde, Télérama,

 


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35 réactions à cet article    


  • lalbator 4 mai 2012 14:49

    bayrou a fait le choix du rejet de l extrème droite .c est tout a son honneur.


    • Le citoyen engagé Le citoyen engagé 4 mai 2012 16:58

      L’extrême-droite elle est aussi chez les fondamentalistes chrétiens. L’extrême-droite c’est l’ultrasionisme à la Breivik formée par la franc-maçonnerie mondialiste. L’extrême-droite c’est travailler pour une oligarchie mondialiste au service des banques et des multinationales. L’extrême-droite c’est prôner le multiculturalisme pour le peuple et le refuser pour l’élite. L’extrême-droite c’est prendre le peuple pour un gros con en lui faisant croire qu’en votant gauche ou droite cela changera quelques chose pour lui. L’extrême-droite c’est l’oligarchie qui se bat contre la souveraineté du peuple français et donc notre la souveraineté nationale. L’extrême-droite c’est le riche nomade qui se fait son beurre sur le pauvre sédentaire...Voilà ce qu’est la vraie extrême-droite il serait temps que le peuple se réveille au lieu de répéter ce que dit le franc-maçon révolutionnaire et ses sbires.

      L’extrême-droite ne sait pas encore si elle va se réunir chez Rothschild ou Rockefeller

      Quant à Bayrou son ralliement à Hollande est le constat que ces deux malfaisants ont œuvré pour faire élire Sarkozy en 2007...


    • la Führer la Führer 5 mai 2012 13:34

      C’est pas ce que pensent les électeurs sárközistes : http://i50.tinypic.com/2j68mk5.jpg


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 4 mai 2012 15:09

      « Je suis un homme du centre et j’entends le rester, et je suis certain que le jour venu il faudra aussi qu’une partie de la droite [et de la gauche] républicaine[s] soit associée à ce qu’il faudra faire pour que la France s’en sorte »

      Le « CENTRE » ne naîtra que lorsque Bayrou, ou un(e) autre, parviendra à s’imposer politiquement en élaborant un programme socio-économique ambitieux et réaliste capable de rallier une majorité d’électeurs de droite, du centre et de gauche.
      En 2012, il aurait pu atteindre ce but s’il avait mis en avant, par exemple, la Refondation du Capitalisme prônée par Jean Peyrelevade, un de ses tout proches conseillers qu’il a complètement ignoré.



      • Scual 4 mai 2012 15:21

        Non mais faut arrêter avec cette excuse a deux balle.

        Même au niveau économique et budgétaire, Bayrou et Hollande c’est quasiment pareil à quelques détails près. Alors il n’a rien renier du tout, pour lui ce programme économique du PS, c’est juste un peu moins bien que le sien, mais c’est pareil pour celui de l’UMP.

        C’est pas le choix de la morale plutôt que de l’économie, c’est le choix de la raison tout court.

        Surtout que l’UMP est la pire catastrophe économique qui soit arrivée au pays depuis... la seconde guerre mondiale, guerres de décolonisation incluses. La rigueur budgétaire de l’UMP c’est des centaines de milliards de creusement du déficit. La compétence économique est donc clairement du coté du PS... et pourtant ça vole pas haut.


        • Jyrair Jyrair 5 mai 2012 12:04

          « La compétence économique est clairement du coté du PS » : Là j’avoue que j’ai bien failli m’étrangler.
          Le programme du PS a une hypothèse de croissance à 2,5% en 2017, et vise 1,7% dès 2013, alors même que la croissance de la France est en constante diminution depuis les années 60 et que nous sommes sous les 1% depuis 2000 !

          Il est triste de voir que notre potentiel futur président fait reposer son programme économique sur de l’argent dont on ne dispose pas et dont on ne disposera pas. Comme M. Bayrou, j’en suis réduit à espérer que la réalité des faits l’obligera à revoir sa copie.
          Dans l’hypothèse de son élection, j’ai par conséquent peur que les déçus de la politique de Hollande (qui ne manqueront pas d’apparaître du fait du manque de rentrée d’argent que ces hypothèses erronées entraîneront) ne votent largement FN en 2017...

          Il faudrait peut-être commencer à essayer de vivre avec ce qu’on a plutôt que d’expliquer aux gens comment dépenser de l’argent que l’on a pas.


        • menou69 menou69 4 mai 2012 16:03

          Nicolas Sarkozy comprend et en quelque sorte approuve les agressions des journalistes faites pas ses sympathisants lors de ses meetings

          http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120504.OBS4664/journalistes-agresses-nicolas-sarkozy-comprend-l-exasperation.html

          C’est honteux de la part d’un Président de la République qui soit disant est le champion de la sécurité des français.

          Il faut absolument qu’il quitte son poste si on veut que la paix entre les français règne à nouveau.

          On veut vivre dans le calme, la paix et le respect des uns et des autres.

          La devise de Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat a été : diviser pour régner, et il récolte la haine et la violence !


          • Scual 4 mai 2012 17:30

            Vous avez besoin d’un bon bol de Front de Gauche vous...


          • menou69 menou69 4 mai 2012 16:17

            suite .......
             
            dans la foule du peuple de droite, le 1er mai, au Trocadéro on ne pouvait que constater l’étendue des dégâts moraux engendrés par la campagne Sarkozy 2012. Il y a eu des incidents avec les journalistes, certes, mais on pouvait aussi entendre des propos, sur François Hollande, sur la gauche, sur les immigrés, sur les musulmans, sur les journalistes, les médias que l’on entendait jusque là dans les travées des meetings du FN.

            Cette dérive verbale et idéologique n’était pas incarnée par des désespérés économiques et sociaux de la périphérie urbaine, mais par des Français dont l’expression, les vêtements, le maintien trahissait l’appartenance à des catégories sociales aisées, économiquement, socialement et culturellement. Et quand Nicolas Sarkozy affirme sur Europe 1 « comprendre cette exaspération », il ne décourage pas cette dérive, au contraire.

            Le Nouvel Observateur

             


            • Claude Courty Claudec 4 mai 2012 17:07
              Le ralliement de Bayrou à Hollande – ou à la gauche, selon l’opportunisme dont il a fait preuve dans le secret de sa conscience – devrait en inquiéter plus d’un et dissiper les derniers doutes.
              Voilà en effet qui promet d’aggraver gravement la zizanie gouvernementale qui régnera à coup sûr si Hollande est élu. Comme si le cocktail Aubry, Joly, Mélenchon et consorts n’y suffisait pas.
              Les rodomontades du père François ne suffiront pas à remplacer l’autorité qui sera nécessaire pour régler les problèmes que posera cette cohabitation, pas davantage qu’à simplement en limiter les effets calamiteux. Il est vrai qu’un Président qui se promet de présider et non de gouverner peut se considérer dispenser de ce genre de préoccupations. Mais n’est-ce pas faire descendre la question d’un étage sans y rien changer et abdiquer par avance sa propre responsabilité ? A moins que, air connu : « Responsable mais pas coupable ».

              • epicure 4 mai 2012 20:55

                tu confonds appel au vote, et participation à un gouvernement , c’est deux choses différentes.
                En 2002, les socialistes n’ont pas été invité à rejoindre un gouvernement chirac après qu’ils aient voté pour lui.
                Mélenchon ne participera pas à un gouvernement PS sur des bases molles et renonciatrices.


              • menou69 menou69 4 mai 2012 21:51

                Mélenchon a qu’une chose en tête « foutre le bordel » lors du quinquennat de Hollande ! Pour « essayer » de prendre le pouvoir en 2017. Car il ne se contentera jamais d’un poste subalterne il voudra être le chef, il aime le pouvoir !


              • Aiane Aiane 4 mai 2012 17:30

                Je ne suis pas de sa famille politique, mais j’admire l’homme profondément honnête qui, par sa prise de position, démontre qu’il est un vrai républicain.
                Je connais d’ailleurs bien des gens votant traditionnellement à droite qui partagent mon opinion.
                J’ai toujours pensé qu’on trouvait davantage d’intérêts personnels que de conviction à droite. Je remercie M. Bayrou de me démontrer qu’un homme intègre peut dépasser ce clivage gauche-droite et privilégier de profondes convictions républicaines. 


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mai 2012 18:38

                  Le problème du centre de Bayrou ,c’était son nombril .En coupant le cordon avec la droite il redonne de la gravité à son mouvement .


                  • epicure 4 mai 2012 20:58

                    Effectivement, il prouve au moins qu’il croit à son idée du centre, qui jusque là ressemblait plutôt à un centre droit.
                    C’est ce à quoi doit ressembler un vrai centre : un mouvement qui repose sur le rejet des extrêmes, et non un mouvement qui privilégie les positions économiques de droite sur les valeurs humanistes.


                  • verseau 4 mai 2012 18:45

                    J’ai voté Bayrou au premier tour. Ne croyez pas que dans notre Mouvement Démocrate nous obéissons aveuglément à notre Président ....D’ailleurs, il nous laisse libres avec notre conscience et ne donne pas de consigne.


                    Bayrou a fait un choix .... par défaut.
                    Il est indépendant et comme nous, contre le bipartisme. Nous voulons l’Union Nationale car le pays va mal. Et ce n’est pas le pouvoir dans les mains d’un seul parti qui nous fait plaisir, c’est de travailler pour reconstruire ce pays, résoudre les problèmes quotidiens des Français et rétablir les finances. C’est tout le programme que François Bayrou a défendu tout au long de sa campagne électorale en 2007 et 2012.


                    • menou69 menou69 4 mai 2012 19:28

                      Je comprends votre indépendance, d’ailleurs François Hollande a déclaré respecter l’indépendance« de François Bayrou en ne prenant pas »ce vote comme un ralliement« , lui aussi est pour l’Union Nationale pour juguler la crise, d’ailleurs il est en relation avec votre leader depuis 2 années. Ils ont beaucoup discuter et se retrouve sur la »même notion des valeurs", valeurs que Nicolas Sarkozy a d’ailleurs bafouées.

                      Nicolas Sarkozy estime que la République française lui appartient, Marine Le Pen pense la même chose d’ailleurs, alors que la République appartient à tous les français.

                      Je pense que François Hollande pourra le consulter sans l’englober dans sa majorité comme l’aurait fait s’il avait rallier Sarkozy. Actuellement le pays est dans un tel état de délabrement qu’il aura besoin de ses conseils et de toutes les bonnes volontés c’est çà l’Union Nationale.


                    • Cigogne67 4 mai 2012 21:34

                      bayrou est logique lorsque mélenchon trahit.


                      • menou69 menou69 4 mai 2012 21:46

                        suite sur l’agressivité de Sarkozy à l’encontre des médias :

                        Après avoir expliqué ce vendredi qu’il n’avait « jamais attaqué la presse », Nicolas Sarkozy a tout de même affirmé sur Europe 1 qu’il comprenait « l’exaspération vis-à-vis des journalistes ». Et quelques heures plus tard, lors d’une réunion publique aux Sables-d’Olonne, le candidat UMP a illustré ses propos, s’en prenant à un journaliste qui effectuait un plateau en direct pendant le discours : « Si notre ami qui fait un direct en me tournant le dos pouvait s’arrêter, ça m’arrangerait », lance Nicolas Sarkozy, visiblement agacé.

                        Après avoir laissé la salle siffler le journaliste en question, il poursuit : « La politesse n’est qu’une question d’éducation, et s’il y a eu quelque manquement, nous y porterons remède. »

                        Coïncidence ? BFM TV a diffusé un communiqué de presse vendredi après-midi, pour rappeler que si « les médias, autant que les hommes politiques, doivent pouvoir accepter la critique, BFM TV tient à rappeler que la protection des journalistes ne saurait en aucun cas être remise en cause. La direction de BFM TV en appelle au Conseil supérieur de l’audiovisuel, garant du pluralisme de l’information dans l’audiovisuel, pour qu’il rappelle l’exigence intangible et non négociable du respect de la liberté de la presse pour la bonne tenue du débat démocratique. »

                        http://www.wat.tv/video/en-meeting-sarkozy-se-plaint-50mlx_2exyh_.html

                        article de 20 minutes


                        • Cigogne67 4 mai 2012 21:51

                          la liberté de la presse est sacrée, encore faut il qu’elle soit presse et non officine à la solde...DE


                        • menou69 menou69 4 mai 2012 21:56

                          vous parlez du Figaro ? smiley


                        • soubise 4 mai 2012 23:20

                          Bayrou remonte dans mon estime...


                          • henri1947 5 mai 2012 05:30

                            Bayrou s’est honoré avec ce choix républicain. Je lui en suis reconnaissant. J’espère qu’il aidera à la victoire de la justice, de l’indépendance de l’état vis à vis du fric. Son choix fait de lui une personne apte à figurer dans l’avenir de notre pays, je ne sais à quel titre. Le fait que le centre et les centristes retombent toujours sur leur droite, il aura fallu que Sarkozy dépasse les bornes - toutes les bornes. Celles de l’indécence, du mensonge, de la haine de l’autre, de la prévarication et surtout ne n’avoir eu aucun sens de l’état. Il ne pouvait décemment pas se prononcer pour un homme qui s’est fait financer par Kadhafi, qui insulte les syndicats, les magistrats, les journalistes. Arrêtons le massacre. Merci Bayrou !


                            • spiruline spiruline 5 mai 2012 07:36

                              Je joins ma voix à la votre pour saluer un homme que j’ai toujours estimé dans la mesure où il sait faire passer les valeurs morales avant l’économie et le politique et c’est assez rare en cette époque. Je ne suis pas de son parti, mais c’est vraiment dommage 
                              qu’il ne soit pas arrivé en 3ième place, cela aurait évité les vents nauséabonds de ces derniers jours. Merci M. Bayrou. 


                            • cathy30 cathy30 5 mai 2012 07:28

                              Bon il est vrai que la politique de Sarkosy, est dévastatrice. C’est un européiste, avec en prime, le racisme, la division, l’endettement, la soumission à l’otan etc.

                              Lepen était la seule a vouloir abrogé la loi de 1973 sur l’endettement, mais sans vraiment sortir de l’europe, et avec le racisme en sus.

                              Asselineau voulait vraiment sortir de l’Europe, il n’a même pas pu se présenter. Tout cela est désespérant.

                              Mais je salue tout de même Bayrou, par sa volonté d’arrêter ce jeu de massacre sur la haine. Quoi qu’il aurait pu le faire en 2007. Nous allons voter par dépit pour une europe babylonienne, faute de grives on mange des merles. Arrêter le mépris, c’est tout ce que l’oligarchie nous laisse, merci pour les miettes mes bons saigneurs.


                              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 mai 2012 09:52

                                C’est tout à fait le contraire...

                                Le paysan béarnais a fait hara kiri en allant s’ajouter à la Gauherie ! Décider ainsi suite à une défaite électorale et donc suite à une déception, cela démontre l’archaïsme de la politique malmenée par trop d’alignement au perpétuel Pendule ...

                                La solution était de fusionner avec le Front National puisque l’homme au tracteur se dit défensseur des valeurs et des racines de la France !

                                Ainsi le Pendule va continuer lentement a ronronner en s’essuyant au passage sur un centre éteint et en allant lécher au loin quelques extrêmes d’un extrémisme éparse !

                                La France est figée ...

                                Mohammed MADJOUR.


                                • morice morice 5 mai 2012 10:20

                                  Cessez donc de vous emballer : le prétendu « panache » de Bayrou s’arrête au fait que son calcul est simple ; si l’UMP explose, il en tire davantage intérêt.... pour regrouper les centristes écœurés par la dérive frontiste de Sarkozy.


                                  il n’y a donc AUCUN « panache ». Mais un jeu politique pur.

                                  En ne soutenant pas l’UMP, Bayrou fait également un pari - risqué - sur l’avenir. Le leader du MoDem espère tirer profit d’une défaite de Nicolas Sarkozy, synonyme pour lui d’implosion - à plus ou moins long terme - du parti présidentiel. Si le président candidat perd le scrutin du 6 mai, Bayrou entend en effet redessiner en sa faveur le paysage politique français, en ralliant à lui les factions centristes issue du « dépeçage » de l’UMP, pour reprendre l’expression de Lionel Venturini, journaliste à L’Humanité. « Après le 6 mai, quel que soit le résultat du second tour, la droite aura rendez-vous avec elle-même. Avec ses démons comme avec ses valeurs », pronostique également Nicolas Demorand, directeur de la publication de Libération.


                                  • Jean-Louis CHARPAL 5 mai 2012 12:56

                                    Je trouve normal que tout citoyen attaché aux libertés démocratiques vote « contre Sarkozy » qui, avec le FN, a constitué un « axe » idéologique nauséeux qui rappelle les heures les plus sombres de notre pays.

                                    Ce Front de défense de la Répuiblique doit mobiliser tous les citoyens de la droite républicaine à l’extrême gauche inclue.

                                    A Front de Gauche nous voterons ( à 95 %, voire plus) « contre Sarkozy » en mettant dans l’urne un bulletin où figurera le nom de FH .


                                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 mai 2012 12:59

                                      Il me semblait pourtant que les militants mélenchonistes, en troupes de choc et forces spéciales sur AV, avaient juré leurs grands dieux comme un seul homme providentielle et d’une seule voix que JA-MAIS ni eux ni leur candidat ne trahiraient la cause en votant finalement pour FH...


                                    • Jean-Louis CHARPAL 5 mai 2012 16:13

                                      Utiliser l’expression « mélenchoniste » c’ est ne rien comprendre à ce qu’est le Front de Gauche.

                                      Cette nouvelle formation politique rassemble des citoyens et des citoyennes qui veulent en finir, par une Résistance active, avec l’ultra libéralisme, la dictature des spéculateurs et des banksters qui esclavagisent les peuples et pillent les richesses qu’ils produisent.

                                      Dans ce mouvement, aucune place pour le culte de la personnalité.

                                      JL Mélenchon a toujours dit que s’appliquerait la discipline républicaine.

                                      Voter contre Sarkozy n’implique aucun renoncement à notre programme,ni à notre indépendance.

                                      Voter « contre Sarkozy » s’impose d’autant plus que celui-ci a pactisé de façon ignoble et indigne avec les thèses racistes, xénophobes et pétainistes de MLP ! 


                                    • joelim joelim 5 mai 2012 16:26

                                      Voter contre Sarkozy est un acte citoyen, républicain. Un acte de barrage à l’extrême-droite à laquelle appartient finalement et totalement Sarkozy.

                                      Ce n’est pas prendre Hollande pour autre chose qu’il est : un centriste social-démocrate plutôt mou mais ouvert. Et surtout incommensurablement plus honnête que le petit agité de Hongrie. 

                                      Voter pour Hollande n’est même soutenir le PS puisque comme chacun sait, AU 2e TOUR ON ELIMINE.

                                      Evidemment la pensée binaire ne comprend pas ça... Ou plutôt, trouve plus confortable de ne pas le comprendre. smiley 

                                    • titi titi 6 mai 2012 01:46

                                      « avec Nicolas Sarkozy qui prône la division et ne cesse de monter les français les uns contre les autres, et qui se cache derrière le drapeau bleu blanc rouge, en invectivant les syndicalistes qui brandissent le drapeau rouge.
                                      Il a oublié l’histoire de France, et pourquoi il y a du rouge dans ce drapeau qu’il distribue »

                                      Tiens c’est marrant, ca fait deux fois dans la semaine que je lis la même connerie.

                                      Alors pour votre info le rouge du drapeau francais, c’est le rouge de l’oriflamme de Saint Denis.
                                      C’est donc un symbole religieux.
                                      Qui plus est, les rois des francs et les rois de france ne s’entouraient de l’oriflamme de Saint Denis que pour guerroyer.
                                      C’est donc un symbole de guerre.

                                       


                                      • menou69 menou69 6 mai 2012 07:48

                                        Pour moi et pour beaucoup le rouge est un symbole du mouvement ouvrier, Il évoque le sang des ouvriers en lutte, les français à notre époque ont éliminé définitivement de leurs références les symboles de la royauté de quelque époque que ce soit.

                                        Il est infamant pour la mémoire de tous les ouvriers qui se sont battus pour leur cause de dire que nous émettons une « connerie » en revendiquant le rouge du drapeau français comme symbole de la lutte ouvrière.

                                        Les oriflammes des rois qui étaient d’un rouge orangé et dont la couleur c’est vrai a été incorporée dans le drapeau tricolore ne font plus partie de notre mémoire collective actuelle. Pour nous le rouge c’est le symbole du sang des ouvriers en lutte et personne ne peut nous le contester.

                                        Ce n’est plus un symbole de guerre mais un symbole de lutte.


                                      • titi titi 6 mai 2012 22:55

                                        Vous nous parlez du drapeau du mouvement ouvrier. Très bien.
                                        Mais ce rouge n’est pas celui du drapeau francais. Point.

                                        Il faut pas dire « Il a oublié l’histoire de France, et pourquoi il y a du rouge dans ce drapeau qu’il distribue » quand on sait pas soit même pourquoi il y a du rouge dans ce drapeau.

                                        Et si vous connaissiez encore mieux l’histoire de France, et ses symboles, vous sauriez que le drapeau du mouvement ouvrier est le drapeau noir.
                                        C’est pas moi qui l’ai dit, c’est Louise Michel en 1871. Depuis cette date, le mouvement ouvrier, ou du moins les puristes, porte le deuil de la Commune.


                                      • titi titi 6 mai 2012 23:09

                                        J’ajoute, comme je l’ai déjà fait sur un autre fil, que l’armée de la république, lorsqu’elle amène ses couleurs plie le drapeau de telle sorte que le rouge soit apparant en temps de guerre. Alors que c’est le bleu qui est apparant en temps de paix.

                                        Ce qui est clairement une référence à l’Oriflamme de Saint Denis...

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