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Accueil du site > Actualités > Politique > Grèce : les Banksters ont gagné

Grèce : les Banksters ont gagné

Le bal des vampires peut continuer : Bruxelles a sauvé momentanément tous les spéculateurs de la ploutocratie mondiale.

La fanfare des marchés financiers a salué d’un bond de plus de 2% en quelques minutes l’accord largement prévisible sur la dette grecque, Tsipras n’ayant pas la carrure d’un chef d’État. Celui que Mélenchon qualifiait d’espoir pour la Grèce vient de faire aux grecs ce que Sarkozy avait fait aux français en 2005.

Pourrait-on lui en vouloir quand c’est le lieu commun dans le monde occidental de ne proposer aux urnes qu’un fossoyeur de liberté et de la dignité de son peuple ?

Quel chef d’État actuellement n’est pas à la solde de la finance internationale. Poser cette simple question, revient à reconnaître les chefs de « l’axe du mal ».

Le drame grec a été commenté et analysé à sens unique par des journalistes aux ordres de ceux qui les paient, ressassant à temps et à contretemps que les grecs ne sont que des feignants, des profiteurs, quand ils ne sont pas des fraudeurs.

La Grèce a tout simplement été victime d’un attentat financier.

Les confessions de l’ex-assassin financier, John Perkins se retrouvent dans la mise à sac de la Grèce :

 Pour l’essentiel, mon boulot consistait à identifier les pays détenant des ressources qui intéressent nos multinationales, et qui pouvaient être des choses comme du pétrole, ou des marchés prometteurs, des systèmes de transport. Il y a tant de choses différentes. Une fois que nous avions identifié ces pays, nous organisions des prêts énormes pour eux, mais l’argent n’arriverait jamais réellement à ces pays ; au contraire, il irait à nos propres multinationales pour réaliser des projets d’infrastructures dans ces pays, des choses comme des centrales électriques et des autoroutes qui bénéficiaient à un petit nombre de gens riches ainsi qu’à nos propres entreprises. Mais pas à la majorité des gens qui ne pouvaient se permettre d’acheter ces choses, et pourtant ce sont eux qui ployaient sous le fardeau d’une dette énorme, très semblable à celle de la Grèce actuellement, une dette phénoménale.

Et une fois [qu’ils étaient] liés par cette dette, nous revenions, sous la forme du FMI – et dans le cas de la Grèce aujourd’hui, c’est le FMI et l’Union européenne – et posions des exigences énormes au pays : augmenter les impôts, réduire les dépenses, vendre les services publics aux entreprises privées, des choses comme les compagnies d’électricité et les systèmes de distribution de l’eau, les transports, les privatiser, et devenir au fond un esclave pour nous, pour les sociétés, pour le FMI, dans votre cas pour l’Union européenne. Fondamentalement, des organisations comme la Banque mondiale, le FMI, l’UE sont les outils des grandes sociétés multinationales, ce que j’appelle la corporatocratie.

Tous ceux qui ont une once de pouvoir dans le monde savent très bien quand ce mécanisme est en train de se produire quelque part sur la planète. John Perkin l’a très bien décrit dans son ouvrage en prenant exemple sur l’Argentine ainsi que plusieurs pays d’Amérique latine qui ont été victimes du même processus. Ceci explique certainement les changements politiques survenus en Amérique du Sud depuis une vingtaine d’années. Quand les peuples n’ont plus rien à perdre, il semble que leur conscience politique s’élargisse de façon inversement proportionnelle à la taille du garde-manger.

La seule différence qu’il y a entre un pays en crise ou un autre se retrouvant sous les fourches caudines de l’austérité, ne dépend que de la souplesse d’échine de ceux qui détiennent un mandat du peuple.

Quand la mise à sac d’un pays se fait sans attentat, c’est que l’affaire est menée par une équipe aussi brillante que celle du Fouquet’s. Durant les années Sarkozy, outre l’or de la France, toute son infrastructure a été bradée dans un silence assourdissant pendant que la dette explosait de plus de 600 milliards d’euros.

La mondialisation pilotée depuis plus de trente ans sous toutes ses formes : de la délocalisation à la loi Bolkestein ne sont que la mise en place d’un asservissement des peuples à la sauce « Communiste » dirigée par une nomenklatura « élue au suffrage universelle ».

 Le mystère Varoufakis

Après l’écrasante victoire du « non » au référendum grec, la démission de Varoufakis paraissait étonnante. Celle-ci a été interprétée comme une incompatibilité de travailler entre l’ancien ministre des Finances et la Troïka. Aujourd’hui, après l’incroyable soumission d’Alexis Tsipras, on se demande si Varoufakis ne connaissait pas déjà le dénouement et refusait d’y être associé ?

Son testament politique se retrouve dans sa dernière intervention et sa mise en garde pour la France :

« Ma conviction est que le ministre des finances allemand veut que la Grèce soit évincée de la monnaie unique pour susciter une crainte de tous les diables chez les français et leur faire accepter son modèle d’une zone euro disciplinaire. »

On maintient notre analyse du 3 juillet dernier ainsi que sa conclusion :

 De toutes les manières, que le « oui » ou le « non » l’emporte, les Grecs ne disposent d’aucune crédibilité pour réintroduire le drachme. Ils devront donc retourner à la table des négociations. La seule différence sera l’équipe qui ira présenter un plan qui ne changera rien. Les Grecs doivent accepter toutes les conditions au détriment de leur peuple, les prétentions de la finance internationale qui ne leur remettra jamais leur dette. Ce serait remettre en question celle de tous les peuples. Aujourd’hui la Grèce, demain l’Espagne, l’Italie ou la France ? Quel peuple se révoltera ? Contre l’asservissement bancaire, aucun !

L’étrange passivité de Vladimir Poutine depuis deux mois présageait que la cause était entendue. S’il nous a semblé, au début de l’année, que l’alliance Gréco-Russe contre la ploutocratie mondiale était possible, il nous est vite apparu que le temps n’était pas encore venu. Les 80 milliards de prêt socialisés à venir et offerts par la Troïka ne feront que retarder et amplifier la prochaine crise. Il va falloir maintenant se retourner vers les taux obligataires des dettes souveraines. Le torchon commence à brûler.


 

David Bonapartian et Denissto

www.agenceinfolibre.fr


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114 réactions à cet article    


  • Diogène diogène 13 juillet 2015 14:53

    Haec propter illos scripta est homines fabula
    qui fictis causis innocentes opprimunt. 


    • Le p’tit Charles 13 juillet 2015 14:58

      @Diogène...Phèdre dans le texte++++


    • Baltha 13 juillet 2015 15:28

      @diogène
      « Cette histoire est écrite pour ces hommes qui oppriment l’innocent avec de faux prétextes. »

      En est-ce la traduction la plus fidèle ?



    • Le p’tit Charles 13 juillet 2015 15:30

      @Baltha...Pour moi oui..Après un « vrai » linguiste trouvera à redire.. !


    • Le p’tit Charles 13 juillet 2015 14:56

      Excellent résumé de la crise de ce pays abandonné par son pire ministre sur l’autel de la finance..Tsipras est allé « Tapiner » pour quelques euros (80 milliards..) qui vont vite retourner dans les banques..et la Grèce disparaitra faute de cons-battants... !


      • rotule 13 juillet 2015 20:18

        @Le p’tit Charles
        il a négocié avec le pistolet sur la tempe. Il aurait peut être du déposer une plainte à la Cour Européenne il y a quelques mois. (voir un article de Mediapart récent). Peut-il encore le faire ? Le groupe informel EuroGroup lui a mis la corde au cou a serré fort.
        Ne lui jetons pas la pierre, il ne la mérite pas.
        Et quelles révélations sur le fonctionnement de l’Europe ! Merci les Grecs !


      • Croa Croa 13 juillet 2015 23:09

        À rotule « Et quelles révélations sur le fonctionnement de l’Europe ! »
        *
        À quelque chose malheur est bon et le fait est que beaucoup de gens, voire presque tous le monde (sauf ici) ne savaient pas de quelle nature était l’euro ! Même Monsieur Tsipras se faisait des illusions apparemment !
        *
        Je recommande cet excellent article de La Tribune (surprenant de la part de ce journal !)


      • Le p’tit Charles 14 juillet 2015 08:02

        @rotule...Vous défendez un traitre..c’est votre droit...Vous devez donc aussi défendre Hollande (tout aussi traitre que Tsipras..).. ?


      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 14 juillet 2015 16:21

        @rotule

        oui LE BAL DES VAMPIRES : Lagarde draghi sapin juncker et cie

        il ne manque que tapie cahuzac et bismuth et son ministre des finances roi de la magouille et de la vente d’hippodromes soros et cie bron buchman hcbs cebnp  !!!!!!!


      • Pyrathome Pyrathome 13 juillet 2015 15:04
        Grèce : les Banksters ont gagné

        .

        Non, ils ont juste réussi à obtenir encore un peu de temps avant le tsunami qui va tous les balayer avec leur montagne de papier sans valeur......


        • Neo-str 13 juillet 2015 22:31

          Pyrathome,

          « papier sans valeur...... »

          Ah peut-être bien que dans un futur il en auront ... Au patrimoine des intitulés vestige de la connerie/bêtise humaine ...

          Sans dec Pyra t’as vu THE dette 12 095 ... pfffff ... Limite on en rigole ... Vaudrait mieux ne plus prendre leurs conneries avec sérieux ... On s’en tamponne complet de leur système de persécutés et persécution  !

          Alors ouais tu vois Pyra pour revenir à la phrase du départ, dans un futur espérons que tout ceci ne soit que vestige et que l’être humain soit passé enfin à autre chose ...


        • Croa Croa 13 juillet 2015 23:16

          À Pyrathome
          Tu rêves !
          Pour eux la fête continue et la prochaine crise se terminera dans la même continuité jusqu’au moment où, en effet ça ne passera plus... Sauf que rien ne les balayera car les pertes seront payées par la communauté comme d’hab. ! 


        • franck milo franck milo 13 juillet 2015 15:32

          Je pensais qu’ A. Tsipras était du marbre dont on fait les statues, il est en fait de la faïence dont on fait les bidets.


          • zygzornifle zygzornifle 13 juillet 2015 16:01

            Une fois de plus la dictature écrase la démocratie ..... Tripas c’est écrasé sur le mur de Merkel .....


            • Croa Croa 13 juillet 2015 23:22

              À zygzornifle
              Quelle dictature ? Mme Merkel est un pantin comme les autres ’’élites’’ de l’Union Européenne et il n’y a là dedans aucun dictateur mais seulement un système totalitaire.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 07:59

              @Croa
              Derrière Merkel, il y a Washington, qui ne veut pas déstabiliser l’ UE, pour des raisons géostratégiques : OTAN & TAFTA. Le couple franco allemand est une légende urbaine pour les Français. En 2004, a été signée « l’ Alliance germano américaine pour le 21e siècle. » 


            • zygzornifle zygzornifle 13 juillet 2015 16:03

              Dire qu’il nous reste un Macron en stock petit baron des Rothschild ,il faudrait leur louer quelques mois pour qu’il remette un peu d’ordre la bas .....


              • Donbar 13 juillet 2015 16:40

                Pour dire un parfait traître, désomais : un Tsipras.
                Pauvres idiots de Grecs qui ont cru à l’Union européenne et à son Euro.
                Aux suivants !


                • rotule 13 juillet 2015 20:21

                  @Donbar
                  Attendez avant de juger. Et imaginez que les banques de votre pays sont fermées, que vous n’avez pas de quoi payer les salaires et les retraites, que les hopitaux sont fermés ou indigents,, .... attendez un peu. Et allez passer vos vacances en Grèce, tant que l’UE ne vous pas pas encore pris tous vos petits sous.


                • hgo04 hgo04 13 juillet 2015 20:52

                  @rotule
                  J’irai en allemagne.. mettre le feu !!!


                • Croa Croa 13 juillet 2015 23:26

                  À Donbar
                  Ces idiots y croient encore ! En s’accrochant à l’€ comme des moules à leur rocher ils méritent même un peu leur sort.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 08:04

                  @rotule
                  Quand la BCE ferme le robinet en euros pour les banques, n’importe quel gouvernement peut transformer les billets en euros, en monnaie nationale, en mettant un tampon dessus par la Banque centrale. Cf « la tragédie de l’euro », de nombreux pays ont changé de monnaie.
                  C’est un problème technique qui ne présente aucune difficulté.


                  Comme la Grèce fonctionne largement avec du liquide, ce ne sont pas les billets qui doivent manquer en Grèce ! Mais cela suppose que le Gouvernement soit déterminé à sortir de l’ euro.
                  Ce qui n’est pas le cas de Syriza.

                • HELIOS HELIOS 16 juillet 2015 11:18

                  @rotule
                  la France n’est pas la Grece : une semaine de greves générales et de manifs et le gouvernement saute... ou bien l’armée anglaise, allemande et espagnole interviennent comme cela est explicitement autorisé par le traité de Lisbonne ....




                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 juillet 2015 17:53

                  Changer l’ Union européenne de l’intérieur, comme le prétendent les Réformateurs de la Gauche européenne est une utopie qui vient de montrer ses limites et de s’écraser sur le mur des réalités.
                  L’UE, on l’aime telle quelle est, ou on la quitte.


                  C’est pour cela que l’ UPR a été créée en 2007, pour rassembler provisoirement les Français sur un programme de consensus, pour en sortir définitivement.
                  L’UE n’est pas réformable.

                  • Aristide Aristide 13 juillet 2015 18:05

                    @Fifi Brind_acier


                    Vous tenez une forme à l’UPR, pas de vacances ni de canicule, du rentre dedans à la manière des vendeurs de voiture. Allons Fifi, la répétition est un dispositif assez efficace pour la pédagogie, à forte dose cela devient assez rébarbatif.

                    Tel les SAPIR et autre LORDON, prévisionniste à marc de café, ils prévoient la sortie de l’Euro, l’explosion de l’UE pour dans bientôt. Bon , bientôt c’est entre un an et quelques dizaines d’années, cela il ne le savent pas.

                    Asselineau, Vaseline, lui travaille sur du velours, il assène depuis quelques temps que la sortie de l’UE et de l’Euro est la panacée, la réponse à tous nos problèmes, du chômage à la réindustrialisation, ...., il ne risque rien à annoncer cela vu la probabilité proche de zéro, je suis gentil, de mise en oeuvre de son programme.

                    Continuez Fifi, la période est propice aux prévisions, ....


                  • GrandGuignol GrandGuignol 13 juillet 2015 19:36

                    @Aristide

                    Tiens encore le troll « illuminé »Aristide, qui vient répandre la bonne parole en insultes et arguments en plastiques, qui ne propose rien de rien, et ne sait que critiquer du haut de sa montagne de sagesse... smiley


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 juillet 2015 20:39

                    @Aristide
                    La différence entre les trolls dans votre genre et nous, c’est qu’à l’ UPR, tout le monde est bénévole...


                  • JMBerniolles 13 juillet 2015 22:59

                    @Aristide

                    Pour traiter ainsi des gens comme jacques sapir, je connais moins Lordon, qui ont le courage et l’intelligence de penser hors de l’orthodoxie servile, il faut avoir le niveau excusez moi.

                    Le démonstration vient d’être faite que l’Euro est l’instrument majeur d’exploitation et de domination des peuples de l’eurozone qui est par ailleurs en pleine déconfiture économique.

                    Donc effectivempent la sortie de l’Euro est le début de l’affranchissement du carcan austéritaire imposé par le système. C’est loin d’être suffisant.

                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 07:32

                    @JMBerniolles
                    Sapir, comme Berruyer ( site les Crises) sont pour la sortie de l’euro, et en font une très bonne analyse, mais pas pour la sortie de l’ UE. Ils espèrent « une Autre Europe à la St Glinglin », projet qui on le voit avec la Grèce, n’est pas possible.


                  • JMBerniolles 14 juillet 2015 13:14

                    @Fifi Brind_acier


                    Mais la soi-disant « Europe » n’est qu’un système économique dominant où l’Euro est au centre de l’exploitation et de la domination des peuples.

                    Le sortie de l’Euro est le premier geste après il y a une suite obligatoire, - la mise en place d’un certain protectionnisme, les acoords d’échanges commerciaux, ...- .
                    Pour la Grèce il y a aussi la délicate question de l’OTAN. 

                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 19:55

                    @JMBerniolles
                    L’Union européenne c’est un ensemble de Traités qui se sont empilés depuis le Traité de Rome, signé (déjà !) par Guy Mollet de la SFIO. Ce n’est pas qu’un système économique.


                    Sur le plan politique, les Traités ont transféré les droits régaliens des Etats aux Instances non élues, la BCE, la Commission européenne, le FMI et l’ OTAN. Dans cette vidéo : «  Pourquoi l’ Europe est comme elle est ? » Asselineau donne une liste des compétences dont les Etats ne disposent plus.

                    Par exemple, depuis Maastritch, les politiques de défense et les politiques étrangères sont décidées par l’ OTAN (article 42). Voici quelques exemples d’articles parmi les plus toxiques. 


                  • HELIOS HELIOS 16 juillet 2015 12:24

                    @Aristide
                    Fifi n’a toujours pas compris (ou fait semblant) que pour sortir d’un gang aussi puissant que l’UE actuelle, il faut se rassembler... rassembler tous ceux qui veulent agir.. comme cela se fit en 45 où communistes, patriotes etc le firent... 


                    Or l’UPR veut jouer seul dans son coin : pas d’alliance d’objectif avec Marine Le Pen, donc on en conclut immédiatement que l’UPR ne veut pas sortir de l’UE,ni d’aucunes autres institutions.

                  • Phalanx Phalanx 13 juillet 2015 17:55

                    Il semble bien que les gauchistes a la Tsipras aient la trahison dans le sang. Son histoire de referundum, c’etait juste une tentative desesperee d’obtenir de meilleures conditions de la part des creanciers, mais il n’a jamais serieusement considere une reprise en main du pays. 


                    Par sa trahison, il vient d’ouvrir une autoroute au retour des colonels. Il va falloir surveiller de pres la progression de Aube Doree.

                    Par ailleurs, il ne faut pas non plus tomber dans le miserabilisme, les grecs ont fait n’importe quoi des miliards qui leur ont ete pretes, il est normal qu’il y ait un retour de manivelle. Ce n’est pas de l’« austerite », c’est un retour la normale. Par contre, il ne sont pas non plus oblige de se laisser dissoudre dans le mondialisme. 
                    Des creanciers, ca s’envoie paitre.

                    • Onecinikiou 13 juillet 2015 18:30

                      @Phalanx


                      Tripras est un gauchiste, comme Mélenchon. Pour cette raison c’est aussi un européiste fanatique. 

                      Comme Mélenchon en pareille situation, bien que ce dernier s’en défende (« le bruit et la fureur », et mon cul sur la commode), aucun ne courrait le risque ou prendrait l’initiative de la déconstruction de l’Union politique et économique même qu’il n’ont cessé d’appeler de leurs voeux depuis Maastricht. 

                      Ils sont avant tout victimes de leurs aveuglements idéologiques marxisant : ce sont des internationalistes. Ils méprisent les nations historique d’Europe. Ils méprisent les patries, les sentiments d’appartenance nationaux, qu’ils considèrent comme de ennemis à abattre. Ils appelent à leur dépassement. Plus que des internationalistes, ce sont désormais des fédéralistes, car là est le véritable enjeu.

                      Ce sont des adversaires résolus de toute souveraineté nationale. Et on comrpend pourquoi Mélenchon et ses alter ego fistugent l’Allemagne : c’est sans doute la dernière nation d’Europe à faire valoir ses intérêts légitimes et son souverainsime contre la volonté de l’eurocratie mondialiste à dominanate américaine à laquelle nos gauchistes ont fait allégeance. 

                      D’ailleurs, le fait que les Etats-Unis, le FMI, la plupart des membres de l’Union, ont sommé l’Allemagne au bord de la rupture, de céder sur le plan d’aide à la Grèce (une « aide » qui la soutient comme la corde soutient le pendu, et qui ne règle strictement AUCUN problème sur le long terme) devrait interloquer nos éminents géostratégiciens. Cela devrait leur mettre la puce à l’oreille. 

                    • Croa Croa 13 juillet 2015 23:41

                      À Phalanx « les grecs ont fait n’importe quoi des miliards qui leur ont ete pretes »

                      Pas les grecs ! Leur ’’élites’ d’autrefois s’étaient juste vendues aux escrocs de la finance et des industries dominantes : L’argent est en effet passé de la finance à la finance en passant par l’industrie, laquelle n’était pas grèque ou si peu en proportion des autres entreprises de pillage... Bref, ça s’est passé comme en Afrique et tout ça finalement n’est qu’escroqueries !


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 08:07

                      @Phalanx
                      Vous devriez surtout surveiller tous les Partis politiques qui prônent eux aussi « une Autre Europe à la St Glinglin » : le NPA, le PCF/ FG, le FN, Debout la France, les Chevènementistes, par exemple, ou « Nouvelle Donne », « Nous citoyens » , si vous ne voulez pas vous faire « SYRIZER » en 2017 !!


                    • franc 15 juillet 2015 11:40

                      @Onecinikiou

                      - Attention à ne pas confondre l’internationale marxiste avec le mondialisme capitaliste

                      -

                      l’internationale marxiste respecte les nations car comme l’étymologie l’indique pour qu’il y ait internationalisme il faut qu’il y ait des nations .je pourris citer des extraits de marx où il exprime la phase nécessaire des nations comme de l’Etat du moins dans une période transitoire.

                      -

                      les mélenchons et autres gauchistes ne sont pas des marxistes mais utilisent seulement une phraséologie marxisante pour tromper les gens ,ils sont en fait pour le mondialisme capitaliste.

                      -

                      J’ai peur que Tsipras ressemble à Mélenchon bien qu’il soit plus intelligent et plus honnête ,ou du moins qu’il tombe dans le mélenchonisme mondialiste tout cela parce qu’il refuse ou a peur de sortir de l’euro et de l’union européenne . 


                    • aimable 20 juillet 2015 08:17

                      @Croa
                      les élites , politiques et financières boivent et les peuples trinquent !!!


                    • Alain 13 juillet 2015 17:58

                      Ca avait commencé en 1929 aux USA, une grave crise du capitalisme, parmi les pires. On s’était arrangé pour exporter autant qu’on pouvait le faire les pbs vers l’europe et seule la guerre avait réussi à faire reprendre du souffle au capitalisme.

                      Ca a commencé avec les subprimes, aux USA, et tant qu’à faire autant en refoutre une couche en Europe histoire de ne pas avoir à payer ses conneries. Et puis, finalement, y’a suffisament de bons toutous en Europe, çà passera comme une lettre à la poste. Ils s’entredéchireront. Voilà 2015, les pays craquent. Mais on peut pas dire que les USA soient flamboyants, c’est le déclin quand même.
                      Rien ne vaut une bonne guerre... avec les russes ou les chinois, au choix
                      Tiens, tiens, les chars leclerc en cette veille de 14 juillet sont en Pologne. Mais non, mais non, on ne prépare pas la guerre. N’écoutez pas les menteurs. Ecoutez plutôt la radio et la télé. Et surtout consommez !!!

                      D’ailleurs, bientôt on aura La Clinton ou le Bush ou peut-être quelqu’un d’autre. On s’en fout, nous les think tanks (en anglais dans le texte). N’importe qui tant qu’il votera les budgets de guerre histoire qu’on se relève un peu. Et puis, de toute façons, y’a plus assez de matières premières sur Terre pour le paquets de bédouins qu’on est. Autant écrémer...


                      • Petit Lait 13 juillet 2015 18:09

                        Les états de l’UE, France et Allemagne en tête, le FMI, la BCE, le FESF sont les créanciers de la Grèce aujourd’hui. Pas les banques. Un peu de précision aide à la crédibilité... 


                        • leypanou 13 juillet 2015 19:07

                          @Petit Lait
                          « Pas les banques. Un peu de précision aide à la crédibilité...  » : un qui a manqué un épisode !!!


                        • wesson wesson 13 juillet 2015 19:12

                          Je crois que à l’issue de cette histoire, la « victoire » dont vous parlez risque d’être de très courte durée.


                          Car une chose a été exposée et cela manière éclatante : le caractère profondément anti-démocratique de la construction Européenne, et la véritable nature des institutions qui sont censé la servir.

                          L’Europe est apparue telle qu’en sa construction, cruement, et s’est comportée avec la Grèce comme au temps coloniaux. Le plan qu’elle lui impose est unanimement reconnu comme punitif, et explicitement humiliant pour « ce peuple qui a mal voté ». 

                          Humilier un peuple, ça ne se termine jamais bien.


                          • Aristide Aristide 13 juillet 2015 19:22

                            @wesson


                            Il me semble qu’hier il y avait tous les chefs de gouvernement et d’Etat autour de la table, il me semble aussi que tous les pays vont soumettre suivant leur règles propres le résultat de ces négociations à leurs assemblées représentatives, enfin ... la caractère anti démocratique sur cette affaire n’est pas aussi évident que vous essayez bien maladroitement de le présenter.

                            Quand à la punition de la Grèce, son représentant est surement mieux placé que quiconque d’entre nous pour juger du résultat. A priori, la représentation nationale grecque a plus de légitimité que n’importe lequel d’entre nous.

                            Peut être la déception de votre maladroite prévision de sortie de l’Euro vous pousse surement à jouer ce jeu assez communément utilisé : vous allez voir comment cela va se finir dans ... là souvent la précison de date manque.


                          • wesson wesson 13 juillet 2015 19:45

                            @Aristide
                            « la caractère anti démocratique sur cette affaire n’est pas aussi évident que vous essayez bien maladroitement de le présenter. »


                            Il l’est à bien plus d’un titre et directement.
                            Ce texte n’est rien d’autre que ceux qu’on refusé le peuple Grec, en pire. 

                            Il prévoit également l’annulation de l’arrêt rendu en 2012 par la cour constitutionnelle Grecque sur la réforme des retraites. C’est à dire que ce texte se place carrément au dessus de la constitution du pays. 

                            Et de l’autre coté, le nôtre, j’aimerai bien savoir quand est-ce que on vas me demander si je suis d’accord pour que mes impôts servent à aller payer le renflouement des banques qui en 2010 ont inconsidérément prêté à la Grèce. 

                          • alinea alinea 13 juillet 2015 20:18

                            @wesson
                            J’ai lu quelque part que, depuis longtemps, les empires ont toujours réussi à baiser les gouvernements grecs, mais jamais le peuple grec !
                            Le pays de la démocratie est le pays du peuple. Il me semblait que ça chauffait à Athènes, j’ai rêvé, je ne trouve rien là dessus !


                          • alinea alinea 13 juillet 2015 20:21

                            Vous êtes tellement ignorant Aristide ; éduquez vous un peu plutôt que venir nous sortir les salades que vous gobez toute crues dans les journaux qu’on vous offre !
                            L’esprit critique, ça se cultive ; par contre la connerie, c’est pas la peine, elle pousse très bien toute seule !


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 juillet 2015 20:42

                            @alinea
                            C’est sans doute un troll payé par Bruxelles.
                            Défendre l’ UE en disant qu’elle est démocratique, faut le faire !


                          • francesca2 francesca2 13 juillet 2015 20:45

                            @alinea


                            ça c’étaient les promesses :

                            Les propositions de Syriza

                            Au-delà des propositions assez « techniques »(voir ici) , Alexis Tsipras a développé le programme qui avait été présenté en septembre dernier, à Thessalonique, et qui contient de véritables réformes progressistes dont la société a besoin. Le programme comporte quatre piliers :

                            1. Lutte contre les effets de l’austérité :

                            Les mesures de lutte contre les effets catastrophiques de l’austérité incluent l’électricité gratuite et des bons d’alimentation pour au moins trois cent mille ménages, un plan logement, le 13ème mois pour les retraites inférieures à 700€, les soins médicaux gratuits, la carte-transport spéciale et la suppression de la taxe sur le gazole de chauffage.

                            2. Mesures immédiates pour relancer l’économie :

                            Ces mesures forment le deuxième pilier du programme et incluent le soutien aux PME, la constitution de comités régionaux ayant pour mission le règlement extrajudiciaire des dettes envers l’État et les caisses de sécurité sociale échelonné de sorte à ce que les paiements ne dépassent pas 30% du revenu annuel du débiteur. Les majorations ne dépasseront pas 30% du capital dû.

                            Il est également prévu de cesser les saisies et les poursuites pénales pour tous ceux qui engageront un règlement extrajudiciaire ; elles seront suspendues pour ceux dont il est prouvé qu’ils ne disposent d’aucun revenu.

                            La procédure anticonstitutionnelle et engagée d’office au titre de dettes envers l’État sera supprimée.

                            L’impôt-guillotine sur la propriété immobilière (qui a été installé de manière rétro-active sur plusieurs années) sera supprimée et remplacé par un impôt équitable sur la grande propriété immobilière.

                            Le revenu non imposable sera fixé à 12.000€ pour tous (à présent les indépendants sont imposés dès le premier euro et tout le monde est imposable des 5000€ de revenus annuels).

                            Le plan inclut également la création d’une Banque publique de développement ainsi que de banques spéciales pour les PME et les agriculteurs, tandis qu’il est envisagé d’appliquer un plan d’annulation des dettes concernant les prêts échus.

                            Syriza s’engage à ne pas permettre aux banques de toucher à la résidence principale (et souvent unique) des classes moyennes et des ouvriers.

                            3. Le plan national de récupération de l’emploi :

                            Ce plan prévoit le retour au salaire minimum de 751€ pour tous (aujourd’hui autour de 450€), la restauration des conventions collectives et de l’arbitrage, la suppression des dispositions portant sur les licenciements massifs, la réalisation du plan de création immédiate de 300.000 emplois dans le secteur privé, public et social.

                            4. Les réformes concernant la réforme institutionnelle et démocratique de l’administration publique :

                            Ces réformes impliquent des interventions visant à la reconstruction démocratique de l’État (refonte de la structure du gouvernement, fusion de ministères, abolition d’organes gouvernementaux, pour assurer une meilleure coordination et le réaménagement de la production). Il est également prévu de réengager les personnes licenciées de manière anticonstitutionnelle, de procéder à l’évaluation des fonctionnaires sur la base d’indicateurs objectifs, de réduire le contact entre administrés et administration, afin de lutter contre la corruption, et de simplifier les procédures bureaucratiques liées aux permis de construire et aux permis des magasins, etc.

                            Concernant les finances des partis, il y aura une réforme du cadre des prêts bancaires accordés aux partis prévoyant l’interdiction des prêts à long terme et l’interdiction de dépasser un certain pourcentage de la somme que représente le financement public des partis.

                            S’agissant des médias : il y aura activation immédiate des dispositions légales qui 1) autorisent la Banque de Grèce et les autorités judiciaires de mener des contrôles concernant l’origine du financement des entreprises des médias et 2) les dispositions qui sont en vigueur pour toutes les sociétés anonymes et qui prévoient qu’une entreprise qui ne réalise que des pertes ne peut pas fonctionner ad vitam aeternam sans être recapitalisée.

                            Un concours sera lancé sur de toutes nouvelles bases concernant les permis des médias.

                            Dans le domaine des marchés publics, il y aura révision du cadre juridique qui les régit, dans le respect de la législation européenne en la matière, afin de renforcer la transparence et la publicité à toutes les étapes. Les marchés en cours ou réalisés dans les cinq dernières années seront revus.

                            Les dispositions anticonstitutionnelles et offensantes pour la démocratie qui accordent l’immunité aux conseils d’administration du Fonds de stabilité financière et du Fonds d’exploitation du patrimoine privé de l’État (Taiped) seront supprimées. En effet « cette immunité est un aveu de culpabilité de l’establishment des mémorandums qui a sciemment lésé l’État grec. » Tous les dispositifs de contrôle seront unifiés en un corps unique qui relèvera directement du premier ministre.


                            et regardez aujourd’hui ce qu’il a signé...si ça ce n’est pas « baiser » son peuple je ne sais pas ce que c’est...




                          • alinea alinea 13 juillet 2015 21:41

                            @francesca2
                            C’est pas la peine d’en remettre une couche francesca !! je suis assez déprimée comme cela.
                            On dit que le peuple ne veut pas sortir de l’euro ; c’est comme ça que Tsipras a été élu ; on dit aussi que le peuple n’a pas été bien informé, sur l’UE je veux dire !
                            Aujourd’hui, le peuple peut s’exprimer, exiger la sortie de l’OTAN et de l’UE !
                            Il aurait fallu qu’on se bouge plus aussi !! On n ’a pas beaucoup entendu votre marâtre sur le sujet, si ?
                            On vit dans un monde de cinglés, c’est pas le moment de se chercher des poux dans la tête, vous ne croyez pas ? On ferait mieux de resserrer les rangs.


                          • Aristide Aristide 13 juillet 2015 21:53

                            @wesson


                            Ah bon, je ne savais pas que la décision de 61% des grecs imposait que la totalité des européens acceptent ce qu’ils ont voté. Bizarre opinion que celle qui veut que le vote d’une nation s’impose à tous les autres, surtout dans les conditions ou ces nations seront amenées à contribuer aussi largement au financement.

                            Sur les retraites, il y a une demande de réforme, pour essayer de trouver un équilibre. Ce sera aux grecs de définir le moyen et de le mettre en oeuvre conformément à leurs institutions.

                            @Alinea : la spécialiste en élevage de chevaux en zone sèche continue de patauger lamentablement dans des poncifs sur les gentils et les méchants, affligeante vision de la politique assez compréhensible à qui connait la simplette.

                            @Fifi machin UPR : Assez savoureux de se voir accusé de troller pour l’UE, lui qui ne cesse d’inonder tous les fils de liens vers son parti confidentiel ou sur les propos de son leader pas charismatique pour un sous Asselineau-vaseline. Sur la démocratie en Europe, peut être que le fait que l’UPR n’arrive pas à avoir un seul élu, nulle part, explique cela : comme je ne peux être élu, c’est pas démocratique ... Affligeant.

                             




                          • francesca2 francesca2 13 juillet 2015 22:08

                            @alinea


                            Vous avez raté MLP (je suppose que c’est celle-ci que, dans le souci de resserer les rangs, vous appelez « ma mâratre », si) ?
                            comme par hasard...allez, je suis bonne fille :
                            Ce qui gène le plus c’est la flagrante mauvaise foi...qu’aurait-on lu/entendu si Tsipras et sa forfaiture étaient d’extrême droite !

                          • Aristide Aristide 13 juillet 2015 22:15

                            @alinea
                            On ferait mieux de resserrer les rangs.


                            Comme quoi le réve des fachos associés au anarchos-gauchos à la vie dure ... 

                          • wesson wesson 13 juillet 2015 22:16

                            @Aristide
                            « Ah bon, je ne savais pas que la décision de 61% des grecs imposait que la totalité des européens acceptent ce qu’ils ont voté. »


                            Moi de mon coté, il me semble bien que en 2005 j’ai voté contre, et que en plus on était majoritaire.

                            Prenez-le comme vous voulez, mais l’argument de la solidarité européenne est mort et bien mort. 

                            Et les Grecs, lorsqu’ils vont s’apercevoir que leur banques ne rouvrent pas, et que même l’Europe (qui en prendra le contrôle ce qui est prévu dans le document) va en mettre au moins 2 au tapis sur les 4, et au passage se servir dans les comptes des particuliers, ça fera largement moins de monde en Grèce qui sera d’accord pour rester dans l’Euro quel qu’en soit le prix.

                          • Aristide Aristide 13 juillet 2015 22:56

                            @wesson


                            Qu’il y ait eu un déni de démocratie en 2005 n’a que peu de rapport avec ce qui c’est passé avec le référendum grec sur cette affaire. A ma connaissance le référendum de 2005 engageait la France pas les autres pays, pour quelle raison le référendum grec engagerait les autres pays. 

                            61% des grecs se sont prononcés pour donner mandat à Tsipras de refuser les propositions, c’est un fait et je ne conteste pas aux grecs le droit de voter comme ils le souhaitent, d’accepter maintenant par référendum ou par vote à l’assemblée, c’est leur affaire ... Changer d’avis, refuser ce plan, ... c’est leur choix. Mais quelle raison, il faudrait à ce que ce vote s’impose à tous les européens qui n’ont pas été consultés.

                            Je comprends que vous soyez déçu de cette fin après avoir annoncé que le grexit était acquis, je comprends que vous n’acceptiez pas que les grecs par le choix qu’il feront lors du vote soient maintenant favorable au plan. Mais voyons, les chefs d’Etats et gouvernement vont faire approuver ce plan par leur institutions et suivant leur choix, pourquoi serait-il moins démocratique que le vote par référendum des grecs.



                          • wesson wesson 13 juillet 2015 23:40

                            @Aristide
                            « Mais voyons, les chefs d’Etats et gouvernement vont faire approuver ce plan par leur institutions et suivant leur choix, pourquoi serait-il moins démocratique que le vote par référendum des grecs »


                            parce que ce faisant, ils se torchent ouvertement du résultat d’un vote acquis même pas une semaine avant.

                            Ma conception de la démocratie est fort simple : Ce que le peuple a décidé s’impose à ses dirigeants, que ça leur plaise ou non. Et si ils ne sont pas d’accord, qu’ils s’en aillent. 

                            encore une fois, personne n’as gagné dans cette histoire. Tsipras bien évidemment, mais aussi à terme les Allemands, qui viennent d’un coup d’un seul rendre l’idée de l’Europe politiquement invendable.

                            Et cela ne présume en rien des futures élections ni en Espagne, ni même en Grèce ou elle ne tarderons pas à se tenir. Et ceux qui arriveront au pouvoir avec un programme critique sur l’Europe auront cette fois pensé à se casser de ce truc là. 

                            Je pense à Mélenchon : C’est un mec sincère qui était sur la ligne Tsipras - une autre Europe plus sociale. Il peut changer de discours maintenant.

                          • Croa Croa 13 juillet 2015 23:50

                            À wesson « C’est à dire que ce texte se place carrément au dessus de la constitution du pays. »
                            *
                            Oui, encore une preuve que les pays de l’UE n’ont ni souveraineté ni indépendance. Ceux qui se croient libres parce qu’apparemment en situation de domination, et en premier les Allemands, finiront aussi un jour par en revenir !


                          • wesson wesson 14 juillet 2015 00:03

                            @Aristide
                            pour clore la polémique sur le caractère antidémocratique de l’accord de l’Eurogroupe, j’en extrait cette phrase :


                            « Le gouvernement doit consulter les institutions et convenir avec elles de tout projet législatifs dans les domaines concernés dans un délai approprié avant de le soumettre à consultation publique ou au parlement »

                            C’est pas assez clair ?

                          • alinea alinea 14 juillet 2015 01:08

                            d@francesca2
                            Je viens d’apprécier un excellent discours de Farage ; et puis, francesca, vous savez bien que Marine Le Pen n’est pas ma tasse de thé ; mais si j’entends d’elle des choses qui m’agréent, je le reconnais ; je l’ai fait plusieurs fois ici !
                            Je m’aperçois que je n’écoute ni ne lis rien d’officiel ; c’est normal que je n’aie rien entendu d’elle ; acceptez mes excuses.


                          • alinea alinea 14 juillet 2015 01:21

                            @wesson
                            On pourrait réponde aussi que le vote de chefs d’états, ce n’est pas le vote de demos !!
                            mais Aristide est en train de m’apprendre mon métier et mon pays ; avec lui qui ne doute de rien, il ne faut s’attendre à rien non plus !!


                          • Onecinikiou 14 juillet 2015 06:37

                            @wesson

                            Sauf à prêter à Mélenchon des fausses convictions (je vous laisserai alors le soin de l’expliquer à ses partisans), ce n’est pas de discours que Mélenchon doit changer, mais d’idées ! 

                            Car c’est bien d’un combat d’idées qu’il s’agit, et au-delà de ce combat, de clairvoyance, d’analyse, de capacité de raisonnement et de prospective, et de vision politique qui les façonnent précisément, ces idées. 

                            Une fois de plus les événements ont démenti Mélenchon et son corpus idéologique qui structure sa vision politique depuis toujours. Vous l’avouez vous même à présent, et comment pourrait-il en être autrement, face au mensonges qui ont accompagné toutes les renonciations, les compromissions, et les travestissements de la réalité qui ont justifié toujours plus d’intégration européenne depuis Maastricht, que le même a voté et appelé à faire voter. 

                            Mélenchon et consorts se trompent sur tout depuis le début : sur la nature de la construction européenne, sur la réalité des rapports de forces politiques et démographiques, par conséquent sur l’immigration, par conséquent aussi sur la question de la citoyenneté, de la patrie, de la nation, de la République. 

                            Son humanisme franc-maç, son universalisme échevelé, plus proche du délire existenciel que de la saine raison matérialiste, le pousse à des raisonnements qui sont insulte à la rationalité et a l’intelligence, une insulte aux sciences humaines, à l’anthropologie, au simple bon sens. Ils sont la cause de ses erreurs, de ses errements, de ses échecs innombrables et récurrents. 

                            Trêve d’imposture : pour le bien de tous Mélenchon et ses comparses doivent être mis hors jeu. Pire qu’incompétents (cela se soigne), ils sont incapables de réformer leur cadre de pensée, ce qui supposerait de se déjuger après des décennies à faire fausse route, un effort sans doute intolérable ; tels des croyants dogmatiques sûr de leurs faits, ils sont pourtant systématiquement démentis par ces derniers. Tout cela est pitoyable. 

                            Mélenchon - comme Tsipras lesquels sont issus du même moule, de la même matrice idéologique - sont disqualifiés, mais cela ne suffit pas : il faut qu’il le soit aux yeux de tous. A poils, définitivement.

                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 07:44

                            @francesca2
                            Le FN est pour la sortie de la Grèce de l’euro, mais c’est tout. Pas pour les autres pays !
                            Philippot vient d’expliquer hier, que pour les autres pays, il faut « dissoudre la zone euro COLLECTIVEMENT ». Vous pouvez toujours rêver que l’ Allemagne vote la dissolution de la zone euro, c’est l’ Allemagne qui a tiré les plus grands bénéfices de l’ euro !


                            Quant à la sortie de l’ UE, Marine le Pen, hier dans sa conférence de presse, explique à 5 minutes 40 de la vidéo : « ... l’intérêt de l’ Europe toute entière, LA VRAIE, pas la caricature absurde et totalitaire, que le souhaite remettre au centre des décisions ».

                            On ne peut pas dire plus clairement que le FN roule pour la construction européenne, comme le PCF/FG ou Syriza !


                          • chantecler chantecler 14 juillet 2015 09:01

                            @Onecinikiou

                            Ce qui change c’est que le discours : « nous ne voulons pas de cette Europe là », c’est à dire : nous souhaitons une autre Europe : sociale , des peuples , politique, etc, etc (à la saint Glinglin !) a volé .

                            Il n’y a pas et il n’y aura pas d’autre Europe construite autour de l’Allemagne réunifiée et de nouveau décomplexée ...

                            Inutile de revenir sur toutes les analyses qui confirment . (suffit de chercher et de lire partout sur le sujet).
                            Ce qui change encore c’est que ceux qui avaient encore quelques illusions sur le PS (et son indépendance éventuelle ) en sont pour leur frais .

                            C’est à un second Munich , financier, auquel nous venons d’assister au sujet de la Grèce .

                            Et nous , Français, avons offert sur un plateau à l’Allemagne de Merkel des verges pour nous faire flageller un peu plus tard .

                            Car qui peut penser que « la crise » se limite à la Grèce ?

                            Elle n’est que le symptôme le plus aigu de l’imposture « européenne ».

                            Quant à ce qui lui est imposé , les fameuses mesures de soumission , retenez les bien : j’en connais qui en feront leur programme électoral (oui ,par exemple le petit excité , qui se croit déjà de retour ).


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 09:06

                            @Aristide machin,
                            L’UPR avait raison sur tout ! Que cela vous énerve, vous qui défendez l’ UE et l’euro, mais c’est ainsi !
                            La terre est rode et elle tourne ! Syriza était un parti leurre, comme tous ceux qui vous promettent « Une Autre Europe à la St Glinglin ».


                          • wesson wesson 14 juillet 2015 11:29

                            @Onecinikiou
                            « Mélenchon et consorts se trompent sur tout depuis le début : sur la nature de la construction européenne, sur la réalité des rapports de forces politiques et démographiques, par conséquent sur l’immigration, par conséquent aussi sur la question de la citoyenneté, de la patrie, de la nation, de la République.  »


                            tiens donc, l’immigration qui revient, c’est pas comme si on ne vous avait pas entendu nous faire ce guignol au moins 20 fois...

                            Ce que la crise Grecque a montré avec une extraordinaire clarté, c’est que le problème de la construction Européenne réside bel et bien en Allemagne, qui entends diriger cette construction comme l’on règne sur un empire. Le rapport avec l« immigration ou les Franc Maçons comme vous vous plaisez à les citer ? Strictement aucun. Et même pour la Grèce, qui est le pays le plus directement touché par une immigration massive et clandestine provenant d’Afrique du Nord (entre 1000 et 2000 migrants par jour qui arrivent par la méditerranée) il est évident que cela n’est pour rien dans les problèmes du pays et d’ailleurs à aucun moment ça n’as fait partie des discussions, ni des libéraux, ni de la gauche radicale. Seuls les zinzins d’aube dorée sont sur cette ligne, et en gros personne ne les écoutent en dehors des nostalgiques des colonels.

                            Et dans l’offre politique Française, qui a pris conscience que le problème était bel et bien en Allemagne ? Personne en dehors de Mélenchon. Même pas MLP, ni même les identitaires.

                            Mélenchon a écrit »le hareng de Bismark« certes trop tard, mais il l’as fait, et c’est un pamphlet, une charge parfaitement claire contre l’Allemagne, plus précisément contre ceux qui la dirigent actuellement. Est-ce que vous avez quelque chose de similaire chez Marine Le Pen ? Rien, même pas en version coloriage . 

                            Ce que vous et vos consorts ont comme pensée, c’est toujours la même stigmatisation rance et stupide de l’immigré, de l’étranger, agrémenté de considérations »anthropologiques" consistant à faire coexister des photos de noirs à coté de photos de singes. Syriza doit aussi son succès sur le fait qu’ils ne sont absolument pas tombés dans ce piège, et ont toujours refusé la stigmatisation des réfugiés. C’est aussi une des raisons de leur succès.

                          • Onecinikiou 15 juillet 2015 01:04

                            Mon pauvre wesson, vous ne comprenez rien, vous ne pouvez pas comprendre. 


                            Que repprochez-vous à l’Allemagne ? De défendre ses intérêts ? De s’être relevé de la ruine totale et d’une réunification qui lui a côutée 1 billiard d’€ ? D’être redevenue en l’espace de quelque décennies la première puisance industrielle mondiale ? D’être ultra compétitive ? De se servir de l’euro comme d’un cheval de Troie contre ses prétendus partenaires européen ? De ne pas « jouer » la solidarité européenne conformément à votre vision phantasmée - et nous y revenons donc toujours - des rapports de forces politiques en Europe ? De ne pas vouloir dissoudre sa souveraineté dans la technostructure euro-fédéraliste, comme vous autres, et qui est le corrolaire absolument inevitable si vous souhaitez conserver l’euro ? 

                            Vos contradictions et celles de vos mentors éclatent au grand jour : c’est l’Allemagne et nulle autre qui a défendu au mieux sa souveraineté dans cette affaire. Vous leur repprochez car vos proximités politique en Grèce, élues sur un programme de rupture tel que Mélenhon le revendique, se sont couchées devant les injonctions allemandes comme des garces en chaleur. 

                            Je me contrefous du sort de la Grèce comme une majorité d’européens. Que les grecs se démerdent, voilà ma réponse. Comme ils se sont démerdés ces deux derniers millénaires. Ils n’en sont pas morts que je sache ? Au contraire, c’est dans l’Union fédéraliste aujourd’hui qu’ils crèvent. Drôle de paradoxe pour nos belles âmes européistes tel Tsipras et Mélenchon. 

                            Ce qui m’importe avant toute chose c’est l’avenir de la France, de ce pays qui a déjà 2000 milliards d’€ de dettes que l’on sait que l’on ne remboursera pas nous non plus. Qu’elle est la logique de venir en aide alors que nous sommes déjà en trains de couler ? En secourisme, la première des règles veut qu’un individu ne doive porter secours que dans la mesure où il ne se met pas lui-même en danger.

                            D’autre part, et nous atteignons là le summum de votre imposture : c’est l’Allemagne qui s’est confrontée aux Etats-Unis et aux instances internationales (FMI, UE, eurogroupe) qui voulaient tous eux, obtenir un accord et sauver leur merveille, soit la construction européenne sous domination atlantiste. 

                            Alors que l’Allemagne était prêt à rompre avec ce système pervers anti-économique et anti-démocratique, et c’est là votre immense paradoxe : l’Allemagne, à travers l’intransigeance de ses dirigeants encore soucieux de l’avenir de leur peuple et nation, a contrario de tous les autres dirigeants lâches, corrompus ou soumis à l’euro-atlantisme, notre président de la Ripouxblique en tête, était prête à offrir à la Grèce son sauf conduit, la sortie de l’euro, seul à même de permettre un redressement économique effectif à terme, et un retour dans la dignité. Mais par son propre chemin. 

                            Que cela vous fait donc de vous retoruver dans le même camp qu’Hollande et Obama ? 

                            Mélenchon, encore une fois, se trompe et trompe son monde sur l’Allemagne. Mais je comprends bien les raisons qui poussent notre mystificateur professionnel à chercher un bouc émissaire à la crise structurelle posée par le processus fondateur même auquel il a adhéré jadis, Maastricht : cela lui permet de se défausser à faible coût de ses propres responsabilités et aveuglement. 

                            Cela lui permet de faire oublier aux doux naïfs qui ont voté pour lui en 2012, que ce salopard a fait élire un « Young Leader » encore plus aligné sur la géopolitique américaine que ne l’était Saközy (c’est dire), encore plus soumis aux instances européennes, encore plus enféré dans l’idéologie euro-mondialiste, encore plus traitre à l’intérêt des français et de la Nation française, en somme, encore plus anti-français.

                          • Layly Victor Layly Victor 15 juillet 2015 11:23

                            @wesson
                            Mélenchon est un parasite profondément réactionnaire, en ce sens que toute son action est mise au service de son dogme religieux : la gauche de papa.

                            Et il se prétend révolutionnaire ! Quel culot !

                            La réalité, que vous le vouliez ou non, c’est que l’argent appartient aux banques. Point final. Vous aurez beau faire des contorsions, c’est la seule réalité. Même si tout le monde (civilisé) souhaitait la réussite de Tsipras, on savait que ce n’était pas possible, Mélenchon en premier.

                            Tout le monde sait que ce nouveau plan va continuer à asphyxier la Grèce, et Mélenchon en premier.
                            La seule possibilité pour un peuple de s’en sortir, ce n’est pas de verser des larmes de crocodile sur une prétendue « Europe sociale » qui est un conte pour enfants. C’est de racheter sa dette et de redevenir possesseur de sa monnaie. Par une politique révolutionnaire. Mélenchon et Tsipras le savent très bien, et ils préfèrent rester planqués à l’abri de « l’Europe sociale ».
                            A la décharge de Tsipras, je pense qu’il a bien vu qu’aucun peuple d’Europe n’est prêt pour une révolution.
                            En quoi consisterait une révolution ?
                            1) tourner définitivement le dos aux idéaux de la gauche et de la droite réacs et mondialistes
                            2) se débarrasser du poids que toute la racaille fait peser sur l’économie, limiter l’attribution des allocations et aides diverses, faire payer la facture d’électricité à tous ceux qui ne la paient pas, etc.., faire preuve d’une fermeté révolutionnaire inébranlable envers la délinquance, veiller à la sécurité des classes populaires
                             3) limiter drastiquement le nombre des élus et autres parasites, supprimer le parlement européen, supprimer tous les conseils inutiles, limiter drastiquement la participation à la commission de Bruxelles
                            4) relancer l’enseignement, la recherche, l’agriculture, l’industrie
                            5) réduire drastiquement le train de vie des députés, sénateurs, conseillers départementaux, ministres, cabinets ministériels, et leur nombre.
                            6) avoir une politique de défense indépendante et financée à hauteur des besoins
                            7) ne pas verser dans le discours démagogique « faire payer les riches », rechercher la justice sociale sans entraver les possibilités de développement économique, ce qui demande de se débarrasser de la racaille parasitaire au profit du peuple
                            8)limiter au maximum les consultations électorales ruineuses, au besoin les regrouper
                            9) utiliser l’excédent ainsi dégagé exclusivement pour le remboursement de la dette et l’amélioration du niveau de vie, ce qui va totalement à l’encontre des souhaits de la finance mondiale (qui souhaite le contraire). Tout faire pour le peuple.

                            L’objectif d’un tel programme serait que le peuple soit définitivement débarrassé de sa dette et redevienne propriétaire de sa monnaie.

                            Il va sans dire qu’un tel programme heurte profondément l’idéologie réac de gauche d’un Mélenchon, qui préférera toujours s’en remettre au mirage de « l’Europe sociale »
                            A sa décharge, le peuple français n’est pas prêt pour cette révolution.

                          • franc 15 juillet 2015 12:01

                            @wesson

                            Syrisa s’est allié avec un parti nationaliste qui rejette les immigrés ,c’est une différence fondamentale entre Tsipras et Mélenchon

                            -

                            Est-ce que Mélenchon envisagerait de s’allier avec Marine lepen !?


                          • jaja jaja 15 juillet 2015 12:14

                            @franc
                             Bof cette alliance contre-nature de la direction de Syriza avec la droite préfigurait bien de son échec...

                            Sur l’immigration « début janvier 2015, Alexis Tsipras lui-même a rappelé qu’un “gouvernement Syriza” fermerait les centres de rétention actuels, respecterait le droit international en matière d’asile et accorderait le droit du sol aux enfants d’immigrés nés en Grèce... »

                            http://www.ccr4.org/Les-revolutionnaires-face-a-SYRIZA


                          • Onecinikiou 15 juillet 2015 14:02

                            Attention Layly Victor, nos gauchistes pavloviens vont bientôt vous accuser de dresser le programme politique et économique du NSDAP !


                          • franc 15 juillet 2015 18:01

                            @jaja
                            _

                            L’échec vient de Tsipras qui dit une chose et son contraire suivant le groupe où il s’adresse ,ainsi vient-il de dire qu’il a un signé un accord auquel il ne croit, incroyable !

                            -

                            le groupe Syrisa va voter contre en majorité cet accord signé par Tsipras

                            -

                            j’ai l’impression que Tsipras va être discrédité et avec lui toute la gauche

                            -

                            Tsipras ne sera pas un grand homme, il n’ a pas l’épaule d’un Chavez


                          • franc 15 juillet 2015 18:04

                            @franc

                            -

                            le peuple grec est plus courageux que Tsipras


                          • izarn izarn 16 juillet 2015 11:30

                            @Aristide
                            Vous revez...Hors de la réalité.
                            Quand la BCE coupe les vivres aux banques grecques ce qui est hors de son mandat, et ce qui bien sur a pour but soit de faire plier Tsipras, soit de sortir de la zone euro, vous appelez ça démocratie ?
                            Vous appelez ça « solidarité », comme l’autre poire de l’Elysée ?
                            Alors que les marioles PS votent ça à l’Assemblée, laissez moi rire !
                            Ils ne feront que justifier les méthodes de gangster de la BCE.
                            Avec l’ex de la Goldman Sachs aux commandes, rien d’étonnant...
                            Je vous signale que les gens de la BCE, ne sont pas élus, mais nommé à la discrétion des gouvernements.
                            Sans jamais aucun vote dans les parlements...
                            La démocratie ça ?
                            Arretez de délirer.


                          • Cassia 13 juillet 2015 21:48

                            C’est bien fait pour le peuple grec !

                            Voilà ce qu’il en coûte de s’en remettre à la gauche, traître par essence, c’est même une composante essentielle de l’ADN de la gauche, la soumission et la traîtrise.

                            Tsipras a été parfait. Maintenant le peuple grec et la Grèce vont être dépecés à vif. Les îles grecs vont être privatisées, le pays va être morcelé pour être revendu à Sté privées.

                            Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur, vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre.


                            • chems eddine Chitour 13 juillet 2015 22:20

                              A Cpt Anderson 

                              excellente synthèse qui résume mieux que mille discours les enjeux actuels et le sort fait aux faibles
                              Je vais m’en inspirer pour ma contribution à ce débat sur la Grèce

                              Merci
                              Pr.C.E. Chitour

                              • mimi45140 13 juillet 2015 22:30

                                Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué , tsipras vas retourner en GRECE et reviendra en disant que les réformes ne peuvent se mettre en place , maintenant ,il lui est légitime de demander aux armateurs et a l’église le paiement des impôts , si ces derniers refusent il demandera à BRUXELLE comment opérer , moi je ne suis pas sur du tout de la capitulation de TSIPRAS , les prochains jours vont nous éclairer , tout comme ceux de la semaine passée. 

                                Même si TSIPRAS arrete demain, il nous auras déjà beaucoup appris sur le fonctionnement européen et surtout la volonté allemande.

                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 08:13

                                  @mimi45140
                                  Les armateurs ont le siège de leurs entreprises... au Luxembourg.
                                  La Troïka a prévu de les obliger à retourner s’installer en Grèce ?


                                • JMBerniolles 13 juillet 2015 22:51

                                  Grossière erreur...


                                  Rien n’est résolu.
                                  On prête de l’argent à la Grèce à un taux non négligeable sans doute, uniquement pour que celle-ci rembourse des échéances.
                                  Et rien pour redresser l’économie, alors que le peuple grec devra suer dans une austérité renforcée pour couvrir cette nouvelle masse monétaire.

                                  Donc le problème va de nouveau se représenter pour la Grèce, mais aussi pour d’autres pays.

                                  Tsipras n’avait tout simplement pas l’envergure pour tourner le dos à tout cela et quitter l’Euro.
                                  Varoufakis lui en était capable. D’où sa démission qui ménage son avenir politique.
                                  Il deviendra une solution politique lorsque ce scénario d’incompétents se sera écroulé.



                                  • Layly Victor Layly Victor 16 juillet 2015 09:23

                                    @JMBerniolles
                                    Jean-Marie, il faut arrêter la démagogie et les incantations « de gauche ».

                                    Tsipras savait très bien que ni le peuple Grec ni aucun autre peuple ne sont prêts pour une révolution. Une vraie révolution, pas les gesticulations mélenchoniennes irresponsables. Une révolution au sens que j’indique dans mon commentaire plus haut, faite non pas d’idéologie mais d’un ensemble de mesures pratiques et précises.
                                    Mais personne n’est prêt pour cela. On préfère se conforter dans l’européisme et la politique politicienne.
                                    Donc, la réalité, pour l’instant, c’est que l’argent appartient aux banques. Elles ont les moyens de bloquer et d’affamer tous les peuples. Tsipras a du boire cette potion amère.
                                    C’est trop facile, pour les gauchos professionnels, de l’accabler, alors qu’ils ne seraient pas capables de se débarrasser d’un milligramme de leur bardage idéologique pour aller vers une vraie révolution. J’en vois ici jeter l’anathème, eux qui ne donneraient pas vingt centimes à leur voisin.

                                    Quand tu prévois que le système va s’écrouler, tu me fais rire, mais c’est un rire nerveux.
                                    Varoufakis est digne, mais il est seul, comme nous le sommes tous. Au contraire, le système va vers une dictature mondiale totale, un asservissement complet des peuples (Steve Jobs a bien préparé le terrain).

                                  • Layly Victor Layly Victor 16 juillet 2015 09:37

                                    @Layly Victor

                                    Dans cette affaire grecque, la droite française a déployé toute sa stupidité profonde. Une telle bêtise, c’est à peine croyable.
                                    Pour la gauche, ce fut un machiavélisme de première classe. Les deux ânes Hollande et Sapin avaient reçu les instructions de la Merkel : « si toi y en a pas faire ce que je te dis, toi y en a morfler ».
                                    Mais pour eux, ce fut pire que la droite et l’Allemagne. Ce plan précipite définitivement la Grèce dans le chaos, et ils ont eu le culot de nous expliquer que c’était vachement bien (mais tous les gauchos vont voter pour eux à la prochaine occase).

                                    Hier soir, sur France 3, il y avait une dame très digne, ancienne dirigeante de Syriza et amie de Tsipras. Elle a dit exactement ceci, que Hollande et Sapin ont attendu que la Grèce soit acculée au bord du précipice pour faire semblant de vouloir l’aider.

                                    Réponse de la présentatrice : je suis désolée, mais nous n’avons pas le temps

                                  • izarn izarn 16 juillet 2015 12:08

                                    @Layly Victor
                                    "Elle a dit exactement ceci, que Hollande et Sapin ont attendu que la Grèce soit acculée au bord du précipice pour faire semblant de vouloir l’aider.« 

                                    Plutot :

                                    ...Ils ont attendu que la Grèce soit acculée pour la menacer avec un revolver sur la tempe..

                                    Parceque l’aide !
                                    C’est un plaisanterie !
                                    Une injure !

                                    PS : Ceci dit quand Tsipras qui avait une seule arme ; menacer de sortir de la zone euro, n’a jamais voulu s’en servir, le résultat était connu d’avance, d’ou 6 mois de théatre à discuter dans le vide...
                                    On hallucine quand il a dit » Nous avons détruit les presses à imprimer le drachme« 
                                    Plus européiste débile, tu meurs...Le mec scie la branche sur lequel il est assis.
                                    D’ou le jeu de théatre des »institutions« qui nous ont fait croire leur determination, comme pour bien faire comprendre aux autres...
                                    Théatre, propagande, car dés le début ils savaient que Tsipras était désarmé et finirait par se coucher, n’importe quand, il y a 6 mois, 2 mois, ou la semaine dernière.
                                    Ils ont dit »maintenant la récrée est terminée« Cynique non ? Pourquoi croire qu’il s’agissait d’une plaisanterie ?
                                    Les gochos se font fait entuber de première, sauf le PC grec qui avait tout dénoncé dés le début. Il fut qualifié de stalinien...
                                    Dire la la vérité, désormais c’est etre Staline....

                                    Texte du PCG publié par Olivier Berruyer avec un titre à coté de la plaque :
                                    http://www.les-crises.fr/syriza-le-pillage-et-leffondrement-quand-la-gauche-dure-epouse-les-politiques-de-la-droite-dure/

                                    Maintenant la vraie question est :
                                    Si un pays tient tete pour de bon, que va-t-il se passer ?
                                    Je pense que les »Institutions " auront vraiment trés peur...Et ce sont eux qui iront faire pipi à la culotte. Mais ça il ne faut surtout pas que ça rentre dans la tete des gens.

                                    Non L’UE est INVINCIBLE ! Sutout avec des milliers de milliards de dettes toxiques....Seulement garanties à 170 milliard par l’Allemagne. Comique non ?
                                    Alors, Veni, vidi, vici ?
                                    Une UE fantome qui n’existe que par le blabla et par en dessous la menace.


                                  • webdejour 13 juillet 2015 22:54

                                    Que dire... Que c’est la fable « Le loup et l’agneau », comme le suggère le post de « Diogene » d’aprés Phedre. Je veux bien être philosophe, mais malheureusement je me trouve pour le coup bien dérisoire face à un destin de gens bien malheureux et tristes face à ce destin au combien reproductible aujourd’hui dans nos contrées proches, et bien au-delà.(cf/ l’aveu détonnant du cador écrivain « ex-tueur financier.. »). L’adversité rimera toujours avec avec nécessité . Hélas, les intellectuels de tous poils, quelque fut leur immense « comprenoir » n’empêcheront jamais une crise aussi profondément encrée dans la construction d’une société obsédée par sa survie à tout craint ; et qu’importe si cette dernière porte en elle les germes de sa propre destruction.Aussi, à part soigner son égo, ce que l’on fait tous et toutes, je crains que c’est malheureusement la phrase de Von Clausvizt qui reste toujours d’une actualité aussi cuisante :« La guerre n’est rien d’autre que la continuation de la politique par d’autres moyens » Pour l’heure, les grecs les bien moins lotis font ce qu’ils peuvent : Surtout eux, mais aussi, en France, en URSS, USA, à côté de chez moi...La crise grec n’est qu’un épi phénomène dans notre misérable Europe donneuse de leçon à ses heures. Rien de nouveau... P.S/ Qui ne rêve pas de gagner au Loto en exclusivité ?... Et oui, moi aussi, ben tient... En attendant vaut mieux regarder un film comique, ou deux , ou trois, tout cela est bien trop triste...


                                    • sam_fisher sam_fisher 13 juillet 2015 22:56

                                      Tout à fait d’accord avec cet article. Je suis consterné quand j’entends :

                                      -« Ouf la Grèce reste dans l’Europe. »
                                      Le peuple est aveuglé par le système et par la propagande mise en place.


                                      • JMBerniolles 13 juillet 2015 23:08

                                        @sam_fisher


                                        Oui les gens font toujours la confusion, que l’on entretient voir la décalartion de Hollande, entre une Europe de rêve et l’affreuse réalité des institutions européennes pour lesquelles la démocratie est une horreur.

                                        La Grèce est le berceau de l’Europe, elle ne peut en aucun cas la quitter.
                                        Par contre elle reste sous la férule du système d’exploitation et de domination de l’Euro.


                                      • Croa Croa 14 juillet 2015 00:00

                                        À JMBerniolles
                                        *
                                        Tout à fait !
                                        Il ne faut pas confondre l’Europe qui est un ensemble géographique et aussi un ensemble culturel et Historique,
                                        avec l’Union Européenne qui n’est qu’un système totalitaire mais bien présenté !
                                        *
                                        La com joue de cette confusion. Ne nous laissons pas abuser !


                                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 07:48

                                        @JMBerniolles
                                        N’importe quel pays peut sortir de l’ UE par l’article 50.
                                        C’est la sortie de l’euro qui n’est pas prévue par le Traité de Maastritch.


                                      • JMBerniolles 14 juillet 2015 13:30

                                        @Fifi Brind_acier

                                        La question de la sortie du système européen non démocratique mis en place par les traités n’est pas une question formelle.
                                        Comme le cas de la Grèce vient de le démontrer, les responsables européens et les instances européennes ne respectent pas leurs règles. la BCE a ainsi étranglé sciemment la Grèce en lui limitant les liquidités, on tolère que la France ne respecte pas la règle sur les déficits 3% et 60% comme pour d’autres... les responsables européens n’ont tenu aucun compte des résultats des référendums en 2005 et se sont assis sur le référendum grec.... 

                                        La sortie de cette europe est une lutte d’un peuple contre un système dominant.
                                        Qui emploiera tous les moyens pour empêcher cet acte en fait révolutionnaire (parce que cela revient à changer de système)
                                        Il ne faut pas croire que cela se passera tranquillement.

                                        D’ailleurs Tsipras a du être menacé, notamment par les américains, et la crainte d’une guerre civile en Grèce a du peser sur le choix de capituler.

                                      • JMBerniolles 14 juillet 2015 13:40

                                        @Croa


                                        C’est une confusion savamment entretenue par les médias et les hommes politiques y compris de la gauche de la gauche, ou soi-disant.

                                        Hollande a joué là dessus pour se valoriser dans cette affaire, ce qui est un comble puisqu’il n’a fait que tenir la main de Tsipras pour qu’il se plie au diktat de Merkel, en disant que la Grèce restait dans l’Europe ;

                                        Doublement ridicule quand on pense que la Grèce est le berceau de l’Europe... que la Russie appartient légitimement à l’Europe géographique et culturelle.... 

                                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 20:11

                                        @JMBerniolles
                                        Tsipras n’a pas eu à s’occuper de l’article 50, vu qu’il s’accroche à l’ UE & à l’ euro, comme une moule à son rocher ! Il n’a pas eu besoin de pressions, il a toujours été d’accord pour y rester.

                                        En Octobre 2012, il déclarait au journal allemand Die Zeit :
                                        « La fin de l’euro serait la fin de l’idée européenne, nous devons les défendre, QUEL QU’EN SOIT LE PRIX. »


                                        Les USA ont besoin de stabilité en UE pour des raisons géostratégiques. Ils s’en foutent que l’euro ne convienne pas à l’économie grecque ! Tsipras a été constamment en relation téléphonique avec le Secrétaire d’ Etat du Trésor américain. C’est ce qu’explique aussi Le Guardian. Et aussi Romandie.com. Et aussi Blomberg.

                                        Il est de bon ton pour les européistes critiques, comme Mélenchon, de taper sur Merkel, mais de passer sous silence le rôle essentiel des USA dans ce dossier.
                                        Le psychodrame pour les médias ne montrait pas qui tirait réellement les ficelles....

                                      • sam_fisher sam_fisher 14 juillet 2015 20:50

                                        @JMBerniolles

                                        C’est exactement ce que je pense. Ils ont fait pression sur Tsipras...Ma question est : les peuples auront -ils la conscience de se réveiller ? Et auront-ils la force de lutter contre le système ? Quels sont vos avis ? 

                                      • franc 15 juillet 2015 12:13

                                        @JMBerniolles

                                        -

                                        Oui , on fait la confusion entre l’Union Européenne et l’Europe

                                        -

                                        Quand un pays européen quitte l’Union Européenne il ne quitte pas l’Europe.

                                        -

                                        L’Union Européenne est une maison commune mal bâtie , complètement pourrie par de nombreuses malfaçons

                                        -

                                        et non seulement elle est mal faite mais elle est malfaisante ,elle est faussement démocratique mais réellement tyrannique dirigée par la mafia financière mondialiste.


                                      • Onecinikiou 15 juillet 2015 14:33

                                        Tout le monde a le mot peuple à la bouche, mais personne ne sait véritablement défendre ses intérêts !


                                        Aux dernières nouvelles les grecs sont 85% à vouloir conserver l’euro, tout en souhaitant bien entendu que les autres pays d’Europe continuent à subventionner leur gabegies et leurs inconséquences. Le beurre et l’argent du beurre en somme.

                                        Que les grecs aillent se faire foutre, ils sont trop cons. Ou trop lâches, ou trop stupides. Il est vrai que Syriza n’a rien fait, strictement aucune pédagogie, depuis qu’ils sont au pouvoir et même avant, pour préparer le peuple grec à une nécessaire sortie de la zone euro. 

                                        Et pour cause : nos gauchistes de Syriza sont des europeistes fanatiques. Et ce n’est pas moi qui le dit, il suffit pour s’en convaincre de savoir lire ou écouter les écrits et les déclarations de leurs cadres depuis des années à ce sujet.

                                        Pire, ils se font fait les chantres zélés de la propagande de l’oligarchie euro-mondialiste visant à diaboliser toute politique souverainiste et patriote, qui tenterait de réhabiliter les frontières politiques et économiques, ou de recourir à une monnaie nationale pour sortir du marasme (maréchalisme a osé Melenchon), en prétextant, a l’instar d’un Barroso, d’un Juncker ou des néoconservateurs Cohn-Bendit et BHL, que ce serait le repli sur soi, le retour au « tribalisme nationaliste », et finalement des camps en ligne de mire. 

                                        Incroyables salopards de gauchistes, alliés objectifs de la ploutocratie transnationale, c’est désormais, avec le ralliement de Tsipras (mais non la trahison), une évidence empirique incontestable.

                                      • Layly Victor Layly Victor 16 juillet 2015 09:52

                                        @Onecinikiou

                                        Je soutiens à 100 % votre analyse de Mélenchon et des gauchos. Ce sont des appendices du système mondial et européen. Mélenchon est un individu à la langue fourchue. Il sait très bien que l’argent appartient aux banques et lui et ses copains osent traiter de « maréchalisme » toute tentative de se libérer de ce carcan.

                                        Je suis quand même triste pour Tsipras, car je suis un amoureux de la Grèce. Je me sens comme un enfant qui voit sa mère humiliée et traitée de pute.

                                      • wesson wesson 14 juillet 2015 00:48

                                        Je précise un point un peu technique : les banques ne vont probablement pas rouvrir rapidement, et en tout cas le contrôle des capitaux n’est pas prêt de se terminer. Pour 2 raisons fondamentales : 


                                        1 - Les Grecs savent parfaitement que l’accord que on leur a forcé à signer ne règle strictement rien, et que à la prochaine alternative, il y aura peut-être un parti qui cette fois renversera la table. Dans ces conditions, conserver ses avoirs en banque restera une chose risquée. Dès lors, si l’Europe dé serre l’accès aux liquidités, le Bank run va continuer jusqu’à épuiser les 120 milliards que les Grecs ont encore en banque. L’eurogroupe n’est certainement pas pressé que cela arrive.

                                        2 - Les banques Grecques déjà insolvables n’ont pas été arrangées après 5 mois d’étranglement. Dès lors que l’Europe en aura pris le contrôle (ça fait partie des accords), ils vont s’aperçevoir que ces banques ont un trou béant : au minimum 25 milliards, mais je pense que cela s’approchera plus de 60 milliards. Cela implique qu’il faudra d’une part mettre la moitié des banques Grecques au tapis (il ne devrait en rester que 2 ou 3), et d’autre part l’Europe devra se servir dans les comptes des usagers pour éviter qu’elles n’y passent toutes. Si ils doivent combler un trou de 60 milliards sur 120 de dépôts, ça veut tout simplement dire qu’ils piqueront la moitié du pognon qui sont dans les banques.

                                        Bref, vu le poulet, ça m’étonnerait que ça ré-ouvre rapidement. Quand au contrôle des capitaux, pour moi il durera plus que 1 an... si entre temps il n’y a pas un gros truc là bas.

                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 08:20

                                          @wesson
                                          Des millions, sinon des milliards d’euros en billets circulent en Grèce, où une partie de l’économie se règle en liquide pour éviter de payer la TVA. Il suffit que le Gouvernement le décide, et la Banque centrale met un tampon en drachmes sur les billets. Mais Syriza ne veut pas sortir de l’euro.


                                        • wesson wesson 14 juillet 2015 11:47

                                          @Fifi Brind_acier
                                          Le fond du problème n’est pas les billets, et vous le savez fort bien. Vous le dites vous-même : Syriza pourrait imprimer physiquement des Euros en leur collant par dessus un tampon spécifique ...


                                          Les 2 problèmes réels d’une sortie sont de 2 ordres : le droit sous lequel leur dette est rédigée, et l’autonomie du pays.

                                          Un problème de moyen à long terme, Le droit sur la dette : depuis 2010, les créanciers de la Grèce qui savaient parfaitement ce qu’ils faisaient ont bien pris soin de rédiger cette nouvelle dette dans un autre droit que le droit Grec. Cela effectivement soustrait cette dette à la fameuse Lex Monetae, qui permet de convertir sa dette en monnaie locale. Hors bataille juridique à l’issue forcément incertaine (d’autant que le droit international en réalité n’existe pas et qu’il s’agit juste de la loi du plus fort), cette énorme part de dette restait libellée en Euro, ce qui la rendait d’autant plus chère. L’une des erreurs de Syriza ayant été de reconnaître immédiatement la validité de cette dette, et donc par effet en accepter son remboursement intégral.

                                          Et un problème de très court à court terme (et à mon avis celui qui a le plus joué contre le Grexit) : Les importations. La Grèce n’est pas autonome, et a besoin de toute une série d’importations pour sa consommation intérieure. Et ces importations là doivent évidemment être payés en Euros. La Grèce peut arriver à une forme d’autosuffisance notamment alimentaire (il n’y a qu’a voir les quotas agricoles qui y sont imposés, sans eux leur production pourrait être décuplée). Mais il faut bien 2 ou 3 ans avant d’arriver à cela. En attendant, il faut bien remplir les frigos et les garde manger avec quelque chose.

                                          Et je pense que si il y a eu des menaces explicites de l’EU sur la Grèce, elles ont été de cet ordre là : « Si vous ne signez pas, on décrète un embargo sur tous les produits Européens à destination de la Grèce, et on interdit toute exportation. Vous citoyens vont sucer des pierres pendant 2 ans ». 


                                          La vraie dimension d’un Grexit, elle était bien là à mon avis, sur une claire menace d’affamer carrément les 11 millions de Grecs en leur imposant un blocus du type de celui qu’as subi Cuba, avec en prime une place réservée pour Tsipras et son gouvernement au même niveau que Poutine ou El Assad dans tous les médias. 
                                          ça ne s’est pas joué sur des considérations finalement annexe sur le papier sur lequel on allait imprimer la monnaie.

                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 20:27

                                          @wesson
                                          La dette publique française, d’après ce que je sais, est rédigée majoritairement en droit français. C’est Murer qui a travaillé avec Sapir sur la sortie de l’euro, qui l’explique.
                                          Il explique aussi qu’un pays souverain décide CE QU’IL VEUT sur le remboursement de la dette.
                                          Ceux qui ont un bout de dette rédigé en droit étranger, et ne voudront pas être remboursés en francs, seront taxés à un tel taux, que ça les fera changer d’avis !


                                          C’est donc la question de la souveraineté qui est prioritaire, et pas la question de la dette. Il ne suffit pas pour cela de quitter l’euro, mais aussi l’ UE.

                                          Tsipras a commencé par dire que la Grèce rembourserait, puis 5 mois après a fait un audit de la dette, ce qui ne servait plus à rien, je suis bien d’accord avec vous.

                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juillet 2015 07:54

                                          L’UPR avait raison sur tout ! Dès les élections de janvier en Grèce, l’ UPR annonçait que Syriza était un Parti leurre, comme tous les Partis qui essayent de nous vendre « Une Autre Europe à la St Glinglin » !


                                          Pour qu’ils ne se fassent pas « SYRISER » en 2017, l’ UPR appelle les électeurs du PCF/FG, NPA, du FN, de Debout la France, les Chevènementistes, à rejoindre l’ UPR. 

                                          • zygzornifle zygzornifle 14 juillet 2015 11:45

                                            nous sommes devenus plus des Européen mais des Euroscouillons .....


                                            • BA 14 juillet 2015 11:51

                                              L’Europe allemande.

                                              TINA !

                                              There Is No Alternative !

                                              La zone euro, c’est la zone mark.

                                              La politique monétaire de la zone euro, c’est la politique d’Angela Merkel.

                                              Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule politique possible en Europe : c’est la politique d’Angela Merkel.

                                              «  Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » (déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011)

                                              « Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » Maladroite ou cynique, la déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011 à Leipzig, est bien dans le style de l’époque. Le ténor de la CDU a été ovationné lorsqu’il a précisé que ce n’était pas la langue de Goethe qui s’imposait, « mais l’acceptation des idées politiques pour lesquelles Angela Merkel se bat avec tant de succès ».

                                              http://www.challenges.fr/economie/20111124.CHA7248/l-europe-a-l-heure-allemande.html

                                              Au sujet de l’Europe allemande :

                                              Charles de Gaulle rêvait de construire une Europe des Etats indépendants, une Europe des Etats souverains.

                                              En revanche, l’Allemagne rêvait de construire une Europe allemande !

                                              Entre 1965 et 1969, Charles de Gaulle est de plus en plus violent lorsqu’il parle de l’Allemagne.

                                              Je recopie un passage de l’historien Eric Roussel, dans son livre « De Gaulle », édition Tempus, tome 2, page 575 :

                                              A mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu’au bout de la logique exposée dans Le Fil de l’épée. Henry Kissinger en a eu la preuve lors d’un dîner à l’Elysée. Ayant demandé au général comment il pensait éviter que l’Allemagne ne domine l’Europe dont il rêvait, il s’est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l’amiral Flohic, soucieux d’avoir son avis sur le même sujet.



                                              • wesson wesson 14 juillet 2015 12:14

                                                en attendant, la Grèce n’as toujours pas ré-ouvert ses banques (et ça va durer un bon moment à mon avis), et vient de louper un second paiement au FMI.

                                                Et la potion amère n’as pas non plus été encore avalée par la Vouli, ou elle as quand même quelques chances de ne pas passer, malgré le soutient du PASOK-ND-POTAMI
                                                Bref, la boite a baffe n’est pas encore refermée

                                                • Aristide Aristide 14 juillet 2015 17:40

                                                  @wesson


                                                  Une vision de la démocratie assez particulière sur un vote grec qui devrait s’imposer à TOUS les européens. Bizarre conception ou le vote de moins de 5% de la population devient incontournable.

                                                  Voilà maintenant, que vous vous essayez encore à des prévisions sur la suite, incorrigible prévisionniste qui ne cessent de prévoir la sortie de l’Euro, puis maintenant le vote de la chambre grecque ... Visiblement, vous persévérez avec une certaine jouissance à peine dissimulée que tout cela pète.

                                                  Que les grecs en chient encore plus si le plan de 86 milliards n’est pas mis en oeuvre vous réjouit tel les révolutionnaires souhaitant des hivers bien froids et des récoltes mauvaises pour soulever le peuple endormi.

                                                  @alinea

                                                  Allez donc tendre des ficelles ou arroser vos prairies, vous pédalez dans une crasse bétise.


                                                • wesson wesson 14 juillet 2015 22:14

                                                  @Aristide
                                                  C’est effectivement judicieux de parler du plan de 86 milliards (pour lequel on nous demandes notre avis au fait ???)


                                                  En dehors du pronostic de son acceptation par les créanciers et de sa réalisation effective, je vous trouve bien peu logiques avec vous-même, les néolibéraux. La Grèce est insolvable, et rajouter encore plus de dette ne vas certes pas arranger. Alors pourquoi, si on est véritablement néolibéral, pourquoi mettre encore plus de pognon avec la quasi certitude qu’il ne sera jamais remboursé ? C’est vraiment du grand n’importe quoi 

                                                • wesson wesson 15 juillet 2015 00:11

                                                  @Aristide
                                                  « Voilà maintenant, que vous vous essayez encore à des prévisions sur la suite »


                                                  Et j’y insiste. 

                                                  Tenez, par exemple, on pourrait expliquer le revirement de Tsipras par quelque chose : Les Américains.

                                                  Par exemple, les Américains auraient pu lui dire, en plus des menaces habituelles en cas de sortie - la chose suivante : 

                                                  « Si vous signez n’importe quel deal, nous on se chargera de faire accepter à l’Allemagne une grosse décote de votre dette. »

                                                  Et les Américains ont une arme pour faire plier les Allemands : le FMI. Sur les 86 milliards promis, presque la moitié devraient provenir du FMI. Merkel en a même fait une condition : pas de participation du FMI, pas de bailout.

                                                  Il suffit donc maintenant que le FMI dise un truc du genre « on jette l’éponge, la dette n’est pas soutenable on ne peut pas prêter sans un haircut », et vous verrez que les Allemands seront forcés de consentir à un gros haircut, au risque de tout perdre si ils refusent et en plus d’en supporter l’entière responsabilité. 



                                                • Aristide Aristide 15 juillet 2015 09:38

                                                  @wesson


                                                  C’est beaucoup plus sage d’annoncer ce qui est annoncé et connu, cela évite de prévoir un grexit, des scenarii catastrophiques, des hypothèses hasardeuses ...

                                                • Ruut Ruut 14 juillet 2015 15:33

                                                  A moins que le parlement refuse de voter le chantage.


                                                  • christophe nicolas christophe nicolas 14 juillet 2015 16:35

                                                    Il est assez difficile pour la Grèce de sortir de l’UE dans la situation actuelle. Techniquement, il vaut mieux ne pas refinancer les banques, déclarer des faillites, mettre les coupables en prison, racheter pour un euro et refinancer à ce moment. C’est une nationalisation qui ne coûte rien.


                                                    Evidemment il faut sa banque centrale donc sortir de l’UE. Le système se mord la queue. Il faut donc en sortir en dehors d’une crise mais cela nécessite des concitoyens conscients des problèmes or la presse est très largement aux mains de l’argent.

                                                    En réalité, l’argent n’était pas le problème à l’origine, c’est l’énergie et les ressources en matières premières qui sont importantes, la rareté attise la cupidité or, on a créé les conditions de la cupidité par le contrôle de la réalité scientifique et celle des connaissances, par orgueil. On le voit bien avec la fusion froide mais il y a plein d’exemples.

                                                    Orgueil, cupidité et enfumage forment un cercle vicieux en trinité diabolique que la corporatocratie désire maintenir. Les eugénistes veulent des conditions dures et sauvages pour réduire la population humaine dans une logique de sélection naturelle. Ces gens se fichent de leur âme, ils l’ont vendu par manque de foi.

                                                    Les hautes instances de la connaissance ont failli dans la deuxième moitié du XIX siècles, On en paye le prix.et beaucoup de gens qui râlent sont les mêmes qui refusent la foi, c’est donc très confus car une révolution ne fait qu’empirer les choses, les révolutionnaire détestant la foi. Il faut se battre pour la vérité avec le risque d’un martyre moderne par harcélement...ceci dit, on sent bien que le virage du changement est en cours et qu’il ne pourra pas être arrêté. 

                                                    • eric 15 juillet 2015 12:17

                                                      Qui a gagné ? A vous lire tous, cela n’est pas vraiment clair....Si la dette est « insoutenable », comme vous le dites, vos « banksters » vont de toute façon y laisser des plumes quoi que vous en ayez.... Mais dans l’ensemble, j’ai pu constater que sur ces histoires grecques, vous n’en êtes pas à une contradiction prêt...

                                                      Qui a perdu. Question sans doute plus intéressantes même si pas beaucoup plus simple....Le peuple grecs certainement à beaucoup perdu à cette expérience gauche de’ gauche plus néo nazis de 6 mois.

                                                      Mais politiquement, ce sont toutes les gauches de gauche d’Europe qui perdent.

                                                      La « Hollandisation de Tsipras en 6 mois, tous et son contraire, des votes et des promesses, de »l’ennemi c’est la finance" à je signe n’importe quoi contre l’avis de mon peuple avec le soutien de mon opposition et sans y croire...on se croirait en Hollandie...

                                                      L’expérience grecque est la preuve que la soit disant gauche de gauche est exclusivement une gauche pas de gauche qui n’est pas encore au pouvoir.

                                                      Le fait que le PdG sera chez nous la seule force politique a voter CONTRE l’accord conclu par ses copains de Tsipras, avec le soutien de la moitié des verts, met une sorte de comble au ridicule des prétentions de ces gens à être autre chose que des supplétifs du PS....


                                                      • samuel 15 juillet 2015 17:42

                                                        @eric

                                                        La dette est insoutenable aux conditions posés par la Troïka.

                                                        C’est un comme demander à un cul de jatte d’apprendre à marcher sur les mains alors qu’on vient de lui couper un bras...

                                                        Oubliez les arguments techniques, il s’agit plus d’obsession idéologique mêlée de racisme ordinaire envers le peuple grec (feignants, ingrat, etc...). Pour la troïka, le peuple grec doit payer stricto sensu...

                                                      • eric 15 juillet 2015 12:45

                                                        Cela semble se confirmer, première grève des fonctionnaires (une des bases sociale du régime), avec le soutien des B.O.F., les petits commerçants poujadistes soutien de l’allié xénophobe d’extrême droite qui a permis à Tsipras de constituer un gouvernement minoritaire en voix. et manifs avec les copains du NPA...

                                                        Heureusement, le pouvoir a le soutien sans faille de ce que d’aucun nommeraient ici l’UMPS...
                                                        Tous va dépendre du nombre de frondeurs au parlement.....

                                                        C’est l’idée même qu’il existerait une alternative à la gauche des gauche qui sera la grande perdante de tous ces cirques sur le plan politique.....

                                                        Vous imaginez le candidat GdG pour 2017, ennemi de la finance et de l’ultra libéralisme européen, promettant de "renégocier notre dette illégitime avec l’Europe et de revenir à la retraite à 60 ans tout en augmentant les dépenses publiques ......
                                                        Même si il s’allie avec le FN ? cela ne devrait pas le faire.....


                                                        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 juillet 2015 17:47

                                                          Non ce n’est pas Bruxelles qui a sauvé... la racaille mondiale, c’est la France comme toujours qui a utilisé tous les moyens (jusqu’à aller en Grèce) pour rédiger les brouillons du maintien de ce pays dans le piège de l’Europe !

                                                          Jamais le peuple grec ne s’en sortira s’il ne juge pas ses corrompus qui ont provoqué la faillite nationale, jamais il ne s’en sortira s’il ne récupère pas les milliards des fortunes illégitimes ! La solution mortelle de la France pèsera lourdement sur les épaules du fantôme de Bruxelles mais aussi sur les économies des pays d’Europe embrigadés !

                                                          Voir mon commentaire se rapportant à l’article de cette même édition :«  » La fin de l’Europe" !


                                                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 juillet 2015 08:15

                                                            Le FMI propose, non pas une remise de la dette, mais un allongement des maturités et une baisse du taux des emprunts. C’est Valls qui l’a expliqué.

                                                            Mais rien n’est réglé. Pour Delamarche : « Tout cela n’est que de la communication ! »


                                                            • Layly Victor Layly Victor 20 juillet 2015 09:49

                                                              Une vieille légende grecque


                                                              Les Athéniens devaient choisir un Dieu emblématique de la ville. Pour avoir l’honneur d’être l’emblème de la ville, chaque Dieu devait proposer un présent digne de cette circonstance.
                                                              Les deux qui étaient le plus populaires, c’étaient Poséidon et Athéna.

                                                              Poséidon proposa un présent somptueux : des palais, des avenues, des escaliers monumentaux, des places grandioses
                                                              Athéna proposa un petit arbre à l’aspect fort modeste : l’olivier.

                                                              Avec leur sagesse légendaire, les Athéniens choisirent l’olivier.

                                                              Retour à la brutale réalité. Les « européens », pour sauver la Grèce, exigent la privatisation de tous les monuments et des îles grecques, et une hausse massive de la TVA sur l’huile d’olive.

                                                              • XtremZen Laurent 21 juillet 2015 20:16

                                                                Alors que le Français ne se contentant plus de ses ‪#‎merguez‬ aux fabrications généreusement arrosées de pisses et de crachats
                                                                --- Alors que la ‪#‎CE‬ imposait au Grecs une diminution de leurs ‪#‎fonctionnaires‬ >>> la ‪#‎Grèce‬ en embauchait 70000 de plus
                                                                --- Alors que jusqu’à 2013 le salaire moyen grec aura augmenté x2 fois plus vite que celui des pays de la zone euro
                                                                --- Alors qu’une multitudes de site Internets, de journaux, de magazines et d’intellectuels aux cervelles étayées de toutes parts par les ‪#‎Merdia‬ ‪#‎Francais‬ vous matraquent puis lavent votre cerveaux de leurs mensonges, les « pauvres » ‪#‎Grecs‬ démontrent un patrimoine de 101000 euros contre celui de 51000 pour les Allemands.


                                                                Votant pour le socialiste ‪#‎Papandréou‬ qui promettait une augmentation des salaires des fonctionnaires, puis votant pour le militant d’extrême gauche ‪#‎Tsipras‬ qui promettait un treizième mois pour les retraités… les ‪#‎Grecques‬, cette ‪#‎Mafia‬, vous sodomisent bien profond, c.a.d : à la Grecque !

                                                                Laurent Marie Coq

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