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Accueil du site > Actualités > Politique > Identité nationale : le débat piège-à-cons

Identité nationale : le débat piège-à-cons

Cécile Duflot sans langue de bois

Cécile Duflot, la Secrétaire nationale des Verts, était interrogée sur Canal + par Thierry Ardisson (en vidéo sur Le Post), à propos du débat lancé par le ministre de l’Immigration sur l’identité nationale : "Se préoccuper de ça, c’est très hypocrite. Il s’en fout, en vrai, Besson, de l’identité nationale, il n’en a rien à carrer. C’est de la communication politicienne du moment. (...) La glissade a été sémantique, où l’immigration est devenue un problème. Vous avez tous entendu parler de cette phrase : "le problème de l’immigration". C’est vraiment une façon de se décharger pour certains politiques, en chatouillant les bas instincs d’un certain nombre d’entre nous." De fait, il existe un large consensus sur ce que sont les valeurs de la France - auxquelles la Sarkozie tourne du reste régulièrement le dos : les droits de l’Homme, la générosité, la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité. A quoi bon organiser un grand débat qui ne fera qu’entériner ces points ?
 
La réponse est double. Il s’agit d’abord d’une diversion : tant qu’on discourt sur l’identité nationale, on n’aborde pas la casse du service public, les dégâts du chômage, de la précarité et de la misère qui progressent, la bouclier fiscal qui exempte les riches de solidarité nationale, la mise à mort progressive de la Sécu pour instaurer un modèle de santé à deux vitesses, l’empilement des lois judiciaires répressives et la surpopulation carcérale qui en résulte, la suppression de postes de fonctionnaires, notamment dans l’Education nationale, la réforme des collectivités et de leurs ressources... Magnifique écran de fumée donc.
 
Le deuxième intérêt est évidemment de flatter l’électorat lepéniste, qui adore qu’on lui serine à quel point il faut être fier d’être Français et que certains ne sont définitivement pas à leur place chez nous, et que les valeurs de la France ne sont quand même pas celles des bougnoules, faut pas déconner. Sarkozy a enfoncé le clou lui-même : "J’ai été élu pour défendre l’identité nationale française". Réfléchissons une seconde sur cette phrase, sur ce qu’elle signifie et sous-entend. Outre le fait que le président ne puisse absolument pas interpréter le vote qui l’a élu comme motivé par cette raison, si la proposition était vraie, cela voudrait dire que l’identité nationale est menacée, puisqu’il faut élire un chef de l’Etat dont le rôle sera de la défendre... Et qu’est-ce donc qui la menacerait, on vous le donne en mille ? Les hordes d’immigrés mahométans "qui viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes" ! En ce sens, le débat sur l’identité nationale est un piège-à-cons. Devinez qui, au PS, est tombée dedans ?
 
 

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48 réactions à cet article    


  • abdelkader17 2 novembre 2009 11:59

    Allez donc expliquer cela à nos ultra nationalistes de circonstance,ils ne sont même plus en mesure de constater que l’intrumentalisation de ces questions constituent un leurre visant à masquer la faillite de la réflexion politique,de la casse du service public et des identités collectives et enfin de la question du capital et des salaires.Chatouiller les bas instincts des peuples, des recettes vieilles comme le monde.


    • Fergus Fergus 2 novembre 2009 14:35

      Oui, Philippe, et cela pour une bonne raison : nos frontistes commençent à déserter l’électorat qui a élu Sarkozy. Les affaires Mitterrand et Jeannot, ajoutées à des bilans sécuritaires calamiteux, les renvoient à leur camp d’origine où une certaine Marine Le Pen fait preuve d’un indiscutable instinct politique.
      Le dernier sondage OpinionWay montrait une progression du FN de 3 points. A 9 % et probablement plus, sachant pour qui roule cet institut, c’est le branle-bas de combat pour lutter contre un incendie qui menace. Pas sûr que la stratégie soit la bonne.
      En tout état de cause, il est plaisant de se souvenir de l’une des rodomontades de Sarkozy : « J’ai tué le Front National ». Une ânerie partout tant d’autres !

      Merci à Olivier pour cet article.


    • jps jps 2 novembre 2009 12:04

      @ auteur

      merci de souligner cette mascarade
      car j’étais bien seul à faire cette remarque
      mon intervention sur http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-faux-debat-sur-l-identite-63873#forum2282963


      • Francis, agnotologue JL 2 novembre 2009 12:09

        D’accord avec cet article. Mais selon moi, la pensée unique n’est peut-être pas toujours là où on la cherche.

        En effet, ceci : « la mise à mort progressive de la Sécu pour instaurer un modèle de santé à deux vitesses »

        Que vaut la sécu quand elle devient une vache à lait qu’on trait au delà du raisonnable pour notre supposé bien ?


        • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 2 novembre 2009 12:59

          @ JL : il faut revoir le financement. Le déficit n’est pas inéluctable, c’est une volonté politique qui doit être mise en œuvre pour sauver notre modèle solidaire. 30 milliards d’exonérations patronales... Voilà où se trouve le financement, pas dans la poche des assurés !


        • ZEN ZEN 2 novembre 2009 12:33

          Bien vu, Olivier
          J’ajoute mon grain de sel...

          Comment instrumentaliser un thème légitime en soi mais récurrent et émotionellement porteur pour se relancer à mi-mandat, dans le contexte d’une crise imprévue et d’une faillite des projets ?

          -"Nicolas Sarkozy et ses amis profitent de la « crise identitaire », du brouillage des repères pour recycler une ligne patriotique. La France de toujours, c’est une idée simple qui réconforte ceux qui peuvent être perturbés par ce monde ouvert, multiple, complexe, qui est le nôtre. Les « barbares sont à nos portes » ? La France. Les lignes se brouillent ? La France. La nation figée dans son éternité. Il y a bien sûr aujourd’hui de nouveaux enjeux de mémoires en fonction de ce que la mondialisation ou la construction européenne ont bousculé. Mais à quoi peut correspondre cette réponse souverainiste ? Au devoir d’adhésion, il faut opposer un devoir d’intelligibilité.« (Nicolas Offenstadt)

          __________ »Le moment choisi pour ce débat n’est évidemment pas innocent. Il y a d’abord la volonté, de la part du gouvernement, de reprendre en main l’agenda médiatique pour faire oublier une séquence problématique pour lui : l’affaire Frédéric Mitterrand, les banques, Jean Sarkozy... Empêcher la focalisation, allumer des contre-feux, c’est une grande force de Sarkozy depuis 2002 déjà. Ensuite, n’oublions pas qu’un tel débat peut être instrumentalisé politiquement. Il suffit de repenser à 2007 : jamais l’électorat n’avait été aussi à gauche, et pourtant les gens ont voté pour Nicolas Sarkozy. Pas seulement pour sa dimension charismatique ou pour le « travailler plus pour gagner plus », mais aussi parce qu’il a su jouer sur l’immigration et la crainte du communautarisme...« (Vincent T.)

          _________ »Comment peut-on renforcer l’identité nationale ? Le rôle de l’école me paraît tout à fait central et, notamment, la place de la langue française, avec ses règles et avec ses contraintes. Il faut aussi renforcer l’enseignement de la littérature et de l’histoire. J’ai entendu Éric Besson rappeler le rôle central de l’histoire. Dans le même temps, je m’inquiète du fait que, dans le concours du professorat des écoles, on veuille supprimer l’histoire comme discipline obligatoire. Il y a là quelque chose de contradictoire dans la politique du gouvernement. De même, la diminution des postes au CAPES et à l’agrégation d’histoire, ou de littérature, me semble un mauvais signal. L’assimilation doit être aussi professionnelle. Or, il y a des discriminations à l’embauche, au logement, qui touchent certains jeunes issus de l’immigration africaine ou nord-africaine et qui sont contraires aux valeurs de la République, que celle-ci ne fait pas suffisamment respecter. On a là des éléments de troubles très forts. Enfin, il existe de véritables ghettos, à la fois sociaux et ethniques, que la République a laissés, à tort, s’ancrer dans son territoire.«  (D.Lefeuvre)

          _____ »Il n’existe aucune définition de l’identité nationale qui soit acceptée par l’ensemble des chercheurs. La raison en est simple : ce n’est pas un concept scientifique, c’est une expression qui appartient au langage politique. Il ajoute plus crûment encore : la question de l’identité nationale telle qu’elle est apparue pour la première fois le 14 janvier 2007 dans le discours de Nicolas Sarkozy « est un “faux problème”, une simple magouille électorale destinée à flatter les préjugés de la fraction la plus xénophobe de la population » (G.Noiriel)

          -Eric Besson agite le drapeau de l’identité nationale | Mediapart :


          • Paul Cosquer 2 novembre 2009 12:35

            Elle a absolument raison. Ce leurre n’a qu’un seul but : racoler les extrémistes de droite sur le thème de l’immigré bouc-émissaire, car le FN est remonté de plusieurs points dans les sondages après le coup brillant de Marine Le Pen sur l’affaire Mitterrand.

            Je suis breton depuis la nuit des temps et quand j’entends un certain immigré de seconde génération me dire « La France, tu l’aimes ou tu la quittes », j’ai envie de lui répondre « Après toi ! Mais moi je reste : je suis sur la terre de mes ancêtres »

            Quand je vois cette bande d’usurpateurs s’approprier la Nation, je n’ai nulle envie de célébrer la Nation. Pourtant, la Nation, j’en parlais avant eux. La preuve mes premiers articles sur Agoravox. Sarko et Mme Royal ont repris ce thème après moi (je ne dis pas qu’ils m’ont copié smiley ça va, mes chevilles ! Je dis juste que j’en parlais avant...)


            • Serum Serum 2 novembre 2009 17:34

              Dans l’absolu, à quoi serve de définir l’identité nationale ?

              A définir si un individu est IN ou OUT. La généalogie n’a que peu à voir (surtout si t’es breton, c’est mal partit…je te taquine)

              C’est croire qu’il soit possible de définir un groupe A, et donc, un groupe B (C D E... si vous le voulez).

              Le but étant que le groupe A (IN) domine le groupe B (OUT)

              C’est n’est qu’une question de domination d’un groupe sur un autre.


            • ecophonie ecophonie 3 novembre 2009 10:27

              @Serum : La création d’un dividu auquel pourront se conformer les individus paumés. Cf « la zone du dehors » d’Alain Damasio.


            • manusan 2 novembre 2009 13:27

              Il est aurait été plus crédible que ce soit le ministre de la culture, voir de l’armée, qui pose la question de nationalité.

              En tout cas, bonne stratégie électorale de la droite comme toujours, on nous refait le coup de l’insécurité, donc de l’anti-musulman politique correcte. Et on peux compter gratuitement sur les zozo islamistes, pour traiter l’électorat français de racistes, esclavagistes et de fascistes, en pleine campagne, le FN les remercie d’avance. D’ailleurs même le PS s’il veut marquer des points à compris qu’il devrait taper dans ce business pour survivre à l’avenir.

              Et pourtant, c’est bien parce qu’il y a un vide en matière d’égalité des chances dans les milieux les plus défavorisés que les mosquées et le FN font le plein.


              • abdelkader17 2 novembre 2009 13:31

                "Et on peux compter gratuitement sur les zozo islamistes, pour traiter l’électorat français de racistes, esclavagistes et de fascistes, en pleine campagne, le FN les remercie d’avance."

                toi on te traitera de gros c.. tout simplement,ce qui semble être le trait marquant de ta nature.


              • manusan 2 novembre 2009 13:58

                tiens les mouches bleues sont déjà là.

                Merci de partager mon opinion avec ce post très constructif et respectueux, comme toujours.


              • abdelkader17 2 novembre 2009 14:08

                @Manusan
                le respect il faut le mériter, ce n’est un concept à sens unique permettant à certains de se répandre dans la bêtise et l’ignorance et traduire cet état de fait en vérité absolue.


              • abdelkader17 2 novembre 2009 14:32

                Farid Smahi (né le 12 mai 1953 à Lyon[1]) est membre du Front national au sein duquel il fait partie du bureau politique, l’instance dirigeante du parti. Il a été conseiller régional d’Île-de-France de 1998 à 2004. Il est le secrétaire départemental du Front national de l’Essonne.

                Français vous dite hahahaha.


              • JahRaph JahRaph 2 novembre 2009 15:01

                @manusan

                « Au fait Abdel, c’est un débat entre français. Qu’est ce que tu viens foutre ici ? »
                Au fait Manusan, c’est un débat entre gens intelligents et respectueux, qu’est ce que tu viens faire ici ?

                « Le FN on sait au moins que c’est français, c’est pas le cas de l’islamisme. »
                La connerie, tu en es un parfait exemple, n’a pas de frontière. A ta place, je manierais les mots avec prudence quand il s’agit d’identité nationale.


              • Serum Serum 2 novembre 2009 17:04

                @ Manusan
                @ Abdel Kader
                et @ Celui qui le désire

                Voici la définition dans mon dictionnaire du mot identité :

                Caractère permanent et stable d’un individu, d’un groupe.

                Comment les hommes politiques (et les individus) qui changent d’avis comme de chemises, font de fausses promesses, quitte un groupe pour un autre (ex Besson)...peuvent t-il nous parler d’identité ?

                S’il l’on doit parler d’identité stable et permanente chez les politiques on pourra dire que ces comportements le sont : Menteur, Opportuniste, Traître, Clientéliste, Populiste, Népotisme…


              • ELCHETORIX 2 novembre 2009 17:05

                manu-santête , hors sujet !
                will you go out  !
                moi , je suis un national , un vrai , gaulois et latin !
                you , no ...
                ENTIENDES  ?
                Allez , encore une fois , hijo de ...  !


              • ELCHETORIX 2 novembre 2009 17:19

                l’identité nationale se résume en ceci :
                 la maîtrise de la langue , l’écrire correctement
                 la connaissance de la littérature française
                 la connaissance de son histoire
                pour les nouveaux venus c’est d’essayer d’intégrer ces 3 postulats  !
                Pour les anciens de tous les horizons et pour tous, c’est d’essayer d’appliquer la devise : liberté - égalité et fraternité !

                Enfin , avoir « l’âme française » , c’est de faire sien , un humanisme universel , bref , de rejeter TOUS les extrêmes dans la mesure de ses convictions , son éducation et d’apporter les caractéristiques positives du pays de son origine !


              • Serum Serum 3 novembre 2009 22:21


                @ ELECHTORIX…Tes raisonnements ne tiennent pas debout :

                >l’identité nationale se résume en ceci : la maîtrise de la langue, l’écrire correctement<

                Un trisomique, un dyslexique, un handicapé, un illettré, un nourrisson, un enfant, … ne sont donc pas français ? Le langage n’est qu’une forme d’intelligence, il en existe d’autres : l’intelligence numérique, spatiale, émotive, logique, naturiste…

                > La connaissance de la littérature française<

                Je connais de nombreux musiciens et j’en connais un en particulier, dont le seul et unique livre qu’il ait lut, c’est Charlie et la chocolaterie. La littérature ça enmerdes plein de gents, cela fait-il d’eux des mauvais Français ? Ou bien, cela fait d’eux des Etranger ? Ou cela fait d’eux, juste des Français qui se foutent de la littérature française et de la littérature de manière générale ?

                > la connaissance de son histoire <

                Mais l’histoire de la France et de Navarre ou de je ne sais quoi, n’intéresse pas tout le monde, c’est comme la littérature ou la musique, ce n’est pas vitale, cela ne fait ni de lui un français ni de lui un bon citoyen ! L’histoire ne passionne pas tout les humains. L’histoire ne rend pas nécessairement les gents meilleurs, ce serait trop beau !

                >pour les nouveaux venus c’est d’essayer d’intégrer ces 3 postulats  !<

                il faudrait déjà que tes postulats aient un réel sens

                >Pour les anciens de tous les horizons et pour tous, c’est d’essayer d’appliquer la devise : liberté - égalité et fraternité !<

                Si seulement 20% des Français appliquaient cette devise à la lettre, ce serrait merveilleux !

                Mais en tout cas tes 3 postulats à la con sont en totale contradiction avec cette devise Liberté, Egalité et Fraternité car tu ne laisserais pas le choix au gents d’être exactement ce qu’il désire, ce qu’ils ont choisis pour eux même.

                Je persiste : la seule et unique raison pourquoi certains individus tentent de définir ce qu’ils appellent « identité nationale » c’est pour essayer de dominer et soumettre d’autres individus.

                Casser vos chaines et ouvrez les yeux, la tolérance c’est ce dont les Français ont besoin avant tout.

                Note : En tout cas, ce qui est français, c’est d’essayer de mettre les gents dans des cases !


              • ELCHETORIX 6 novembre 2009 14:33

                @ Serum
                on se connait pour me tutoyer !
                je n’ai pas de leçon à recevoir de vous  !
                et je réitère la définition que j’ai exposé , sans ostraciser les gens handicapés ou autres.
                Lisez la définition ou l’exposé du post de FRANK qui lui développe des arguments très pertinent et prenez-en de la graine !
                la tolérance n’est pas votre seul apanage , et sachez que la liberté d’expression n’occulte , en aucun cas que la tolérance a ses limites , que vous le vouliez ou non !
                L’humanisme ne signifie pas de laisser les autochtones à se laisser noyer pat un apport de personnes appartenant à d’autres civilisations qui si elles deviennent majoritaires , aura pour conséquence de transformer l’identité originelle de la nation française !
                Et ne me taxez pas de xénophobe ou raciste ou faschiste , mon vécu et ma sensibilité m’amènent à ce que mes pensées et mes convictions sont totalement contraires à ces catégories de « tiroirs » .
                Je serai , depuis toujours un libéral « humaniste et pragmatique » atypique car marxiste pro CHE GUEVARA pour la période actuelle , totalement contre « l’idéologie du libéralisme ultra-libéral économique » et destructeur des nations extérieures à ces sociétés occidentales qui érigent la marchandisation les biens et des humains ,au rang de « dogme » .
                Hasta la victoria siempre !
                RA ( ce sont les initiales de mon vrai nom ) .


              • Superyoyo 2 novembre 2009 14:00

                Le piège à cons risque fort de se retourner contre ceux qui l’ont tendu, et la gauche aurait tort de se priver de ce débat.
                Etre français c’est décider de rester en France pour payer ses impôts, c’est préférer la promotion au mérite plutôt qu’à la descendance, c’est penser que le professeur est supérieur au curé, c’est refuser le tourisme sexuel, etc...



                  • bluelight 2 novembre 2009 14:47

                    Le Pen a perdu seulement 1 électeur sur 5 entre le second tour de l’élection présidentielle de 2002 et le premier tour de l’élection présidentielle de 2007 .

                    Les électeurs du FN, nombreux venus de la gauche avant de voter FN, qui ont voté UMP au second tour de la présidentielle en 2007 voire au premier pour des raisons de valeur travail, de pouvoir d’achat, d’Etat impartial, sécuritaires, d’immigration, sont très nombreux à avoir enfin remarqué l’imposture de l’histrion bling bling, l’écran de fumée sur l’identité nationale ne trompera personne, les irrécupérables sont irrécupérables, ceux à qui il reste du sens critique ne se feront pas avoir une n-ième fois .

                    Il fallait une absence totale de lucidité pour un patriote, national, identitaire, de voter pour un ’étranger’ en 2007, un étranger non pas élément brillant fasciné par la France et méritant la présidence, mais un individu vulgaire, ex cancre, sans compétence aucune à part de faire le trottoir électoral comme signalé de manière provocante, prêt à toutes les trahisons .

                    En tant qu’électeur du centre libéral, j’ai voté Bayrou et j’aurais voté Royal en cas d’accord Bayrou-Royal, mais Bayrou qui dit que ce que représente le candidat UMP est inacceptable n’a pas voulu d’accord, je n’ai pu alors voter pour Royal car refusant de cautionner le mitterrandisme qui explique la dédadence de la politique française .

                    Conclusion : la seule et unique solution pou l’UMP de gagner est une forte abstention du fait de la nullité des candidats adverses .

                    Gagner quelques voix à l’extrême-droite ne suffira pas .


                    • NICOPOL NICOPOL 2 novembre 2009 16:11

                      Concernant le « problème de l’immigration »...

                      Et bien, pourquoi ne pourrait-on pas parler de l’immigration comme d’un « problème » ?

                      Un problème, c’est un ensemble de facteurs qui nous empêche de conserver, de rétablir ou d’atteindre un état souhaité. Dire que l’immigration n’est pas un problème reviendrait à prétendre que la situation actuelle est parfaitement satisfaisante. La situation actuelle, c’est à dire : l’immigration clandestine, le travail au noir, les camps de transits, la non intégration d’une partie des immigrés régularisés (sans préjuger de la raison de cette non intégration) dans la vie économique, sociale et civique de notre pays, la sur-représentation des immigrés ou français issus de l’immigration dans les statistiques de chômage et de délinquance (quelles que soient les raisons sociologiques ou économiques que l’on peut y trouver, et en rappelant qu’il en fut de même à la fin du XIXe siècle avec une immigration d’origine européenne) etc etc. Difficile de soutenir que tout va bien. Donc, l’immigration pose problème aujourd’hui, comme elle a toujours posé problème dans notre histoire et celles des autres nations. Point.

                      Avec comme questions essentielles : la France a-t-elle besoin d’une immigration économique (c’est-à-dire productrice de valeur) ? Dans quelle proportion, quels secteurs d’activités et quel niveau d’exigence (qualification / expérience ; maitrise de la langue française...) ? La politique de regroupement familial est-elle légitime ? Résider et travailler sur le sol français suffit-il pour être déclaré de « nationalité française » ? Dans quelle proportion la France peut-elle accueillir au motif de solidarité une immigration non économique (c’est-à-dire représentant un cout pour la société française, et donc le contribuable) provenant des pays en voie de développement, et en supporter l’inévitable coût économique et social ? Quel équilibre trouver entre le respect des autres cultures et la nécessaire adhésion des immigrés au socle socio-culturel français ?

                      Hélas, ce nécessaire débat sur l’immigration est complètement englué depuis plusieurs décennies dans la stérile confrontation entre les « idéologues » de l’immigrationnisme effréné (« métissage », « black-blanc-beur », « chance pour la France », etc.) et les « xénophobes » du repli identitaire nationaliste (« les arabes on les aime bien mais chez eux », « restons entre nous », « on n’a pas besoin des autres »), chaque camp se limitant à caricaturer et diaboliser grotesquement l’autre camp tout en n’ayant finalement comme seul objectif de récupérer le débat à des fins populistes et électoralistes (selon qu’on essaye de racler les votes immigrés ou xénophobes). 

                      Alors, ce débat sur l’identité nationale participe-t-il à ces récupérations politiciennes sordides, ou bien amorcera-il un véritable débat sur l’immigration ? Hélas, l’optimisme est difficilement permis...


                      • Gazi BORAT 2 novembre 2009 16:29

                        Sur cette question de « l’adhésion nécessaire de l’immigré au socle socio-culturel français », il semblerait que cela ne fonctionne plus..

                        Mais personne ne semble se demander pourquoi ce « socle socio-culturel » n’est plus attractif au point de susciter une adhésion enthousiaste du nouveau venu sur le territoire..

                        Il fu un temps où des homme déclaraient :

                        « Tout homme a deux patries : la sienne et la France »..

                        Cela ne serait-il plus le cas ?

                        La culture française aurait-elle perdu de son attractivité et de son rayonnement jadis universel ?

                        J’exagère ? Je ne crois pas.. Il n’est qu’à examiner la baisse de la francophonie dans le monde..

                        gAZi boRAt

                        gAZi bORAt


                      • NICOPOL NICOPOL 2 novembre 2009 21:18

                        Bonsoir Gazi,

                        Vous écrivez fort justement :

                        « Sur cette question de »l’adhésion nécessaire de l’immigré au socle socio-culturel français", il semblerait que cela ne fonctionne plus..

                        Mais personne ne semble se demander pourquoi ce « socle socio-culturel » n’est plus attractif au point de susciter une adhésion enthousiaste du nouveau venu sur le territoire..« 

                        Et bien, il me semble précisément voir là la justification et la légitimation d’un débat sur notre identité nationale (j’ai dit »un« débat, pas forcément »ce" débat tel qu’il est lancé par l’UMP).


                      • Gazi BORAT 3 novembre 2009 07:23

                        @NICOPOL

                        Le débat tel que présenté aujourd’hui ne changera strictement rien puisqu’il est canalisé pour dériver vers des questions stériles telles que :

                        - « Qu’est-ce qu’un Français , »
                        - « Quest-ce que c’est qu’être français aujourd’hui ? »

                        Et un retour au « roman national » éternelle reconstruction de notre passé, mené par un président parmi les plus incultes que l’on ait connu et en contradiction avec la relecture officielle aujourd’hui de notre Histoire qui la montre toute entière dirigée vers « l’inéluctable » construction européenne..

                        Aussi vide de sens que la récupération du martyre d’un militant communiste par un fossoyeur du gaullisme..

                        gAZi bORAt


                      • fouadraiden fouadraiden 2 novembre 2009 17:17



                        Nicopol a un débat qu’il aurait du avoir avec lui-même il y a quarante ans déjà. où avec son père. le pauvre , il s’interroge encore sur le regroupement familial et tout et tout, sans doute cette réflexion lui vient-elle des meutes qu’ils voient se déplacer dans les ghettos et dont il ne reconnait pas l’appartenance à son identité.

                         Nicopol aurait voulu voir venir des hommes immigrés travailler dans les usines françaises et rentrer seuls chez eux comme des sauvages dans leurs baraques .bah non, un immigré ça baise , ça chie et ça dit merde aussi !


                        sinon le problème de fond c’est évidemment de s’interroger sur les conditions ds lesquelles les Auvergants sont français ou pas . Et la réponse tt le monde la connaît, le ministre l’avait déjà suggéré un peu....ha ha ha

                        tiens on a donné le prix Goncourt à , devinez qui......oula je vois déjà les mauvaises langues. la discrimiantion positive a encore frappé !

                        PS. Bizarre , on entend partout dans ce débat le président des associations Noirs. Quelqu’un sait-il pourquoi un Noir français totalement assimilé exprime un vif intérêt à donner l’avis « des » Noirs français sur l’identité nationale française ? l’identité nationale française serait-elle discriminatoire.....non ?




                        • NICOPOL NICOPOL 2 novembre 2009 21:13

                          Fouad,

                          Vous êtes tout prêt d’incarner l’ineptie de ces réactions caricaturales et manichéennes qui empêchent depuis trop longtemps d’avoir un débat serein et objectif sur des sujets aussi complexes et vitaux que l’identité nationale et l’immigration.

                          Vous noterez que je n’ai fait que poser des questions, y compris sur le regroupement familial, sans y apporter de réponse. Votre intervention légèrement désobligeante (« le pauvre ») et déformante ("sans doute cette réflexion lui vient-elle des meutes qu’ils voient se déplacer dans les ghettos et dont il ne reconnait pas l’appartenance à son identité") me tend à penser que le simple fait de poser ces questions sur le bien-fondé de l’immigration actuelle, pour des raisons qui vous appartiennent, vous incommode. Vous m’en voyez désolé, mais vous êtes libre de quitter le débat si celui-ci vous donne de l’urticaire.

                          Mon propos est d’affirmer qu’aucune question n’est illégitime, même (surtout ?) celles qui semblent avoir une réponse évidente ; qu’au contraire le refus de poser certaines questions, quel que soit le motif que l’on invoque, est une marque d’étroitesse d’esprit et de fausseté intellectuelle. Votre intervention, Fouad, n’est ni constructive, ni objective ; on a l’impression que vous cherchez plutôt à provoquer et mettre de l’huile sur le feu.

                          Avec des individus comme vous, c’est pas gagné. Je vous laisse à votre persiflage.


                        • abdelkader17 2 novembre 2009 21:22

                          @Nicopol
                          « vitaux que l’identité nationale et l’immigration. »
                          Merde, je savais pas que ça causait un manque d’oxygène


                        • fouadraiden fouadraiden 3 novembre 2009 06:07

                          la caricature c’est tout toi, on est en 2009 et tu viens ns emmerder avec le regroupement familial, qui date des années 70.

                           on se demande qui joue à provoquer , là !

                          ds 20 ans tu te poseras les questions que tu aurais dû poser aujourd’hui ....


                          et tu as reglé quelque chose avec tes bêtises ?


                        • NICOPOL NICOPOL 3 novembre 2009 07:50

                          Fouad, vous écrivez n’importe quoi.

                          « tu viens ns emmerder avec le regroupement familial, qui date des années 70.

                          on se demande qui joue à provoquer , là ! »

                          Primo, le regroupement familial ne « date » pas des années 70, c’est la législation l’encourageant qui remonte à cette période. Le phénomène, lui, n’a pas cessé à la fin des années 70, a vu (en France et d’autres pays européens) certaines restrictions s’y appliquer, mais existe encore aujourd’hui, et donc peut être légitimement inscrit au débat. Votre réponse est aussi absurde que de rétorquer à quelqu’un qui questionnerait l’Islam « tu viens nous emmerder avec l’Islam qui date du VIIe siècle avt JC alors ta gueule ». Façon de refuser le débat, Fouad ? 

                          Secundo, j’ai cité le regroupement familial comme une question parmi bien d’autre, je ne fais pas une fixation particulière dessus, contrairement à vous qui en tirez prétexte pour aboyer après moi. Mais j’aimerai bien avoir votre avis sur les autres points (vous me pardonnerez l’autocitation) :

                          "la France a-t-elle besoin d’une immigration économique (c’est-à-dire productrice de valeur) ? Dans quelle proportion, quels secteurs d’activités et quel niveau d’exigence (qualification / expérience ; maitrise de la langue française...) ? (...) Résider et travailler sur le sol français suffit-il pour être déclaré de « nationalité française » ? Dans quelle proportion la France peut-elle accueillir au motif de solidarité une immigration non économique (c’est-à-dire représentant un cout pour la société française, et donc le contribuable) provenant des pays en voie de développement, et en supporter l’inévitable coût économique et social ? Quel équilibre trouver entre le respect des autres cultures et la nécessaire adhésion des immigrés au socle socio-culturel français ?« 

                          Essayez de répondre courtoisement au lieu de cracher vos agressifs sarcasmes. Et si je vous »emmerde« avec mes »bêtises", allez voir ailleurs si j’y suis.


                        • ELCHETORIX 2 novembre 2009 17:27

                          @ l’auteur , il est évident que ce n’est pas le moment de faire diversion , en avançant ce thème qui pour moi ne se pose même pas , mais pour la« tâche » du locataire de l’élysée et ses apôtres , c’est d’éviter , à tout prix , le vrai débat qui est : de bien gérer un état comme si l’on gérait les finances de son ménage , tout en s’activant pour le bien de TOUS les citoyens présents dans l’hexagone , et non en les divisant , pour mieux continuer à piller les « deniers » de l’état .


                          • FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 2 novembre 2009 20:00

                            Merci à l’auteur et Bravo à Cécile DUFLOT !
                            BESSON, tu te fous de nous !
                            Quand on voit que le sarkozisme démantèle au fur et à mesure tout ce que la France est, appeler à un débat sur l’Identité Nationale relève de la provocation !

                            La phrase d’Albert Camus n’a jamais été aussi vraie : “Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.”

                            Or, le ministère de l’immigration et de l’identité nationale est bien mal placé pour mener un débat si fondamental et si compliqué. Accolés l’un à l’autre, ces deux termes laissent penser que l’identité nationale se décrète, que l’immigration la menace et que la crise du “vivre-ensemble” est un problème d’identité. Rien n’est plus trompeur.

                            En fait, cette bessonite a surtout pour objectif de faire oublier la série de polémiques qui ont touchées le gouvernement ces derniers temps... Et de récupérer les racistes de tous bords ! Surtout à l’extrême droite, mais pas que !

                            Il est sûrement plus simple de dire que l’identité nationale est menacée par l’immigration que de lutter contre la pauvreté et le chômage de masse pour réinsérer les exclus, de relancer le pouvoir d’achat pour protéger les familles minées par les difficultés financières. Il est sûrement moins coûteux de parler de faillite morale que de financer un plan d’envergure pour les quartiers sensibles. L’identité nationale ne devrait pas être un sujet majeur

                            Avoir conscience que modifier les lois de la République revient à modifier l’identité nationale, et donc que chaque réforme la met en jeu, OUI.

                            Et cerise sur le gâteau : Le débat sur l’identité nationale pour tous... c’est sur Internet ! Ah tiens ! Internet qu’on vilipende quand les internautes dérangent,est brusquement utile « à l’avenir de la France » ! Bon sang, ils sont incapables de cohérence ces dirigeants brasseurs de mots et de vent , et spécialiste de la manipulation !

                            Ce débat en trompe l’oeil est à boycotter, car il repose sur une vaste imposture. Les atteintes aux droits de l’homme dont ses promoteurs sont coutumiers, la suppression décidée des juges d’instruction, le fichage généralisé de la population, la guerre en Afghanistan sont autant d’offenses à l’identité nationale de notre pays qui est supposé être celui des droits de l’homme. Refusons cette fumisterie électorale !


                            • dom y loulou dom 2 novembre 2009 21:19

                              et puis donc... après cet énième blabla ou pour ou contre... cette Xième provocation... ces humiliations et cette mise aux abîmes de toute trace de civilisation... c’est à dire de LIEN entre les gens (en-dehors des endroits PAYANTS)... quoi ?




                              • franc 2 novembre 2009 21:30

                                On représente généralement et assez souvent la maitrise de la langue française comme le critère le plus signicatif de l’appartenance à la communauté française ou à la réussite de l’intégration ;c’est une erreur absolue et à ce niveau une faute grave voire mortelle.

                                Il y a des ennemis les plus acharnés de la culture française et de l’esprit français ,qu’ils soient étrangers ou non , vivant sur le sol français ou non , qui parlent et écrivent parfaitement le français et mieux que les français de souche eux-mêmes ,comme certains islamistes .D’ailleurs ceux -ci définissent la maitrise de la langue française comme un butin de guerre .Ce n’est pas la langue qui définit en premier l’esprit d’un peuple mais la philosophie ou le système de valeurs auquel adhère ce peuple .

                                Mais quelle est la philosophie ou le système de valeurs qui définit en général et spécifiquement l’esprit français.

                                La philosophie de l’esprit français a comme héritage et dans sa source la philosophie grecque ,le droit romain ,la sensibilité de la religion chrétienne et la politique issue de la renaissance de la Raison par l’Esprit des Lumières ,bref à la fois chrétienne et cartésienne.

                                Pascal et descartes ,Voltaire et Rousseau ,Camus et Sartre.-----------------------------------La haute littérature fait partie de la culture française et de l’esprit français

                                Cet esprit français culmine politiquement dans le triptyque Liberté ,Egalité ,Fraternité issue de la Révolution française .

                                Mais la culture ne se définit pas seulement sur le plan purement intellectuel ,elle se détermine plus encore sur le plan charnel .Et là sur le plan charnel il est indéniable que la culture française spécifique est l’oeuvre d’un peuple spécifique qui l’a produite ,à savoir le peuple gaulois .C’est le peuple gaulois qui a fait de la France le pays des milles fromages ,des milles charcuteries et des milles vins .La gastronomie ,la commune comme la haute gastronomie fait partie de la culture française ,essentielle et charnelle .Comme d’ailleurs la haute couture (Yves St-Laurent) et la haute technologie (Ariane ,Concordes ,Centrales nucléaires ,TGV)

                                Et il faut ajouter la qualité française dans le domaine musical et cinématographique du moins jusqu’aux années 80 qui marquent à partir de là son déclin voire sa dégénérescence y compris sur le plan littéraire .

                                En musique il faut mentionner les noms de ,
                                Vincent Scotto,Aznavour ,Brel,Bécaud,Ferrat ,Ferré,Gréco,Isabelle Aubret ,Mireille Matthieu,Halliday ,Polnareff et Golmann parmi les plus importants et les plus universellement reconnus---------------------------------------------et en cinéma Marcel Carné,François Truffaut,Claude Sautet entre autres .

                                La culture française qui a commencé en Gaule à partir d’un peuple spécifique ,le peuple gaulois ,réunion des peuples celtes ,germains ,slaves ,scandinaves ou viking,et bien sûr latin au temps de l’empire romain ,tous issus des peuplades de l’Europe centrale,avec ses différents métissages ,reste dominée dans sa part essentielle par la production culturelle et matérielle de ce peuple spécifique gaulois qui est et reste à la fois le corps principal et l’âme émergeante de l’esprit français .

                                Ce corps et cette âme gauloise qui en font la spécificité de l’esprit français ne peut ni ne doit disparaitre à moins de voir la disparition de l’esprit français lui-même .Car si cet esprit français doit changer progressivement ou évoluer ,il ne le peut qu’en restant en accord principalement avec le corps et l’âme gauloise qui ne doivent jamais disparaitre mais au contraire croitre par développement interne et enrichissement extérieur par un métissage bien considéré et ordonnée afin de laisser intact son intégrité et sa spécificité pleines et entières dans le cours de son évolution .-----------------------------------Car il ne s’agit pas de changer pour changer ,mais de changer pour se renforcer et s’améliorer et non pour s’affaiblir et se dégrader ;changer oui mais dans le sens du bon et non du mauvais 

                                Le bougisme,bouger pour bouger , n’est nullement un facteur de progrès en soi .Il faut garder ce qui est bien et qui reste le meilleur jusqu’à maintenant jusqu’à ce qu’on trouve quelque chose de mieux pour le remplacer et non pas délaisser et abandonner ce qui est passé sous prétexte unique que c’est le passé et prendre ce qui vient après sous le motif unique que cela vient après ,car ce qui vient après n’est pas nécessairement mieux que ce qui est avant ,du fait que le bien en soi ,le bien absolu est intemporel et transcendant qui est le critère même pour juger de la valeur des choses relatives au temps et au lieu ,de sorte que les choses du passé peuvent être mieux que les choses présentes et que les choses futures peuvent être plus mauvaises ou de moindre valeur que les choses du passé ,c’est ce qui caractérise le progrès ou la dégénérescence ,l’amélioration ou dégradation . 

                                En résumé l’esprit français est produit par le peuple gaulois dans son corps principal et qui évolue en restant intact dans son intégrité par un métissage enrichisseur qui reste fidèle à l’âme gauloise qui en donne sa vérité spécifique et unique . 



                                • Deadlikeme Deadlikeme 3 novembre 2009 06:28

                                  Le « peuple » gaulois ? Cette notion n’a jamais historiquement existée ! Les Gaulois étaient un ensemble de tribus qui se faisaient allègrement la guerre, tisaient des liens et les défaisaient au gré des vents....

                                  Personnellement je suis un mélange très hasardeux de Coriosolite et de Ségusien.. avec un peu de sang barbare sans doute Viking.... Et vous ?

                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaulois_(peuples)

                                  Allons, allons

                                  un peu de sérieux dans l’argumentation !

                                  Surtout si on veut se référer à l’histoire de la France qui est un mélange assez extraordinaire de populations autochtones(très rares... les Basques, peut être...) et d’invasions aussi diverses que variées depuis la nuit des temps !


                                • Internaute Internaute 3 novembre 2009 12:05

                                  J’ai eu la même réaction que vous mais Franc précise bien sa définition de gaulois dans le paragraphe « La culture française qui a commencé en Gaule ... à la fois le corps principal et l’âme émergeante de l’esprit français. ». C’est que qu’on appelle tout simplement le peuple français.


                                • Paul Cosquer 2 novembre 2009 21:54

                                  Dans le cadre du programme « Identité nationale », Voris vous propose son dernier album « Frissons d’océan » dont le premier titre résonne d’accents patriotiques. smiley


                                  • moebius 2 novembre 2009 21:58

                                     Les gens demandent au pouvoir de pouvoir mais le pouvoir ne peut pas alors le pouvoir qui ne peut pas concentre les rayons solaires qui sont sensés émaner glorieusement de lui sur un théatre d’action punctiforme ; les émigrés, les minorités , les cités, les étrangers et nous les gens, nous regardons cette misére du pouvoir, de notre pouvoir et nous sommes tout contrit, tout pétrifié comme des saucisses un soir d’avalange dans un couloir


                                    • moebius 2 novembre 2009 21:59

                                      glong glong...répond la cloche dans la brume


                                      • Deadlikeme Deadlikeme 3 novembre 2009 08:28

                                        Qu’est-ce qu’une Nation ?

                                        http://www.al1jup.com/?p=631


                                        Les définitions de la Nation sont nombreuses. Il me semble que celle qu’en a donnée Ernest RENAN, dans sa très belle conférence du 11 mars 1882, reste indépassable. Je retrouve plusieurs citations de ce texte dans mon cours à l’ENAP de Québec :

                                        “L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation.”

                                        Ou encore : “L’essence d’une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses…Aucun citoyen français ne sait s’il est burgonde, alain, wisigoth…”

                                        ” Une nation est un principe spirituel, une famille spirituelle, non un groupe déterminé par la configuration du sol.”

                                        Et surtout : “Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment de sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé, elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie.”

                                        Pour conclure : “Les nations ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont commencé. Elles finiront… A l’heure présente, l’existence des nations est bonne, nécessaire même. Leur existence est la garantie de la liberté qui serait perdue si le monde n’avait qu’une loi et qu’un maître.”

                                        Tout est dit. A quoi bon relancer un débat ?


                                        • Internaute Internaute 3 novembre 2009 11:35

                                          Quand la seule chose en commun devient la gamelle il n’y a plus de nation. Elle est remplacée par un troupeau de bétail. C’est ce que nous devenons.


                                        • Céphale Céphale 3 novembre 2009 11:25

                                          Espérons que la Gauche mobilisera toute son intelligence pour répondre en bon ordre à cette provocation. Mais agir en bon ordre, ce n’est pas son fort .


                                          • sisyphe sisyphe 3 novembre 2009 11:26

                                            Tout a été dit, et tout est résumé dans le titre.

                                            Entretenir cet enfumage en lui consacrant des articles ne fait que perpétrer l"embrouille, et ouvrir la parole à tous les petits racistes ordinaires, les de souche consanguins, les xénophobes haineux, les nationalistes sectaires, les pétainistes revanchards, les empotés de leurs racines..

                                            Basta ; revenons aux choses importantes ; ça ne manque pas : 5 millions d’exclus du travail, 3 millions de mal logés, 8 millions de français en dessous du seuil de pauvreté, l’aggravation des inégalités, la démolition de la justice, de l’école, de la santé publique, l’autocratie galopante, la loi des banksters, les mafias du pouvoir et de la finance ; bref, le démantèlement, la négation même de notre identité nationale....

                                            Allons zenfants...


                                            • Internaute Internaute 3 novembre 2009 11:29

                                              Je suis un peu étonné par le simplisme des commentaires. En chatouillant l’identité nationale Sarkozy serait entrain de racoller les extrémistes du FN. Vous croyez vraiment qu’il suffit de parler d’identité nationale pour que les électeurs du FN accourent ?

                                              En tant qu’électeur du FN, je fuis. Cela vous en bouche un coin ?

                                              Sarkozy est l’archétype du cosmopolite qui n’a aucune sensibilité française. C’est la raison pour laquelle il a transformé le code de la nationalité afin de la donner à qui la veut, saborder notre souveraineté au profit du pouvoir mondialiste de l’UE, et que son copain Copé(lovici) porte la parole de son parti. Copé nous propose, soit-disant pour renforcer l’identité nationale, d’enseigner l’arabe au lycée et de réviser l’histoire de France puisque beaucoup d’élèves n’y sont pas sensibles. Il est évident que pour quelqu’un qui a une mère algérienne, parler l’arabe couramment en France a autant de valeur que parler la langue des autochtones et qu’ayant un père roumain il n’a pas la même histoire que la nôtre et voudrait bien que soit enseignée la sienne plutôt que la nôtre dans les écoles de France.

                                              Le piège à con est que sous couvert de défense de l’identité nationale, Sarkozy veut la réduire à la simple citoyenneté administrative. Notre identité n’appartient à personne et comme le dit Cosquer ce ne sont pas des immigrés de 2eme générations qui vont la définir. (pour info Cosquer est du Modem, et anti-FN).

                                              Si le gouvernement veut défendre l’identité nationale (sous entendu française) qu’il commence par prendre des mesures pour défendre la communauté française. Il fait exactement l’inverse avec par exemple le principe de discrimination positive et le renouvellement systématique des cartes de séjour.

                                              Ceux qui critiquent ce débat font la confusion comme JP Foucault, entre amitié, convivialité et identité nationale. En faisant cela ils réfutent l’idée même de nation et de communauté nationale. Cependant, ce n’est pas parcequ’on a une forte identité nationale qu’on ne peut pas être ami avec les autres mais les bien-pensants ont un blocage de ce côté-là. Pour eux, soit c’est la disparition de la nation et le métissage total, soit c’est le faschisme et Auchwitz. Bonne chance avec une telle mentalité.

                                              A l’auteur. Quel est la personne du PS qui est tombée dans le piège ?


                                              • debase 3 novembre 2009 16:29

                                                @internaute

                                                Je crois que tout le monde n’a pas encore bien compris que le débat sur l’identité nationale, initié par les ’mondialistes’ (Copé, Sarkosy, Besson, etc... etc...) vise avant tout à pouvoir la REdéfinir très officiellement et ceci le plus vite possible, ils sont très pressés...

                                                Ils jouent d’ailleurs là un jeu très dangereux pour eux-même, car leur idéologie va apparaitre au grand jour lorsqu’on en viendra à des débats sérieux avec de vrais contradicteurs. Jusqu’à présent ils pouvaient jeter de la poudre aux yeux des naïfs (3 Afghans renvoyés avec beaucoup de tapage médiatique et simultanément plus de cent mille nationalités accordées chaque année en catimini !)

                                                Assimiler Besson ou Sarkosy et d’autres encore (Hortefeux ?) à des lepenistes dénote un bien grand manque de perspicacité, ces gens sont les pires ennemis du FN.

                                                Les électeurs FN, dont je suis depuis 2002, ont bien compris le manège mis en place par Sarkosy et sa clique


                                              • Baptiste L Baptiste L 3 novembre 2009 15:14

                                                J’ai proposé une lecture du débat sur l’identité nationale sur mon blog : http://www.nbiou.com/international/lidentite-nationale-et-si-je-ne-correspondais-pas-a-leurs-criteres/

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