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L’affaiblissement de la France est le mistigri des présidentielles 2007

Qui a envie de concourir pour un poste à la baisse ? Les candidats à la présidence de la République se gardent bien de toute explication sur cet aspect et pourtant il y a une perte de contenu du cadre politique national qui est au coeur des questions que les Français se posent à l’occasion de ces présidentielles 2007. Le thème de la démocratie participative apparaît comme la tentative la plus habile de fuir le mistigri de l’affaiblissement national.

 

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La France dans le monde
Affaiblissement de la France

L’immense majorité des Français perçoivent l’identité nationale française comme une certitude. Notre cher et vieux pays a construit sa légende avec un bataillon d’idéologues qui ont réussi à se faire passer pour des pédagogues tant leur construction de l’histoire et de la géographie s’est imposée. Michelet et Vidal de la Blache, pour se tenir aux figures emblématiques, nous ont raconté que la France existe depuis les Gaulois, contemporains de César et surtout de Jésus-Christ. Parce que les instituteurs ne pouvaient pas faire moins que les curés, lesquels avaient enseigné à nos aïeux que les choses sérieuses avaient commencé avec Jésus-Christ et que tout cela était écrit en latin. Les érudits peuvent se moquer, le récit est magnifique et ce sont généralement les idéologues qui font le monde, bien plus que les savants.

La France moderne s’est installée, dans la ferveur révolutionnaire, sur le territoire impérial des rois de France incapables de garantir l’unité sociale et fiscale du pays. Avec la guerre de l’indépendance aux Etats-Unis puis avec la bataille de Valmy, la communauté nationale imaginaire et imaginée a pris corps, la certitude nationale s’est constituée aux Etats-Unis, en France, puis partout dans le monde.

Régression historique : le génie de Charles de Gaulle

La France universelle est aujourd’hui malmenée. Les grandes questions publiques lui échappent par tous les horizons : le droit, l’économie, l’écologie et même la politique au sens primaire et militaire. Il y a encore quarante ans, le général de Gaulle pouvait railler le « machin », maintenant la France a besoin de l’Onu pour affirmer l’originalité nationale, voilà pour le droit. Ecologie : l’effet de serre ne connaît pas plus les limites nationales que la couche d’ozone ou le nuage de Tchernobyl, c’est l’évidence. La globalisation économique, pas davantage besoin de démonstration.

Paradoxalement, c’est la perte du contrôle militaire sur le territoire, élément fondateur de l’indépendance nationale, qui est le virage le plus ancien et le plus net en raison d’une rupture évidente : les nations européennes ont reçu le coup fatal dans les tranchées entre 1914 et 1918. Plus précisément, en 1917, avec la chute du tsar et l’arrivée de Pershing sur le théâtre de la guerre européenne. La France ne sera plus jamais capable de défendre seule son territoire. La nation française a failli être balayée dans la Seconde Guerre mondiale. Il a fallu de Gaulle pour faire croire que la France avait résisté, que la République n’avait jamais cessé d’être. L’extraordinaire discours de Bayeux a permis à la France d’échapper à l’AMGOT. On croit toujours que les génies sont en avance sur l’histoire, le génie de de Gaulle aura été de l’avoir fait régresser. La fugace illusion de la dissuasion nucléaire ferme le ban d’un siècle d’échec militaire français, de Sedan à la chute du mur de Berlin.

La voilure des nations doit se réduire en Europe parce que leur surface est à la fois trop grande et trop petite. Un certain nombre de questions d’intérêt public, telles que l’immigration ou l’approvisionnement énergétique, ont besoin de la dimension européenne. En même temps, les petits pays européens sont meilleurs administrateurs : le Danemark, l’Irlande, la Slovénie, l’Estonie, on peut en dresser la liste. Bien sûr, les Etats-Unis et la Chine pourront cultiver plus longtemps que nous le projet d’une nation indépendante, orgueilleuse et dominatrice. Comment ne pas être affligé devant ces patriotes américains si fiers de leur « great nation » ? Au moins, nous, Français, avons-nous le mérite d’avoir un peu de lucidité pour les autres. Ces grandes puissances ont aussi leur talon d’Achille. On a déjà parlé de condominium soviéto-américain pour nous protéger de la guerre nucléaire. On en reparlera pour protéger le climat, les mers et la santé écologique de la planète.

L’échéance électorale des présidentielles de 2007 est une excellente opportunité de nous interroger sur l’affaiblissement des nations et de la France en particulier. On ne nous en parle pas. Il semble aujourd’hui inimaginable qu’un candidat tente d’expliquer une motivation en rapport avec le rétrécissement de son poste. Il ne faut pas dire de mal de sa promise, cela doit être impudique, serait-ce avouer que l’envergure des promesses doit aussi baisser pavillon ? On ne voit que des postures visant à nier l’affaiblissement national. J.-M. Le Pen est dans la régression historique avouée vers un nationalisme nauséeux. N. Sarkozy nous fait le coup du volontarisme survitaminé, ce n’est pas crédible. F. Bayrou nous dit que la lutte pour la distribution des postes entre la droite et la gauche mange l’énergie collective alors que la nation prend l’eau de toute part, c’est sûrement vrai, mais où faut-il conduire le navire ? Rien de tout cela ne semble complètement en prise avec la question majeure de l’affaiblissement du pouvoir politique national. Le vrai problème politique français est refoulé par les candidats, on attend un docteur Freud.

 

Mais il y a S. Royal, qui « aime la nation ». Elle propose la plus vieille méthode : la fuite. Ce n’est pas forcément la plus bête dans cette situation où le cadre politique vieillissant doit se préoccuper de transmettre ses biens publics et ses valeurs morales en acceptant de perdre le contrôle. Et voilà donc la démocratie participative. Comme la République a masqué le renforcement de l’Etat sous les couleurs de la nation, la démocratie participative ne pourrait-elle pas masquer son reflux ?

Le mystère de l’expertise citoyenne pour juguler l’hémorragie de contenu

Jusqu’à présent, la démocratie participative était une préoccupation d’élus locaux, essentiellement des élus urbains de gauche, préoccupés du désengagement électoral massif des quartiers populaires. Sur le plan institutionnel, la loi du 27 février 2002 a rendu obligatoires les conseils de quartier dans les communes de plus de 80 000 habitants. En évoquant l’expertise des citoyens, Ségolène Royal a sensiblement déplacé le centre de gravité de la question de la démocratie participative.

La démocratie de proximité est confrontée à de nombreuses difficultés dans sa mise en oeuvre. La participation est en réalité un concept très flou dont ni les objectifs ni les procédures ne sont clairement identifiés (voir l’article de Loïc Blondiaux). Les élus municipaux ont beaucoup de mal à nouer le dialogue avec une population rétive. Certains en ont fait un exercice de communication : c’est le cas du maire de Paris, adepte d’un style périlleux de confrontation où sa fermeté est irrésistible, faute de cacher totalement l’autoritarisme d’un homme entré en politique dans un rôle de spadassin. D’autres ont cherché la voie originelle du budget participatif, mais on n’improvise pas l’implication du parti des travailleurs de Porto Alegre si facilement  : les budgets sont petits, la crainte du leurre est forte, le support des services municipaux n’est pas préparé, les participants ne sont pas prêts. Les premiers pas sur le terrain sont très difficiles.

En faisant le saut du local au national, la candidate socialiste ne s’embarrasse pas de ces menues questions d’intendance. Et, surtout, elle met en valeur les citoyens experts. Si l’on ne sait pas parfaitement comment définir la démocratie participative, l’expertise des citoyens est une notion troublante. L’expertise est généralement définie par des diplômes. Comment retrouver le filon napoléonien qui a installé des conseillers d’Etat, dont on ne parle pas, aussi solidement que les députés qui captent la lumière de la scène publique ?

L’expertise en matière de citoyenneté est un grand mystère. Les techniciens sont les nouveaux sorciers, mais on a toujours besoin d’un arbitrage politique pour répondre aux incertitudes. On connaît par exemple les ratés des experts dans le domaine judiciaire tant le contrôle de la qualification de l’expertise fait problème et tant il y a danger à renoncer au pouvoir subjectif du juge. Avec les énarques, la fonction arbitrale s’est tellement confondue avec l’expertise administrative qu’on a fini par écorner le dogme démocratique.

Le thème de la démocratie participative est un retour aux sources pour retrouver une légitimité d’un cadre politique qui n’arrive plus à juguler l’hémorragie de son contenu. Le temps est peut-être venu de chercher nos passeurs d’histoire qui ont souvent une espérance personnelle de pouvoir et de popularité assez courte. Hommage soit rendu ici à Sun Yat-sen, au décolonisateur Mendès France et à Gorbatchev. Les présidentielles de 2007 seront utiles si elles entament un deuil de notre idéologie nationaliste, pour ouvrir à notre génération les portes d’un nouvel horizon historique.



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32 réactions à cet article    


  • (---.---.17.187) 24 janvier 2007 12:53

    Chapeau, super analyse, et qui invite à se précipiter sur les références données en lien.

    Gorbatchev par exemple aura joué un rôle aussi déterminant qu’il aura été bref dans temps. Et c’est un fait que peu des leaders « minimo » de notre temps s’en référent à lui comme modéle d’action réformatrice.

    Lol, pour faire un parallèle avec l’article sur le pourquoi de la présence limité des femmes comme rédacteurs, je suppose déjà que les libidineux seront bien en défault de faire entendre une voie aussi éclairée que l’auteurre (quel drôle de mot) sur ce fil !!


    • Jojo2 (---.---.158.64) 24 janvier 2007 12:55

      L’expertise est un vécu...


      • (---.---.229.236) 24 janvier 2007 13:14

        Les français sont les descendants des gaulois, il n’y a pas de doute la dessus.

        Maintenant, vous confondez certaine nation, comme la France et les nations en général. La Chine, les USa, la GB vont trés bien !

        Pour la France, aprés avoir été la premiére puissance mondiale sous Louis XIV, elle s’est suicidé à la Révolution (c’est la réalité), se laissant distancer par la GB, puis par l’Allemagne, les USA, etc..

        Pourquoi ? Sans doute les raisons de la révolution sont des plus obscurs. En tout cas, on peut dire qu’elle à ouvers des blessure et des haines sociales qui ne sont pas encore refermé. D’ou bien sur le climat de guerre civile permanent dans ce pays (rebaptiser « lutte des classe » ou « combat pour le progrés » ou que sais encore). Par exemple les étudiants s’imaginaient sérieusement que le CPE était une mesure de Villepin aux ordres (ou corrompu par) le patrona, les riches, on ne sait qui. L’idée qu’il ait pris cette mesure (banal dans toute l’Europe) pour les aider ne les à même pas efleuré. C’est toute une culture pour en arriver la. Des siécle de haine ressassé. Il y a même des tarrés qui hurlent encore leur haine des gentilhomme et des curé, c’est vous dire !

        Aprés, il y a le refus du capitalisme (rebaptiser libéralisme avec divers version, pour faire diversion). Il est trés ancien, et on voit bien aujourd’hui que nous sommes dans une société de priviléges et de corporation, comme avant la révolution. Evidement, les privilégiers ne vont pas se laisser faire, ces 27% de la population qui s’engraissent sur le dos des autres français, sans concurence, sans stresse, et qui on la plus grande espérance de vie à la retraite du pays. Ceci à un cout. Outre des prélévements obligatoire délirent, nous sommes obligé d’emprunter entre 18 et 25% du budget de l’Etat par ans (on met cela par rapport au PIB, ca fait moins peur ; Pourtant, le PIB n’appartient pas du tout à l’Etat. C’est comme de dire à son banquier qu’on est à découvers, mais que par rapport au salaires recu par tout les gens de mon immeuble, le montant est faible !).

        Bref, on paye trés cher des services publiques de qualité médiocre, qui font rire le monde entier, qui font fuire les riches, les entreprises, les diplomé, et endette masivement la France.

        Inutile de dire que cela ne peut pas aller mieux avec le temps.

        Par ailleur, il y a le probléme immigrés, des gens qui n’ont aucune légitimité à vivre sur notre terre, et que les français refusent massivement (on prévoit que le 93 sera bientôt complétement évacuer par les français). Tôt ou tard, le combat pour la liberation de notre sol aura lieu. Mais c’est une autre histoire, et nous avons le temps. Aprés tout, combien de temps les immigrés sont ils restés en Espagne, déja ?


        • (---.---.17.187) 24 janvier 2007 13:23

          Ah ben non ils sont là, zut !!


        • Bill Bill 24 janvier 2007 13:31

          D’accord en grande partie avec ce commentaire...

          Les défaites Françaises avaient leurs origines dans la politique menée, pas dans la nation...

          Et la bêtise s’est bien emparée de notre pays après la Révolution, il faut voir ces discours paranoîaques dans les grandes manifestations « y ’en a marre parce qu’y en a marre »...

          Bill


        • Bill Bill 24 janvier 2007 13:42

          Avec le commentaire de Gros Nanard, bien sur...

          Bill


        • Patrick Ferner (---.---.109.167) 24 janvier 2007 18:24

          Oui, vous avez parfaitement raison : la France s’est suicidée avec la Révolution et elle en subit encore aujourd’hui les conséquences ; j’en donne les raisons sur mon blog dans un article intitulé : « France, crise d’identité » :

          http://patrickferner.hautetfort.com/archive/2006/11/21/france-crise-d-identite.html


        • caramico (---.---.227.229) 25 janvier 2007 11:22

          A machin chose ...236

          je vous cite : La révolution a ouvert des haines sociales qui ne sont pas prêtes d’être refermées...

          Vous en êtes le plus parfait exemple.


        • caramico (---.---.227.229) 25 janvier 2007 11:34

          Il est temps que la fusion centre-gauche centre-droit se fasse, que l’on oublie les utopies extrèmes, et que l’on travaille tous à une Europe ou l’on prendra de chacun ce qu’il a de meilleur.


        • masuyer masuyer 4 mai 2007 20:05

          « Les français sont les descendants des gaulois, il n’y a pas de doute la dessus. »

          Désolé je vais être un rien péremptoire mais quelle connerie !!! La Gaule n’est pas l’ancêtre de la France. Le territoire qui correspond aujourd’hui à la France a été peuplé par des celtes, c’est César qui parle de Gaulois. On ne sait pas vraiment qui ils sont, sinon qu’ils ont en commun de parler des langues celtiques, d’avoir une religion commune. D’après les fouilles, il semble d’ailleurs qu’il n’y ait pas de race celtique. En effet, il n’y pas sur l’ensemble des territoires de culture celtique de type physique comme l’on pourrait l’observer chez les basques. Le français est une langue latine, avec une présence assez importante de mots d’origine germanique et quelques rares mots d’origine celtique. D’un point de vue linguistique nous pouvons donc difficilement nous considérer comme gaulois.


        • eugène wermelinger eugène wermelinger 24 janvier 2007 13:47

          Chère Céline, maintenant que vous nous avez donné tous les aspects négatifs ou du moins les plus voyants et où l’on ne peut que vous donner raison, essayez vous quand même à suggérer ce que nous les Français pourrions apporter de bien aux autres. Vouloir se cantonner sur l’hexagonne n’est plus possible, alors allons-y avec nos atouts. Déjà, plus râleurs, c’est difficile à trouver. Faisons râler les autres à notre mesure. Râlons (avec Nicolas) pour un objectif durable. (Ah, oui : nom Hulot). Nous avons perdu le français depuis plus d’un siècle, alors qu’est-ce qu’on attends pour soutenir l’espéranto ? Le nucléaire est une impasse et Iter y compris, alors qu’est-ce qu’on attends de plus pour faire marcher des autos françaises à l’eau ? Les OGM vont nous faire crever, alors rendons justice (la vraie) à ceux qui défendent nos graines anciennes (Kokopeli) Le travail des 35 heures se réduit pour de trop nombreux à la semaine à 0 heure pour tous ceux dont le travail est délocalisé. Arrêtons tous de bosser et laissons cela aux autres qui se crèvent pour nous (mais pour combien de temps encore ?) Nous avons aussi la meilleure médecine du monde, alors évitons les 128 000 hospitalisés pour causes iatrogènes annoncés par notre ministre de la santé. Vous voyez les pistes sont nombreuses, sans compter qu’il faudra aussi allez hors piste. C’est dangereux ? Mais la vie est dangereuse.


          • Céline Ertalif (---.---.9.238) 24 janvier 2007 14:15

            Bonjour,

            Je ne suis pas du tout contre ce que vous dites, au contraire. Mon article suit d’ailleurs exactement le même cheminement que votre commentaire : partons de cette oscultation nationale et concluons qu’il est temps de regarder ailleurs. La politique est ailleurs qu’au niveau national, de plus en plus. Cessons de nous identifier exclusivement à ce drame national et tirons-en les conséquences dans l’intérêt public qui doit s’organiser dans plusieurs cadres institutionnels et territoriaux.


          • Céline Ertalif (---.---.9.238) 24 janvier 2007 15:49

            Ah ? Propagande pour qui ?

            Je reconnais que Talleyrand est le plus brillant ministre des affaires étrangères que la France ait connu et qu’à ce titre il pourrait être classifié comme l’un des pères de la nation française moderne. Mon article a un petit aspect anti-national et à ce titre peut passer pour de la propagande anti-Talleyrand.

            La bonne nouvelle, c’est que je suis prête à partager la mémoire de Talleyrand avec les belges, et même avec ces messieurs les anglais. smiley

            Bien cordialement.


            • Céline Ertalif Céline Ertalif 24 janvier 2007 22:23

              Excellente enquête.

              Je ne cherche ni à cacher mes opinions, ni à les mettre en évidence. La discretion, sur ce point comme sur d’autres, est souvent préférable au secret.

              Oui, je vais sûrement voter pour Dominique Voynet. Et ensuite, je me méfie comme de la peste des discours « de gauche » du PS. L’expérience a montré que les Mendès, Rocard, Pisani, Delors et même Defferre apportaient au gouvernement autant que les Mollet, Chevènement et autres Emmanuelli. Je constate, c’est tout, et je suis très opposée au sectarisme. Cela ne me gêne pas de dire que je suis d’accord avec un libéral pur sucre quand c’est le cas, ça arrive. J’ai appris bien jeune que l’obsession du positionnement politique, genre plus à gauche que moi tu meurs, était un symptôme inquiétant.

              La recherche de légitmité dans le discours des gouvernants n’est jamais bon signe. De ce point de vue, je pense que Ségolène Royal peut apporter un renouveau à la vie politique, à condition qu’elle fasse alliance avec l’UDF, pour véritablement modifier l’attitude de la France à Bruxelles et recadrer le pilotage territorial des français, ce sont les deux points clé. Or, il n’y a pas de majorité possible sans franchir le rubicond entre la droite et la gauche. Comme elle ne peut rien dire de ces réalités, elle investit beaucoup de champs symboliques - avec un certain succès. Mais rester sur la légimité et en dehors du réel, c’est une pente savonneuse. D’une certaine façon, Dominique Voynet est aujourd’hui dans une situation diamétralement inverse parce que les enjeux écolo basculent du rêve qualitatif au réel et elle est malheureusement peu audible.


            • Céline Ertalif (---.---.9.238) 26 janvier 2007 11:15

              vu. Merci.


            • LE CHAT LE CHAT 24 janvier 2007 17:47

              mistigri n’a rien à voir avec toute cette politicaille ! je suis d’accord avec talleyrand , on commence à avoir la nausée et faut plutôt parler de patate chaude à refiler. avec le casting proposé , la grandeur de la France va encore morfler , où sont les idées ????


              • LE CHAT LE CHAT 25 janvier 2007 09:15

                Salut, mon gnome bleuté

                y’en a qui aiment pas l’humour schtroumpf comme y’en a des réfractaires à l’humour félin ; faut que tu diffuses du fuca subliminal dans tes pensées pour tous les coincés du rectum smiley

                pour ceux qui puérils aiment faire du pliage , qu’il s’initient à l’art subtil des origami , c’est tellement plus zen !


              • candidat 007 (---.---.41.75) 24 janvier 2007 19:12

                Quel glissement vous faites de la place de la France dans le monde à la démocratie participative de Ségolène. !!! Chapeau..

                Aurait’elle ouvert un atelier participatif sur les affaires internationales d’où seraient sorties ces nombreuses interventions mondiales. ? (Quebec, Iran, Chine etc etc..). Cet atelier ne semble pas encore avoir décidé sur la question de l’entrée de la Turquie dans l’Europe.

                Est-ce que Védrine fait partie de cet atelier participatif ? oubien ce n’est pas un citoyen expert assez relevé ? ou bien il a disparu ?

                Sur la démocratie participative, il faut relever ce que vous faites, son flou, son mystère, ses difficultés... que je complète par son utopisme de la société consensuelle ou unanimiste.

                Au lieu de développer la démocratie participative sur tout et n’importe quoi et pour sensément arrêter leur projet présidentiel, les personnalités politiques devraient déjà commencer par développer la participation aux décisions, aux débats dans les assemblées élues, les organisations partisanes (partis et mouvement), les enquêtes publiques, les enquêtes préalables..

                Vous attendez sérieusement de la démocratie participative le souffle d’un nouvel horizon historique ? Mais alors pour le moins il faudrait inclure le droit à la démocratie participative dans la constitution et passer à une nouvelle république participative. NON ?


                • Céline Ertalif Céline Ertalif 24 janvier 2007 23:06

                  Comme dirait notre ancien Premier ministre, lui aussi picto-charentais, il y a un problème de gouvernance et c’est le problème central de l’Etat national qui, ne l’auriez-vous pas remarqué, s’étiole. En mettant la démocratie participative au coeur de sa campagne, Ségolène Royal voit juste et sans doute plus juste que les autres candidats parce qu’elle répond au problème de l’affaiblissement de la nation en se plaçant au coeur du lien entre les citoyens et l’institution nationale. Certains diraient au coeur du pacte républicain.

                  Il n’y a pas de « glissement » - excusez-moi, mais là vous n’avez rien compris. Peut être me suis-je mal exprimée. Peut être tout simplement n’est-ce pas si facile à expliquer : Ségolène Royal vise juste dans son choix thématique, et à mon avis mieux que les autres, parce qu’elle travaille autant sur le non-dit que sur le discours rationnel affiché.

                  Il reste que la pertinence du thème choisi ne fait pas les propositions. Et que cette participation citoyenne est bien floue, comme vous en êtes d’accord, et comme le constate tous ceux qui y regarde d’un peu près. Laissez-moi vous dire que les enquêtes publiques et toutes les procédures consultatives publiques que je fréquente de près laissent un champ d’intervention beaucoup grande aux technocrates, territoriaux en l’occurence, qu’à tout autre.

                  On devrait faire davantage le rapprochement avec le thème ancien du « gaullisme social » de la participation des salariés au capital des entreprises. Les syndicats ont toujours eu du mal a y voir autre chose que de la « collaboration de classes ». On vous attache à l’esprit maison et donc à l’intérêt du patron, vous participez mais à condition de ne pas prendre le pouvoir ! Et les comités de quartier des villes socialistes font-ils beaucoup mieux ? Si la participation est un leurre, ça ne marchera pas longtemps.


                • Godefroy de Bouillon (---.---.50.63) 24 janvier 2007 21:04

                  Si la Nation avait son temps, qu’est-ce qui pourrait la remplacer ? Une Europe fédérale genre « Machin » ? Si la Nation doit mourrir, au moins qu’elle le fasse en beauté.


                  • (---.---.229.236) 24 janvier 2007 21:09

                    Une Ethnie, Une Terre, Un Etat, bref, Une Nation, c’est encore le plus simple pour éviter les conflis.

                    Le contre exemple évident, c’est l’Irlande, ou depuis 800 ans, Immigrés Anglais et Indigénes Irlandais se tapent sur la gueule, quelque soit leur religion parfois commune (des Iralandais sont Protestant mais anti-Anglais).


                  • moebius (---.---.6.129) 24 janvier 2007 22:08

                    Cet « identité française » est un pur fantasme. qu’on s’explique ce que signifie « se sentir français »( ou se sentir belge ou tout ce que vous voulez...) et on s’en paiera une sacré tranche, parce qu’il manquera l’autre... pourquoi ? Je me lance : Et bien l’idendité, les identités ça « s’échangent », c’est de la valeur d’échange et on échange ce qui pour soit n’a pas de valeur. En gros , trés gros meme, tatez vous donc le nombril et titillez vous le et surtout mangez bien vos fromages par la racine et que vive l’Europe. Message politique maintenant : Votez Sarko car vos poches il fera et plus légers vous serez.


                    • (---.---.229.236) 24 janvier 2007 22:19

                      L’identité ne s’échange pas. Va donc expliquer à un socialiste convaincu qu’il doit devenir tous ce qu’il deteste ! Ou à un Musulman qu’il doit devenir Juif !

                      C’est ridicule. A mon avis, tu n’as jamais quité ton village pour penser cela..


                    • Shaggy (---.---.113.30) 25 janvier 2007 10:03

                      « L’intention de Jean-Marie Le Pen d’utiliser la mémoire du site pour y lancer sa campagne présidentielle le 20 septembre 2006 »[« L’affaiblissement de la France est le mistigri des présidentielles 2007 » par Céline Ertalif, le mercredi 24 janvier 2007/voyez wikipedia.fr-lien:comparez s.v.p. :[La France moderne s’est installée, dans la ferveur révolutionnaire, sur le territoire impérial des rois de France incapables de garantir l’unité sociale et fiscale du pays. Avec la guerre de l’indépendance aux Etats-Unis puis avec _(_ _LIEN/LINK_ la bataille de Valmy _)_ [sic !], la communauté nationale imaginaire et imaginée a pris corps, la certitude nationale s’est constituée aux Etats-Unis, en France, puis partout dans le monde.« ]].Reponse : »on n’improvise pas l’implication du parti des travailleurs de Porto Alegre si facilement« [loc. cit. supra] ; Le Porto Allegro Aternative( the Annual Meeting or other activities of the World Economic Forum ) et World Economic Forum Last updated : 24 January 2007 c’est : »Fuller, Mark B.

                      The Monitor Group

                      BA (Hons), Harvard College ; MBA, Harvard Business School ; JD (Hons), Harvard Law School. Formerly : Assistant Professor of Business Administration, Harvard Graduate School of Business Administration ; Co-Director. project on the Auto Industry and American Economy ; Harvard ; 1982, Co-Founder, Monitor Group. Governor, Asian Institute of Management. Trustee, Belmont Hill School. Foundation Member, World Economic Forum. Chairman, New Profit Incorporated. Director, Center for Effective Philanthropy ; Member, Harvard University’s : Major Gifts Steering Committee ; Board of Overseers’ Committee on University Resources, Faculty of Arts and Sciences Task Force on Academic Resources. Author or Co-Author : over 60 articles and teaching cases ; Japan’s Business Renaissance (2005)".


                      • Jules Lebenet (---.---.43.62) 25 janvier 2007 11:05

                        1/ Gaulois, César, jésus-Christ, 2/ USA, VALMY 3/ 1914-1918 4/ Amgot-De GAULLE (Version 1 = Général) 5/ De GAULLE (Version 2 = Président)

                        Finalement 2000 ans d’histoire dans tous les dômaines, tient en 5 lignes avec vous.

                        On se demande bien pourquoi, des gens ont passé leur temps à l’écrire à l’analyser à chercher à la comprendre dans ce quel à de bien et moins bien au point d’en faire des LIVRES à remplir des CATHEDRALES de BIBLIOTHEQUES, alors qu’une élue municipale d’une commune de 4000 habitants la résume en 5 faits. Et surtout on peut se demander pourquoi tant de gens se sont sacrifié pour nous là transmettre, afin que nous ne soyons pas des LOBOTOMISES de notre passé.

                        Le pire n’est pas cela. C’est plutôt l’adhésion « FORMATE » de certain. Ce qui finalement laisse entendre que parfois on écrit sans vraiment prendre ni la dimension, ni la profondeur de ce que cela sous-entends.

                        S’il faut une machine pour mesurer le niveau de MEMES (mémétique) suicidaire ou nihiliste, il n’y a aucun doute qu’internet en fait parti.

                        JE VOTE DESTRUCTIF sur cette article, ... et je me permets de plaindre, non pas votre commune, mais déjà VOTRE REGION. Pouvez-vous comprendre POURQUOI ?


                        • Céline Ertalif (---.---.9.238) 25 janvier 2007 11:35

                          Je m’étonnais aussi qu’il n’y ait pas quelques gaullistes de droite pour protester contre ma lecture peu conventionnelle du fait national français...

                          Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec moi, monsieur.


                        • Jules Lebenet (---.---.94.60) 26 janvier 2007 17:35

                          Je vous en remercie. Je vote donc construtif, sur cette remarque là ... uniquement. smiley En vous précisant néanmoins que « GAULLISTE » ne qualifie ni la droite, ni la gauche. Je sais cela ne vous arrange pas. Et bien tant pis !!! smiley


                        • HAMOSS (---.---.222.154) 25 janvier 2007 12:20

                          Pas de rebelles à la République Nicolas Sarkozy a bien raison de garder une paire de menottes dans sa poche, jusqu’au dernier jour possible étant donné les moeurs des forbans qui veulent entrainer la France dans leur Purin Social. Quand un navire est en perdition ce la ne choque personne qu’on le renforce avec de la tôle. Calomniateurs et rebelles au piquet, après on a visera. Si Port Royal tremble c’est que Neuilly progresse de manière évidente. Mais qui donc mine le terrain du PS ????


                          • Jean-Philippe Immarigeon Jean-Philippe Immarigeon 25 janvier 2007 14:14

                            Madame,

                            Je réponds à la première moitié de l’article qui me semble symptomatique du piège dans lequel une certaine littérature décliniste a réussi à nous entraîner.

                            Tout d’abord à titre liminaire, je ne suis pas le seul à rappeler que l’antienne sur le déclin de la France a commencé, dans sa forme moderne, il y a quasiment trois siècles : nous perdions alors les forces vives du royaume du fait de la révocation de l’Edit de Nantes, argument toujours avancé aujourd’hui et revigoré par la thèse de Weber sur la symbiose capitalisme-protestantisme. Durant la guerre de 7 ans (Rossbach, Québec), même Voltaire s’y était laissé entraîner. Les Anglais nous piquaient les Indes et le Canada au moment du triomphe de l’Encyclopédie dans une Europe qui parlait et pensait français : mais avec le recul, qu’est-ce qui est le plus important, et que reste-t-il des empires coloniaux ? Car l’Europe n’était pas française à cause d’un taux de croissance ni d’une balance de commerce extérieure, elle l’était par la force de sa pensée. Et on pourrait multiplier les exemples. Pourtant, à chaque Sedan, la thèse ressort, certains ont même essayé d’en faire un procès dans la bonne ville de Riom, procès avorté parce que, précisément, l’accusation a été rapidement démontée.

                            Et le génie de l’homme du 18 juin c’est précisément d’avoir compris la vanité de la puissance, allemande en 40 mais qu’il prévoyait devenir américaine rapidement, et qui aurait pu tout aussi bien être soviétique. La roue de la puissance tourne tellement vite (voir l’Irak aujourd’hui)... Relisez les « Antimémoires » de Malraux, ou « L’écriture de Charle de Gaulle » de Dominique de Roux, qui expliquent la pensée gaullienne sur « l’au-delà du déclin », sur la survie qu’il y a après les « Longues marches » auxquelles peu de civilisation ont survécu.

                            En second lieu, le discours sur la « puissance » française n’a aucun fondement historique, et il n’y a que les anglo-saxons pour nous accuser, lorsque la France les contrarie, d’avoir des rêves de gloire déçus. Quel historien français a jamais fait l’éloge de cette puissance ? Tous répètent que la France a toujours joué de ses alliances changeantes, de ses ressources limitées, et même de ses échecs pour, par « des actions sur des actions possibles » pour reprendre une définition parfaite du « pouvoir » donnée par Michel Foucault, se faire sa place au soleil. Sans les banquiers lombards les rois de France ne pouvaient rien. Endettement, dépréciation de la monnaie, retournements d’alliance, les manuels d’histoire sont remplis de ce quasi-éloge de la faiblesse, sans que les écoliers précisément s’en rendent compte. Louis XIV a mis la France à genoux, affamée et ruinée les 10 dernières années de son règne, et c’est un miracle de sa diplomatie que le royaume n’ait pas alors été dépecé par d’autres comme durant la Guerre de cent ans. Il n’y a qu’une seule fois où nous nous sommes crus « les rois du pétrole » : parce que la Convention nationale avait tenu à distance l’Europe entière en l’An II, parce que la Révolution parachevait ce siècle de pensée française qui a continué d’ailleurs à se répandre par des voies plus pacifiques, un de ses anciens généraux a cru le « moment français » arrivé et a tenté d’impérialiser l’Europe. Cela nous a mené à occuper le Kremlin durant 5 semaines en 1812, occupation unique dans l’histoire de la Russie, mais ce qui a immédiatement suivi nous a définitivement guéri.

                            Il est d’autres nations qui ont trébuché sur ces crises, ces accidents, et sont depuis longtemps au cimetière de l’Histoire. Pas nous, malgré la mort clinique au soir du 17 juin 1940, encéphalogramme plat. Pourquoi, alors qu’on peut difficilement imaginer pire situation ? Voilà un fait qui nous trouble depuis 65 ans, et qui dérange beaucoup de nos « faux-amis ». Et c’est finalement ce fait que vous cherchez, après tant d’autres, à mettre en forme, à expliquer. Contentez-vous de le prendre pour ce qu’il est. La France n’est pas sortie de l’Histoire puisqu’elle est toujours là. C’est l’Egypte de Pharaon qui en est sortie, c’est Rome, c’est la Perse, c’est l’URSS, et, si j’osais, Donald Rumsfeld. Mais pas nous.

                            Votre discours sur la puissance supposée perdue, qu’on trouve de manière récurrente depuis dix ans chez Fox News et dans le Wall Street Journal, et parfois chez nos amis britanniques lorsqu’ils sont très énervés après nous, est totalement idéologique. Notre pays tel qu’il a toujours été au milieu des autres tels qu’ils sont, voilà la maxime gaullienne que vous trouverez dans ses « Mémoires de guerre ». Nous n’avons été grands que par effet de levier, et c’est précisément cela le « pouvoir ». L’Angleterre n’a pas procédé autrement, contrôlant durant un siècle et plus le sous-continent indien avec pas plus de 10.000 soldats et administrateurs. Cessez de vous focaliser sur des statistiques ou des chiffres, ou alors rapprochez les de ceux d’il y a trois siècles, vous serez surprise de la permanence.

                            Dire que nous sommes une petite nation (ce qui est sans doute exact en soi, mais encore faut-il le démontrer autrement) parce que nous avons besoin de l’ONU pour nous faire entendre est une ânerie. Comment se faire entendre si personne n’écoute et relaie notre parole ? Ce que nous faisons actuellement vous et moi, utiliser ce que d’aucun commencent à appeler « le 5ème pouvoir », n’est-ce pas précisément utiliser l’effet boule de neige du Net, comme les stratèges et les diplomates ont toujours su faire de tous les temps ? Les Américains, qui n’ont jamais compris la différence entre « puissance » et « pouvoir », sont en train de sombrer pour s’être construit un Etat qui, parce qu’il refuse cette relation aux autres et se croit puissant seul contre le reste du monde, va disparaître s’il s’obstine dans cette erreur tant historique que philosophique.

                            voir http://americanparano.blog.fr

                            Je ne sais pas si nous tiendrons encore les 15 siècles que nous avons vécus, mais ce que je sais, c’est que Pharaon aimerait sans doute débattre avec nous, et échanger une part de sa puissance éteinte contre la garantie d’être toujours dans l’Histoire, lui qui n’y est pas plus que les descendants de ses vainqueurs d’un jour, Alexandre puis César.


                            • Céline Ertalif (---.---.9.238) 25 janvier 2007 18:00

                              Voilà un commentaire intéressant. Je ne suis pas du tout d’accord, et je ne partage pas vraiment les horizons des « déclinistes » qui confondent le déclin d’une société ou d’une civilisation avec celui de la nation.

                              Dans votre critique, au demeurant intéressante et qui rappelle plein d’éléments exacts, il n’y a aucune place pour le dernier bout de la dernière phrase de l’article que je répète ici : Les présidentielles de 2007 seront utiles si elles entament un deuil de notre idéologie nationaliste, pour ouvrir à notre génération les portes d’un nouvel horizon historique. A mon avis, c’est d’abord parce qu’il y a entre nous une grosse différence sur la première phrase : « L’immense majorité des Français perçoivent l’identité nationale française comme une certitude », vous pensez que c’est bien qu’il en soit ainsi et moi pas.

                              L’intérêt public ne se confond pas avec l’intérêt national. En tous cas, pas toujours, et ça dépend où se trouve sa fenêtre. L’évacuation de cette évidence, c’est de l’idéologie, et en l’occurrence une idéologie que je ne partage pas.


                            • Karl (---.---.36.207) 26 janvier 2007 18:40

                              Complètement débile la carte d’illustration !

                              Pourquoi ne pas faire de même pour l’Allemagne, 3e puissance du monde, et bien plus petite que la France !

                              Ce n’est pas la taille d’un pays qui fait son rayonnement !!!!!!

                              Regardez la Russie ! Hé bien, voilà un pays où je n’aimerais pas vivre... ou survivre devrais-je dire !!!!


                              • personne (---.---.20.123) 29 janvier 2007 14:26

                                vous passez tellement de temps à regarder le passé que le futur se fait sans nous. notre pauvre France souffre de notre cacophonie collective tous le monde donne son avis, tous le monde sait tous mais personne ne bouge plus je lis des forums et des articles et plus je me dis que nous somme dans un pays « d’impuissants » on trouve des problèmes, on analyse, on décortique, on se déchire, on s’excuse de tous et de rien ,on veux tous changer (mais pas pas trop vite), on veut être politiquement correct (même quand il faudrait des fois taper du poing sur la table), on pleurniche de ne plus être un pays leader (pour être le meilleur il faut s’en donner la peine), on critique tous, on ne veux faire aucun sacrifice ou efforts et tous ça pour conclure que la situation est irréversible et qu’avant c’était mieux. On est incapable de se trouver un objectif commun et d’aller de l’avant, j’ai honte de nous smiley ... pour moi, la politique actuelle n’est arrive qu’ à une seule chose : diviser la population française (gauche contre droite , jeunes contre vieux , travailleurs contre chômeurs , étudiants contre entreprise etc ...) enfin c’est peut être le but recherche : diviser pour mieux régner si les gens sont asse bêtes pour ne pas comprendre ça, il n’y à plus rien à faire pour nous..... ..... et vivement la prochaine révolution.

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