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Les derniers soubresauts du Parti socialiste

Le « Pacte de responsabilité » dont les dispositions sont dans le droit fil du « Pacte de confiance » du Medef et le zèle dont fait preuve le président de la République pour l’instituer ont ouvert un vaste débat sur la nature de la doctrine économique et sociale qui anime le président de la République, son gouvernement ainsi qu’une partie du PS. Venant après l’ouverture du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) déjà financé en partie par une augmentation de la TVA entrée en vigueur au 1er janvier, le « Pacte de responsabilité » frappe par l’ampleur et le caractère profondément antisocial des mesures envisagées pour sa mise en œuvre effective. Devant les choix clairement libéraux portés par le président de la République qui suscitent un profond dépit dans les rangs du PS et au sein de son électorat, de très fortes oppositions émanant aussi bien d’une frange importante de responsables du parti que d’un nombre de plus en plus élevé d’adhérents et de la gauche en général se manifestent ouvertement. Plusieurs syndicats dont principalement la CGT, FO, FSU et Solidaires qui y sont opposés appellent à des manifestations publiques de grande ampleur dans les prochains jours. Au moment où cet article est proposé à la publication, la tournure prise par les premiers accords entre partenaires sociaux (Medef et syndicats favorables au pacte) qui ont vu la CFDT, la CFTC et la CFE-CGE se ranger aux cotés de l’organisme patronal impose de mettre à l’ordre du jour une lutte de longue haleine face aux desseins conjoints du président de la République, de son gouvernement et du Medef.

 

1. Le pacte de responsabilité : Medef, François Hollande et gouvernement, main dans la main sous le ciel du libéralisme économique : l’adieu au socialisme…

Huit semaines après la conférence de presse du 14 janvier au cours de laquelle le chef de l’Etat a mis au jour le contenu du « pacte de responsabilité [i] » proposé au Medef qu’il avait annoncé quinze jours plus tôt, à l’occasion de ses vœux de nouvel an le 31 décembre, l’heure n’est plus aux décryptages analysant la main ainsi tendue au patronat comme un tournant social démocrate pour les uns, social libéral pour les autres ou carrément libéral pour d’autres encore.

Je me compte au nombre de ces derniers. L’affaire est, on ne peut plus clairement entendue à présent : C’est un renoncement pur et simple au socialisme, l’aboutissement d’une longue errance politique, entamée de longue date et intégralement effectuée à rebours des valeurs historiques et idéologiques du socialisme.

Avec ses vœux de nouvel an et cette conférence de presse, l’ex-premier secrétaire du Parti socialiste devenu président de la République, vient de larguer, en deux temps et trois mouvements, tout ce que ce parti portait encore de socialiste sur ses épaules.

L’annonce de sa démarche qu’il a, fort à propos, lui-même présentée comme une ‘’clarification’’ était empreinte des contorsions politico-idéologiques propres aux dirigeants socialistes que leur reconversion à l’économie de marché et au libéralisme économique a fini par imprimer à toutes leurs interventions publiques.

Ainsi, il n’y a, par exemple, selon le président de la République, aucun reniement de son fameux discours électoral de campagne du Bourget de janvier 2012 qui avait donné de lui, l’illusion de le révéler comme un véritable leader socialiste aux yeux des électeurs et du grand public. Ce discours reste sa référence (sic)

Mais constatons : Dénoncée et fustigée, sous de longues ovations d’une foule immense, comme responsable de la crise en raison de ses abus et excès, la finance internationale, l’adversaire invisible mais omniprésent, est aujourd’hui assurée, par le candidat devenu président, de n’avoir rien à craindre du pacte de responsabilité. Excès et abus ont été, allègrement déplacés du côté de la sécurité sociale. Le monde de la finance et les grands groupes Français et étrangers peuvent se réjouir d’avoir avec eux un président socialiste décidé à les soulager de tout ce qui constitue pour eux des entraves à une exploitation encore plus lucrative du marché du travail.

De même, lorsque le président de la République feint, au cours de cette conférence de presse, d’avoir sous-estimé l’ampleur de la crise qui perdure depuis 2008, son point de vue sur la question était tout autre, en octobre de cette même année, lors d’un débat précisément consacré à ce sujet à l’Assemblée nationale. Dans une intervention qu’il est utile de rappeler, F. Hollande, alors dans l’opposition, critiquait vertement l’incompétence du gouvernement Fillon pour avoir sous-estimé l’ampleur de la crise en n’y voyant qu’une simple crise financière alors qu’il s’agissait, comme il le soulignait à juste titre, d’une crise généralisée et de l’effondrement d’un système économique, celui du libéralisme …Système qui peut, soit dit en passant, compter aujourd’hui et plus que jamais, sur son énergie et son entière disponibilité pour sa réhabilitation et qui mérite, cette raison et les besoins de son pacte de responsabilité, que F. Hollande reprenne, à son compte, six ans plus tard, les insuffisances notoires précédemment dénoncées en 2008.

Avec la mise en place du Conseil stratégique de la dépense publique[ii] dont il préside personnellement les séances hebdomadaires de travail et du Conseil stratégique de l’attractivité[iii] de la France, le président fait, indiscutablement, preuve de célérité et de détermination.

Pierre Gattaz, président du Medef s’est vivement félicité, du moins, dans un premier temps de la démarche présidentielle dont il a dit qu’elle était proche du « pacte de confiance [iv] » signé par plus de 80 fédérations professionnelles et 120 Medef territoriaux que l’organisme patronal avait porté, dès mi-novembre dernier, à la connaissance du président de la République.

… 2. Vers quel point de chute ?

S’il peut paraître prématuré de s’avancer sur ce qu’il adviendra de l’initiative présidentielle, on peut, en revanche, prendre la mesure des difficultés en tout genre qui se dressent de toute part, avant même sa mise en œuvre, malgré les accords qui se construisent entre certains syndicats et le patronat. Considérons-en quelques unes.

La première difficulté est au cœur même du pari économique que sous-tend le pacte du président de la République : Création d’emploi en échange d’un abaissement du coût du travail obtenu par un allègement massif des charges et de la fiscalité des entreprises. Apparues il y a plus de vingt ans afin de favoriser l’embauche, les aides regroupées sous les termes d’exonérations et autres allègements des charges patronales n’ont cessé de se multiplier. Excepté un léger fléchissement depuis 2008, elles ont été en constante augmentation. Si l’on peut évoquer, selon les analystes, une certaine amélioration, toute relative, de l’emploi lorsque ces aides sont ciblées et limitées à des secteurs précis, on ne peut en revanche, soulignent-ils, en dire autant dès lors que l’on se place sur le plan général ou global. A cette échelle qui se trouve être le champ d’application du pacte de responsabilité, leurs effets sur l’emploi s’avèrent inefficaces. Exonérations et résorption du chômage ont donc une longue histoire qui est loin d’être celle que l’on veut faire accréditer.

Au demeurant, l’organisme patronal n’entend nullement se placer dans cette perspective. Les réticences du Medef constamment réitérées de façon intempestive au besoin, à s’engager d’une manière ou d’une autre, sur une quantification quelconque des contreparties attendues en termes de création d’emplois ne laissent planer aucune ambigüité sur cet aspect du pacte.

C’est exactement ce qui ressort des premiers accords entre partenaires sociaux que le président de la République a instamment invités à faire diligence pour donner vie, grâce aux contreparties, à son cheval de bataille pour l’emploi. Le 5 mars, le président du Medef s’est empressé de se réjouir, au grand dam du ministre du travail Michel Sapin, d’avoir conclu des accords avec la CFDT, la CFTC et la CFE-CGE, sans avoir eu à placer les patrons dans une logique juridique contraignante d’engagements chiffrés de création d’emplois. Et d’ajouter « (…) les entreprises décideront de l’usage qu’elles feront des allègements de charges promis dans le cadre du pacte de responsabilité, y compris la distribution des dividendes.[v] » Le risque doit être rémunéré a-t-il bien fait comprendre.

Et comme chacun le sait, en régime libéral l’on ne saurait imposer aux entreprises de recruter, même en échange d’une baisse du coût du travail obtenue par la suppression massive des charges fiscales et cotisations patronales destinées au financement de la protection sociale. N’en déplaise au président Hollande et à son gouvernement ce ‘’succès’’ du Medef se révèlera une source potentielle de tensions entre le patronat et l’exécutif, pour autant que l’on puisse croire en la capacité du président de la République de s’imposer au patronat. Capacité quasi-nulle, sans doute, même si le chef de l’Etat joue ici sa crédibilité politique sur une amélioration notable et durable du marché de l’emploi.

Ensuite, au vu de l’ampleur des économies qui sont à l’étude, pour ‘’financer’’ les exonérations massives réclamées par le patronat et avalisées par le président, il est très peu probable que populations, travailleurs et fonctionnaires assistent, les bras ballants, à la liquidation de leurs droits sociaux et à la destruction des piliers de la République que sont les services publics et les collectivités territoriales en vue d’un mieux-être de l’entreprise. Sur le plan politique et social, le projet suscite un profond dépit auprès d’une frange importante d’adhérents du PS et de son électorat. De très fortes oppositions sont en train de se structurer au sein de ce parti et de la gauche en général. De nombreux responsables et élus du PS, soutenus par un nombre de plus en plus élevé de militants expriment ouvertement leur opposition.

 Des syndicats comme la CGT, FO, SUD, Solidaires et FSU qui ont opposé une fin de non recevoir au pacte de responsabilité entendent en faire publiquement et massivement la démonstration le 18 mars prochain. Il est heureux de constater que malgré le silence entretenu par les médias sur cette journée, celle-ci se prépare activement et mobilise, dans l’unité, contre le pacte, de très nombreuses unions départementales et fédérations syndicales à travers le pays.

C’est peu dire que le pacte de responsabilité présenté devant un aréopage de journalistes venus de toute la France et du mondial entier ouvre une période de très fortes turbulences et d’incertitudes profondes autour d’un pari économique qui, rien qu’à la lecture des grands titres de la presse paraît aussi aléatoire qu’illusoire.

3. Le pacte de responsabilité : Quel avenir pour le Parti socialiste ?

Le pacte de responsabilité peine à trouver ses marques dans un contexte marqué par l’impopularité record de son promoteur, la multiplication des plans sociaux et dépôts de bilan qui alimentent quotidiennement une courbe du chômage qui reste inflexible, malgré les changements de définition qui lui sont appliqués au gré des circonstances.

Ce ne sont pas les efforts tendus que déploient, partout et en toutes occasions, les membres du gouvernement et les responsables du PS qui vont restaurer la crédibilité politique déjà perdue du président et du gouvernement, ni convaincre de la pertinence du pacte de responsabilité pour combattre le chômage, l’aggravation des inégalités sociales, l’appauvrissement des classes moyennes et endiguer l’abstention massive et inéluctable attendues aux élections municipales des 23 et 30 mars prochains.

Harlem Désir n’hésite pas, au besoin, à tronquer scandaleusement l’histoire à cette fin. C’est le lieu de dénoncer fermement l’imposture caractérisée dont il se rend coupable en décrivant ce pacte comme « (…) le plus grand compromis social conclu en France depuis le programme du Conseil national de la Résistance au lendemain de la seconde guerre mondiale[vi] »

Avec le démantèlement programmé de la sécurité sociale et de pans entiers des services publics au profit des grands groupes privés nationaux et étrangers, les objectifs du pacte de responsabilité sont aux antipodes du vaste programme de reconstruction de la France dont le CNR a été à l’origine avec la création, entre autres, de la sécurité sociale, des grands services publics et la nationalisation d’un grand nombre de secteurs économiques stratégiques.

La mondialisation du libéralisme a toujours pesé sur les convictions idéologiques et politiques de la social-démocratie en général et des socialistes contemporains en particulier. Pour tous ceux qui ont été peu ou prou attentifs aux idées dans lesquelles baigne le PS depuis une dizaine d’années, l’initiative du président Hollande n’est pas une surprise. Elle n’en est pas moins malheureuse et consternante. Son élection en 2012 mettait fin à une période cauchemardesque, longue de près d’une vingtaine d’années, ponctuée de déboires électoraux répétés qui ont plongé le PS dans un profond état de délabrement. Les refondations, rénovations et autres exercices récurrents d’introspection qui ont jalonné l’histoire récente du PS n’ont paradoxalement, jamais réussi à le sortir de ses errances idéologiques. Bien au contraire…

L’un des documents les plus édifiants sur cette regrettable situation est intitulé « Pour une économie de marché écologique et sociale[vii] » Il a été produit et adopté au cours de la refondation de décembre 2007. Dans ce document largement consacré au positionnement des socialistes face au capitalisme, on peut y lire que les socialistes (dont le gouvernement Jospin en France) et sociaux-démocrates européens, qui ont agi dans le cadre de l’économie de marché, ont obtenu de meilleurs résultats que les gouvernements libéraux ou conservateurs en matière de croissance, de création d’emploi et de réduction des déficits. Autrement dit, la gauche européenne, donc ceux-là mêmes dont l’idéologie et la politique initiales étaient de forger une alternative socialiste à l’économie de marché, se sont révélés, à l’exercice du pouvoir, et presque partout, de bien meilleurs champions du libéralisme économique que les gouvernements de droite.

Certains responsables[viii] n’hésitaient plus à se demander pourquoi continuer, dans ces conditions, de se dire socialistes : « (…) L’idée socialiste est en partie morte » (…) « Le vieux socialisme (…) est épuisé » Le sigle du parti n’est plus d’actualité : ‘’socialiste’’ est « un mot qu’il faut dépasser (…) » D’autres[ix], avaient déjà tout simplement proposé, bien avant, de « (…) dresser l’acte de décès du socialisme traditionnel »

Le drame des socialistes contemporains, en cette époque du libéralisme mondial triomphant, est de considérer que l’entreprise dont ils font curieusement un complexe pour ne pas en paraître des adversaires ne peut se concevoir, prospérer et créer des richesses que dans le cadre d’un statut ou régime privé. Les dirigeants socialistes, sortis pour la plupart des grandes écoles ne l’ignorent pourtant pas : L’histoire économique contemporaine de la France montre que l’entreprise publique peut égaler en performance l’entreprise privée. Entreprise et socialisme ne font pas antinomie.

Venant d’une personnalité de la stature de François Hollande issu du sérail socialiste, le pacte de responsabilité révèle au grand jour le degré de décomposition idéologique interne du PS. Cette initiative ne sera pas sans conséquences. Le président F. Hollande pourrait bien avoir mis ce parti dans une situation dont il ne se relèvera pas.

Jean-Marie TOKO, Sociologue-démographe, Paris, 13 mars 2014.



[i] La politique directrice du Pacte de responsabilité dont l’objectif est d’améliorer la compétitivité des entreprises en réduisant le coût du travail, consiste en un allègement considérable voire la suppression des charges fiscales et cotisations sociales des entreprises à hauteur de plus de 35 milliards d’euros. C’est par des réductions drastiques des dépenses publiques de l’ordre de 50 à 100 milliards d’euros que seront ‘’financées’’ les exonérations annoncées, en échange de « contreparties » en termes de création d’emplois et d’embauche auxquelles devront consentir les entreprises.

[ii] Le Conseil stratégique de la dépense publique est composé du 1er ministre, des ministres de l’économie, du budget, du travail, des affaires sociales et de la réforme de l’Etat. Il a pour tâche de trouver d’où dégager les 50 à 100 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques.

[iii] Réunions semestrielles instituées et présidées par le président de la République qui ont pour vocation de convaincre les grands groupes Français et surtout internationaux d’investir en France. 

[iv] Lire l’interview accordée au quotidien Le Monde par Pierre Gattaz, président du Medef. On se rend compte que le « Pacte de confiance » antérieur au « Pacte de responsabilité » a très fortement inspiré ce dernier.

[v] Conférence de presse organisée par le mouvement d’entrepreneurs Ethic le 6 mars. 

[vi] Voir L’hebdo des socialistes, n° 725, du 1er au 8 mars 2014.

[vii] Document apprêté et présenté par Harlem Désir, alors député européen : Rapport final de la commission « Les socialistes et le marché » Quel modèle de croissance et de redistribution juste et durable aujourd’hui ? Forum de la rénovation, Cité des sciences et de l’industrie de la Villette, 15 décembre 2007.

[viii] Manuel Valls, alors député maire d’Evry (Essonne) dans une série de déclarations et d’interviews à la presse écrite et audio-visuelle en 2008 : Le Point du 24 avril, Le Figaro du 28 avril, BFM-TV du 4 mai.

[ix] Gaëtan Gorce, lors d’une ‘’Journée-débat’’ organisée avec Manuel Valls en novembre 2007 sur le thème de « La modernisation du clivage droite gauche, (Libération daté du 12 novembre 2007)

 


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23 réactions à cet article    


  • bleck 14 mars 2014 09:46

    @ l’Auteur

    Etes-vous sérieux ou est-ce du second degrés ?

     «  Venant d’une personnalité de la stature de François Hollande  »

    Si c’est du second degrés c’est très drôle ; si ce ne l’est pas c’est triste pour vous

    Parler de « stature » pour un un mec que l’on surprend aux aurores sur un scooter pour aller tringler une starlette ; quand ce type est le président de la France , 5 éme puissance mondiale ; j’avoue que j’en reste coi

    Si encore il compensait par une activité quelconque et un quelconque résultat on pourrait lui passer cette gaminerie estudiantine : mais non : il est nul de chez nul et ce en tout en plus d’être menteur comme un arracheur de dents

    Sa seule activité en plus de faire du scooter c’est d’avoir Sarko par tous les moyens ; il lui consacre ce qu’il lui reste d’énergie et de temps :

    « Ne vous inquiétez pas, je le surveille, je sais exactement ce qu’il fait. »

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140311.OBS9216/sarkozy-sur-ecoute-hollande-pouvait-il-ne-pas-savoir.html

    Aurait-on entendu cela de la bouche de Sarko qui pourtant en matière de conneries à sortir était pas le dernier ?

    Ca type est ce qu’il pouvait arriver de pire à la France

    Je ne parlerai pas de son ministère par peur de devenir grossier


    • bleck 15 mars 2014 07:39

      Aller ; j’en remet une couche sur la « Stature »de Hollande , qui je dois le reconnaitre a du mal à passer

      Regardez comment est perçue la « stature personnelle » de Hollande aux States

      http://video.lefigaro.fr/figaro/video/stephen-colbert-j-ai-completement-entube-le-president-francais/3323185680001/

      Sont pas très reconnaissants envers le French-Youky qui remue la queue quand Obama le regarde

      En plus il en pousse pas une en ricain ; qu’est-ce qu’il glandait à l’ENA ?

      Moi sans avoir été à l’ENA je sais au moins dire : « My taylor is rich »


    • Jean-Marie TOKO 15 mars 2014 09:10

      Salut Bleck, intéressant votre point de vue... Mais les activités matinales du mec en question ne m’intéressent pas et n’enlèvent rien à sa stature d’homme politique, ni à celle d’homme d’Etat et encore moins à son statut actuel de chef d’Etat. Je ne mélange pas ces choses. Je me limite à parler politique et rien d’autre. Dans un pays voisin, l’Italie, il y a une vieille expression (bunga bunga) qui a connu un regain de popularité mondiale au sujet des parties fines d’un ancien président du Conseil Sylvio Berlusconi. L’intéressé n’en avait pour autant rien perdu de sa stature d’homme politique et de son statut de chef de gouvernement. C’est pour de toute autre raison qu’il a perdu le pouvoir. Et quel rapport entre ’’activités aux aurores sur un scooter’’ ou activités de type bunga bunga et le rang occupé par les pays sur le plan mondial ? Intéressant de connaître comment vous vous expliqueriez, sous un tel rapport, au sujet des présidents J. F. Kennedy et plus récemment Bill Clinton qui ont été à la tête de la première puissance mondiale ? 


    • chapoutier 14 mars 2014 10:00

      ’’’’’’’’’’’Le président F. Hollande pourrait bien avoir mis ce parti dans une situation dont il ne se relèvera pas.’’’’’’’’’

      mais j’espère bien que ce parti ne se relèvera pas.

      ---------Pierre Gattaz président du Medef s’exprimant devant 200 chefs d’entreprises précise bien que l’usage que feront les entreprises de la baisse des cotisations sociales ne sera pas contrôlé, y compris la distribution des dividendes.
      Le ministre du travail, Michel Sapin salue « un texte parfaitement satisfaisant car il est réaliste », tandis que Harlem Désir, premier secrétaire du PS y voit « l’enclenchement de la dynamique du Pacte de responsabilité ».--------

      mais cela ne passe pas, la preuve :

      CGT et FO, hostiles au Pacte de responsabilité, ont refusé de signer le texte. Pour la CGT , c’est un « simulacre de discussion » ; pour FO, avec ce Pacte, le patronat c’est « prend l’oseille et tire toi ». Contre le Pacte de responsabilité, les deux confédérations appellent à la grève et à des rassemblements le 18 mars avec les syndicats FSU et Solidaires.

      L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
      par Daniel Gluckstein,
      Secrétaire national du POI.

      Cent mille milliards de dollars : tel est le montant atteint par la dette mondiale. Deux fois et demie son montant il y a douze ans ! Cette explosion de la dette — en majorité dette des Etats — résulte d’abord du renflouement des grandes banques par les principaux gouvernements capitalistes (à commencer par celui des Etats-Unis) qui ont emprunté sans limite à cet effet.

      Ainsi gonflée par les retombées de la faillite capitaliste, cette dette devient l’argument au nom duquel l’Union européenne ordonne à la France d’aller plus vite, plus loin, plus fort, dans la réduction des dépenses publiques.

      C’est en réponse à ces injonctions que le pacte de responsabilité a été signé la semaine dernière, sur demande du gouvernement, par le Medef et la CFDT. Il s’agit d’assujettir la société entière — et pour commencer la classe ouvrière et ses organisations — au renflouement d’un système capitaliste failli. «  Ce pacte est un enjeu historique », commente Gattaz, qui ajoute : « Avec les syndicats, nous avons pris notre destin en main et dressé une feuille de route pour les mois à venir sur le pacte de responsabilité » (1).

      « Avec les syndicats » ? Les jaunes, oui : la CFDT, comme de coutume, a répondu à l’appel. Mais ce n’est pas le cas de la CGT et de la CGT-Force ouvrière, qui, avec la FSU et Solidaires, appellent à la grève et aux manifestations du 18 mars contre le pacte de responsabilité.

      Face à l’échec de cette tentative d’imposer l’ordre corporatiste, et craignant que le seul soutien de la CFDT ne suffise pas, Gattaz s’inquiète. « La France a besoin d’un gouvernement de combat », réclame-t-il. Un tel gouvernement est rendu improbable par la crise de décomposition des institutions. Gattaz le sait. Mais a-t-il le choix ?

      Faute de mieux, ce gouvernement est le seul à même de soumettre, au lendemain des élections municipales, le pacte de responsabilité au vote du Parlement. Hollande s’y est engagé. Mais y parviendra-t-il ? Qui lui viendra en aide ?

      Le 5 mars, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, prenant la parole à Paris dans un meeting de soutien à Anne Hidalgo, candidate du PS, déclare : « Certains de mes camarades se demandent ce que je fais là ce soir : je suis chez moi ici » (2). Le même Pierre Laurent, pourtant, deux jours plus tard, en appelle à « dire non (…) au pacte de responsabilité », soulignant la nécessité de « protéger les politiques locales contre les injonctions d’austérité » (3). « Protéger les politiques locales contre les injonctions d’austérité  »… en s’alliant au parti dont les ministres, au nom du pacte de responsabilité, étranglent les finances locales et s’apprêtent à leur imposer une nouvelle coupe de 10 milliards d’euros ? Comment appeler cela sinon du double langage ?

      Le refus du pacte de responsabilité sera au centre de la mobilisation ouvrière du 18 mars. Ce rejet s’exprimera également, sous d’autres formes, le 23 mars, lors des élections municipales.

      Aucune alliance avec les fossoyeurs des services publics et de la démocratie que sont les partisans du gouvernement Hollande-Ayrault !

      (1) Le Figaro. Gattaz précise qu’il s’agit d’imposer la « baisse du coût du travail » et de «  supprimer l’intégralité des cotisations familiales ».
      (2) Libération. A Paris, comme dans la moitié des communes de plus de 20 000 habitants, le PCF s’allie dès le premier tour au Parti socialiste. Au deuxième tour, cette alliance s’étendra à la quasi-totalité des localités.
      (3) Le Figaro.

      • Jean-Marie TOKO 15 mars 2014 12:41

        Merci Chapoutier, pour l’envoi de l’édito d’IO intitulé « Double langage » En fait j’en avais déjà pris connaissance depuis mercredi passé, jour habituel de sortie de ce journal que je connais et que je lis depuis plus de 40 ans. A propos de la disparition éventuelle  du PS, suite à ce ralliement particulièrement retentissant à l’économie de marché et au libéralisme économique, avec  le « pacte de responsabilité » dont je ne pense aucun bien, vous ne devez pas être le seul à souhaiter et à espérer que cela se produise. Mais en même temps je crois qu’il assez dangereux qu’une telle chose advienne quand il n’y a, pour l’instant et pour un bon moment encore je crois, aucune force politique capable de constituer, aux yeux d’une majorité de la population, et surtout des travailleurs, la nouvelle force politique capable de regrouper et reprendre la marche avant pour l’instauration du socialisme. Si ma mémoire est bonne quand un parti d’origine ouvrière se décompose et disparait, et qu’il n’y a rien pour reprendre le flambeau, les populations tombent sous le joug des forces politiques absolument néfastes et encore plus destructrices. La journée du 18 mars prochain, je me félicite qu’elle se prépare activement comme je l’ai dit, malgré le silence total des grands médias sur la question. Sauf pour tenter de consolider l’opinion selon laquelle les grèves ne font plus recette aujourd’hui. Voir par exemple la page ‘’Opinions’’ du Figaro daté du 7 février (déjà). Je réfute cette opinion. Et on pourrait en reparler quand vous aurez pris connaissance de cet écrit signé d’un certain Marc Landré.


      • Daniel Roux Daniel Roux 14 mars 2014 10:13

        Un article qui vitupère sans rien expliquer sur le fond.

        Quel est le problème  ? Le transfert du financement de la politique familiale des entreprises vers l’Etat. N’est ce pas normal ? Il devrait en être de même pour d’autres postes qui n’ont rien à voir avec l’entreprise mais tout à voir avec l’Etat qui devra trouver le moyen de financer sa politique et c’est là qu’est le vrai problème.

        La grande erreur du gouvernement est d’avoir évoquer des compensations en terme d’emploi alors qu’il aurait pu tout simplement pioché dans les (trop) importantes subventions qui verse aux entreprises, par exemple (85 milliards au moins, le montant exact semble être un secret d’Etat.)

        Un enfant de 10 ans sait qu’une entreprise n’embauche que le personnel dont elle a besoin et qu’il est vain, voire stupide, que l’Etat tente de lui forcer la main. D’autant que si l’on veut renforcer la compétitivité des entreprises françaises, ce n’est pas ainsi que l’on y arrivera.

        Les Français votent majoritairement à droite et c’est plutôt encourageant pour le PS, parti qui gouverne au centre droit. Qui pense encore que les dirigeants du PS sont socialistes ?

        Quelle est l’alternative ? L’UMP FN ? Y a t-il encore un citoyen qui n’a pas compris à qui il avait affaire ? Des magouilleurs prêts à tout pour s’enrichir sans vergogne à tel point que Jupé (l’un des rares condamnés par la Justice) semble l’homme le plus honnête du lot.

        Au moins, le gouvernement actuel, en laissant la Justice travailler en toute indépendance, agit de fait contre la corruption qui gangrène le pays. Reste à attribuer à la Justice qui devra se réformer, un budget suffisant pour travailler, à juste proportion avec les autres droits régaliens.


        • G.L. Geoffroy Laville 14 mars 2014 15:51

          Je suis d’accord que la baisse des charges n’engage à rien les entreprises, des TPE avec un unique salarié aux plus importantes, embauchant des milliers.

          Il faudrait faire la part des taxes « justifiables » de l’Entreprise (celle sur l’apprentissage a un sens malgré le détournement de ses fonds, par exemple) de celles qui relevait d’une pure idéologie Socialiste (au sens collectiviste et communiste) comme la politique familliale.

          Et dans un véritable logique libérale, aucune subvention ne devrait être versé à une entreprise.

          Concernant le Parti de la rue Solferino, soi-disant « Socialiste », ce sont des Socio-démocrates depuis François Mitterand.


        • rotule 14 mars 2014 17:45

          En fait, la nation est composée de personnes physiques et de personnes morales. Qui toutes bénéficient des dispositifs que l’État met en place, que cela soit les routes ou le système de santé ou le système d’éducation ou de sécurité. Sans ses dispositions (dispositifs), ces personnes ne pourraient pas vivre / fonctionner / prospérer.
          Et il est normal que ces différents types de personnes contribuent au fonctionnement de l’État.

          Les politiciens bernent les gens en promettant des emplois en contrepartie de cadeaux fiscaux / sociaux. Les entreprises sont là pour faire du chiffre, elles n’ont pas d’objectif social (juste un objet social). Il pourrait y avoir des règles, ... mais ce n’est pas ou plus d’actualité.

          Il n’y a même plus beaucoup de règles relatives à l’environnement : une entreprise peut s’organiser librement pour maximiser son profit : délocaliser et mettre ses stocks et produits sur les routes, générer des emballages inutiles, ....


        • Jean-Marie TOKO 18 mars 2014 12:58

          Bonjour Daniel ROUX. Je crois qu’il n’y a aucune véhémence dans ce que j’ai écrit et que vous vous êtes donné la peine de lire et même plus, de réagir. Ce dont ce je vous remercie. En fait, quand vous écrivez « Qui pense encore que les dirigeants du PS sont socialistes ? » vous vous placez au centre de la question de fond autour de laquelle de cet article a été écrit. Seriez-vous en train de vitupérer vous aussi sans rien démontrer sur le fond ? Mon propos est de montrer qu’après des dizaines d’années d’adaptation au libéralisme et à l’économie de marché, le PS en est aujourd’hui et très clairement arrivé à un ralliement complet que consacre le « pacte de responsabilité ». Vous écrivez « (…) Une entreprise n’embauche que le personnel dont elle besoin et qu’il est vain, voire stupide, que l’Etat tente de lui forcer la main ». C’est une réalité que j’évoque assez longuement, me semble t-il, en faisant état de la position du Medef sur cet aspect des choses. J’ajouterai ici qu’en ce qui concerne ‘’la stupidité’’ dont vous parlez, c’en est une, si vous voulez voir la question de ce point de vue, mais je pense qu’il s’agit d’une politique qui reflète très exactement les convictions libérales du PS et que l’exécutif dont il émane se doit de tenter de mettre en œuvre pour de nombreuses considérations dont les moindres ne sont pas les traités européens, tous d’inspiration profondément libérale et auxquels adhèrent le PS et la droite. L’Etat verse t-il des subventions ou accorde t-il des exonérations et allègement fiscaux aux entreprises ? Subvention/exonération, ce n’est pas la même chose à mon avis. En tous cas, je ne parlais pas de subventions et en ce qui concerne les aides publiques que reçoivent les entreprises sous la forme d’allègements ou d’exonérations fiscales et sociales, les montants sont estimés par les syndicats entre 172 et 230 milliards d’euros.


        • Martha 14 mars 2014 11:15

           Jamais vu un tel marasme politique.
           Grosse panne : la classe politique a perdu tout crédit.
           Comment sortir de là « par le haut » et dans le calme, si possible ?

           Aux municipales ? les urnes parlerons, sans doute, mais cela restera confus. Ce sera beaucoup plus clair aux « Européennes ».
           N’est-ce pas l’occasion de refaire le référendum de 2005 et par là d’anéantir d’un même coup le traité de Lisbonne qui nous a été imposé et du même coup par cet ébranlement faire une secousse politique salutaire.

           Il est temps de remettre en question notre anéantissement par les effets conjugués de notre intégration-dissolution forcée « Européenne » + « OTANesque » et monnétaire : l’Euro nous plombe.


          • Fergus Fergus 14 mars 2014 11:33

            Bonjour, Jean-Marie.

            Le Parti Socialiste s’en remettra, peut-être sous un autre nom. Et pour une raison simple : les français veulent être gouvernés au centre, ou plus exactement au centre-droit, conformément à l’évolution de la sociologie de notre pays. C’est pourquoi les partis qui répondent à cette attente ont encore de belles années devant eux, même si leurs représentants à la tête du pays, de gauche comme de droite, se montrent inefficaces. 


            • Peretz1 Peretz1 14 mars 2014 11:45

              1- J’ai toujours su que le P.S en arrivant au pouvoir faisait une politique de droite.

              2 - Le soi-disant pacte de solidarité est du pipeau. Il permettra à Hollande de faire porter la responsabilité de son échec sur le Medef
              3 -Il est voué à l’échec à cause de Merkel qui s’en sortira plus facilement pour avoir poursuivi la politique économique commencée bien avant la crise. En général c’est celui qui attaque le premier qui a le plus de chances de gagner.

              • jaja jaja 14 mars 2014 12:11

                Bof le PS et plus généralement la gauche en a vu d’autres après plus d’un siècle de trahisons des luttes ouvrières...
                Engels disait déja en 1885 « Un socialiste est plus que jamais un charlatan social qui veut, à l’aide d’un tas de panacées et avec toutes sortes de rapiéçages, supprimer les misères sociales, sans faire le moindre tort au capital et au profit. »

                Si seulement on pouvait comprendre comment même les dissidents socialistes de l’époque d’après boucherie de 14-18, ont pu neutraliser les Fernand Loriot, Alfred Rosmer, Pierre Monatte... bref tous ceux qui avaient sincèrement la lutte des classes chevillée au corps ... au profit des Frossard, Cachin et autres arrivistes staliniens...

                Bon le PS prendra peut-être une raclée électorale, mais il en a vu d’autres... Une petite cure d’opposition et hop il sera tout neuf et prêt à resservir ses maîtres de l’oligarchie capitaliste.

                Seul le soulèvement en masse des exploités peut changer la donne en expropriant les capitalistes et en instaurant l’égalité sociale...
                Le jeu électoral est pipé par ceux qui détiennent l’argent et les médias....


                • Fergus Fergus 14 mars 2014 13:54

                  Bonjour, Jaja.

                  Je partage cet avis. Hélas !


                • c’est pas grave 14 mars 2014 23:26

                  «  Je partage cet avis. Hélas !  » FERGUS

                  ah ah ah ah

                  cuistre des cuistres, nous voilà ...


                • claude-michel claude-michel 14 mars 2014 12:51
                  (Les derniers soubresauts du Parti socialiste)....en espérant que ce soit vrai... !

                  • zygzornifle zygzornifle 14 mars 2014 14:28

                    Depuis l’élection d’Hollande les Socialistes sont devenus des Fauxcialistes au service du MEDEF , des Barons de la finance et de l’EU trahissant le peu de convictions qu’ils leur restaient ....Ils deviennent jour après jour l’ennemi du peuple qui les a élus..... A vos urnes citoyens ....


                    • Serpico Serpico 14 mars 2014 14:38

                      Cela fait un bon moment qu’il n’y a plus rien de socialiste dans ce pays. Même chose pour la « Gauche » : elle disparait à la vitesse grand V.

                      Quand on voit des « gens de gauche », des journaux « de gauche », tomber à bras raccourcis sur l’ennemi que désignent les USA, meute sanguinaire pressée de prouver son allégeance, on a envie de refaire 1789.

                      C’est déprimant.


                      • rotule 14 mars 2014 17:47

                        > C’est déprimant.

                        Ou cela donne envie de voter pour l’extrême gauche !


                      • Serpico Serpico 14 mars 2014 19:10

                        Oui. Il y a encore un peu de gauche dans ce secteur.


                      • leypanou 14 mars 2014 16:22

                        @auteur :

                        " la capacité du président de la République de s’imposer au patronat. Capacité quasi-nulle, sans doute, même si le chef de l’Etat joue ici sa crédibilité politique " : pourquoi quasi  ? Quant à sa crédibilité, il en a encore ? Peut-être vis-à-vis des gogos qui sont allés au Bourget, mais chez les autres, cela m’étonnerai fort.


                        • alain_àààé 14 mars 2014 16:37

                          sans etre raicite comment ce mec DESIR peut il parlé des avantages obtenu par l apres guerre alors qu il n est n y lui n y sa famille n ais connu la guerre mais surtout les camps de concentration. c est qu il touche deux salaires qui dépasse 20000E par mois alors le peuple il ne connait pas il n est pas le seul c est l ensemble des socialistes que ne connais l entreprise


                          • paul 14 mars 2014 19:19

                            Sur les derniers soubresauts du PS, j’ai un doute : ça fait plus de 30 ans que ça dure !
                            A partir de 1983, politique de l’austérité avec Delors, puis les privatisations tout azimut avec Jospin en 1986 .
                            Exit la classe ouvrière (Cahuzac :« la lutte des classes, c’est dépassé »), ce qui tend à se vérifier si les usines disparaissent. A.Filipetti écrivait en 2003 : les derniers jours de la classe ouvrière . On est passé de l’abandon au mépris (Bertrand Rothé) .

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