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Vincent Peillon, l’idiot utile

Ce lundi, aux alentours de 2h00 du matin, Vincent Peillon et François Rebsamen ont publié le cinquième numéro de la Newsletter électronique du courant « L’Espoir à gauche ».

Il s’agit, pour l’essentiel, d’interminables et pénibles considérations sur la nécessité d’un « Rassemblement » (mot qui revient dix neuf fois) et dont on a vu qu’il passait paradoxalement par les exclusives à l’encontre de Ségolène Royal, laquelle, pourtant, fut désignée, en 2006, par 63% des militants socialistes comme candidate du PS à l’élection présidentielle.

Certains passages ne manquent pourtant pas d’intérêt et méritent que l’on s’y attarde.

Vincent Peillon ou la technique du Coucou

Dans la Newsletter n°5, on peut lire notamment ceci (nous soulignons) :

« [Notre rencontre] organisée et portée par le Rassemblement, c’est-à-dire des personnalités issues du Parti Socialiste, des Verts, d’Europe Ecologie, des anciens communistes, du Modem, du Parti radical de gauche, il était convenu entre nous d’annoncer la naissance de ce lieu de convergences politiques, « www.le-rassemblement.fr ». »

Voici donc l’objet de la manœuvre clairement énoncé : la création à gauche d’un mouvement autonome et transversal sur la base des réseaux militants socialistes du courant « Espoir à Gauche », voire de l’association Désirs d’avenir, et à partir desquels Vincent Peillon espère assouvir ses ambitions personnelles.

Autrement dit, le prétendu « Rassemblement » (avec un grand « R », faisant référence non à un substantif mais bien à une organisation politique) n’est en réalité que l’expression d’un fractionnisme, doublé d’une tentative de captation de réseaux nés autour des idées et de l’action politique de Ségolène Royal.

A ce sujet, je conseille la lecture du billet de Samuel Baillaud qui met en lumière les raisons inavouables de la dispute Peillon/Royal.

Celui-ci observe judicieusement (nous soulignons) :

« Le problème de Peillon, c’est qu’il ne peut créer à lui tout seul ce « Rassemblement » dont il serait la pièce maitresse. Peillon a besoin pour soutenir son projet, d’une importante organisation politique, riche en militants de base pouvant remplir une salle de meeting, riche en hommes politiques influents pour garnir la premiere rangée de sièges de cette salle, riche en moyens financiers et en mécènes pour financer des meetings, des brochures, un site internet. Peillon a donc besoin d’utiliser l’organisation « Espoir à Gauche », pour y inséminer la graine du « Rassemblement » qu’il souhaite voir se développer autour de lui, puis pour que cette graine s’y developpe comme un embryon dans le ventre de sa mère. »

Ce fractionnisme explique aujourd’hui, d’une part, le manque de lisibilité entourant l’initiative de Peillon qui parle de rassemblement tout en excluant Royal et, d’autre part, l’embarras des militants socialistes dont une majorité sincère peine à comprendre les tenants et les aboutissants de ce qui s’est produit à Dijon le 14 novembre 2009.

En d’autres termes, il s’agit de la technique utilisée par le Coucou : le Coucou parasite les nids des autres oiseaux en y déposant ses oeufs.

Tout ceci rend même cocasse l’hommage que Peillon et Rebsamen adressent aux autres personnalités non socialistes qui, dans cette affaire, ont été bien évidemment instrumentalisées :

« Daniel Cohn-Bendit avait encore déclaré le vendredi dans le Figaro qu’il n’était pas candidat à la présidentielle. François Bayrou, qui souhaitait venir, a compris et respecté cette démarche. C’est ainsi que les autres présidentiables socialistes, dont l’aura médiatique aurait été susceptible de dénaturer le consensus de la rencontre, n’ont pas été invités. »

Cette prévenance contraste douloureusement avec insultes dont Royal a été abreuvée. Elle montre en tout cas que la camaraderie est chose éminemment relative qui a bien du mal à résister à la fatuité.

Comme quoi, l’égotisme n’a pas là où certains, effectivement mal placés, croient le déceler parce qu’ils ne saisissent pas ce qui est en train de se jouer.

Vincent Peillon ou la technique du cocu

Je devine l’objection : la présence de François Rebsamen qui a co-signé la newsletter à laquelle j’ai fait référence au début de ce billet.

Cette présence ne doit pas faire illusion, car elle aveugle déjà suffisamment Vincent Peillon.

François Rebsamen a-t-il lâché politiquement Ségolène Royal ? Sans aucun doute.

Mais François Rebsamen a-t-il lâché Ségolène Royal pour Vincent Peillon ? Rien n’est moins sûr.

Car le Maire de Dijon ne roule évidemment pas pour l’ex-lieutenant de Ségolène Royal, mais bien pour François Hollande, son ami de toujours.

En bon manoeuvrier (il fut pendant des années secrétaire national du PS aux fédérations), François Rebsamen accompagne tout simplement le mouvement de Peillon, dans le but de le contrôler et, lorsque le temps sera venu, de le circonvenir pour les besoins de la campagne de François Hollande lors des prochaines primaires socialistes.

Vous verrez que dans les prochaines mois, il y aura progressivement un rapprochement entre Vincent Peillon et François Hollande. Le premier pensera alors piéger le second sans se rendre compte que le second l’aura déjà ferré depuis belle lurette.

Vincent Peillon est donc ce que l’on appelle, dans la phraséologie politico-révolutionnaire, un « idiot utile », qu’on laisse s’agiter le temps de créer la confusion à gauche, tout comme Olivier Besancenot est l’idiot utile de Nicolas Sarkozy.

L’initiative de Peillon est ambiguë. Et cette ambiguïté sert précisément à François Hollande qui a besoin d’un courant pour mettre toutes les chances de son côté dans la perspective des primaires socialistes et pour se positionner (même si cela peut faire sourire) comme le premier opposant à la direction actuelle du PS.

Quand Vincent Peillon ne sera plus d’aucune utilité, c’est-à-dire lorsqu’il sera parvenu à déstabiliser « L’Espoir à Gauche » au profit du « Rassemblement », il sera alors lâché et politiquement liquidé.

Et Vincent Peillon sera d’autant plus vite écarté qu’il ne représente strictement rien au sein du PS.

En effet, celui-ci est entré en politique il y a une quinzaine d’années à peine ; il n’a aucun fief (il n’est ni maire, ni conseiller général, ni conseiller régional, ni député, ni sénateur) ; son mandat de parlementaire européen ne lui donne aucune « épaisseur politique » ; il n’a jamais assumé la moindre responsabilité au niveau national (aucun ministère) ; et de surcroît, le succès de la motion E au Congrès de Reims n’est pas le sien.

C’est donc l’homme de paille idéal, l’imbécile à la belle gueule chargé de donner et de recevoir les coups en lieu et place de François Hollande.

Le Coucou se révèlera très vite cocu.

Et Ségolène Royal ?

C’est bien parce que Ségolène Royal a compris (mais peut-être un peu tard) la manoeuvre décrite plus haut, qu’elle s’est rendue à Dijon malgré les oukases médiatiques de Vincent Peillon.

En août dernier, Ségolène Royal ne s’était pas rendue à la réunion du courant « L’Espoir à Gauche », qui avait eu lieu à Marseille, afin justement d’apaiser les tensions quelques jours avant l’université d’été du PS à La Rochelle.

Contrairement à ce que Peillon a déclaré à ce sujet, cette absence n’était ni du désintérêt ni du snobisme. Ségolène Royal ne voulait tout simplement pas que sa présence puisse être instrumentalisée par la direction du PS pour dénigrer le travail de son courant.

Erreur ? Avec le recul dont on dispose aujourd’hui, assurément. Mais, à la décharge de Ségolène Royal, était-il seulement possible d’anticiper à l’époque la profonde déloyauté de Vincent Peillon ? Difficile de répondre avec certitude.

Il ne faut pas oublier non plus que le livre des journalistes André et Rissouli mettant au jour le système de fraudes massives lors du vote du 20 novembre 2008 n’était pas encore paru.

C’était aussi le temps où les médias et les militants socialistes se surprenaient à croire à une réconciliation possible entre Martine Aubry et Ségolène Royal.

Depuis lors, de l’eau a coulé sous les ponts et la prudence de Ségolène Royal s’est malheureusement retournée contre elle.

La réconciliation avec Aubry s’est avérée impossible suite aux révélations du livre des deux journalistes.

Ambitieux, Peillon l’a ensuite trahie en se laissant déborder par une haine qu’il avait soigneusement contenue tout au long de ces derniers mois.

Quant à François Rebsamen, celui-ci, fidèle à sa stratégie, s’est contenté de souffler sur les braises, laissant entendre plus ou moins clairement qu’il avait invité à Dijon la dame du Poitou et que cette dernière avait naturellement vocation à assister aux débats du courant « L’Espoir à Gauche ».

Pour l’instant, Ségolène Royal apparaît comme la partie faible. Mais cette faiblesse ne durera qu’un temps ; et elle pourrait même s’avérer une force à plus ou moins court terme.

Les attaques dont elle fait actuellement l’objet cesseront lorsque Peillon aura maille à partir avec Hollande et, plus généralement, lorsque tous les autres leaders socialistes, ou qui se pensent comme tels, seront trop occupés à se tirer dessus les uns les autres, primaires obligent.

Ségolène n’a donc pas vraiment de souci à se faire, car le concert de faux culs, qui a habitué jusqu’à présent l’opinion publique à des symphonies anti-Royal, va très rapidement révéler des dissonances le rendant proprement inaudible.

 



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10 réactions à cet article    


  • Danielle2 28 novembre 2009 19:57

    pas d’accord avec Chantecler, étant moi-m^me ségoléniste !!
    je ne pense pas que ségolène ait convoqué les médias, s’ils se sont précipités sur elle c’est pour faire une belle photo, d’où le dépit de peillon qui avait jusqu’alors la vedette - il n’a pas supporté !!
    les articles dans les journaux se sont plutôt retournés contre ségolène , dans une crise misogynique terrible, l’accusant de tous les maux, alors qu’évidemment la grossiéreté de peillon n’était pas critiquée - le coucou c’est lui, comment pouvez-vous dire le contraire - l’EAG c’est elle, pas lui - il a voulu faire un coup - c’est râté - tous les militants ont été choqués par son attitude  ;
    j’ai pourtant voté pour lui, dans le 13, et je n’ai jamais été autant déçue par un socialo !!
    j’espère que les primaires vont régler tous ces problèmes et que les socialo vont repartir sur de bonnes bases - : fidélité au candidat(e) programme choisi à l’unanimité respecté


  • Céphale Céphale 24 novembre 2009 13:24

    « Idiot utile », expression inventée par Lénine pour désigner les socialistes avant la prise de pouvoir par les Bolcheviks.

    L’auteur rend donc ainsi un hommage involontaire à Vincent Peillon, qui ne lutte pas pour conquérir le pouvoir mais pour faire gagner le PS. Idiot ? certainement pas, au contraire il aide les citoyens à voir un peu plus clair dans ce meli-melo.

    Les propositions de Vincent Peillon sont structurées. Ce n’est pas le cas des idées de Ségolène Royal qui se plait surtout à faire des déclarations fracassantes.


    • non666 non666 24 novembre 2009 16:07

      Les idiots utiles, sont dans la technique de la diabolisation de l’adversaire, ceux qui « croient » au meme diable que ses inventeurs, sans comprendre la machinerie qui est derriere....

      Ce ne sont que des naifs, tout au plus, ce qui ne semble pas etre le cas de Peillon.
      Quand aux accusations que les pom pom girls de sego lui font , que dire ?
      Qu’elle a fait exactement la meme chose au PS .... !
      S’accaparer une structure collective dans le seul but d’en faire un outil a son seul service, ce n’est ni nouveau, ni singulier.
      Doit on rappeler la génèse du PS lui meme et l’intention affiché de Mitterand dès le départ ?
      Doit on rappeler la génése de l’UMP par Chirac dans le but dans faire une machine de guerre « privée » sans avoir désormais a gerer « l’éritage gaulliste » ?
      Doit on rappeler Sarkozy-Iznogood qui est devenu calife à la place du calife au sein de la maison Chirac meme.... ?
      Doit on rappeler la génése du Modem, le depart des dousto-blazy, Borlo et fillon de l’UDF quand ils ont echoué a le controler ?

      Nous en sommes revenu aux partis de notables, simple intrument de conquete du pouvoir, au service de ceux qui en tiennent les reines (ou esperent les prendre des mains de leurs « proprietaires » « légitimes ».

      Le seul Art est la façon de cela va etre présenté aux electeurs, la Ou les medias de Bouyghes et consorts vont presenter le Putsch de Sarkozy qa l’UMp comme un chef d’oeuvre de stratégie, ils vont presenter la prise de pouvoir de Puillon comme le crime d’un scelerat....

      Dans le fond c’est plutot drole.
      Surtout si on relis l’interview de Villach sur Europe 1 et la prtention des pseudos journalistes professionels qui pretendent qu’eux, ils mettenbt les choses en « perspective »....





      Bref, rien de nouveau sous le soleil


    • beuhrète 2 24 novembre 2009 15:37

       : SEGOLENE  ROYAL :  Ce qu’en dit son oncle :

       François Michel Gonnot, député de la 6ème circonscription vient de publier un nouvel article sur son blog  : 

      " Voici l’article que le général de brigade TdM Pierre 
      Royal a fait paraître dans son bulletin de promotion en mai   :
      > > 
      > > > «  Suite aux nombreuses questions qui me sont posées quotidiennement concernant mes liens de parenté avec Ségolène Royal, , je tiens à effectuer la mise au point  suivante : 
       
      Ségolène Royal est ma nièce, fille de mon frère ainé Jacques, qui a terminé sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel dans l’artillerie de Marine. Si je ne partage en aucune façon ses options politiques, l’esprit démocratique me contraint à les supporter. Par contre, je ne puis admettre que, pour construire sa carrière politique, elle ait sali de façon outrageante la mémoire de son père. 
      > > > Lors de la sortie de son livre « Le printemps des Grands-parents », titre très cocasse quand on saura qu’elle a été particulièrement odieuse avec mes parents (ses grands-parents) elle a accordé un certain nombre d’interviews d’où il ressortait qu’elle avait eu une enfance très dure du fait de son père, militaire rigide et borné qui la brimait. 
      > > > Par contre, au moment de la guerre du Golfe, dans une interview du journal « La nouvelle République du Centre », elle disait son soutien aux soldats français, évoquant avec émotion le souvenir du départ de son père pour l’Algérie et sa mort au combat 
      (en réalité, mon frère est mort d’un cancer en 1981) ! (...)
       
      En conséquence, je n’ai plus aucune relation avec cette jeune femme, résolument mythomane et j’ai honte de voir le nom de ma famille ainsi galvaudé  par une personne qui est en train de mettre a sac sa région sur le compte de ses administrés....et ce sans payer l’ISF malgré son patrimoine bien garni.
       

       ...Et Louis Mexandeau, ancien ministre socialiste,ainsi que nombreux de ses anciens collegues disent d’elle....
       « Ségolène Royal, c’est une inculture de taille encyclopédique, une sorte de trou noir de la science, une  ignorance crasse,qui avoue meme aujourd’hui en petit comité qu’elle est bien heureuse de ne pas a avoir a gérer la crise actuelle,mais surtout satisfaite d’engranger ce que le P.S. lui verse aux titres d’indemnitées personnelles pour l’ensemble de ses déplacements au nom de l’internationale socialiste dans le monde .............Bravo Ségo.


      • Monica Monica 24 novembre 2009 18:34

        Quelle amusante phrase :

        Peillon a donc besoin d’utiliser l’organisation « Espoir à Gauche », pour y inséminer la graine du « Rassemblement » qu’il souhaite voir se développer autour de lui, puis pour que cette graine s’y développe comme un embryon dans le ventre de sa mère. »

        Car pour que la graine devienne un embryon dans le ventre de sa mère, encore faudrait-il qu’elle fusionne d’abord avec un ovule. Et qui alors serait la génitrice ?

        .... Ou alors, Peillon recourrait-il aux services d’une mère porteuse, après avoir procédé à une fusion de gamètes in vitro ?

        Bref, il y a dans tout cela une sacrée histoire d’enfant dans le dos...


        • tvargentine.com lerma 24 novembre 2009 19:27

          Franchement ,on s’en fout !

          Vivement les régionales qu’on purge ce nid de crabes qui se prétendent encore de gauche mais qui ne sont que des petits politiciens du marketing suvi par une meute de petits chiens-chiens de « journalistes » incapables d’avoir une reflexion journaliste pour remettre ces « politiciens » à leur vrai place : la retraite

          http://www.tvargentine.com


          • jaja jaja 24 novembre 2009 19:35

            @ L’auteur : « tout comme Olivier Besancenot est l’idiot utile de Nicolas Sarkozy. »

            Occupez- vous donc plutôt de permettre à vos lecteurs de voir clair dans le jeu de Ségo votre égérie qui lèche le cul de la droite jusqu’à souhaiter un Bayrou, homme de droite, en premier ministre... plutôt que d’attaquer le NPA qui fait tout pour que les grèves actuelles des Postiers et de l’Éducation nationale soient un succès...

            Demandez lui plutôt de se mobiliser en soutien aux travailleurs plutôt que jouer ce jeu de gamins attardésavec Peillon alors qu’ils sont tous deux d’accord pour nous la mettre bien profond en s’alliant avec la droite.

            Ségo n’est pas idiote au point de ne pas savoir qu’une alliance du PS avec le Modem et Europe Écologie est contre-nature et l’antithèse d’une politique de gauche...


            • Melchior Griset-Labûche 24 novembre 2009 21:11

              Monica, plus haut, parlait d’histoires d’enfant dans le dos, et vous, à présent, craignez que l’égérie ne veuille nous la mettre bien profond, et d’alliance contre-nature... Jésus Marie Joseph, qu’est-ce que tout cela !


            • Monica Monica 24 novembre 2009 21:47

              My God **

              Jaja, quel vocabulaire sensuel !
              Il faut dire que votre poing levé est très évocateur smiley

              Lécher le cul ; nous la mettre bien profond, ce n’est plus une égérie, c’est une vraie péripatéticienne.

              Vous croyez que ... ?
              Waouh ! Mais c’est bien pire que ce que dit l’oncle !
              _______________
              *** cinq lettres censurées pour bienséance


            • antennerelais 5 avril 2010 07:44

              Il est triste de constater à quel point l’esprit partisan peut amener quelqu’un de pas idiot à écrire des sottises, à s’abaisser au niveau d’un simple règlement de comptes.

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