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Accueil du site > Actualités > Santé > L’épidémie de COVID : la complexité et la systémique ignorées, le (...)

L’épidémie de COVID : la complexité et la systémique ignorées, le réductionnisme, le simplisme et le bon sens glorifiés !

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Cet article propose de lire la gestion de la crise sanitaire avec un regard différent, à travers l'angle de la complexité, des dynamiques, des conséquences sur la santé, de la critique du bon sens trop souvent "convoqué" sur les plateaux de télévision par les journalistes, éditorialistes, médecins et autres intervenants.

Il abordera les sujets suivants :

  1. L'épidémie vue comme un système complexe
  2. Fragilisation de la population sur le plan de la santé
  3. Les facteurs qui contribuent à la dynamique d'une épidémie (complément de contextualisation)
  4. Les libertés et le secret médical
  5. Le BON SENS invité sur les plateaux de télévision …, la science nous apprend qu’il est souvent disqualifié !

Une épidémie peut être étudiée comme un système complexe

Une épidémie (et à fortiori une pandémie), en l'occurrence celle que l'on vit actuellement, peut être vue comme un système complexe faisant intervenir de nombreux acteurs, objets, éléments, composantes, ou sous-systèmes en interactions dynamiques (virus, porteurs sains, porteurs malades, hôpitaux, médecins, pharmaciens, spécialistes, scientifiques, conseil scientifique, conseil de défense, laboratoires d’analyses, laboratoires de recherche, laboratoires pharmaceutiques, autorités de santé, politiques, médias, lobbys, etc.), et à ce titre il est plus qu’utile quand on met en œuvre une politique sanitaire de se poser la question de la méthodologie à utiliser pour analyser le système en question, l’étudier et en comprendre les mécanismes, les dynamiques, les relations internes, les interfaces avec l'environnement, ... afin de prendre les décisions les plus pertinentes pour le faire évoluer dans les directions souhaitées, tout en maintenant les équilibres de société (démocratie, libertés, santé publique, cohésion sociale, éducation et enseignement). Quelle démarche faut-il adopter ? Une démarche plutôt de type analytique ou bien une démarche plutôt de type systémique (ou approche globale) ? La réponse est assez évidente quand on a l'habitude d'étudier les systèmes. L'approche analytique est totalement insuffisante voire inopérante face à une telle complexité, car elle aura tendance à ignorer tout un modèle relationnel et soumis à de nombreuses variables ; on voit facilement à travers le nombre d'acteurs que j'ai cités et le nombre de relations identifiables, que seule l'approche systémique ou approche globale semble appropriée, même si elle présente des limites comme toute approche ou démarche scientifique. Dois-je préciser que les politiques ainsi que de nombreux spécialistes ne sont pas du tout formés à cette approche, voire ignorent son existence.

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Explication

Si je dois faire rapidement une distinction entre les deux démarches, on peut dire que la pensée analytique consiste à décomposer l’objet à étudier en éléments séparés et les analyser de manière décontextualisée, avec l'inconvénient d'ignorer les propriétés du « tout », les phénomènes dits émergents. C'est une forme de réductionnisme qui laisse la primauté à un raisonnement ramenant un système à ses aspects les plus simples, limitant sa compréhension. La pensée systémique est tout le contraire, elle consiste, souvent à travers un champ interdisciplinaire, à étudier l’objet dans sa globalité, ses interactions entre composants, ses propriétés émergentes, son histoire, sa finalité. On comprend très vite que pour analyser, étudier, comprendre une épidémie, les facteurs humains, les effets d'une politique sanitaire, et tous les impacts qu’elle occasionne, il n'y a pas d'autres choix que d'écarter les approches simplificatrices. (quelques disciplines impliquées : épidémiologie, médecine, politique, sociologie, enseignement, système de santé, recherche)

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Avec cette épidémie qui dure, on est face à de nombreux phénomènes de non-linéarité, qu’il est indispensable d'identifier et de comprendre avant de penser la moindre action. Ces phénomènes non linéaires sont des comportements, que ce soit au niveau de virus ou au niveau de la population, qui ne satisfont pas à la propriété simple où les sorties (effets, valeurs, résultats) sont proportionnelles aux entrées (causes, facteurs, commandes). Par exemple, une petite impulsion peut engendrer des résultats disproportionnés (un discours du président de la République ou du Ministre de la Santé qui distille la peur et qui génère un grand stress, avec des conséquences fâcheuses sur la santé qu’on souhaiterait éviter) ou au contraire des facteurs d'une grande intensité peuvent ne rien produire ou produire des effets négligeables (masques à l'extérieur, politique des tests, passe sanitaire, …). Certaines décisions peuvent donner au système un caractère chaotique, par exemple la politique de tests qui a provoqué des files d'attente importantes devant les laboratoires d'analyses médicales ou les pharmacies, avec des résultats qui étaient fournis au bout de 3 ou 4 jours quand la personne n'était plus contagieuse.

Malheureusement, comme trop souvent la complexité des phénomènes que l'on doit traiter est sous-estimée, mal comprise, nos élites n'ayant pas les outils intellectuels adaptés pour les confronter. L’analyse est souvent réduite à des simplifications outrancières, qui mène à des mesures incomplètes, incohérentes, déstructurées, infantilisantes, parfois stupides, ineptes, et par voie de conséquence inefficaces.

Et d’une certaine manière, pour attester que la complexité a été négligée durant cette crise sanitaire, et c’est peu dire, le lecteur doit se poser la question de savoir si les mots suivants ont été utilisés (mots couramment employés lorsqu’on aborde un sujet sous l'angle de l'analyse globale) : rupture, transition de phase, point de bifurcation, boucle de rétroaction, relation, liaison, information, amplification, globalité, équifinalité, sensibilité aux conditions initiales, divergence, convergence, facteur, effecteur, régulation, effet, linéarité, causalité, circularité, inertie, réversibilité, etc.). Je ne suis pas avare de ces mots, car pourquoi ne pas essayer de susciter quelques curiosités pour cette approche qui n'est pas enseignée dans nos parcours scolaire…

Exemple des masques. J'ai analysé minutieusement l'impact de l'obligation du port de masque mis en pratique en juillet et août 2020. Certains médecins étaient convaincus que ces dispositions allaient "casser" définitivement l'épidémie. Or, il n'en fut rien, aucun signe de rupture ou d’inflexion dans la dynamique épidémique ne fut visible sur les graphiques, aucun changement dans le taux de reproduction (R effectif), aucun changement dans le taux de positivité. Faut-il en conclure que le masque ne sert à rien ? Aucune évidence ne se dégage, mais on peut facilement imaginer que le masque est efficace d'un point de vue local et visiblement inefficace d'un point de vue global, c'est-à-dire sur l'ensemble de la population. Il paraît assez évident que dans un cabinet médical, ou autre lieu clos, lorsque plusieurs personnes sont réunies dans un espace restreint, le masque est efficace. Mais lorsqu'on analyse les choses avec plus de recul en élargissant la focale, on remarque que si on ne se contamine pas dans un lieu donné et à une heure donnée parce que le port du masque est obligatoire, on augmente la probabilité de se contaminer dans un autre lieu et à une autre heure. C'est le cas des entreprises, si on porte le masque entre 8h et 12h et entre 14h et 18h alors qu’on le retire entre 12h et 14h pour se restaurer, bavarder à la machine à café et accessoirement respirer, il paraît clair qu’on diffère et concentre les possibilités de contaminations sur cette plage horaire. Il y aura toujours un trou dans la raquette et le virus trouvera toujours une porte de sortie et une porte d'entrée.

Exemple d'une comorbidité :  les médecins ont souvent parlé de comorbidité, en l'occurrence l'obésité très représentée dans les services de réanimation. Il se trouve que les différents confinements, les couvre-feux, ont bouleversé les habitudes de vie des français et entraîné des prises de poids parfois importantes, créant ainsi un danger pour eux-mêmes vis-à-vis du virus et davantage d'entrées possibles dans les services de soins critiques, ce qui est évidemment contraire aux objectifs affichés. Cet effet pervers peut entraîner d'autres mesures restrictives nocives pour la santé, initiant ce qu’on appelle une boucle de rétroaction positive, c'est-à-dire un phénomène d'amplification des effets produits qui ne sont pas ceux recherchés.

Additivité des phénomènes : Toutes les mesures de protection me font penser à une petite théorie linéaire (fausse) qui concerne l'économie de carburant que vous pouvez réaliser en prenant quelques mesures simples : pneus très bien gonflés -5 %, galerie retirée -4 %, fenêtres fermées -3 %, moteur bien réglé -5 %, limitation de vitesse respectée -6%, et à la fin vous avez économisé près de 25 % de carburant (je précise que mes valeurs sont purement démonstratives !). Évidemment, personne ne l'a constaté dans la vie réelle, tout simplement parce qu’il est manifeste que les effets ne s'additionnent pas. Dans le cadre de l'épidémie, les effets des multiples gestes barrières ne s'additionnent pas davantage vu la non additivité des effets. Le troisième ou le quatrième geste devient marginal par rapport à l’efficacité du premier, et si on supposait un instant que les phénomènes sont linéaires et additionnables, nous aurions vaincu l'épidémie depuis longtemps ! (rappelons que dans les documents de Santé Publique France, il est préconisé 10 gestes barrières !)

Fragilisation de la santé des individus

Cette crise aura provoqué d'énormes dégâts, de nombreux effets néfastes et délétères sur la santé des gens, l'économie, l'organisation sociale. Les plus importants et les plus évidents sont ceux qui découlent des confinements, des couvre-feux prolongés, des protocoles sanitaires établis dans les écoles, collèges, lycées, universités, sans oublier les protocoles appliqués dans les maisons de retraite et les EHPAD frappant sévèrement les résidents et entraînant parfois la mort.

Les organismes des individus ont été mis à rude épreuve durant ces 2 années d'épidémie, ponctuées de mesures plus ou moins liberticides, coercitives, contraignantes, "désocialisantes". L'Homme est habitué à vivre en société avec de nombreuses interactions sociales et d'un seul coup tout s'est interrompu avec le premier confinement. Il n'est donc pas surprenant que de nombreux phénomènes d'ordre médical, psychique, économique, social soient apparus avec des intensités variables. Toutes ces mesures ont induit un certain nombre de phénomènes biologiques ou comportementaux notamment le surpoids, l’obésité, la sédentarité, le stress, l’anxiété, la diminution de l'efficacité des défenses immunitaires, les troubles du sommeil, l'altération des processus cognitifs chez les enfants, etc. La politique de la peur propagée par les médias, les politiques, et certains médecins (souvent qualifiés "d'enfermistes"), n'est pas à négliger dans la survenue de ces différents troubles. Toutes ces conséquences potentielles sur la santé augmentent le risque de contracter la maladie COVID-19 et de développer des formes graves ou sévères, ce qui est évidemment tout le contraire de ce qui est recherché dans une politique sanitaire. Les mesures barrières ont également participé à affaiblir le système immunitaire d'une grande partie de la population, qui fut moins exposée aux virus et aux bactéries (impact important chez les enfants avec la fermeture des crèches et des écoles, le port du masque). C'est peut-être un peu contre-intuitif mais Il est nécessaire d'être régulièrement en contact avec les virus et les bactéries pour entretenir et renforcer les différentes composantes de nos systèmes de défense (bien évidemment j'entends par là les virus et les bactéries peu pathogènes mais qui aident à (ré)activer les différents processus de défense, qui ne doivent jamais être au repos). Il est prouvé que l'excès d’hygiénisme ne contribue pas à une solide immunité, et on le voit cet hiver avec une multiplication des cas de bronchiolite.

Les différents facteurs qui contribuent à la dynamique d'une épidémie (non hiérarchisé)

Au-delà des effets produits par les mesures sanitaires, il me paraît intéressant de se pencher sur les facteurs qui contribuent à la dynamique d'une épidémie, dans une logique de meilleure contextualisation des décisions, confrontant notre anthropocentrisme habituel et nos certitudes dans la lutte contre cette pandémie, avec la logique propre à ces virus qui ne cessent de s'adapter aux conditions environnementales. Les Hommes ne changent pas, ils croient toujours qu'ils ont la capacité à dominer la nature ! Un virus vit dans un écosystème, où les facteurs qui contribuent à sa progression ou sa régression sont très nombreux, expliquant les différences que l'on observe entre les pays, entre les régions et parfois entre zones au sein d'une même région. De là, les discussions sans fin pour savoir si on doit appliquer les mesures sur un plan national ou sur un plan local (la fameuse territorialisation et l'implication du couple Maire Préfet). On pourra comprendre aisément au vu de l'ensemble des facteurs que j'énumère, que pratiquement toutes les modélisations ont été démenties par la réalité. Voici une liste que je propose bien évidemment non exhaustive :

  1. Décider ou non de mettre en place des procédures de confinement (plus ou moins strictes)
  2. Décider ou non de mettre en place des procédures de couvre-feu
  3. Réussite plus ou moins grande de la procédure de déconfinement
  4. Les moyens hospitaliers à disposition (nombre de lits de réanimation, en soins critiques)
  5. Les traitements médicamenteux à disposition (antiviraux, anti-inflammatoire, et autres thérapies)
  6. Les vaccins à disposition, et leur degré d'efficacité
  7. La prédisposition de la population à se faire vacciner
  8. La faculté du virus à muter et donc à produire de nouveaux variants
  9. Le degré d'immunité collective atteint à un instant donné (proportion des personnes qui ont déjà été atteintes par la maladie et des personnes vaccinées)
  10. L'immunité acquise avant le début de l'épidémie, propre à des populations (fonction d'une histoire)
  11. La géographie (le virus se développe dans un écosystème et chaque écosystème présente une opportunité plus ou moins favorable au développement du virus)
  12. Les températures, les minima et les maxima
  13. Les taux d'humidité
  14. L'intensité lumineuse
  15. Les quantités de rayons ultraviolets
  16. La durée du jour et de la nuit (cela joue sur les habitudes sociales, le temps passé et à l'intérieur et à l'extérieur, et la vie du virus qui est sensible à de nombreux paramètres météorologiques)
  17. L'écosystème d'une région (les taux d'incidence n'étaient pas du tout les mêmes selon les régions)
  18. Les flux de population comme les départs en vacances
  19. La vie sociale (nombreux paramètres que je ne développerai pas)
  20. Le nombre de crèches (influence l’immunité acquise dès l'enfance)
  21. Vie urbaine ou vie rurale (meilleure confrontation à des virus et à des bactéries dans le milieu rural, meilleure qualité de vie, et meilleure alimentation bien souvent)
  22. Les habitudes alimentaires propres à une société ou à une région
  23. La densité de la population, des villes.
  24. Les capacités des bâtiments à aérer les milieux clos
  25. Le nombre moyen de personnes par foyer
  26. Le degré d'affaiblissement immunitaire de la population au cours d'une épidémie liée à différents facteurs comme on l'a vu plus haut
  27. A contrario, le renforcement immunitaire sensible à la saison (production vitamine D facilitée par l’ensoleillement, nourriture saisonnière, etc..)
  28. Le degré d'exposition d'une population à des virus semblables (immunité croisée)
  29. Le lavage des mains (fréquence, quand, où))
  30. Le port des masques (où, quand, comment)
  31. La distanciation physique
  32. La distanciation sociale
  33. La pratique du sport qui renforce le système immunitaire (qui fut pratiquement interdite durant les différents confinements !)

Si vous entendez sur un plateau de télévision un éditorialiste, un médecin, ou un spécialiste, proposer de manière péremptoire des actions pour contrer l'épidémie (vous vous souvenez peut-être … , le 0 covid ! ), prenez votre télécommande.

Le bon sens …, Ah le bon sens !

Je propose ce petit chapitre pour une incursion dans l'univers du BON SENS, car je suis un peu lassé d'entendre les journalistes, les médecins, et autres experts auto-désignés convoquer fréquemment le BON SENS pour légitimer un avis, une opinion, un commentaire, une analyse, une décision. En épistémologie, c'est-à-dire dans le domaine de l'histoire des sciences, on a souvent remarqué que le BON SENS était pris à revers, que le BON SENS était mis à rude épreuve et que les lois de la nature contrarient presque systématiquement le BON SENS. Je propose d'écarter le BON SENS quand on a affaire à un système aussi complexe qu’une épidémie. Cela ne signifie en rien qu'il faut définitivement l'ignorer mais tout simplement ne pas en abuser … Pour vous en convaincre je vais citer quelques exemples, concernant la santé ou la science (pour varier un peu les plaisirs) que l'on peut ramasser par centaines dans la grande aventure scientifique.

  • Exemple 1 : la chute des corps. Avec le BON SENS, l'humanité a cru pendant deux millénaires que les corps tombaient d'autant plus vite qu'ils étaient lourds ou massifs (résultat de l'observation, donc c'est du BON SENS !). Au début du 17e siècle, un homme nommé Galilée fait une expérience de pensée et démontre que cette "loi" est fausse, concluant que tous les corps tombent à la même vitesse dans le vide par l'effet de la force gravitationnelle.
  • Exemple 2 : l'efficacité du vaccin. Prenons comme exemple l'évaluation de l'efficacité du vaccin en fonction du statut vaccinal des personnes en services de réanimation. Au moment où j'écris cet article, 92 % de la population éligible à la vaccination est vaccinée, et les médecins affirment que 80 à 90% des personnes en réanimation sont non vaccinées (chiffres souvent discutés, contestés, mais prenons pour l’exemple 80%). À partir de là, on pose la question de l’efficacité du vaccin. Le BON SENS nous oriente plutôt à dire que la probabilité d'être admis en réanimation a été divisée par un facteur 4 (80/20) grâce à la vaccination. Ben oui, le BON SENS … Évidemment ce raisonnement est totalement faux car dans la réflexion on oublie très vite que les populations ne sont pas identiques en nombre. Les vaccinés proviennent d'une population qui est 11,5 fois supérieure en nombre à celle des non vaccinés (92/8). Pour résoudre ce petit problème, il faut faire intervenir la taille des populations, à savoir que 80% des personnes en service de réanimation qui sont non vaccinées sont issues d'une population de taille T et 20% des personnes vaccinées sont issues d'une population de taille 11,5xT, en faisant l'hypothèse (certainement fausse !), et c'est très important de le préciser, que quel que soit le statut vaccinal, les malades y séjournent pendant la même durée. Donc le rapport est de 80/(20/11 5) soit un facteur de 35. Ce qui n'est pas sans poser un problème dans la cohérence des statistiques qui nous sont fournies par les médecins ou les médias, car je n'ai jamais entendu que le vaccin réduisait par un facteur aussi important la probabilité de contracter une forme grave du Covid. Je ne vais pas développer plus en avant, mais il faut avoir en tête qu'il ne faut pas confondre le stock et les flux. On peut très bien avoir ces mêmes proportions avec un flux de patients vaccinés nettement supérieur si leur séjour en réanimation est plus court (si le séjour est plus court ils occupent moins de lits). Conclusion, il faut toujours se méfier des chiffres, de ce qui peut paraître comme une évidence, des statistiques proposées par des experts ou des pseudos experts qui ne sont pas forcément des maîtres sur le sujet !
  • Exemple 3 : le confinement. Durant cette crise sanitaire, les autorités ont enfermé les gens en instaurant des confinements dans le but "évident" de limiter la propagation du virus (du BON SENS !), alors qu'aucune étude scientifique ne le démontrait. Un paradoxe vint assez tardivement lors du 3ème confinement, où il n'y avait plus de limite de durée des sorties, invitant les gens à être à l'extérieur, là où il n'y avait aucun risque d'être contaminé. On parlait d’ailleurs de "confinement extérieur", un bel oxymore. Eh oui, il était peut-être plus intelligent d'inciter les gens à sortir seuls, à entreprendre des activités physiques ne serait-ce que la marche ou le vélo pour éviter toute prise de poids qui pouvait se transformer en comorbidité. Des paradoxes et des incohérences, il y en eut ! Est-ce que le BON SENS ne nous a pas conduit sur de mauvaises pistes dans la gestion de cette épidémie ? Toute une réflexion !
  • Exemple 4 : l'échantillonnage dans les sondages. Imaginons un sondage en Chine, questionnant les chinois sur la taille de l'échantillon qu'il faudrait constituer pour mesurer les intentions de votes dans l'hypothèse où il y aurait une élection ..., avec une marge d'erreur de l'ordre de 2 points comme on procède généralement en France avec des tailles d'échantillons de l'ordre de 1000 personnes (rappel, Chine pays de 1,4 milliard d'habitants). On propose aux personnes interrogées 3 ordres de grandeur : 1000, 20000, 100000. Il y a fort à parier que le BON SENS conduirait en majorité à répondre 20000 ou 100000. Tout comme en France, pays de 67 millions d'habitants, la bonne réponse est 1000, car en statistique on apprend que quelle que soit la taille d’une population, nous avons la même marge d'erreur pour une même taille d’échantillon (en tirage aléatoire). Encore une fois, Le BON SENS est mis à rude épreuve.
  • Exemple 5 : la face cachée de la Lune. Imaginons la question suivante : quelle est la quantité de lumière que reçoit la face cachée de la Lune ? J'imagine que beaucoup de personnes trouveraient la question un peu stupide ou étrange et répondraient que la face cachée ne reçoit jamais de lumière, une question de BON SENS ! Or, la face cachée de la Lune et sa face visible reçoivent en moyenne autant de lumière du Soleil.
  • Exemple 6 : planètes et orbites : Un petit problème avec 3 planètes : prenons la Terre, Vénus et Mercure, rappelant que la planète la plus proche du Soleil est Mercure et que l'orbite de Vénus se situe entre la Terre et Mercure. La question est la suivante : quelle est la planète qui se trouve le plus souvent au plus près de la Terre ? Beaucoup de personnes inviteront le BON SENS qui leur dira certainement que c'est Vénus vu que son orbite est plus proche de la Terre. Or la bonne réponse est Mercure, car elle tourne plus vite que Vénus et elle se trouve plus longtemps plus près de la Terre, du fait que Vénus s'en éloigne pour venir en opposition par rapport à la Terre.
  • Exemple 7 : rentrée d'une capsule dans l'atmosphère. On demande aux gens quel est le phénomène physique qui porte à haute température une capsule spatiale qui redescend sur terre en traversant l'atmosphère. Le BON SENS risque d'orienter la réponse facilement vers les forces de friction ou de frottement comme quand on frotte un caillou sur une surface dure (du BON SENS …), tout le monde a constaté que le caillou devient presque brûlant). Or, ce n'est pas le frottement qui en est l'origine, mais c'est la compression de l'air à l'avant de la capsule qui provoque l'échauffement intense (quand vous gonflez un pneu, l'air qui se comprime se réchauffe, et à contrario lorsque vous le dégonflez l’air se détend et se refroidit)

L'histoire des sciences nous apprend que le BON SENS a souvent été mis en difficulté, et que le BON SENS nous oriente très souvent vers les mauvaises directions, les mauvais chemins, et donc les mauvaises décisions quand elles sont prises sur des résultats ou des observations qui ne seraient que l'expression du BON SENS.

Impacts sur les libertés

Il est difficile d'écrire un tel article sans aborder la notion de liberté car d'une certaine manière cette crise a la vertu de nous ramener sur quelques sentiers philosophiques qu’on avait délaissés. La liberté est une notion très personnelle, bien témoignée par les débats télévisés, les manifestations de rue, les clivages d’idées ou d’opinions. "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres, etc..", adage souvent cité ; avec une tel adage, en tant que cycliste je réclamerais l'interdiction de la voiture au nom de ma liberté de rouler sans être mis en danger quand tant de voitures s'approchent de moi à moins de 1m, de respirer un air non pollué, et de ne pas subir les bruits insupportables de la circulation automobile. Mais évidemment cette position ne tiendrait pas une seconde face aux impératifs de vie, le déplacement étant aussi un acte de liberté. La liberté c'est également l'acceptation du risque.

Si vous avez lu mon profil, vous devinerez aisément qu’en ayant parcouru le désert sur des milliers de kilomètres, ayant dormi des dizaines de nuit à la belle étoile, je puisse avoir une notion un peu particulière de la liberté. Donc je ne commenterai pas le ressenti des citoyens, les sondages, mais il est certain que l'atteinte à nos libertés depuis pratiquement 2 ans, agit sur les équilibres individuels et collectifs qu’il convient de reconnecter avec tous les aspects sociaux, médicaux, mentaux, économiques. J'invite également le lecteur à regarder le concept de servitude volontaire développé par Étienne de la Boétie ! Un des problèmes dans cette phase épidémique, toujours en rapport avec nos libertés, fut de nous promettre régulièrement un retour à la vie normale en contrepartie d’un bon comportement, par exemple avec le respect des gestes barrières ou bien la vaccination. Mais on a souvent remarqué qu'ils n'en fut rien, et qu'aujourd'hui encore avec plus de 92 % de la population vaccinée (janvier 2022, population éligible), on impose aux français un passe vaccinal, conditionné par une troisième dose, et demain peut-être une 4ème et une 5ème dose. Le secret médical a été piétiné, comme le code médical, ("Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne, et ce consentement peut être retiré à tout moment" article L1111-4 loi du 4 mars 2002). Certes, en théorie les français sont encore libres de se faire vacciner ou non, mais dans la pratique il en est tout autrement. Je précise bien que je ne porte aucun jugement, je me contente d'analyser les faits et de les mettre en perspective par rapport aux droits qui nous furent accordés dans le champ médical.

Conclusion

J'ai essayé de porter un regard critique sur la gestion de la crise en pointant les faiblesses de raisonnement et les simplifications extrêmes. La santé d'un collectif, donc d'une société, est le résultat de la santé de ses composantes, c’est-à-dire des individus, de la famille, des petits groupes sociaux, des entreprises et autres organisations, qui ont tous été plus ou moins impactées (ayant toujours conscience de la non linéarité les phénomènes ayant un rapport avec la santé). Si on s'offre un regard avec l'approche systémique (que j'affectionne particulièrement lorsqu'il y a complexité), on peut imaginer que nous ne sommes pas très loin d'un point de bifurcation à partir duquel il y aura au moins deux voix possibles, la voie de l'effondrement d'une société, générée par toutes les conséquences désastreuses de la politique sanitaire et qui vont devenir des facteurs d'accélération de phénomènes déjà en action (il faudrait développer tout un chapitre sur l'effondrement scolaire à venir avec des enfants en difficulté sur les processus cognitifs qui se rapportent à l'apprentissage de l’expression orale, de la lecture, de l'écriture, en voyant les maîtres et les maîtresses masqués) ou bien ia voie d’une reconstruction lente, coûteuse, nécessitant une quantité importante d'énergie et d'information, au sens où l'information est une composante essentielle des systèmes, qui contribue à conserver ou à retrouver les états d'équilibre lorsqu'ils ont été détruits, ou rendus instables. Mais là on entre dans un autre sujet, le devenir d'une société complètement bousculée à la fois par des processus naturels qu'elle n'avait pas connus depuis des décennies, et des mouvements initiés par des actes politiques dont tous les effets sont encore insuffisamment documentés.

Alain Desert


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70 réactions à cet article    


  • nono le simplet 18 janvier 2022 13:27

    Exemple 2 : l’efficacité du vaccin.

    comme quoi on peut être ingénieur dynamique et nul en stats ...

    petit cours gratuit de Guillaume Rozier ... ingénieur en informatique


    • pemile pemile 18 janvier 2022 13:42

      @nono le simplet
      Et j’aimerai bien voir le premier jet de son modèle dynamique systémique avec ses 33 facteurs !


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 janvier 2022 13:50

      @nono le simplet
       
      est ici l’arroseur arrosé, vu qu’il a lui-même essayé d’expliquer la même chose que l’auteur qu’il critique, mais pour soutenir la cause inverse.
       
      Il s’était d’ailleurs planté misérablement en choisissant d’illustrer son propos par un exemple contre démonstratif.
       
      Quel âne, qui juge bon un argument qui soutient ses croyances et mauvais quand ce même argument les démolit.


    • nono le simplet 18 janvier 2022 15:19

      @pemile
      avec ses 33 facteurs !
      ça c’est la sortie d’un centre de tri au petit matin ... smiley


    • nono le simplet 18 janvier 2022 15:21

      @Francis, agnotologue
      et à part des lieux communs vagues comme un dimanche de grand vent à marée montante à la Tranche/mer tu dis quoi ?


    • Ruut Ruut 19 janvier 2022 07:38

      Le masque permet une plus grande contamination en fixant les virus dans le tissu (papier, etc.), dans la durée, ce qui a la longue, via la respiration forcera la contamination.
      Les virus expulsés restant dans le masque et reviennent donc régulièrement à chaque inspiration, tout en étant de plus en plus nombreux dans le masque à chaque expiration.
      L’augmentation de la concentration en CO2 force aussi le masquer à respirer de plus en plus fort pour respirer et donc augmente le nombre de virus inspirés…

      C’est ainsi, une fausse bonne idée.


    • etonne 19 janvier 2022 10:53

      @nono le simplet
      Les informaticiens ne sont pas des statisticiens. Et loin s’en faut !
      C’est pourtant simplet à comprendre.


    • Perplex Perplex 19 janvier 2022 11:25

      @Ruut
      Et l’idée d’un masque inutile, voire même nuisible est renforcé parce qu’on savait déjà, au moins 7 ans avant la crise :
      https://www.lemonde.fr/passeurdesciences/article/2012/10/10/combien-de-virus-inhalez-vous-chaque-minute_5986288_5470970.html


    • alain-desert alain-desert 22 janvier 2022 22:35

      @nono le simplet
      Nul en stats

      c’est un jugement de valeur ... porté que une personne inconnue de vous. je connais bien le paradoxe de Simpson, je pense que c’est à cela que vous pensez... il se trouve que les différentes classes d’âge sont vaccinées dans des proportions très proches supérieures à 90%, et la non homogénéité des classes en négligeable pour les calculs. Mais j’aurais dû préciser !!!


    • Lynwec 18 janvier 2022 13:38

      Efficacité de rien du tout puisque ce ne sont pas des vaccins. La seule efficacité réellement remarquable est celle de la campagne publicitaire ayant permis de vendre les produits en question, grandement aidée, il est vrai par des mesures tombant à point nommé, que je ne vais énumérer à nouveau ici.

      Quand on veut soigner, on soigne, quand on veut vendre, on interdit de soigner, la méthode fonctionne très bien, on a pu le constater.

      Revoir avec profit les vidéos des Guignols de l’info concernant la grippe A et le rhume A, les humoristes pointent souvent la bonne direction.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 janvier 2022 13:46

        Plutôt que de bon sens je parlerais de croyances, ou d’intuition.

         

        Par ailleurs, si le principe de base de la vaccination est simpliste et obsolète, en revanche la liturgie covidienne n’est pas simpliste : elle est laborieuse, compliquée. L’imposture a besoin de beaucoup de détails.


        • hello 18 janvier 2022 14:10

          Bonjour,

          Excusez-moi, mais où se trouve votre analyse systémique ?


          • alain-desert alain-desert 18 janvier 2022 15:05

            @hello
            Bonjour, 
            L’objectif de l’article n’était pas celui-là. j’ai juste essayé de proposer des pistes de réflexions. j’aurais pu proposer par exemple plusieurs boucles de rétroactions positives, mais cela m’emmenait trop loin. Peut-être un autre article !


          • hello 18 janvier 2022 19:02

            @alain-desert

            Dommage. Le sujet de l’analyse systémique m’intéresse. Peut-être pourriez-vous proposer un petit modèle avec un minimum de paramètres, une ou deux boucle de réaction par exemple. Simplement dans le but de voir les mécanismes à l’oeuvre.

            Ca peut être intéressant de voir comment la non-linéarité peut amener un système complexe vers un comportement chaotique, de manière pédagogique.


          • alain-desert alain-desert 18 janvier 2022 21:17

            @hello
            J’ai un peu évoqué quelques boucles sans entrer dans les détails
            1 les mesures qui provoquent des comormidités qui accélèrent l’épidémie et engendre de nouvelles mesures
            2 plus on teste et plus les tests deviennent inutiles ; et plus on cherche à tester pour contrer l’épidémie
            3 politique de la peur qui engendre la soumission, le stress... le gouvernement voit que ça marche et accentue la politique de la peur...


          • Ecométa Ecométa 19 janvier 2022 12:05

            @hello
            La négation du « système immunitaire » ne vous suffit pas ! 



            • Lynwec 18 janvier 2022 18:04

              @troletbuse
              complotissse !


            • PascalDemoriane 18 janvier 2022 17:48

              Excellent exposé de salut public et d’éducation populaire sur l’approche des systèmes complexes. Merci de brosser à rebrousse poil ces lecteurs

              qui se réclame hâtivement du « bon sens » qui n’est pas toujours « bon » ni « sens », loin de là.

              je me cite moi-même sur AVox : "Le bon sens est un arsenal en plomb qui semble solide parce qu’il est lourd, peu onéreux et répandu, mais qui plie et fond dès que les complexités contradictoires le surchauffent

              ".


              • alain-desert alain-desert 18 janvier 2022 18:05

                @PascalDemoriane
                Merci !
                Quand je lis certains commentaires ...


              • Hervé Hum Hervé Hum 19 janvier 2022 12:02

                @PascalDemoriane

                par définition, le « bon sens », c’est celui qui vous mène là où vous voulez aller, le mauvais, partout ailleurs.

                Bref, peu importe la complexité, celle ci découle toujours du bon sens, à ne pas confondre avec le compliqué qui découle du mauvais sens.

                Le tout étant de connaître le bon sens et ne pas le confondre avec le mauvais !!!

                ainsi, quelqu’un qui veut vous induire en erreur fera passer le mauvais pour le bon, mais pour autant, s’il atteint son but, pour lui, il s’agit du bon sens..


              • I.A. 18 janvier 2022 18:50

                L’onanisme intellectuel se repère dès le titre : c’est ampoulé et fat à souhait, ça dégouline de partout...

                Pauvres mouches !


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 janvier 2022 19:07

                  Je ns sais pas si quelqu’un a cité la célèbre introduction au Discours de la méthode, deté Descartes :

                  « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. »


                  • Bertrand Loubard 18 janvier 2022 20:54

                    Merci pour cet article, sans doute fort « lourd » (pour un citoyen lambda -2, comme moi) mais néanmoins et aussi fort complet, me semble-t-il. J’aurais cependant aimé vous « entendre parler » sur les Psy-Op ou les aspects de la « Guerre Cognitive » qui paraissent bien être un des éléments non négligeables dans l’abord systémique du problème actuel. A propos de l’aspect « émetteur-récepteur » et de l’approche entropique de Shannon, à ce sujet, votre avis m’aurait fort intéressé concernant les stratégies de communications des diverses intervenants. Bien à vous.


                    • alain-desert alain-desert 18 janvier 2022 21:09

                      @Bertrand Loubard
                      Bonjour ;
                      Merci. Malheureusement on ne peut pas tout évoquer. Oui le principe entropique pourrait être développé et voir comment l’entropie de la société a évolué. Comme l’entropie mesure grosso modo le degré d’organisation d’un système, elle a je pense fortement progressé, par l’augmentation de la désorganisation et la pauvreté de l’information. L’entropie baisse quand l’information augmente. Bon article à envisager !


                    • Bertrand Loubard 18 janvier 2022 21:14

                      @alain-desert
                      Merci pour votre réponse... J’attends avec impatience l’article « prochain » sur la communication et l’entropie « covidienne ». bien à vous.


                    • charclot charclot 18 janvier 2022 21:17

                      ya un truc que je trouve rigolo. Quand t’es malade tu tousses tu te mouches et le geste barrière correspondant est de jeter ton mouchoir pareil pour le masque. J’ai eu des potes seropo. Dés qu’ils faisaient une piqure tout allait dans la boite jaune biohazard(ça fait feuilleton genre TWD) du coup comment cela se fesse donc t’il que le virus qu’est super vachement transmissible il aille dans les poubelles publiques ? Les travailleurs de rue et les clodos qui font les poubelles si j’ai tout compris ils ont à peu prés 4 à 7 heures pour que le virus périclite , en fait beaucoup plus si c’est humide et chaud (là c’est l’hivers du coup ça tombe un peu allo quoi) Pour moi le geste barrière ; là ; c’est tu prends ton choirmou tu le mets dans une poche avec ton mamasque que tu mets dans ta popoche et tu le portes dans une zone de destruction spécifié et organisé mais ça c’est du bon sens, enfin du sens qui va dans le bon .Après je suis neuneu et irresponsable mais finalement je m’aime bien


                      • EL Yagoubi 18 janvier 2022 22:21

                        "La santé d’un collectif, donc d’une société, est le résultat de la santé de ses composantes, c’est-à-dire des individus, de la famille, des petits groupes sociaux, des entreprises et autres organisations..." Oui.

                        Je pense réellement que nous sommes face à une maladie politique qui par ses mécanismes systémiques, génèrent d’autres maladies identifiées et non identifiés, déclarées et non déclarées, diagnostiquées et faussement diagnostiquées : mensonge, grand mensonge et manipulations sophistiquées des statistiques qui se font passer de données scientifiques confirmées. 


                        • pipiou2 18 janvier 2022 22:26

                          Oui il arrive que le bon sens se trompe, mais cela ne doit pas conduire à dire que le bon sens est inutile, car il a souvent raison, il faut juste s’en méfier.

                          De la même manière on pourrait invoquer les illusions d’optique pour affirmer qu’il ne faut pas se servir de ses yeux.

                          Au final l’auteur a-t-il essayer d’évaluer l’efficacité des vaccins ?


                          • alain-desert alain-desert 18 janvier 2022 22:44

                            @pipiou2
                            J’aime bien la comparaison avec les illusions d’optique. J’ai d’ailleurs précisé qu’il ne fallait pas le bannir mais juste ne pas en abuser.
                            Pour l’efficacité des vaccins ... c’est évidemment très compliqué. on fait toujours des moyennes et on sort des chiffres non contextualisés. quelle est l’efficacité d’un vaccin pour un jeune de 15 ans qui n’a pratiquement aucune chance d’aller en réanimlation. Si on lui dit que le vaccin est efficace à 95% il s’en fiche...


                          • pipiou2 18 janvier 2022 23:29

                            @alain-desert
                            Non ce n’est pas difficile si vous prenez les chiffres de la DREES, vous pouvez calculer assez facilement une efficacité globale.
                            En cherchant bien vous pouvez également faire un calcul par tranche d’age, mais le BON SENS vous dirait que faire des calculs sur une population à risques faibles est quand même peu avisé.

                            D’ailleurs vous pourrez aussi dire à un jeune de 15 ans que c’est dangereux de faire du vélo avec des écouteurs il vous dira probablement qu’il s’en fiche.


                          • pemile pemile 18 janvier 2022 23:33

                            @alain-desert « Pour l’efficacité des vaccins ... c’est évidemment très compliqué »

                            Non, il suffit de consulter les données disponibles ?

                            hospitalisations
                            20-39 ans
                            40-59 ans
                            60-79 ans

                            soins critiques
                            20-39 ans
                            40-59 ans
                            60-79 ans

                            décès
                            40-49 ans
                            60-79 ans


                          • Ruut Ruut 19 janvier 2022 12:59

                            @pemile
                            Le souci de tes courbes est la définition de non vacciné.

                            Pour moi un non-vacciné, c’est uniquement un injecté 0 doses.
                            Pour tes graphiques ce n’est visiblement pas le cas.


                          • yvesduc 19 janvier 2022 06:44

                            Merci pour cette approche originale.

                            Petite remarque, le zéro Covid est justement une question complexe, donc ça devrait vous plaire… smiley 


                            • Moi ex-adhérent 19 janvier 2022 07:18

                              Les corps chutent à la même vitesse ? l’enclume sera-t-elle plus rapide à arriver en bas, que le marteau ? les paris sont ouverts.

                              Si 10% des vaccinés sont en réa, et 50% des non vaccinés, ne veut rien dire. Il faut préciser que si les vaccinés le sont à 90%, ça fera 9 en réa, tandis que 50% des 10% fera 5. De là à prétendre qu’il vaut mieux ne pas être vacciné, est un raisonnement hâtif.

                              Comme je l’ai déjà cité, Montesquieu disait « j’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers » 

                              le beauf au service du bon sens


                              • nono le simplet 19 janvier 2022 07:26

                                @Moi ex-adhérent
                                Les corps chutent à la même vitesse ? l’enclume sera-t-elle plus rapide à arriver en bas, que le marteau ? les paris sont ouverts.

                                une plume arrivera bien après une enclume ... et pourquoi ? les paris sont tout verts ...


                              • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 10:02

                                @nono le simplet

                                Sur Terre, c’est certain, sur la Lune, ce sera moins sûr.

                                Pour autant, l’expérience de Gallilé ne prouve pas que la vitesse de deux corps ayant le même volume et forme mais de poids différents ont la même vitesse en chute libre.

                                Pourquoi ?



                              • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 10:25

                                @Xenozoid

                                désolé, cette expérience n’est pas suffisante !

                                Je n’écris pas que les deux ne tombent pas en même temps, j’écris que les conditions de cette expérience ne sont pas suffisantes et je demande à nono de me dire pourquoi ?


                              • Xenozoid Xenozoid 20 janvier 2022 14:55

                                @Hervé Hum

                                tu veux dire transposer les chiffres du covid a la gravité et ramené cela a l’energie cynétique, delivré comparé a un exponetiel délivré par des chiffres

                                ou faire des relations entre la ceinture de sécurité, et les contraintes covid ?

                                nono ne te répondra jamais, car il ne peut pas


                              • Xenozoid Xenozoid 20 janvier 2022 15:05

                                @Hervé Hum

                                dans la video il y a un commentaire.

                                le le remet en anglais

                                the reason the ball and feather fall together it is because they are not falling they are standing still the is no force action on them" ,est ce relevant mr hum ?


                              • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 17:33

                                @Xenozoid

                                u veux dire transposer les chiffres du covid a la gravité et ramené cela a l’energie cynétique, delivré comparé a un exponetiel délivré par des chiffres

                                moi pas comprendre !!!

                                ou faire des relations entre la ceinture de sécurité, et les contraintes covid ?

                                là par contre, la comparaison est plutôt dans le sens des anti vaxxins !

                                En effet, la ceinture de sécurité est d’abord considérée par la loi comme un élément de la voiture et non un élément de sécurité indépendant, donc, exclusivement liée à la personne

                                La preuve tient de la loi elle même, car une voiture construite avant la loi (1957) obligeant aux voitures d’avoir une ceinture de sécurité permet au conducteur de ne pas avoir la ceinture, or, si la ceinture était un élément attaché à la personne et non un élément de la voiture, il y aurait obligation d’installer la ceinture ou un autre système de sécurité équivalent, or, la loi ne le prévoit pas.

                                Il y a un autre argument, le fait que la ceinture est un élément extérieur, qui ne porte donc pas atteinte à l’intégrité du corps humain, sans cela, il faudrait greffer la ceinture ! Donc, la ceinture est obligatoire, mais vous pouvez toujours refuser de la mettre, par contre, une fois infecté par le vaxxin, vous ne pouvez plus le retirer.


                              • Xenozoid Xenozoid 20 janvier 2022 17:37

                                @Hervé Hum

                                tout a fait d’accord,je parlais dans le vide


                              • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 17:44

                                @Xenozoid

                                the reason the ball and feather fall together it is because they are not falling they are standing still the is no force action on them" ,est ce relevant mr hum ?

                                Là, si tu rapporte bien son explication, celle-ci me laisse quelque peu dubitatif, car si une boule de pétanque me tombe sur le pied, j’ai beau me dire quelle reste immobile, qu’il n’y a pas de force, cela ne m’évitera pas d’avoir aussi mal que si quelqu’un me marche sur le pieds avec force.

                                Quand on parle de la gravité, on parle de force gravitationnelle.

                                Mais cela ne répond toujours pas à ma petite question, dont la réponse est élémentaire, car je comprend que les choses simples !!!


                              • Xenozoid Xenozoid 20 janvier 2022 17:47

                                @Hervé Hum

                                laisse moi m’introduire comme un candide ok ?


                              • Xenozoid Xenozoid 20 janvier 2022 17:49

                                @Hervé Hum

                                de toute façon tu n’aura pas de réponse de la part de nono,you welcome


                              • Xenozoid Xenozoid 20 janvier 2022 17:57

                                @ᗪᗩᖇTH Ƭᖇ〇〇ᖘᕮᖇ

                                pollution


                              • zygzornifle zygzornifle 19 janvier 2022 08:31

                                On s’en fiche de tout cela, ce qui compte c’est de vacciner par millions même si cela est du gâchis (pas pour les labos ni le gouvernement concupiscent) ....


                                • Taverne Taverne 19 janvier 2022 11:50

                                  Ne tirons pas trop sur le bon sens, c’est lui qui nous seconde dans la plupart des actes de notre vie.

                                  Mais le problème du bon sens est qu’il est invoqué à des fins autres que la recherche de la vérité : 

                                  par conformisme avec la pensée dominante (ou, pour un journaliste, par conformisme à la ligne éditoriale du patron du média qui l’emploie)

                                   par confort intellectuel (on s’exonère de questionner la vérité).

                                  Les pires personnes sont celles qui instrumentalisent la notion de bon sens pour conforter leur système de pensée et convaincre qu’ils ont raison contre les autres.

                                  René Descartes lui-même employait le bon sens par défaut (« morale par provision ») en attendant de connaître le vrai.

                                  Comme René Descartes, il faut rechercher le vrai et ne pas se contenter d’un bon sens bien commode. Pour cela, deux approches : réduire le doute, réduire l’incertitude.

                                  Le doute est nécessaire.

                                  Le rejeter d’emblée, c’est renoncer à penser. Mais il faut le réduire. Descartes donne la meilleur solution : l’idée claire et distincte (nettoyée de tous les préjugés, erreurs, perceptions et passions qui interfèrent).

                                  L’incertitude doit être acceptée.

                                  Beaucoup rejettent l’incertitude par peur, paresse ou juste par principe (les politiques surtout). L’incertitude ne se combat avec la même méthode que celle qui combat le doute. Elle se réduit par la récolte des données, leur analyse et les calculs (projections). Martin Blachier, par exemple, suit cette voie.

                                  En résumé, le bon sens n’est pas une mauvais chose mais il connaît ses limites quand le doute et l’incertitude s’interposent. Il est possible d’approcher la vérité par les méthodes de réduction du doute et de l’incertitude. Néanmoins, il faut accepter l’idée que doute et incertitude font partie du problème et ne disparaissent jamais totalement, ne serait qu’à cause du facteur temps (tout change).

                                  Le bon sens qui prétend réduire la complexité d’un phénomène, voire le faire disparaître, n’est pas la voie suivie par le philosophe ou le scientifique.

                                  Le bon sens allié à l’Autorité peut déboucher sur le pire. La science qui ne doute jamais de son savoir set aussi dangereuse.


                                  • alain-desert alain-desert 19 janvier 2022 14:59

                                    @Taverne
                                    Merci pour ce commentaire très intéressant. Je vous rejoins sur cette idée de l’instrumentalisation. on a fait dire au bon sens n’importe quoi pour justifier des idées qui justement n’avaient pas vraiment de sens


                                  • Ecométa Ecométa 19 janvier 2022 12:35

                                    Pourquoi écarter le « bon sens », ce que moi j’appelle l’entendement 

                                     : la bonne intelligence  !

                                    Le bon sens interroge !

                                    Du bon sens pour moi, et en même temps une pratique de médecine humaine me semble -t-il  :on ne vaccine pas en période d’épidémie

                                    Du bon sens : on ne vaccine pas toute une population ! Il n’y a aucune « nécessité médicale humaine » à cela ! 

                                    Le bon sens : ai-je besoin d’un test pour savoir si je suis malade ? Non c ’est mon corp qui me le dit ! 

                                    Le bon sens : comment éduque-t-on le système immunitaire ? A coup de vaccins ou d’injections ARN Messager ? Et la « nature humaine »... peau de balle et balaie de crin ?  

                                    Le bon sens : est-ce qu’il est sein de se promener en plein air, ou de supporter un masque toute la journées come les enfants à l’école ? 

                                    Le bon sens : est-il normal de faire tourner jusqu’à 40 et 45 cycles les test-RT-PCR ? 

                                    Le bon sens : si nous suivons les consignes de des ARS : tester, tracer, isoler : on soigne quand ?  

                                    Le bon sens : pourquoi avoir interdit au médecin cde soigner ? 

                                    Le bon sens : Pourquoi avoir demandé au personnes malade de rester chez elles ?

                                    Bon sens : on a rapidement connu les problèmes d’oxygénation du sang avec le covid-19 ; pourquoi ne pas avoir demandé au gens d’acheter des « oxymètres »... ce n’est toujours pas fait 

                                    ETC...


                                    • Ecométa Ecométa 19 janvier 2022 12:47

                                      @Ecométa
                                      Un autre point de vue de « bon sens » : un virus doit circuler c’est de cette façon qu’il s’affaiblit et s’éteint de lui-même !

                                      S’il y a des gens malades, très malades, on les soigne, à domicile ou si nécessaire à l’hôpital ! C’est du bon sens... on ne leurs demande pas de rester chez-eux à attendre qu’i ne soit plus soignables ; qu’ils décèdent à domicile ou à leur arrivée à l’hôpital : 18 % décédaient m le premier jourà l’Hôpital ! 

                                      Pour mémoire : + 25.000 décès à domicile en 2020 sur 2019, + 15.00 à l’hôpital et + 15.000 dans les Ehpads ! 

                                      Le bon sens interroge : pourquoi avoir autant négligé la médecine dfans cette crise sanitaire ? 
                                      Nous sommes dirigés par de sombres crétins ! 

                                       


                                    • alain-desert alain-desert 19 janvier 2022 14:48

                                      @Ecométa
                                      Je suis d’accord sur pratiquement tous les points. Après quelle définition pour le bon sens ? J’aurais dû préciser !


                                    • Ecométa Ecométa 19 janvier 2022 20:16

                                      @alain-desert

                                      Il y a plus de « bon sens » chez les gens commun que chez les « Elites » !
                                      Globalement il y a surtout beaucoup plus de « Déontologie », d’ « Ethique » et d’Altérité et d’Humanité que chez les Elites qui ont perdu la mesure des choses, notamment celles sociétales !   
                                      De la même façon que Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir ; chez les gens commun on fait de l’Ethique tous les jours sans le savoir !


                                    • sirocco sirocco 19 janvier 2022 20:53

                                      @Ecométa
                                      « ...pourquoi avoir autant négligé la médecine dans cette crise sanitaire ? »

                                      Pas seulement négligé la médecine mais interdit les médicaments efficaces et attaqué sans relâche les médecins qui soignent.

                                      Regardez cette incroyable vidéo sur le harcèlement subi par le Pr Didier Raoult : 

                                      https://www.youtube.com/watch?v=TmL3xWkd2sM

                                      Si cette vidéo est (à nouveau) supprimée par Youtube, soyez patient, elle réapparaîtra sur Odysee.


                                    • Ecométa Ecométa 21 janvier 2022 12:05

                                      @sirocco
                                      Je regarde et suis régulièrement Idriss Aberkane

                                      Incroyable mais vrai ! 
                                      Cela fait une quinzaine d’années, notamment dans ses interventions chez les parlementaires, que Didier Raoult dit à l’Organisme de Santé publique que nous allons droit dans le mur : on y est !
                                      C’est même pire que tout ce que l’on pouvait imaginer : on tue la médecine des humains et nous ne disons pratiquement rien !
                                      On la remplace par de la médecine vétérinaire : des pratiques vétérinaires,  et on ne dit rien !
                                      Albert Bourla PDG de Pfizer vient du monde vétérinaires ! 



                                    • Encore un aveux, il vous en faut combien ?
                                      Laurent Montesino ancien réanimateur alerte sur les effets secondaires des injections.
                                      " Les enfants ne risquent rien de la COVID, c’est un fait indubitable, les jeunes adolescents non plus, les jeunes adultes non plus !

                                      • Ecométa Ecométa 21 janvier 2022 12:07

                                        @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
                                        Par contre ils craignent énormément avec l’injection ARM m à base de Spike artificielle ! 


                                      • zygzornifle zygzornifle 20 janvier 2022 09:47

                                        L’OMS planche déjà sur le nom a donner au remplaçant d’omicron ....


                                        • zygzornifle zygzornifle 20 janvier 2022 09:49

                                          Je vais demander de déterrer les membres de ma famille décédés pour les faire vacciner ....


                                          • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 10:14

                                            Sauf à vous avoir mal lu, il me semble que vous commettez une grave faute de raisonnement, car toute analyse systémique consiste d’abord à identifier l’ordre premier, directeur du système, c’est à dire, sa finalité ou but à atteindre.

                                            Ainsi, l’ordre premier de l’action publique commandé par les dirigeants politique au pouvoir, disposant de la force publique pour faire appliquer leurs ordres, est t’il depuis le début la santé publique ou bien s’agit t’il d’un autre ordre où la santé publique est alors un moyen utilisé pour l’atteindre ?

                                            Vous donnez la réponse dans votre article, sauf que ce que vous identifiez comme des incohérences, ne le sont que pour celui qui définit la santé publique comme ordre premier, pas pour celui qui a un tout autre objectif !

                                            En fait, il faut distinguer l’absolue du relatif et pour la notion de bon sens, il n’y a d’absolue que la logique des relations de causalité et de relatif, ce que chacun définit pour lui même, valable pour une collectivité vis à vis d’une autre collectivité.

                                            En fait, un principe établit au niveau de la causalité est invariant fondamentalement, c’est à dire dans ces conditions d’existences, quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seul change continuellement à la moindre « iota » la forme qu’il peut prendre.

                                            Bref, désolé de vous l’écrire, mais pour moi, vous ne maîtrisez pas les bases fondamentales de la complexité.


                                            • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 10:20

                                              @Hervé Hum

                                              j’oubliai de préciser, dans l’Univers physique, obéissant strictement à la causalité et elle seule où même un Dieu tout puissant doit s’y soumettre ou renoncer à la réalité, la fin ne justifie pas les moyens, elle les nécessites.

                                              Autrement dit, soit les moyens sot préexistants et le but peut être atteint, voir donner plusieurs possibilités, soit ils n’existent pas et dans ce cas là il y a deux solutions. Soit la causalité permet de les trouver, soit elle l’interdit et dans ce dernier cas, cela relèvera toujours de l’utopie ou imaginaire.

                                              Je vous invite à répondre à cette simple question

                                              On peut tout imaginer à partir de la réalité, mais peut on imaginer quoi que ce soit en partant de l’imaginaire et non de la réalité ?

                                              La réponse est élémentaire, pourtant, elle pourrait bien vous causer quelques soucis de cogitation


                                            • zygzornifle zygzornifle 20 janvier 2022 12:54

                                              Quand on s’apercevra que le vaccin donne plein de sales maladies on fera un vaccin pour combattre les effets indésirable du vaccin ...


                                              • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 13:04

                                                @zygzornifle

                                                le vaxxin covid crée ce qu’on peut appeler une immuno dépendance vaxxinale, les vaxxinés risquent de devoir s’abonner à la vaxxination pour maintenir vaille que vaille leur système immunitaire.

                                                Mais inutile d’aller plus vite que la musique


                                              • nono le simplet 20 janvier 2022 13:11

                                                @Hervé Hum
                                                le vaxxin covid crée ce qu’on peut appeler une immuno dépendance vaxxinale

                                                celle là il fallait oser la sortir smiley smiley
                                                on peut appeler ça aussi une aberration, une tartufferie, une ânerie ...


                                              • Hervé Hum Hervé Hum 20 janvier 2022 17:18

                                                @nono le simplet

                                                tiens, voilà nono l’émoticon !

                                                aberration, sans aucun doute, car vaxxiner des jeunes en bonne santé, revient à inventer une immuno dépendance au vaxxin, là où il n’y en avait pas.



                                              • Si vous ne comprenez pas alors vous , vos enfants et petits enfants êtes 

                                                bon pour l’esclavage, POUR VIVRE UNE VIE DE MERDE .

                                                https://twitter.com/MathieuSlama/status/1484463781992402945

                                                Dans cette crise, Emmanuel Macron a inventé une nouvelle méthode de gouvernement : le chantage à la liberté.

                                                C’est un bouleversement politique majeur, et la mort de la liberté telle que nous la connaissions.



                                                  • La Bêtologie du peuple Américain , de ces dirigeants .
                                                    True story : the CIA station I worked at in Europe had an enormous, wall-to-wall, floor-to-ceiling World Map because even career intelligence officers often had no idea where Country X was located.
                                                    The number of new arrivals who confused Sweden and Switzerland would astonish you.
                                                    Snowden.

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