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Accueil du site > Actualités > Société > Deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents (...)

Deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents !

 Amour et châtiments un film de Michel Meignant et Mário Viana

 

Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint

Et si l’on se souvenait de notre détresse, seul, face à ce géant deux fois plus grand que nous !

Juste un instant revivre les sensations de douleur et de peur quand la main de celui, que l’on aime tant, frappe ! Entendre encore ses cris, se souvenir de sa honte, de sa peur, l’entendre dire « tu es méchant » ! 

D’où vient l’indifférence de la majorité des élus pour voter une loi 

interdisant la fessée ?

Cette indifférence prend racine dans l’enfance, là, où gifles et fessées restent enfouies ?

Quand devenu adulte, conduit-elle besoin irrépressible de protéger cette mère et ce père défaillants ?

Conduit-elle inexorablement au silence de l’approbation ?

Cette indifférence valide la violence dans le huit clos familial, la soumission totale à l’ordre établi !

Cet ordre établit la toute puissance parentale, une loi muette qui ne se parle pas, mais l’applique en son nom !

Cette loi contre la maltraitance, portée, avec force par des députés, médecins, psychiatres, s’oppose à une inanité paresseuse ! A quoi sert ce combat ? Il apprend, pas à pas, que l’harmonie ne peut pas naître du chaos, que l’équilibre d’un enfant se construit par la communication non violente, l’empathie, la protection aimante et l’humour.

Pour lutter contre cette proposition de loi, certains seraient tentés par la théorie de l’enfant roi, de l’enfant tout puissant qui malmène son père et sa mère. Un enfant « roi » est un enfant « devenu roi », parce-que ses parents n’ont pas su/pu fixer des règles de vie justes. Ces limites, posées avec bienveillance, sont là pour le construire, le confronter à la réalité de ses champs de vision et d’action. Elles sont rassurantes et indispensables à son évolution. 

Cela fait 14 ans qu’articles après articles, cette proposition de loi se brise contre le déni des adultes face à la souffrance des enfants. Ce défaut de loi ménage la « susceptibilité » des défenseurs de la vie privée. Ceux, là même, qui privilégient le huit clos, où sévit leur violence ordinaire.

Pétition pour adopter une loi interdisant la fessée.

Loi proposée à l’Assemblée Nationale par le docteur Edwige Antier

Il n’y a de 1580 signatures depuis le 8 octobre 2013

   

Merci de Signez la pétition

La fessée, dans la rue, avec les proches, à l’école, chez le médecin.

Quand un enfant reçoit une fessée dans la rue, on reste spectateur …

Il n’y a pas de loi, donc, pas de culpabilité !

Si quelqu’un s’interpose, on lui fait la morale « une bonne fessée, ça fait pas de mal.

Qu’est-ce qui nous empêche de gifler le facteur « porteur de mauvaises nouvelles » ? La loi.

 Le facteur peut porter plainte pour agression.

Un enfant ne peut rien faire, juste subir, subir, subir

 

Lorsque l’enfant sanglote, que font ses proches ?

Rien, celui qui s’interpose s’entend dire « j’éduque mon enfant comme je veux, cela ne te regarde pas » 

Qu’en est-il des médecins de famille ?

Les médecins généralistes (sauf les urgentistes) n’ont d’autres choix que de se taire … « ils sont soumis à l'article 226-13 qui interdit à toute personne exerçant une profession pouvant conduire à la révélation d'actes répréhensibles la levée du secret professionnel sous peine d'emprisonnement (1 an) et d'une amende (15.000 euros) ».

 

A l’école, au lycée, c’est le même silence, ils n’ont aucun pouvoir de dire, et, c’est la raison pour laquelle : « Deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents » !

 

-Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies définit le châtiment corporel en ces termes :

 « Tout châtiment dans lequel la force physique est employée avec l’intention de causer un certain degré de douleur ou de gêne, même légère. Le plus souvent, cela consiste à frapper (« corriger », « gifler », « fesser ») un enfant de la main ou avec un objet »…

 

Mais que fait le Comité des droits de l’enfant ?

Nous n’avons pas besoin de « définition » des châtiments corporels, nous avons besoin d’une loi pour les interdire !

 Quand un enfant est battu, il devient récepteur de douleur. Sa mémoire « traumatique » le conduit inexorablement à adopter des comportements à risque : soumission ;  drogue, alcool, prostitution, mésestime de soi, dépression…

Et/ou révolte ;  agression, violence, absence d’empathie envers l’autre…

 

Alice Miller remet Freud en question et sonne le glas de l’obscurantisme !

Alice Miller quitte la Société Suisse de psychanalyse et l'Association psychanalytique internationale en 1988.Elle est désormais prête à faire de sa vie un « combat pour protéger les enfants de toutes les maltraitances ». Elle reproche à Freud d’avoir voulu conserver « sa place de psychanalyste référant » en travestissant l’origine du drame que subissaient ses patients.

 « Si vous aviez été son patient avant 1896, la description des abus sexuels subis dans l'enfance aurait été entendue comme un fait réel. Freud avait même fait de ces abus l'objet d'une conférence qui, semble-t-il, reçut un accueil glacial de la part de ses amis : « un accueil glacial de la part des imbéciles », écrivait-il, et qui provoqua « cette singulière remarque de Krafft-Ebing : « on dirait un conte de fées scientifique ». (...) qu'ils aillent au diable. ».

Elle reproche à Freud « d'avoir inventé la théorie des "pulsions" perverses pour éviter de voir les traumatismes réels subis dans l'enfance et d'avoir à accuser les parents de maltraiter leurs enfants… 

Détermination, sans faille, des opposants !

Le Docteur Muriel Salmona, Psychiatre-Psychothérapeute, chercheuse en psycho traumatologie,  corrobore ses propres recherches : « l'étude prospective américaine de Felitti (2010), montre que le principal déterminant de la santé à 55 ans est subi des violences dans l'enfance ».

« Les conséquences sur la santé (…) sont importantes : risques de mort précoces par accidents, maladies et suicides, de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, de diabète, d'obésité, épilepsie, de troubles psychiques, d'addictions, de douleurs chroniques invalidantes, etc. ».

« Toujours selon cette étude : « Les symptômes psycho traumatiques tels que la mémoire traumatique, l'intensité des angoisses, des attaques de panique, des douleurs sont de véritables "boîtes noires", contenant toute la mémoire des sévices, même ceux dont il n'est pas possible pour la victime de se souvenir parce qu'elle était trop petite, la structure cérébrale permettant d'intégrer les souvenirs

 - l'hippocampe - n'étant fonctionnelle, qu'à partir de 2-3 ans comme nous allons le voir, ou parce qu'une amnésie psychogène de survie s'est installée, ce qui est fréquent pour ne pas mourir de désespoir.

Le Docteur Muriel Salmona s’indigne sur le blog de Mediapart : « les violences faites aux enfants : un silence assourdissant et un scandale sanitaire, social et humain ».

Pour elle,  « la famille est le lieu où s'exercent la grande majorité des violences envers les enfants et la quasi totalité des homicides d'enfants ». De toutes les violences, les violences envers les enfants sont certainement les plus cachées.

La loi du silence y règne en maître. Les violences sont très peu dépistées et leurs conséquences psycho traumatiques rarement diagnostiquées par des professionnels de la santé qui n'ont pas été formés pendant leurs études.

S’indignent aussi, Anne Tursz pédiatre, épidémiologiste et directeur de recherche à l’Inserm, et Pascale Gerbouin-Rerolle.

Toutes deux ont publié un livre « Enfants maltraités »

 

 Elles concluent : « Tant qu'on ne reconnaîtra pas le problème de la maltraitance, voire qu'on ne le nommera même pas(…) la souffrance de certains enfants, écrasés par des violences psychologiques(…) on continuera à tenir un discours vide de fonds scientifique, reposant sur des dogmes et uniquement étayé par des pratiques professionnelles personnelles.

La philosophie de la non-stigmatisation aboutit à l'oubli de milliers d'enfants abandonnés dans leur silence..."

Chaque semaine, il y a des articles et des reportages sur les femmes battues, parfois jusqu’à la mort.

Mais aucun reportage sur les deux enfants qui meurent chaque jour sous les coups de leurs parents.

 

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Olivier Maurel
La violence éducative

S’indigne également, Olivier Maurel, fondateur de l’Observatoire de la Violence Educative Ordinaire, auteur de « Oui la nature humaine est bonne…Comment la violence éducative la pervertit depuis des millénaires » ?

Il s’insurge : « Les enfants sont la seule catégorie d’êtres humains qu’on a encore le droit de frapper » !

Actions menées

En 2011, il y a eu une campagne contre la fessée, à la télévision, elle fut largement diffusée.Puis, vint celle de 2013, la Fondation pour l’Enfance n’avait pas ménagé ces efforts…

Campagne de lutte contre la fessée en juin 2013

On devait la voir sur quinze chaînes : TF1, France 2, France 3, France 4, France 5, France 0, ARTE, CANAL Plus, M6, LCP, Stylia, D17, Planète, Jimmy, RTL 9. 

La diffusion de cette campagne devait être offerte par ces mêmes chaînes. On ne vit rien ou presque rien !

 

Les crèmes anti rides sont rentables, pas le visage d’un enfant meurtri !

En 1979, la loi interdisant la fessée est votée, alors que 60% de Suédois y était opposés

Si j'aurais su ... je serais né en Suède !

Film publié le dimanche 22 décembre 2013. Ce film tourné en Suède montre une éducation sans aucune violence dans le respect mutuel entre parents et enfants…


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38 réactions à cet article    


  • tf1Groupie 14 avril 2014 11:12

    Vous confondez maltraitance et fessée.

    Ne pas éduquer un enfant est également une maltraitance.

    Sur des sujets aussi compliqués les jugements simplistes ne sont pas forcément productifs.


    • tiloo87 tiloo87 14 avril 2014 15:03

      Groupie : vous confondez éducation et fessée.
      Le besoin de recourir à la fessée ou à toute autre démonstration de force est un aveu d’impuissance et d’absence d’autorité !


    • tf1Groupie 14 avril 2014 15:45

      « Le besoin de recourir à la fessée ou à toute autre démonstration de force est un aveu d’impuissance et d’absence d’autorité ! »

      La phrase culpabilisante super recuite  smiley  smiley

      J’ai suffisant d’ancienneté pour accepter le fait que l’autorité doit parfois s’appuyer sur la coercition et la sanction et ne plus m’auto-flageller dès que je suis « sévère ».

      Les gens qui prétendent gérer les enfants juste par l’inflexion des sourcils c’est grotesque.


    • tiloo87 tiloo87 14 avril 2014 16:06

      « l’autorité doit parfois s’appuyer sur la coercition et la sanction »

      C’est une évidence, mais quel rapport avec la fessée ou autre forme de violence, verbale ou physique ??
      la recette semble pourtant simple :
      1/Les règles à respecter doivent être adaptées à l’age de l’enfant (on voit vraiment n’importe quoi...), et comprises (il ne suffit pas de dire ou d’interdire, il faut s’assurer qu’on a été compris).
      2/En cas de non respect, les sanctions doivent être proportionnées et surtout clairement annoncées.
      Si en faisant cela, on veille à ne jamais menacer de quelque choses qu’on ne pourra pas faire, ou repousser une sanction méritée (rester crédible, en fait), l’autorité n’est que rarement remise en cause (je parle des enfants, bien sur, pas des ados ou jeunes adultes).
      Je parle d’une longue expérience d’éducateur et de papa ayant élevé 4 enfants, sans violences ...


    • tf1Groupie 14 avril 2014 16:16

      Moi aussi j’ai élevé mes enfants sans violence, et alors qu’est-ce que ça prouve ?

      Si c’est votre seule expérience ça ne va pas très loin, il y a beaucoup de familles et d’enfants différents des votres.

      Et j’ai moi-même rencontré de gentils parents qui n’arrivaient pas à croire ce qu’on disait du comportement de leur enfant à l’école.
      « ce n’est pas l’enfant que je connais », une phrase typique.
      Car on est souvent surpris par ses propres enfants.

      Alors vous avez peut-être élevé des petits anges, mais vous êtes alors loin du citoyen moyen.


    • tiloo87 tiloo87 14 avril 2014 17:02

      j’ai l’impression que vous persistez à confondre violence et autorité, (ou à vouloir opposer rigueur et non violence), à associer la non violence envers les enfants au monde des bisounours.
      Je pense au contraire qu’une éducation non laxiste et non violente est plus exigeante, au moins au début et nécessite une remise en question permanente de l’adulte.
       Je suis bien conscient que la paupérisation, l’éclatement des familles, la superficialité en vogue de nos jours n’aident pas à prendre la distance nécessaire...

      PS :Je n’ai pas dit non plus que cela permettait d’obtenir « des petits anges », ou même un quelconque résultat prévisible, mais seulement d’éduquer sans laxisme et avec respect...


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 15 avril 2014 08:03

      @tiloo
      "Je suis bien conscient que la paupérisation, l’éclatement des familles, la superficialité en vogue de nos jours n’aident pas à prendre la distance nécessaire..."

      A cela s’ajoute l’influence d’éléments encore refoulés et non conscientisés par une majorité d’adulte et d’éducateurs :
      - lien entre l’alimentation et les troubles du comportement,
      - lien entre la pollution électro-magnétique et les réactions des enfants (humains en général) dans les milieux perturbés omniprésents.

      L’éducateur, non-conscient de ces méfaits et des moyens d’y remédier, va aller vers la violence quand il aura utilisé tous les moyens qu’il connaissait.

      La violence est la porte de sortie quand il y a ignorance.

      Quand arrive la violence, il faut se poser une question : qu’est-ce que j’ignore ?


    • jmdest62 jmdest62 16 avril 2014 08:18

      @ tf1groupie

      « ....J’ai suffisant d’ancienneté..... » : Ah bon ! combien ? (Auto-évaluation !)

      "....l’autorité doit parfois s’appuyer sur la coercition et la sanction..." : Utiliseriez vous les mêmes méthodes que les ’maitres-chien’ ? 
       smiley


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 12:24

      @ l’auteure

      Merci d’attirer à nouveau l’attention sur un problème terriblement actuel que malheureusement bien peu semblent vouloir affronter.

      Je m’associe complètement à l’esprit de cette démarche d’information du grand public, quels que soient les points qui, par ailleurs pourraient ici et là prêter à discussion ou à interprétation.

      Je suis tout à fait favorable à l’interdiction de la fessée et de toute forme de violence physique non seulement par les parents mais aussi par tous les éducateurs, y compris les enseignants.

      En effet, il en est encore qui ont recours à des formes de châtiments corporels, même s’il s’agit généralement de formes mineures.

      Quoi qu’il en soit, sans du tout minimiser la réalité de cette violence physique, je suis enclin à penser qu’elle constitue la partie émergée d’un iceberg constitué par la violence principalement psychologique que subissent les enfants tant dans les familles que dans les établissements scolaires.

      Juste un exemple : il devrait aussi interdit de s’adresser à un enfant en lui criant dessus en présence de ses pairs, en l’injuriant de diverses manières (paresseux, méchant, voleur, etc.) Or tout cela est monnaie courante dans l’éducation.

      Une véritable refondation aurait éliminé tout ça et donné à l’élève un statut de citoyen protégé par la loi.

      Mais comme je ne cesse de le répéter, l’enfant et l’élève vivent dans l’Ancien Régime, entièrement soumis à la tyrannie d’adultes qui ne veulent connaître que leur propre loi et croient avoir tous les droits de l’imposer à l’enfant/l’élève sans jamais soupçonner qu’ils puissent avoir leur mot à dire, ainsi qu’il conviendrait en démocratie.

      Les adultes sont d’autant plus brutaux dans leurs pratiques éducatives qu’ils sont sur la défensive face à des enfants/élèves qui ont depuis longtemps fait leur révolution.

      Bref, il est temps de venir à une éducation démocratique pleinement respecteuse de l’enfant/élève et qui lui garantisse les mêmes protections contre l’arbitraire que celles dont bénéficient les citoyens adultes.

      C’est la loi qui doit prévaloir dans l’éducation, pas la loi du plus fort.

      (voir aussi L’élève agresseur sexuel à l’école primaire - AgoraVox le média citoyen )


      • tf1Groupie 14 avril 2014 14:20

        Aujourd’hui à l’école les violences physiques sont en très grande majorité le fait des enfants : agression sur les autres enfants, agression sur les adultes.

        Vous n’aurez jamais de statistiques là-dessus, pour connaitre la réalité il faut être sur le terrain et pas dans son bureau à disserter sur ce « gentil phénomène » qu’est la violence.

        A demander encore plus de protection pour les agresseurs vous encouragez la loi du plus fort et l’arbitraire, bravo !

        A l’école on agresse, on harcèle, on deale, parfois on viole, avec un sentiment d’impunité encouragé par les bisounours, car ces enfants « citoyens » protégés par la loi ont très bien su tirer parti de l’abandon des adultes.


      • Marie-Ange Castagnera Marie-Ange Castagnera 14 avril 2014 15:06

        Merci de tout coeur pour ce message !


      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 15:44

        @ tf1Groupie

        Lisez mes articles, vous verrez que je suis in media res comme on dit en latin smiley
        C’est vous qui ne savez pas de quoi vous parlez.
        Je demande la protection de la loi et l’adoption généralisée d’une éducation démocratique qui respecte l’individu et forme à la construction et au respect de la loi.
        Visiblement vous n’avez aucune idée de ce dont je parle.
        ça vous passe au-dessus de la tête et vous ne savez qu’aboyer vos peurs face à une jeunesse qui soumise au rapport de force depuis la nuit des temps fait de plus en plus savoir qu’elle n’entend plus s’en satisfaire et met à mal des adultes désemparés qui découvrent que l’autorité de grand papa n’existe plus et qu’en tout cas eux n’en ont plus le moindre échantillon.
        Les jeunes font la révolution et plutôt que la répression cad l’intervention des forces de l’ordre je trouverai plus judicieux de les amener à l’issue naturelle de la révolution : l’assemblée républicaine qui convient des lois et des sanctions pour ceux qui ne les respecte pas.
        Quoi de plus éducatif que cela ?


      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 15:46

        @ Marie-Ange Castagnera

        Mais de rien. Merci à vous pour cet article tellement nécessaire !


      • tf1Groupie 14 avril 2014 16:09

        @LLS

        D’abord les ficelles psychologique du genre « vous avez peur de la jeunesse » c’est franchement méprisable ; ça me fait penser à la phrase bateau du chef d’établissement qui se défile quand un prof est en situation difficile : « vous ne savez pas gérer votre classe » (en clair : démerdez-vous).
        Je passe sur les autres maneuvres vexatoires qui me rappellent les petites manipulations adolescentes.

        Parce que moi des jeunes j’en croise près de 400 tous les jours, dans la cour, dans la classe, dans les couloirs et je connais souvent leurs parents ; contrairement à vous qui n’étudiez que quelques particuliers.

        Votre democratie scolaire montre à quel point vous êtes déconnecté de la réalité ; imaginez ce qu’elle donnerait dans certains quartiers. Pourquoi ne pas ainsi stipuler que les femmes doivent montrer du respect aux hommes ?

        Dans mon établissement les élèves ont participé à la rédaction du réglement intérieur, et quand on leur demande pourquoi alors ils le transgressent sans états d’âme ils ont un petit sourire gêné.....

        Alors les cours de psycho à la noix, merci.


      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 17:33

        @ tf1

        On peut jouer à ce petit jeu de maternelle si voulez...

        Je peux vous assurer qu’en disons trois ans je parle à davantage de parents, d’enseignants et d’élèves que vous ne l’avez fait dans toute votre carrière.
        Alors vous repasserez avec votre gargarisme du « j’en croise 400 tous les jours ».
        Si ça suffisait à faire de l’expertise ça se saurait.

        Bon, vu votre manière de discuter sur le fond et votre posturage victimaire, je crois qu’on s’est tout dit.
        Le bonjour chez vous.


      • scylax 14 avril 2014 13:30

        Contrairement à ce que pensait Rousseau, les enfants ne sont pas tous innocents de tout, purs et angéliques. Il faudrait peut être se demander si, dans certains cas, le châtiment n’était pas mérité.


        • juluch juluch 14 avril 2014 13:46

          C’est quoi cet article à la noix ?


          L’éducation passe aussi par des interdits et quand ils sont franchit malgré les avertissements il faut sévir.

          Quand j’ai fait des conneries j’ai ramassé et je m’en porte pas plus mal !

          Si un gosse franchit toutes les limites en sachant qu’il risque rien.......vous l’éduquez pas mais vous l’encourager à continuer.

          Suffit de voir l’actualité ou les mineurs sans aucune contraintes et interdits vont jusqu’à tuer, voler, violer etc.

          Pourquoi ?

          Parce qu’ils savent qu’ils risquent pratiquement rien.

          Si un minot qui vous réponds ou fait bêtises sur bêtises et que vous réagissez pas......tôt ou tard il passera au cran supérieur et là vous vous lamenterez et vous regretterez votre faillite éducative et votre « interdit d’interdire ».

          Vous confondez maltraitance et éducation.



          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 15:52

            @ juluch

            C’est vous qui confondez violence et discipline.
            Les sanctions légales et donc connues à l’avance ne font pas violence.
            Elles répondent au besoin de limites dont vous parlez sans faire la moindre violence.
            Parce qu’elles ne sont pas arbitraires.
            Parce qu’elles sont convenues à l’avance
            Parce qu’elles sont donc proportionnées
            Parce qu’elles sont justes.
            Je parie que vous n’avez pas connu ça.
            D’où les confusions que vous faites, que vous reproduisez.
            L’article parle de ça.
            Relisez-le, vous verrez qu’il fait sens.


          • juluch juluch 14 avril 2014 18:09

            je l’ai lu et relu.


            Il est clair que l’auteur confond discipline indispensable et maltraitance quotidienne.



            Cette loi contre la « fessée » n’est pas voté et je pense qu’elle ne le sera jamais.

            c’est la porte ouverte à tous et n’importe quoi.

            Si mon gosse me répond et qu’il prend une baffe se serai illégal ?

            Alors ouais !

          • ZenZoe ZenZoe 14 avril 2014 14:44

            Il ne faut pas confondre non plus éducation et manque de respect. On peut éduquer un enfant sans lui hurler dessus à tout bout de champ, sans le traiter de tous les noms, sans lui claquer des gifles devant ses copains, sans le rabaisser pour un oui ou un non, sans le prendre pour un valet, et je ne parle même pas de la maltraitance grave !
            Le fait est qu’un gamin est souvent traité comme un malpropre par tous les adultes qui l’entourent. On n’oserait pas en faire autant avec un adulte, c’est dire si les adultes sont courageux ! C’est dire si le gamin va comprendre ce que respect des autres veut dire une fois qu’il sera grand.
            La maltraitance est un tabou pour les adultes, parce qu’elle est le reflet de leur lâcheté. Trop souvent ils passent ainsi leurs nerfs sur leurs gamins parce qu’ils n’osent pas le faire sur ceux qui les emmerdent vraiment. Vous avez dit éducation ?


            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 17:15

              @ Talion

              Vous mettez le doigt sur un question importantissime et c’est une très bonne chose.
              Vous le faites maladroitement parce que vous généralisez abusivement à partir d’un cas particulier mais il faudrait être sourd et aveugle pour ignorer que de tels cas existent.

              Mettons les choses au clair : protéger les enfants et/ou les élèves grâce à la Loi et grâce à une éducation démocratique où les règles de vie et les sanctions afférentes pourraient être convenues à l’issue d’un débat démocratique ce n’est pas, mais alors pas du tout émanciper l’enfant bien que ce soit le respecter en lui donnant un statut de sujet, cad, d’être doué de parole et capable de décider à une prise de décision collective... mais pas autonome pour autant dans la mesure où les adultes les restent les référents et les garants du cadre éducatif ainsi construit.

              Il existe un courant intellectuel qui défend la perspective de nier en quelque sorte l’existence de l’enfance. Par rapport à ce que vous évoquez, il y a matière à s’alarmer car, en effet, l’enfant n’est pas capable de passer contrat, il n’est pas capable de consentir à quoi que ce soit hors de la supervision de l’adulte qui en a la garde. Il n’a pas la maturité qui le rendrait capable de résister aux manipulations toujours possibles et même probables des adultes.

              Il importe donc assurément de protéger l’enfant en lui gardant son statut d’enfant, cad, d’être sous la tutelle de l’adulte. Mais cela peut vouloir dire aussi à certains moments qu’il y aura à le protéger de ses parents ou de ses enseignants si ceci ne le respectent pas et sont à l’origine de maltraitances ou de violences.

              L’éducation démocratique que je défends vise à amener l’enfant se former comme « sujet » et non comme « assujetti » (l’Ancien Régime) en entrant dans un processus de construction de loi où c’est l’accord établi entre lui et ses éducateurs qui règle leur rapport et non pas la force ou la violence que l’un ou l’autre est capable d’exercer.

              Il n’est aucunement question d’émanciper l’enfant en lui donnant lui donnant la liberté et l’autonomie de l’adulte.
              Je pense qu’ici on peut se servir de l’image des personnes âgées placées sous tutelle : autant qu’il est possible, on leur demande leur avis, on leur laisse autant de liberté qu’il est possible mais lorsque le comportement devient extravagant ou dangereux, la tutelle est exercée dans un souci de protéger et donc, idéalement, elle est exercée a minima.

              Maintenant, nous le savons bien, les vieux retombent en enfance et se retrouvent souvent dans le même état d’assujetissement à la toute puissance de l’adulte que peuvent l’être les enfants.
              Le problème n’est donc pas dans l’enfant ni dans le vieillard (dont on ne peut plus douter de la maturité smiley il est dans la toute-puissance auquel peut facilement venir l’adulte lorsque la loi ne lui fait pas barrage.

              Dès lors, une évolution drastique de la Loi me paraît nécessaire, elle est urgente. Il y en assez de toute cette violence que les pervers et les psychopathes de tous poils peuvent exercer au sein des familles et des établissements, notamment ceux qui accueillent des enfants et/ou des vieillards.

              L’interdiction de tout châtiment corporel me paraît un strict minimum. Je verrais bien qu’on interdise aussi aux enseignants de crier ou de stigmatiser d’une quelconque manière leurs élèves.
              Rien que ça ce serait une révolution.
              Les élèves français sont au top du classement du mal-être dans l’éducation. C’est un signe.


            • tiloo87 tiloo87 14 avril 2014 15:09

              j’ai une copine infirmière, qui connait un mec qui écrit dans des forums de discussion en racontant n’importe quoi, car il est en fait interné pour avoir violé, torturé puis mangé vivante sa fille de 2 ans...et qu’il utilise un pseudo vengeur....


              • Talion Talion 14 avril 2014 15:26

                Sauf que pas de bol, dans mon cas j’ai vu toute la conversation en vidéo... Et accessoirement mon pote sortait de la conférence que ce connard avait donné.


              • tiloo87 tiloo87 14 avril 2014 16:21

                Ah oui, votre pote qui film « l’intégralité » de ses conversations de bistrot pour « faire des dossiers », « plus tard »...


              • Talion Talion 14 avril 2014 16:47

                Quant un type est venu assimiler dans une conférence universitaire la famille traditionnelle à ’’une prison’’ mon pote qui est lui-même père de famille s’est forcément posé quelques questions et s’est demandé ce que l’ahuri qu’il avait en face voulait réellement à son gamin.

                Il lui a ensuite suffit de trainer l’autre crétin dans un bar pour qu’il commence à parler.
                Et comme il avait son caméscope avec lui...


              • Talion Talion 14 avril 2014 17:15

                Tiens, c’est marrant... Mon premier message a disparu... C’est à croire qu’il dérangeait.

                Certaines vérités ne sont à priori pas très bonnes à révéler... Surtout visiblement lorsqu’elle concerne un certain milieu libertaire universitaire post-soixante-huitard.

                J’en prend bonne note pour plus tard...


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 17:21

                @ Talion

                J’espère que c’est un bug, une erreur de manipulation.
                Quoi qu’il soit je vous ai répondu car vous souleviez une question importante.
                Mon message est plus haut.


              • wawa wawa 14 avril 2014 15:15

                marrant que l’article soit écrit par une « castagnera »


                sinon j’ai pas lu l’article, je vais m’automoinsé pour commentaire non constructif

                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 avril 2014 18:01

                  J’ai seulement lu le texte qui accompagne la vidéo.

                  C’est une position intéressante, pragmatique, à laquelle j’aurais adhéré il y a quelques d’années avant de connaître Alice Miller.
                  C’est vrai que lorsque, par exemple, un bambin s’élance vers une chaussée pleine de circulation et qu’on craint pour sa vie, on peut être tenté par la fessée histoire de lui ancrer l’idée qu’il ne doit absolument pas descendre du trottoir.
                  Malgré ces cas d’exception qui pourrait justifier le maintien de cette pratique, je pense que la subtilité et les nuances du propos de ce psychiatre ne sont pas accessibles à la plupart de nos concitoyens qui sont bien trop vite débordés, dans l’urgence et qui auront recours à la fessée sans nuance.
                  Ici à la Réunion, c’est plutôt la ceinture.
                  Donc ya du boulot.
                  C’est pourquoi je pense qu’il faut une annonce claire d’interdiction des sanctions physiques.
                  Par contre, c’est sûr, il convient d’aider les parents à savoir comment réagir dans les situations critiques.
                  Pour calmer le marmaille en crise totale dans une classe maternelle, il m’est arrivé de recommander le verre d’eau dans la figure (avec l’accord préalable des parents en début d’année sur le principe de cette sanction, oeuf corse).
                  ça a très bien marché.
                  Le gamin a vite compris qu’il n’aimait pas ça.
                  Il a appris à se contenir.
                  Dans l’année, il aura reçu trois verres d’eau. Pas plus.
                  Il a compris et accepté car il savait que c’était la règle et que c’était fait sans colère de la part de l’adulte.
                  Il n’a eu aucun ressentiment et il adore toujours cette maîtresse.
                  Bref, oui, on peut se passer de la fessée, no problemo.


                • CorsairePR CorsairePR 14 avril 2014 17:47

                  Ce qui me choque surtout c’est que les parents et seulement eux ont le droit de frapper leurs enfants... Si un gamin me casse les pieds en hurlant dans un lieu pubic et que je lui en retourne une, les parents crient au scandale...

                  A mon sens, il faudrait surtout démanteler le système familial en introduisant plus de monde dans l’entourage de l’enfant, la violence venant d’un excès de stress des deux seuls parents.

                  Quant à l’origine de ce stress, lorgner du côté de la TV ou de la société anxiogène ne serait pas mal.


                  • Marie-Ange Castagnera Marie-Ange Castagnera 14 avril 2014 20:06

                    Merci pour votre aimable message, il faut continuer, ne jamais renoncer.
                    Vous citez Krishnamurti, cela explique votre approche.
                    Bien à vous


                  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 avril 2014 20:14

                    « Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint »


                    Mais il faut arrêter ça, il va finir par la tuer, cette femme !  smiley

                    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 avril 2014 20:37

                      Le principal message que nous faisons passer à nos enfants - même inconsciemment - lorsque nous les frappons, c’est qu’on peut cogner sur un plus faible que soi, un plus petit qui n’est pas en état de se défendre. Car évidemment aucun adulte n’aurait l’idée de foutre une mandale à un jeune grand et costaud qui pourrait lui en retourner une bien pesée. 


                      Donc il faut trouver une autre solution. Et en ce sens, les arguments de Luc-Laurent sont recevables. Toutefois, je ne conclurais pas au bien fondé d’une « loi contre la fessée » qui me semble être l’exemple d’une fausse bonne solution à un problème réel. Je pense qu’il faut lutter contre la violence prétendument éducative d’une autre manière. La loi n’est pas toujours la meilleure manière de faire évoluer une société. Le cas de l’addiction à la drogue nous montre bien malheureusement que « l’interdiction » est peu efficace et a de nombreux effets induits nuisibles. 

                      Mon avis n’est cependant pas définitif sur le sujet, le débat méritant en tous cas d’être posé. 


                      • stetienne stetienne 15 avril 2014 10:03

                        confondre fessée et des coups faut deja pas etre tres claire
                        ensuite qu on arrête de nous serinez avec les pays nordiques ils ont autant de problemes que nous et ne sont pas un modèle de société a part peut être la corruption qui est moins forte dans ces pays


                        • Sylvain62 15 avril 2014 10:15

                          Il est douteux que vous soyez mère/grande soeur, que vous ayez la moindre expérience avec la garde d’enfants, plus particulièrement en bas âge et difficiles. On ne discute pas l’autorité parentale. L’autorité du père, du moins dans les couples où il y en a ce qui n’est pas forcément le cas chez tout le monde d’où les ravages familiaux et le phénomène de l’enfant-roi, est tout simplement un repère fondamental dans la construction identitaire de l’enfant. Il n’y a qu’à observer ces couples à problèmes où de jeunes guimauves, pauvres excuses de père, s’aplatissent piteusement devant femme et enfants au moindre signe d’alerte.


                          Des exemples comme celui-là on en trouve par paquet de 20, et des psychologues de comptoir qui s’invitent dans les affaires de ces couples désoeuvrés qui ne se rendent même pas compte qu’ils n’ont tout simplement pas acquis les fondamentaux nécessaires à la vie de famille. J’ai l’exemple d’une famille chrétienne américaine où les enfants marchaient au pas jusqu’à leur majorité : tous ont fait carrière à l’international alors que leurs parents n’étaient que de simples pasteurs/enseignants. 

                          Vous devriez comprendre que la fessée mieux vaut la recevoir quand on est jeune que de finir en cabane quand on est adulte sinon pis parce que môman/pôpa gateau n’ont jamais été capables de poser des limites physiques à leur charmant bambin, préférant passer leur temps à débattre au lieu de remettre chacun à sa place. Question d’ordre, des fessées on en reçoit toute sa vie, mieux vaut donc la recevoir par ses parents que par un Etat orwellien qui cherche toujours à mettre son nez crochu dans les culottes et les foyers de ses administré(e)s. 

                          Quant aux abus il y en a mais ils sont marginaux alors focaliser un combat là dessus, ok, mais venir dire aux parents capables d’autorité comment élever leurs enfants, non. 

                          • vireloup 16 avril 2014 16:48

                            Quand on a été soi-même l’objet de maltraitance dans son enfance, que ce soit fessées, claques, verres d’eau à répétition sur la figure, ingestion forcée ou privation de nourriture, coups de règles sur les doigts, enfermement, on a deux choix possibles lorsqu’on est adulte et qu’on a des enfants à charge (comme parent ou comme éducateur) :
                            - soit on agit comme nos parents (ou éducateurs) ont agi, au risque de traumatiser et même de tuer l’enfant (je connais plusieurs personnes qui sont en institution spécialisée, handicapés mentaux à cause de ce genre de faits, et je vois très bien quelles sont les conséquences de ce genre d’actes répétés lorsque cela tourne mal)
                            - soit on prend en charge sa propre histoire et on devient adulte.... on réfléchit et on prend les moyens de ne pas répéter ces actes indignes.
                            Une personne qui reçoit des fessées et qui estime que c’était une bonne chose est, de mon point de vue, pas tout à fait adulte : mais c’est juste un point de vue...
                            Cette loi qui, pour moi, serait de la simple hygiène mentale, serait profondément bienvenue et nécessaire.
                            Je réfute tout argument affirmant que cette loi serait la cause de la violence dont font preuve certains enfants dans la vie actuelle. C’est même certainement le contraire. Un enfant qui est l’objet de violences, physiques, psychologiques, sociale deviendra violent le plus souvent. C’est le genre d’argument yaka-fautcon, épidermique, qui ne résiste pas à la réflexion la plus élémentaire.
                            Éduquer, c’est guider, structurer, donner de l’indépendance, de la liberté et de l’amour à un enfant. C’est lui donner la possibilité de faire des choix, et le guider dans ses choix. Ce n’est pas le briser, le contraindre, le frapper, le maltraiter.


                            • Marie-Ange Castagnera Marie-Ange Castagnera 16 avril 2014 19:03

                               
                              Merci de dire cela. 
                              Je crois en une évolution vers plus de douceur et d’empathie.
                              Encore un grand à ceux qui ont signé la pétition.
                              Très cordialement.
                              Marie Ange Castagnera


                            • roblin 24 juillet 2014 15:18

                              Vous n’avez pas indiqué les recherches d’alice miller ? Pourtant olivier maurel dit lui meme que c’est grâce à la lecture des livres d’alice miller qu’il a décidé de faire des recherches sur les conséquences des chatiments corporels : http://alice-miller.com/

                              J’avais écrit quelques fois à alice miller, dont celui là ou voici ce qu’elle me répond : http://temoignages-enfance.blogspot.fr/2010/09/alice-miller-ne-parle-pas-de-theorie.html

                              "AM : Les discours dont vous nous faites part sont il est vrai grotesques et font penser au conte d’Andersen "Les habits neufs de l’empereur« quand vos interlocuteurs disent : »Alice Miller a ses théories, nous en avons d’autres« et que vous répondez : »Elle n’a pas de théorie, elle parle des faits. Elle dit que les enfants dressés à l’obéissance au début de leur vie ne peuvent pas, devenus adulte, discerner la cruauté de la fessée et qu’ils continuent de se culpabiliser de ce que les autres ont fait".
                              Ce sont les séquelles de la maltraitance qu’on PEUT surmonter dans une thérapie à condition que le thérapeute ne nie pas la réalité dont Alice Miller parle.
                              On a pas effectivement besoin de théorie si on ose voir la réalité de notre enfance.
                              L’enfant dans le conte d’Andersen est libre de s’exprimer spontanément en criant : « Mais voyons, il n’a rien sur lui !! », mais tous les adultes n’osent pas croire ce qu’ils voient, ils se forcent de croire ce qu’on leur a dit puisqu’ils ont été programmés à l’obéissance.
                              D’habitude on nie la vérité éclatante et c’est pourquoi on crée de plus en plus de théories absurdes.
                              Tout ça pour ne pas souffrir de sa propre enfance !!!
                              «  »

                              J’avais aussi écrit quelques articles sur ce sujet sur agoravox :

                              Le Livre « Oui la Nature Humaine est Bonne », par Olivier Maurel

                              Alice Miller : La Psy des Enfants MaltraitésLes Maltraitances des Enfants : Interview de Brigitte OriolLes châtiments corporels et la violence éducative

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