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Accueil du site > Actualités > Société > Handicap et tourisme : peut-on tout rendre accessible ?

Handicap et tourisme : peut-on tout rendre accessible ?

Venise est une merveille historique et architecturale, un incomparable joyau de la civilisation occidentale qui mériterait d’être connu de tous. Une destination pourtant interdite de facto aux handicapés moteurs. L’illustre cité des Doges n’est pas la seule : nombre de hauts lieux du patrimoine, en France comme à l’étranger, sont inaccessibles...

JPEGAvec ses 118 îles, reliées entre elles par 435 ponts totalisant près de 6000 marches à la montée et autant à la descente, Venise est un enfer pour les personnes à mobilité réduite et a fortiori pour les handicapés en fauteuil roulant : entre les ruelles étroites et le franchissement incessant des ponts, impossible pour ces derniers de circuler au cœur des lieux les plus chargés d’histoire et des quartiers les plus pittoresques. Venise était et demeure par conséquent une ville proscrite aux handicapés moteurs, et même aux personnes à mobilité réduite. C’est un fait : ni loi nationale ni directive européenne sur l’accessibilité n’y pourront rien changer, sauf à défigurer totalement le visage de cette perle du patrimoine mondial de l’Unesco.

Il en va de même dans de nombreux sites touristiques de notre pays, à commencer par les villages escarpés du Périgord ou de Provence, et plus encore le fabuleux Mont Saint-Michel, autre chef d’œuvre inscrit au patrimoine mondial. À cet égard, les querelles nées du report dans les terres du parking situé naguère au pied même du Mont semblent bien dérisoires comparées aux difficultés rencontrées par les handicapés pour admirer in situ ce formidable témoin du génie créatif des hommes. Des efforts ont certes été faits pour l’accueil des handicapés et leur transfert jusqu’au Mont, mais la montée jusqu’à l’abbaye par les ruelles et les escaliers reste pour eux un obstacle infranchissable.

Même constat pour une majorité de sites naturels en montagne. Si l’accès à ce nombreux panoramas est envisageable dans les Alpes ou les Pyrénées grâce aux téléphériques, la visite des handicapés moteurs s’arrête là : impossible pour eux de s’aventurer sur les sentiers menant à des points sublimes réservés aux seuls valides. Comme pour Venise ou pour le Mont Saint-Michel, c’est à une visite virtuelle sous forme de vidéo qu’ils doivent s’en remettre pour contempler les aiguilles de Chamonix vues du Lac Blanc pour ne citer que ce panorama-là parmi les plus beaux de notre patrimoine naturel.

Régulièrement des associations, soucieuses du bien-être et des aspirations de leurs adhérents, réclament que soient multipliés les équipements d’accessibilité dans les sites actuellement interdits aux handicapés par la configuration des lieux. Une demande compréhensible sur le plan humain mais qui semble irréaliste dans de très nombreux cas. Doit-on défigurer des merveilles architecturales ou naturelles pour répondre à cette revendication ? Il appartient à chacun de répondre à cette question en fonction de sa sensibilité aux problèmes posés par le handicap. Encore faut-il que cette réponse soit mise en perspective, et pas seulement en prenant en compte la protection du patrimoine : quelle réponse apporte-t-on, dans le même temps, aux millions de nos compatriotes auxquels la précarité, voire la pauvreté, interdiront leur vie durant tout désir de voyage ou de découverte culturelle au-dessus de leur condition financière ?

Le maximum doit être fait pour faciliter l’accessibilité en tous lieux où la mise en place d’équipements dédiés est possible sans qu’il soit porté atteinte de manière significative au patrimoine. Encore convient-il de ne pas donner de faux espoirs : il est des sites où l’accessibilité restera malheureusement impossible. Aux handicapés comme aux pauvres !

Photos : Fergus (hors label Tourisme et Handicap)

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Venise : le Grand Canal
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Mont Saint-Michel
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Chamonix : le Lac blanc

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27 réactions à cet article    


  • George L. ZETER George L. Zeter 8 juin 2013 09:55

    chère fergus,
    d’habitude je te suis, mais sur ce billet ; ouais, bon d’accord et alors ? soit tu dénonces les associations qui voudraient installer des rampes pour handicapés pour grimper en haut du mont st mich ; soit au contraire tu supportes et démontre le bien fondé de faire sauter les ponts à Venise, ou alors le bien fobndé des roues gonflables quiu flotteraient sur le canal...
    bref, j’ai pas bien compris, où t’as eu un coup de mol ?
    sinon, bon weekend chère gardienne de but


    • Fergus Fergus 8 juin 2013 10:11

      Bonjour, George.

      En réalité, je suis très partagé entre mon désir de voir s’étendre l’accessibilité des handicapés moteurs et mon vœu de sauvegarde du patrimoine. J’ai voulu pointer du doigt les limites de l’exercice et ouvrir le débat à ceux qui souhaitent exprimer un avis sur la question. En pointant au passage, et en parallèle, le « handicap économique » dont souffre une partie de la population.

      Personnellement, c’est surtout le retard persistant sur les équipements d’accessibilité dans les entreprises et les transports qui me hérisse le plus. Il est vrai qu’il peut exister, ici et là, des difficultés rédhibitoires. C’est par exemple le cas à la RATP où certaines stations de métro sont intégrées dans un tel encombrement des sous-sols qu’il est impossible, pour des raisons de sécurité, d’implanter des escaliers mécaniques dans les accès. Les patrons qui préfèrent payer des pénalités plutôt que de se mettre en, conformité avec les textes législatifs sont en revanche inexcusables.

      Heu... n’ayant pas été opéré récemment, je reste une personne de sexe masculin !


    • King Al Batar King Al Batar 8 juin 2013 10:49

      Bonjour Fergus,

      Merci pour votre billet.

      Je ne sais pas si cela existe, mais il devrait exister un guide de toutes les villes dites touristiques repertoriées en fonction de leur accessibilité pour les handicapés moteurs...
      Un truc genre avec un, deux, trois ou quatre béquilles, par exemple...

      Je dis ca si ca se trouve ca existe.

      De cette manière, les handicapés sauraient précisement ou ils peuvent acceder ou non. Et les villes désireuses d’améliorer leur attractivité, feraient les travaux nécessaires pour.
      Après, si certains representants de lieux décident de ne pas augmenter l’attractivité pour les handicapés, jusqu’à preuve du contraire rien ne peux réellement les y obliger...

      Pour ma part, je suis fils d’une mère handicapée (dialisée) et d’un grand père unijambiste, perdue à la guerre, mais disposant d’une prothèse high tec... Je penses que d’après ce que j’ai pu apprendre des handicapés, ceux ci sont bien souvent résigné à voir leur capacités réduites et comprennent qu’ils ne peuvent aller partout. Tous les individus en France ne sont pas à l’image de certains, a demander une égalité qui serait un déni de réalité...

      Bien cordialement


      • Fergus Fergus 8 juin 2013 11:29

        Bonjour, King.

        Je ne sais pas non plus si un tel guide existe, mais il faut reconnaître que les informations sur l’accessibilité ont réellement progressé un peu partout bien qu’elles restent encore insuffisantes, à l’image des équipements. A cet égard, si des villes comme Venise sont prisonnières de leur passé (la plupart des ruelles et des monuments des quartiers historiques datent de plusieurs siècles) et par conséquent très largement inadaptées à la mise en place d’équipements dédiés, tel n’est pas le cas de nombreuses autres villes touristiques qui sont loin d’avoir fait le nécessaire pour permettre la circulation des personnes à mobilité réduite sans défigurer leur voirie. Je pense par exemple à Marseille, à moins que le statut de capitale européenne de la culture n’ait accéléré les travaux d’équipement de manière significative ces derniers mois.

        Cela dit, demander l’égalité relève effectivement d’un « déni de réalité » dont la majeure partie des handicapés sont bien conscients comme j’ai pu le constater en collaborant un temps avec la responsable de l’accessibilité d’un grand service public. Cela ne doit toutefois pas empêcher de tendre vers l’objectif le plus ambitieux partout où c’est possible.

        Cordiales salutations.


      • Fergus Fergus 8 juin 2013 11:37

        Bonjour, Schweizer.

        Vous avez raison sur le constat.

        Je ne vois pourtant pas où se situe la démagogie dans l’emploi du mot « malheureusement » car ce n’est pas le regret que tous les sites ne soient pas équipés qui est en cause, mais le fait qu’il y ait des handicapés et des pauvres qui, en raison de leur condition, ne pourront jamais se rendre sur des sites pourtant accessibles à de nombreux voyageurs appartenant aux classes moyennes.

        Cela dit, comme vous, je n’irai probablement jamais à Machu Picchu ou à l’Ile de Pâques...


      • Fergus Fergus 9 juin 2013 09:19

        Bonjour, Schweizer.

        Encore une fois, nous sommes d’accord, mais le mot « malheureusement » ne portait pas sur le constat que l’accessibilité soit difficile, voire impossible à réaliser en de nombreux lieux, mais sur le fait que le handicap et la pauvreté puissent nous amener à nous poser ce type de question.


      • foufouille foufouille 8 juin 2013 11:17

        surtout que ces aménagement ne profiteront qu’aux « riches »
        le handicap coute deja tres cher sans vacances


        • Fergus Fergus 8 juin 2013 11:41

          Bonjour, Foufouille.

          Rendre les transports, les bâtiments publics, les stades et les équipements de loisirs accessibles ne profite pas qu’aux riches, fort heureusement. Pas plus qu’aménager les trottoirs et les allées des parcs publics.

          Quant au coût du handicap, d’accord avec toi, il est déjà exorbitant pour vivre normalement avant même de partir en vacances.


        • foufouille foufouille 8 juin 2013 14:21

          le tourisme me parait peu nécessaire vu le prix que cela coutes


        • Fergus Fergus 8 juin 2013 17:41

          @ Foufouille.

          Etre parisien et visiter Provins, autre ville inscrite au patrimoine mondial, c’est déjà faire du tourisme, et c’est à la portée de la plupart des Franciliens. Comme visiter Bordeaux (encore une ville classée) lorsqu’on habite dans le quart sud-ouest de notre pays.


        • Karash 8 juin 2013 15:53

          A mon sens, il faut même pousser le problème plus loin : les normes de construction concues pour faciliter l’acces au personnes handicapées font déraper les couts de construction de très nombreux projets tant publics que privés. Tout ça pour des infrastructures qui sont la plupart du temps surdimensionnées, sous entretenues, sous indiquées, et donc largement inefficaces.

          On devrait vraiment se poser la question de savoir s’il ne serait pas mieux pour tout le monde de concentrer l’aide aux handicapés en des points précis, pour la rendre plus efficace. (Attention, il ne s’agit pas non plus de faire des « ghettos » pour handicapés, qui seraient tout aussi néfastes et inefficaces).

          D’autant plus que les surcouts engendrés par les contraintes légales impactent négativement d’autres formes de solidarité envers les personnes handicapées. Que ce soient les dons, ou les actions spontanées d’assistance.


          • Fergus Fergus 8 juin 2013 17:23

            Bonjour, Karash.

            Ces arguments ont déjà été avancés par des ONG inquiètes de voir des aides importantes mal utilisées ou génératrices de surcoûts non négligeables pour un bénéfice humain parfois dérisoire. A vouloir trop bien faire (ou coller de manière peu pertinente à des textes législatifs), on va en effet parfois trop loin. Il semble d’ailleurs que des réflexions soient conduites tant au niveau des pouvoirs publics que des associations pour trouver des points d’équilibre.


          • alinea Alinea 8 juin 2013 16:15

            Le fait est que Venise n’est pas un lieu qui a été bâti pour les touristes !! ni les autres que vous citez ; ce furent des lieux de vie, des lieux historiques ! personnellement, et comme je hais le tourisme, je vois mal ce qu’il faudrait faire pour les quelques handicapés qui auraient les moyens ou le désir de s’y rendre ; si, une chose : être porté en « chaise à porteur » par des potes ! ( vous savez, croiser les bras et les mains pour faire un siège)
            On oublie un peu l’entraide, non ? L’amour, l’amitié !!


            • Fergus Fergus 8 juin 2013 17:35

              Bonjour, Alinea.

              « Haïr le tourisme », c’est se haïr soi-même car nous sommes tous des touristes, à des degrés divers, dès lors que l’on s’intéresse à l’habitat et au mode de vie des gens de la région d’à-côté.

              Nos compatriotes allaient naguère à 200 km de chez eux, aujourd’hui beaucoup vont à 2000, voire à 10 000 km de leur domicile. Et à vrai dire ce n’est pas cet appétit de découverte de ce qui se passe ailleurs qui est condamnable, mais le comportement stupide et moutonnier de certaines hordes (de surcroît peu respectueuse des populations locales). Ces gens-là ne représentent, par chance, pas la totalité des voyageurs.

              Condamner le tourisme de masse est une tentation récurrente. Mais une tentation qui se heurte à une question d’éthique : au nom de quoi pourrait-on interdire au plus grand nombre ce qui resterait autorisé à une minorité de personnes appartenant à ces « élites » dont vous parlez dans votre article du jour ? N’oublions pas que les premiers touristes ont été des grands bourgeois en quête de sensations et d’espaces nouveaux. Doit-on en revenir au temps des Whymper et des Byron et ne permettre qu’à des gens de cette « qualité » de parcourir la planète ?


            • alinea Alinea 8 juin 2013 19:01

              Fergus, vous savez bien, ce truc, là, la pub !! la mode ! Il n’y a plus de curiosité chez la majorité de ceux qui ont la bougeotte : ils vont là où on leur dit d’aller ; d’ailleurs, on leur fait des prix. C’est de cela dont je parle !
              Non, non, moi je n’ai bougé, il y a longtemps, que pour aller voir des gens ! Et ça fait belle lurette que je n’ai ni le mode de vie ni les moyens de faire du tourisme, même d’élite !! smiley


            • Fergus Fergus 8 juin 2013 19:43

              @ Alinea.

              Si l’on parle des clubs de vacances ou des croisières Costa, 100 % d’accord.

              Mais le « tourisme » peut revêtir des formes plus sympathiques, à l’image des nombreux voyages que Paul Villach, rédacteur décédé d’AgoraVox, faisait en Italie pour partir à la rencontre in situ des trésors culturels de ce pays. De retour d’Italie, j’ai pensé à différentes reprises à lui durant mon séjour, à sa passion pour ce pays, et à nos petits différends sur l’Art de la Renaissance italienne. Le tourisme, cela peut aussi être cela !

              Bonne soirée.


            • vasionensis 8 juin 2013 18:38

              Qu’est-ce que l’accessibilité, et qu’est-ce que « tout » ?
              Et qu’est-ce qu’un invalide peut, raisonnablement de son propre point de vue, demander ?

              Un exemple : un hôtel particulier du XVe siècle, hôtellerie depuis trois quarts de siècle, dans la partie la plus escarpée d’une bourgade provençale.
              Des personnes à mobilité réduite s’y présentent quelquefois, et elles y sont aidées en fonction de leurs besoins. Le plus souvent, même si elles ont fait la grimpette jusque là, elles ne sont pas fâchées - et on les comprend - de retourner loger en plaine.
               Si j’étais, définitivement ou temporairement, invalide, il me semble que je préfèrerais les lieux les plus confortables, à moins que je me jette le bizarre défi de l’accès pour l’accès, indépendamment de l’agrément. Mais dans ce cas je l’assumerais seul.
              Or dans cet hôtel, l’accès aux chambres se fait par deux escaliers en colimaçon. Ce n’est pas tout : il y a un cagnard, petite logette sur le toit à laquelle on accède par une échelle, agréable pour lire ou dessiner.
              Un invalide peut-il exiger
              - d’être logé, et dans ce cas exiger qu’on équipe les lieux en conséquence (au lieu de bêtement le porter) ?
              - d’accéder à tous les locaux ? je doute pour ma part qu’il goûte le cagnard.

              Dans les deux cas, l’exécution stricte des règlements impose à l’hôtelier, soit de mettre la clé sous le paillasson, soit de ravager son hôtel pour mettre des équipements dont les problématiques invalides seront peut-être les premiers à déplorer qu’ils défigurent les lieux. Imaginez en outre ce que les services de sécurité penseront devant des équipements de toute façon inutilisables en cas de sinistre.

              Ah, encore, s’il n’y avait que les invalides ... Mais il y a les associations qui les représentent et qui se sentent forcées - on les comprend, mais c’est un peu triste - de renchérir sur les désirs de leurs mandants.
              Et puis il y a les autorités. Le maire, qui peut accorder une dérogation, en assume ipso facto la responsabilité, comme c’est logique. Mais c’est inconfortable pour lui. Comme pour les élus qui voudraient tempérer les exigences excessives ou irréalistes.
              Bref, je tremble un peu pour l’hôtelier.

              Si j’étais scénariste, à la dernière scène, une vieille dame, passant devant l’huis en fauteuil roulant, remarquerait : « Hôtel fermé » ? Ah, c’est dommage ...


              • Fergus Fergus 8 juin 2013 19:53

                Bonsoir, Vasionensis.

                Exprimé de manière différente et fort bien illustrée par cet hôtel du 15e siècle, voilà très exactement la question que je soulevais. Pour arriver, à titre personnel, à la même conclusion que vous, fût-elle politiquement incorrecte. Tout n’est effectivement pas possible.


              • jcm28 8 juin 2013 20:49

                c’est vrai que pour les personnes valides c’est facile de disserter sur les problèmes d’accessibilité

                prenez notre handicap et après on en reparle 


                • Fergus Fergus 8 juin 2013 22:40

                  Bonjour, Jcm28.

                  Vous avez raison de souligner que les valides ne sont pas les mieux placés pour parler du handicap et de ses conséquences sur la vie en société. Il n’en n’est pas moins vrai que les personnes engagées au sein de l’APF ne sont pas toutes handicapées et pourtant pas moins impliquées.


                • soi même 9 juin 2013 01:25

                  @ Fergus, bonsoir il est évident que l’on peu pas tous transformer pour facilité l’ accès aux handicapées, d’ailleurs es que, c’est véritablement souhaitable ?
                  Car si c’était généralisé, où nous trouverions le motif à être solidaire et dévouez ?


                  • Fergus Fergus 9 juin 2013 09:40

                    Bonjour, Soi même.

                    Souhaitable, à mon avis si. Possible, évidemment non en de nombreux lieux. Hélas !


                  • jcm28 9 juin 2013 08:50

                    Bonjour,

                    pour info il existe un site qui regroupe les conditions d’accessibilité des bâtiments. Ce site s’appelle « jaccede.com ». Il est mis à jour par les utilisateurs.

                    En ce qui concerne les travaux seule la contrainte réglementaire permet d’avancer. Sans cela rien ne bouge. Il faut noter d’ailleurs que les normes d’accessibilité ont pour résultat au final de faire des bâtiments ou des aménagements urbains plus sympa pour tout le monde. Bien sur il n’est pas question pour l’existant de tout casser mais l’effort doit être adapté au mieux

                    Dans l’avenir cela sera accepté et compris de tous. 


                    • Fergus Fergus 9 juin 2013 09:24

                      Bonjour, Jcm28.

                      Merci pour cette précision. Pour le reste, entièrement d’accord avec votre commentaire. Mais on déborde là quelque peu du sujet de l’article qui portait sur l’accessibilité des lieux touristiques classés.


                    • jcm28 9 juin 2013 10:06

                      le « pelé et le tondu à l’égo démesuré » préfere sortir plutôt que de lire ça


                      • Fergus Fergus 9 juin 2013 10:13

                        @ Jcm28.

                        Cette formulation pour le moins maladroite montre à quel point nos compatriotes sous-estiment, pour beaucoup d’entre eux, l’ampleur du handicap dans notre pays, malgré les campagnes d’information institutionnelles ou les initiatives des associations. C’est une réelle difficulté pour faire évoluer les mentalités et le regard sur le handicap.

                        Bonne journée.


                      • jcm28 9 juin 2013 11:17

                        Merci Fergus pour votre soutien

                        Bonne journée

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