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Les industries Culturelles prises entre deux feux

D’un côté les consommateurs qui demandent la gratuité de leurs produits culturels, de l’autre des artistes qui plaident pour une révision permanente de leur rémunération. Entre les deux les producteurs prennent de plein fouet la révolution numérique. Fragilisés dans leur position sur la chaine de production avec la dématérialisation des produits culturels, ils perdent de surcroit une très importante partie des revenus publicitaires captés par les diffuseurs. Pour tenter d’enrayer la lente érosion du marché de la culture, les autorités ont commencé à s’attaquer au piratage de notre propriété intellectuel et notre patrimoine.

Culture

De nombreux moyens techniques à portée de main ?

Les verrous numériques ont d’abord été envisagés par les industriels, mais rapidement, ils se sont aperçus de la limite du dispositif. Ainsi les professionnels de la musique constatent avec dépit l’effondrement du marché de la musique malgré l’essor de l’offre légale en ligne. L’International Federation of Phonographic Industry (IFPI), l’association des professionnels des grands pays industrialisés, ne peut que porter ses réclamations devant la communauté internationale.

Malgré les innovations techniques, de nombreuses limites juridiques sont venues entraver les efforts des pouvoirs publics. On garde ainsi en mémoire, l’avis de la commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) : « Le projet de loi ne comporte pas en l'état les garanties nécessaires pour assurer un juste équilibre entre le respect de la vie privée et le respect des droits d'auteur ».

Panorama européens des méthodes de défense :

Alors que la question de la cybersécurité commence à alerter nos dirigeants, les autorités ont trop longtemps sous-investi dans les nouvelles technologies. Quels outils sont à la disposition des pouvoirs publics pour s’assurer de la conformité à la légalité des pratiques commerciales sur son marché intérieur des productions culturelles ?

Evidemment l’Acte Unique Européen qui instaure un marché unique à l’échelle du continent fausse la donne car on devrait s’attendre à une autorité de régulations supranationales. Cependant devant les spécificités locales des droits de la propriété intellectuelle, de nombreuses agences nationales coexistent au détriment de l’efficacité du système.

 


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3 réactions à cet article    


  • slave1802 slave1802 28 novembre 2013 13:24

    Vous ne pourriez pas finir vos articles avant de les publier ?


    • Ruut Ruut 28 novembre 2013 16:29

      La culture doit rester gratuite pour son accès par tous.
      Monnayer la culture, c’est recréer les privilèges.


      • Scual 28 novembre 2013 18:19

        Voila un article qui est tellement sur qu’il faut lutter contre la liberté d’expression qu’il ne sait même pas que le contrôle de l’échange de la culture est bel et bien le contrôle de l’expression... même si celle-ci est une copie : nous avons le droit de répéter ! C’est un droit de l’homme sans lequel nous ne sommes plus libres du tout.

        Il fut un temps où le seul moyen d’échanger de la culture était de la copier sur un support. Cela demandait beaucoup de temps et d’argent, et ensuite il fallait la distribuer, ce qui demandait aussi beaucoup de temps et d’argent.

        C’est fini. On peut copier nous même cette culture à nos frais et pour presque rien. Essayer de maintenir racketter les consommateurs de culture pour leur sécurité face à la loi n’est absolument rien d’autre qu’un système mafieux.

        Il va falloir accepter que l’époque où la culture avait boosté ses bénéfices en devenant une industrie marchande de supports de copies est révolue, aussi surement que l’imprimerie à remplacé les moines copistes, ou que les voitures ont remplacé les chevaux. C’est triste (ou pas puisque ça a l’air largement mieux, plus diversifié et créatif en fait...) mais c’est comme ça, on ne va pas désinventer la roue et nous ne toléreront jamais une dictature fasciste totalitaire contrôlant la culture et l’expression.

        La « lutte contre le piratage », c’est la manière orwellienne de dire « la lutte conte la liberté d’expression ».

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Auteur de l'article

Andrea Xucha

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