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Accueil du site > Actualités > Société > Moralisation du capitalisme : New York propose à ses SDF de continuer à (...)

Moralisation du capitalisme : New York propose à ses SDF de continuer à l’être ... Ailleurs !

Confrontée à la crise économique, la montée du chômage et de la précarité, qui jettent dans la rue, un grand nombre d’américains, la ville de New York semble avoir trouvé « la panacée » pour régler le problème de ses SDF : Les envoyer ailleurs !

Cette "idée" ne semble pas choquer plus que cela la communauté internationale ni les médias puisque cette information trouvée sur Google Actualité est localisée dans la rubrique : "divertissement" !

Aujourd’hui, la misère fait peur aux citoyens et indispose les dirigeants. Alors faute de trouver des solutions au déclassement et à la déchéance, on éloigne les miséreux de quelques kilomètres, ou comme le propose le maire de New York, on les "décentralise" définitivement !

Les pères fondateurs des Etats-Unis ont inscrit dans la tête de ses habitants une maxime issue des écritures saintes : "Je n’ai rien pris à personne, je ne reçois rien gratuitement. Chaque jour, avec mes mains et à la sueur de mon front, je gagne ma vie, sachant que l’Apôtre a écrit : « Celui qui ne travaille pas ne doit pas manger. » (2 Th 3,10)"

En clair, c’est un boulet pour la communauté qui ne voit pas pourquoi elle payerait pour lui !

Comme nous l’expliquent des travaux de la Faculté des Sciences Humaines et sociales Sorbonne :

"... / ... La ville de New York a bâti au cours des années 1980 un système hiérarchisé et segmenté d’aide aux sans-abri qui complète la politique répressive menée contre cette population. Les institutions de secours ont été privatisées mais demeurent étroitement contrôlées par l’administration publique. Elles sont engagées dans un processus d’adaptation aux pressions de l’environnement qui va de la " conformisation " à la " résistance ".

Les exigences du welfare tendent à être imposées à leurs résidents. Les familles sans-domicile sont les cibles privilégiées de ce contrôle social. Les hommes seuls, pauvres non-méritants par excellence, n’ont droit qu’à une aide minimale, d’abord destinée à les maintenir hors de la rue. Placés en position de subordination, les sans-abri sont néanmoins capables de manipuler les règles de l’assistance et de participer à la construction de leur identité et de leur statut social .../ ... " - Source Faculté des Sciences Humaines et sociales Sorbonne - Année 2000-2001 -

Or, crise économique aidant, le chômage et le déclassement ont vite fait de vous mener à la rue. Il faut savoir que : " Sur les 6,5 millions d’Américains qui sont venus grossir le nombre des chômeurs depuis le début de la crise, 45 % ne retrouveront pas d’emploi dans leur domaine, selon les statistiques du ministère de l’emploi - Source La Croix

Ce à quoi il faut ajouter les "poor workers " dont beaucoup sont sans logement fixe ou en instance de devenir SDF

"En 2007, selon le Census Bureau [Washington], 37,3 millions de personnes, ou 12,5% de la population [américaine], vivaient sur ou en deça du seuil de la pauvreté. Bien que la majorité des personnes pauvres étaient des enfants ou des adultes n’ayant pas participé au marché du travail durant l’année, 7,5 millions étaient des « travailleurs pauvres ». Ce niveau est légèrement plus élevé que celui établi pour 2006. Les travailleurs pauvres sont des individus ayant été actifs au moins 27 semaines (c’est-à-dire ayant occupé un emploi ou ayant été à la recherche d’un emploi), mais dont les revenus sont demeurés sous le seuil officiel de pauvreté .../ ... " Source Politique sociale

Qui sont-ils ?

Libération nous livre quelques portraits :

Rosa Agnant fait partie de ces temporaires éternels. Licenciée il y a quatre ans d’un centre de service à la clientèle, elle va de job temporaire en job temporaire, souvent à temps partiel. « Je ne touche plus que 100 dollars [70 euros, ndlr] par semaine de l’assurance chômage et dans un mois, c’est fini », raconte cette femme d’une quarantaine d’années qui dit vivre de la générosité des amis qui l’hébergent. Pour la première fois de sa vie, elle touche les coupons alimentaires que l’Etat accorde aux indigents. ... / ... »

Miguel Arias, 41 ans, ... / ... a perdu son emploi de manutentionnaire dans une entreprise de toilettes portatives. « Ce n’est pas glamour, mais ça payait le loyer », dit-il avec un sourire résigné. Il a été licencié pour avoir osé demander le remboursement d’heures supplémentaires qui s’accumulaient. En retard sur le paiement de son loyer, il est désormais menacé d’expulsion. « Ce n’est pas avec les 330 dollars par semaine que je touche du chômage que je pourrai payer les 1 100 dollars de loyer et faire vivre ma famille. » - Source Le Monde

Et justement, à New York

" ... / ... A New York, l’hiver, les articles sur les SDF se succèdent . De qui parle-t-on ? De familles monoparentales noires, la plupart du temps. C’est un changement assez radical par rapport à l’époque du Hobo. Dans l’imaginaire médiatique, le SDF n’est plus un individu isolé ; ce n’est plus non plus, même par effet de miroir, un artisan du développement américain : c’est une femme, un enfant à la peau sombre du ghetto. La composition de ce groupe aurait-elle évolué si radicalement ?

En l’absence de données globales sur la situation du début du siècle, constatons que 32% des sans-abri (secourus) sont des femmes. 15% des clients des centres de secours sont des familles, dirigées 84 fois sur 100 par des femmes. Tous les adultes membres de familles et 91% des clients individuels ont moins de 54 ans. 41% des sans-abri sont blancs (non-hispaniques), 40% sont noirs (les noirs présentant 11% de la population totale américaine). Vraisemblablement, la réalité a changé, mais peut-être pas autant que les médias le laisseraient penser.


Mettre en avant les familles, c’est rendre moins antipathique une population qui tend à l’être de plus en plus. Mettre en avant les familles, c’est en fait, appeler la générosité du grand public autour du sort des milliers d’enfants en manque de foyer. De fait, l’attention des médias reflète l’attention des politiques, des activistes : les familles sans domicile sont moins déméritantes que les adultes isolés, elles sont plus souvent aidées. Au contraire, les hommes sans-abri, en particulier s’ils sont noirs, sont les pauvres non méritants par excellence : " Ils sont perçus comme dangereux et agressifs, on les laisse dans la rue ... / ... " écrit Homeless USA

Est-ce au nom de ces raisonnements que le maire de la ville de New York, Michael Bloomberg, explique avoir trouvé une solution pour gérer le problème des sans-abri... Il offre aux SDF un billet, ALLER SIMPLE, de train, de bus ou d’avion pour la destination de leur choix... La personne doit juste y avoir un proche qui accepte de l’accueillir.

Ce programme à un but hautement humanitaire : L’hébergement de ces familles coûte à la ville l’équivalent de 25 000 euros par an et par famille. L’objectif est donc simple : réaliser des économies et alléger la fiscalité des citoyens new-yorkais. Selon le New-York Times ce programme lancé en 2007 coûte environ 500 000 dollars par an à la ville de New-York.

Parmi les villes les plus prisées : Orlando, Johannesburg, Hawaï ou encore Paris. Grâce à ce programme, un couple et ses trois enfants devraient bientôt décoller pour Granville, dans la Manche. Ce voyage pourrait coûter 6332 dollars à la la ville de New York. - Source France Info

Oui, vous avez bien lu : Granville !!! Et, il en pense quoi le maire de Grandville ?

" ... / ... Le maire de Granville n’est au courant de rien. Ancien vice-président national de Peuples solidaires, cet horticulteur de 63 ans, élu en 2008 à la tête d’une liste « humano-pragmatique au-delà des clivages » ne mâche pas ses mots : « On connaissait déjà les charters pour Africains. Cette fois, on assiste à la marchandisation et à l’exportation de la pauvreté. »

Interrogé par CNN, Michael Bloomberg a déclaré : " Est-ce que l’on est en train de transférer le problème ailleurs ? Je ne sais pas. Peut-être trouvent-ils un nouvel emploi quand ils arrivent dans un nouvel endroit, peut-être pas. C’est peut-être plus facile pour eux. Ce qui est sûr, c’est que l’on a deux choix : faire ce programme [de billets d’avions] ou payer très cher, chaque jour, pour leur fournir un hébergement. » Un hébergement qui coûte 36 000 dollars (25 000 euros) par an et par famille. Chaque nuit, 38 000 SDF sont accueillis dans les centres d’accueil de la grande métropole. - Source Le Figaro

Mais, New York, ce ne sont pas uniquement les SDF qui hantent les rues, c’est aussi le siège de la finance américaine et mondiale : Wall Street
 
Et, à Wall Street, visiblement, après avoir bénéficié des largesses de l’Etat et oublié le Huitième commandement, qui proclame : "Tu ne voleras pas point", on voit la vie sous un jour différent :

" ... / ... Des grandes banques américaines ont recommencé à verser de copieuses primes à leurs dirigeants moins d’un an après le début de la crise financière, au risque de démontrer qu’elles n’ont rien appris de la débandade de septembre 2008.

Goldman Sachs, qui a annoncé la semaine dernière des bénéfices record, a fait savoir qu’il avait mis de côté au premier semestre pas moins de 11,4 milliards de dollars pour la rémunération de ses dirigeants. Son concurrent Morgan Stanley a suivi le mouvement mercredi en annonçant une enveloppe de 3,9 milliards — en dépit d’un troisième trimestre consécutif de pertes.

Pour certains, le retour de primes mirifiques est le signe de la guérison de Wall Street, où l’indice Dow Jones est repassé jeudi au-dessus de la barre des 9.000 points pour la première fois depuis huit mois.

Goldman Sachs et Morgan Stanley ont remboursé à l’Etat les fonds qui leur avaient été avancés au plus fort de la crise et peuvent donc s’affranchir des pressions politiques.

... / ... Après les centaines de milliards déboursés pour sauver le secteur, le président Barack Obama n’apprécie guère la prospérité retrouvée de certains banquiers. "On n’a pas l’impression que les gens de Wall Street ressentent le moindre remords d’avoir pris tous ces risques. On n’a pas l’impression qu’il y ait eu un changement de culture ou de comportement malgré tout ce qui s’est passé", a-t-il déclaré lundi à la chaîne de télévision PBS ... "

Comme Christine Lagarde et Ariane Obolensky la directrice générale de la Fédération bancaire française (et membre du du conseil exécutif du MEDEF ) en France, "... / ... les banques américaines dénoncent un débat populiste et expliquent qu’elles n’ont guère le choix si elles veulent conserver leurs meilleurs éléments... / ... " - AFP/Google

Ce dernier argument est d’autant plus amusant que Christine Lagarde prétendait, au plus fort du tollé sur le futur milliard d’€ de bonus promis aux traders de la BNP, que les traders français risquaient de tous partir ... aux Etats-Unis !

C’est vrai que c’est beaucoup plus important que l’éradication de ceux qui sont tombés du manège économique et donnent une mauvaise opinion de la ville et de la société américaine !

Il y a encore peu, certains dirigeants déclaraient la main sur le cœur, vouloir "moraliser le capitalisme". A New York, il semble qu’on ait une vision quelque peu différente de la moralisation, plus proche du : "Just do it !!!!

Crédit photo
Le Routard

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29 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 10 août 2009 15:15

    Chassez la misère plutôt que la combattre mais ne soyez pas surpris si elle ne croit pas à la paix. Vous la verrez bientôt se ruer sur le bonheur des autres car vous aurez créé des monstres qui durent, ils naîtront parmi les plus démunis. Ils feront de leurs vies un empire jalonné d’abattoirs et de putains et, dès lors, vous regretterez avec retard de les avoir ignoré.


    • sleeping-zombie 10 août 2009 15:23

      25 000€ par an... si c’est vrai c’est impressionnant...
      Je viens de trouver mon nouveau métier. louer un appart de 40m² pour 400 euros par mois (arrondissont a 5000 par an), et y loger une famille de sdf new-yorkais pour 12 000 € par an.
      Tout le monde y gagne, sauf.... (je te laisse deviner).

      indice : pourquoi ne pas tout simplement plafonner les loyers dans cette ville (qui a la réputation d’être, comme paris, l’une des plus chère du monde)


      • cathy30 cathy30 10 août 2009 16:01

        merci pour cet article.
        Il commence a y avoir un gros problème aux Etats Unis pour les pouvoirs et les médias. C’est que la misère commence vraiment à se voir. Les médias en parle un peu, mais bientot cela ne pourra plus etre caché.

        pour les billets d’avions, quel cynisme de la part des pouvoirs, il n’y a plus de limite, plus de honte. La honte se sont les pauvres.

        J’espère que les français vont enfin ouvrir les yeux, sur ce qui nous attend si nous ne nous reveillons pas.


        • Walden Walden 11 août 2009 12:21

          « pour les billets d’avions, quel cynisme de la part des pouvoirs, il n’y a plus de limite, plus de honte »

          « Grâce à ce programme, un couple et ses trois enfants devraient bientôt décoller pour Granville, dans la Manche
          . Ce voyage pourrait coûter 6332 dollars à la la ville de New York. Oui, vous avez bien lu : Granville !!! Et, il en pense quoi le maire de Grandville ?
           ... Le maire de Granville n’est au courant de rien. »

          Qu’est-ce qui est choquant là-dedans ?
          Reprenons : un couple et ses 3 enfants sont à la rue à NY. Pour qu’ils puissent obtenir un billet d’avion pour Granville, il faut :
          - d’après les critères d’attribution précisés dans l’article, qu’un proche les accueille ;
          - d’après la loi française, pour pouvoir entrer sur le territoire, soit qu’il s’agisse d’une famille française, soit qu’elle ait obtenu un visa en règle (avec attestation d’hébergement délivrée par la préfecture). Dans les 2 cas, on ne voit pas pourquoi le maire devrait être au courant ?


          Ces réactions à chaud manquent un peu de rigueur dans l’analyse...


        • Jean-paul 12 août 2009 19:51

          cathy30
          Ouvrez vos yeux .
          En France SDF vires des villes touristiques ,RMI et maintenant RSA, CDI ,CDD ,ANPE ,stages en entreprises sous payes ,etc......


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 10 août 2009 17:39

          Au siècle dernier on avait pensé renvoyer les Noirs en Afrique. On a créé le Liberia pour ça. Aujourd’hui les pauvres. Aujourd’hui comme hier, ces efforts sont non seulement moralement equivoques, ils sont velléitaires. 


           Il faut se rendre à l’évidence que seule une action collective concertée peut réintégrer dans la société ceux qui en sont déchus. Cela implique un gouvernement totalitaire pour un temps. La question n’est pas si. mais quand on le fera. 

          A moins que les complotistes n’aient raison - ce que personnellementt je ne me résigne pas à croire - et que l’on ne se prépare simplement à éliminer tous ces gens par une épidémie. Triste à dire, mais la dictature pour un temps se présente aujourd’hui comme un moindre mal.




          • armand armand 10 août 2009 18:05

            Mauvaise comparaison. Le projet Liberia avait pour but de ramener les esclaves la ou ils avaient ete arraches auparavant. D’ailleurs seuls etaient concernes des volontaires.

            Votre sens de la logique m’etonnera toujours.


          • Francis, agnotologue JL 10 août 2009 18:07

            Bonjour PJCA, Hélas on pourrait bien avoir la dictature ... et aussi un génocide. D’ailleurs, s’il y avait génocide, ce ne pourrait être, par définition, le fait de la démocratie.

            Si bien que l’alternative c’est dictature avec ou sans génocide. Le drame c’est que ceux qui ont actuellement le pouvoir pousseraient plutôt dans le plus mauvais sens, et l’on ne voit pas qui ni quoi ni comment pourrait pousser dans l’autre.


          • Bois-Guisbert 11 août 2009 10:00

            « Il faut se rendre à l’évidence que seule une action collective concertée peut réintégrer dans la société ceux qui en sont déchus. »

            Où allez-vous donc chercher que vos déchus aspirent à être réintégrés dans la société ? Dans le fait que vous croyez pouvoir supposer que ce serait votre aspiration si vous étiez à leur place ? Je suis au regret de vous révéler que les intellectuels utopisants ne sont pas nombreux dans les catacombes du post-industrialisme.

            «  Cela implique un gouvernement totalitaire pour un temps. »

            Et aussi beaucoup de policiers et de soldats pour contraindre ceux qui rechigneront à se pousser pour faire place aux déchus qui remonteront de leurs égouts.

            « Triste à dire, mais la dictature pour un temps se présente aujourd’hui comme un moindre mal.  »

            Moindre mal, c’est vous qui le dites. Après tout, elle aura choix, la dictature, entre la construction de dispendieuses structures d’accueil et l’avantageux nettoyage au lance-flammes.

            Vous savez quoi, M’sieur Allard ? Vous ne réfléchissez pas assez aux implications concrètes de ce que vous théorisez.


          • dom y loulou dom 11 août 2009 11:58

            pour une fois j suis parfaitement d’accord avec vous Bois-guibert

            m.Allard avez-vous perdu la raison ?

            en quoi une dictature pourrait-elle être un avantage pour qui que ce soit sauf les bourreaux qui sévissent déjà à wall street ? Aujourd’hui, contrairement à 39-45, personne n’est à l’abri de ces dirigeants psychopathes Bilderberger. Même les militaires qui les servent en première ligne sot aussi ceux à se faire euthanasier ... excuses... vacciner en premier.


            est-ce une abdication complète devant la terreur monsieur Allard que vous songiez aux bienfaits de la dictature ? L’utopie en prend un sinistre coup.


          • Walden Walden 11 août 2009 12:25

            « Il faut se rendre à l’évidence que seule une action collective concertée peut réintégrer dans la société ceux qui en sont déchus. Cela implique un gouvernement totalitaire pour un temps. La question n’est pas si. mais quand on le fera. »

            Pourquoi donc l’action collective impliquerait-t-elle un gouvernement totalitaire ? 
            Au secours, la vieille doxa marxiste revient !



          • Jean-paul 12 août 2009 19:54

            @ Allard
            Un billet d’avion pour Cuba ????????


          • viking 10 août 2009 19:02

            Pour toi ARMAND. Ne te débines pas comme d’habitude car cet article est un reportage sur les SDF de New York. Il a la valeur d’un témoignage.

            Les habitants du sous-sol. 





            • viking 10 août 2009 19:04

              Il va nous faire une crise d’allergie….


            • Garry KASPAROV 10 août 2009 23:02

              Très beau lien Viking, je viens de le lire et vous en remercie.


            • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 10 août 2009 19:39

              Mon cher Calmos, vous êtes un crétin ....


              • Proudhon Proudhon 10 août 2009 20:36

                Pire que ça, il est de droite !


              • Le péripate Le péripate 10 août 2009 21:32

                Je vous envie, Calmos, et suis un peu jaloux. Les médailles sont rares. Je voudrais juste enrichir la vocabulaire de notre indispensable Benard (que Lenine le laisse dans la pauvreté pour toujours).

                Alternatives pour remplacer le mot crétin, par ordre alphabétique : abruti, andouille, âne bâté, bourrique, bûche, buse, cave, cerveau ramolli, cloche, con, cornichon, couenne, courge, cruche, débile, dégénéré, demeuré, dindon, enflé, gâteux, gland, gourde, huître, innocent, jacques, légume, manche, moule, nouille, œuf, patate, pauvre d’esprit, pochetée, primate, saucisse, simple d’esprit, taré, tarte, truffe.

                En espérant m’être rendu utile à la compréhension entre les hommes de bonne volonté.


              • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 11 août 2009 11:41

                Mon cher Calmos

                Je ne vous insulte pas, j’énonce une vérité que les lecteurs d’Agoravox peuvent constater à chacune de vos interventions ....

                Vous avez autant d’autorité pour parler de la gauche que le pape en a pour parler de la pilule contraceptive ! Mais le bonheur des trolls de votre acabit n’est-il pas de parler de façon systématique des sujets qu’ils ne connaissent pas ?


              • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 11 août 2009 11:43

                @ Peripate

                Vous avez oublié le mot « troll » qui vous concerne également ...


              • tvargentine.com lerma 10 août 2009 22:08

                Moi ce qui me choque c’est votre anti-américanisme primaire qui en vient à considerer un SDF américain comme une merde

                Généralement au USA,un SDF est une personne qui a réussi et à ensuite échoué et comme il n’existe pas de système de protection sociale comme en France (formation,logement,aides sociales...) il se retrouve à la rue et quand il est dans la rue il ne peut pas trouver de boulôt...

                Bref,je préfére avec des SDF américains qui partagent les mêmes valeurs de démocratie et qui s’intégreront sans problèmes avec le système de protection sociale et permettre à ces ex-travailleurs de redémarrer sur de nouvelles bases,que d’avoir des familles africaines polygames ,ne respectant pas l’intégration et créant du communautarisme anti-républicain et ancore moins d’avoir des mosquées ,car la construction d’une église,d’une mosquée ou d’un synagoque n’est qu’un échec de la connaissance et du savoir dans une
                politique d’intégration

                Oui,bienvenue amis (amies) américains ,américaines,venez en France vous serez bien accueilli et surtout venez à COLOMBES,car ici le Maire PS préfére la BURGA et les voiles noires islamiques sans parler des commerces communautaristes au SDF

                Venez en FRANCE

                http://www.tvargentine.com/


                • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 11 août 2009 11:50

                  @ Lerma

                  J’étais inquiet de ne pas avoir de nouvelles de vous !!!!

                  Vous écrivez : "Bref,je préfére avec des SDF américains qui partagent les mêmes valeurs de démocratie et qui s’intégreront sans problèmes avec le système de protection sociale et permettre à ces ex-travailleurs de redémarrer sur de nouvelles bases,que d’avoir des familles africaines polygames ,ne respectant pas l’intégration et créant du communautarisme anti-républicain et ancore moins d’avoir des mosquées ,car la construction d’une église,d’une mosquée ou d’un synagoque n’est qu’un échec de la connaissance et du savoir dans une politique d’intégration"

                  Bel exercice de logorrhée qui ont valut à certains des poursuites pour racisme, xénophobie, anti sémitisme ...

                  Au revoir Lerma


                • King Bounty 10 août 2009 22:39

                  quote :
                  Rassurez vous ; ceux qui viennent d’Afrique et que vous soutenez ; ne votent pas à gauche non plus

                  a bon ? en belgique apres des mois de chantage , les sans papiers qui finissent quasi tous par etre régularisés votent ps a 99,9%
                  normal c est grace a lui qu ils le sont et qu ils touchent dés leur entrée sur le terriitoire belge de plantureuses allocations ( le rmi ) et qu ils peuvent sous louer l appartement mit a leur disposition...


                  • dom y loulou dom 11 août 2009 12:07

                    je ne comprendrai jamais où est sensé vous mener ce jeu de ping pong gauche droite dans les débats quand c’est évident aujourd’hui que leur représentations sont tous bonnet blanc et blanc bonnet (Bilderbergien)

                    il n’y aura jamais de solutions à ce clivage gauche droite qui a été inventé pour nous maintenir dans la séparation. Elle n’est pas une fatalité.

                    Joindre son cerveau gauche au cerveau droit reste une nécessité d’équilibre que chacun doit mener, vous ne croyez pas ?  ; ) 


                    • orange orange 11 août 2009 14:11

                      A t-on l’idée que l’on parle de personnes humaines, non ce sont des objets que l’on démontres. S’est vraiment une honte de parler ainsi.
                      S’est une énorme crise d’humanité. Changer de regard pour changer notre conportement.


                      • Bulgroz 11 août 2009 14:16

                        Pour prendre la défense de ses pauvres SDF ou pour traiter les autres de crétin, JC Bernard a autant de conviction qu’un Julien Dray (12500 Euros net par mois indemnités « légales » par mois) faisant la retape pour refourguer des montres de collection auprès de ses collaboratrices dès lors que la subvention publique avait été versée.

                        L’argent pour payer les montres venait des subventions ?

                        "je n’ai pas à connaître l’origine de l’argent" a t il expliqué sans rire aux enquêteurs.

                        La bonne conscience de JC Bernard est du même tonneau.


                        • Bulgroz 11 août 2009 14:25

                          « Ma vie personnelle a toujours été intimement liée à mon parcours de militant. Ce parti, je n’ai pas peur de le dire, c’est toute ma vie.

                          Ce que nous voulons, nous le savons : rester arrimés avec constance à ce qui a toujours été la raison d’être et l’utilité du Parti socialiste. Rester arrimés au réformisme, évidemment, mais au service de la lutte pour une juste répartition des richesses, au service de la bataille pour la justice sociale et son premier déterminant : la question salariale. »

                          Extrait du discours de Julien Dray au congrès de Reims (samedi 15 novembre 2009)

                          http://www.variae.com/discours-de-julien-dray-au-congres-de-reims-samedi-15-novembre/


                          • cathy30 cathy30 11 août 2009 15:02

                            Actias
                            dimanche sur canal j’ai regardé « l’eté papillon ». ça parlait justement des sdf américains, mais en californie. Ils étaient bien parqués sous des tentes et protégés par des grillages sous l’oeil de la police. (l’étendue du camp n’était pas filmé, même un seul c’est déjà trop) Justement la police virait tout ceux qui ne maintenaient pas le camp dans un bon état. Ils montraient des photos avant après avec détritus à l’appuis.


                          • Blé 12 août 2009 13:15

                            Ce modèle de société que l’on nous martèle depuis des décennies en Europe montre combien nous sommes dans une phase de « décivilisation ». L’autre s’il n’est pas conforme au modèle que la classe dominante impose (pourtant victime d’une politique économie qu’il n’a pas choisi) doit être rejeté. Une fois que les U S A auront mis sous le tapis 40 millions de pauvres (comme les subprimes) que se passera t-il ? Ils devront mourir en silence, sans faire de bruit pour ne pas déranger la clochette de l’ouverture de la bourse ?

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