De la cosmonadologie quantique à la biologie et la conscience
Dans cette étude succincte, j’évoquerai quelques applications de la cosmonadologie quantique à la compréhension de deux réalités dont l’origine échappe actuellement à la science. Il s’agit des origines de la vie et de l’apparition de la conscience. Pour commencer, quelques explications sur cette nouvelle science que j’ai désignée en tant que « cosmonadologie quantique » et qui est construite comme une philosophie de la Nature extraite des théories physiques contemporaines. En fait, ni la mécanique quantique ni la relativité générale n’ont été correctement comprises pour ce qu’elles dévoilent de la Matière, de l’Etendue et évidemment de la Gravité. Avec la cosmonadologie quantique, des solutions philosophiques sont proposées, entraînant avec elles un cortège de questions nouvelles et d’applications dans d’autres domaines. La cosmonadologie quantique sera accessible dès que son auteur aura trouvé un éditeur. Je me refuse de sacrifier à la doctrine du coût marginal zéro et de jouer le bon communal collaboratif en offrant mon travail aux touristes du Web. Je laisse la doctrine du prophète Rifkin aux dévots de l’économie solidaire. Notez en passant que Rifkin sait se faire grassement payer lorsqu’il conseille les élus politiques !
La cosmonadologie quantique décrit un monde matériel qui échange de l’information et s’organise pour faire en sorte que l’information soit perçue et que les éléments matériels monadologiques se disposent dans l’univers. Exister, c’est percevoir et être perçu mais contrairement à ce que pensait le bon évêque Berkeley, la matière aussi perçoit, et pas uniquement le sujet. Lorsque nous percevons l’univers, celui-ci nous perçoit. Bref, la dimension perceptive est prise en compte, comme le temps qui ordonne les formes dans l’univers. Ordre formel qui arrive à la fin du temps. Je plaide pour un finalisme dans l’univers. Un finalisme sans prédétermination et qui joue avec le hasard. Cette thèse exclut de ce fait l’idée d’un créateur et même le big bang. Car la Gravité est au bout et non au début des choses. L’idée d’un temps qui ordonne et organise permet ainsi de suggérer des pistes nouvelles pour expliquer les origines de la vie. Cette idée rejoint d’ailleurs la « piste algorithmique » suggérée par Paul Davies et que j’ai précédemment exposée. Quant à la doctrine du finalisme sans détermination, elle épouse quelques idées explorées par Thomas Nagel, elles aussi exposées dans un précédent billet.
Si la conscience apparaît, ce n’est pas à cause des propriétés des réseaux neuronaux mais en raison d’une essence fondamentale de la matière. Le cerveau ne fait que relier le corps vivant à la conscience qui émerge, permettant la production chez l’humain du langage, des idées, des représentations et aussi de transmettre les impulsions motrices. La conscience est hors équilibre, elle est avec le temps, elle est le Temps et comme le dit si bien Prigogine, lorsque un système est hors équilibre, la matière n’est plus « aveugle » (La fin des certitudes, Odile Jacob). Ces propriétés perceptives de la matière ont été retrouvées dans l’étude sur la cosmonadologie quantique avec des détails complétant les formulations de la mécanique statistique hors équilibre. Cette conception inédite de la Nature se raccorde avec celle du néoplatonisme mais avec la dimension essentielle du Temps. D’où l’intérêt pour reconfigurer la question des origines de la vie et de la conscience. Une nouvelle aventure scientifique se dessine, avec une nouvelle alliance et un cosmos réenchanté, une aventure qui inclut la science moderne tout en la dépassant. Quatre siècles. La fin des doctrines modernistes approche. Nous voilà dans la post-modernité.
Le finalisme, on le trouvera également dans mon essai post-darwinien sur l’essence de la vie et son évolution. Ceux qui veulent prendre connaissance des thèses proposées dans le cadre de la cosmonadologie quantique sont invités à transmettre l’information vers le monde des éditeurs. A l’ère du Net, les bouteilles lancées à la mer finissent par trouver leur destinataire providentiel.
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Bref cadrage historique et épistémologique
La cosmonadologie quantique représente une quatrième étape fondamentale en physique, après la gravitation universelle énoncée en 1685 par Newton, la thermodynamique et son second principe énoncé par Clausius en 1824 puis la mécanique quantique découverte en 1924. La gravitation a été développée ensuite par Einstein sous la forme de la relativité générale (pour être complet, notons que la théorie du champ électromagnétique de Maxwell marque aussi une étape importante dans la physique moderne). La thermodynamique est devenue avec Boltzmann une mécanique statistique, achevée avec les travaux de Prigogine. La physique quantique a été achevée (et dépassée) dans le courant des années 1970, avec le modèle standard. Quant à la cosmologie quantique, elle est presque arrivée à son terme au début du 21ème siècle. Hawking n’a pas résolu l’énigme de l’univers alors que la gravitation à boucle et la théorie des cordes semblent dans l’impasse. La cosmonadologie quantique marque une étape supplémentaire dans la constitution d’une physique qui se veut résolument post-moderne. Une physique qui « colle » à la Nature, une authentique physis au sens aristotélicien, une physis qui décrit les processus naturels en incluant la dynamique perceptive. Si j’étais Galilée, je dirais en parlant de la Matière, et pourtant, elle voit !
Que la cosmonadologie quantique aide à comprendre la matière, le cosmos, la vie et la conscience, cela est indéniable. Néanmoins, l’honnête homme du 21ème siècle se demandera quelles applications pratiques peuvent en découler. En honnête philosophe je répondrai que je n’en sais strictement rien car l’aventure ne fait que commencer et que comme pour la plupart des découvertes, les résultats pratiques ne viennent qu’après en étant souvent imprévisibles. Pour être honnête, je ne laisse aucun espoir quant à d’éventuelles issues dans les domaines de la santé, avec les maladies dégénératives et génétiques. Mais nul n’est prophète en la « matière ». Ce qui veut dire que je n’ai aucun espoir en l’état actuel de ces recherches mais que l’état plus avancé de ces travaux pourra livrer d’autres conclusions. Encore faut-il que ces travaux puissent être développés.
Pour résumer en complétant ces quelques incises ontologiques et épistémologiques. Il se peut bien qu’il y ait deux lois universelles, celles de la physique quantique et celles de la Gravité. La physique quantique décrit les actions, expressions, réceptions alors que la Gravité explique la vision, la perception, la conception. La Gravité organise le monde. C’est une Gravité universelle. La gravitation de Newton et la relativité générale d’Einstein sont la conséquence nomologique et ontologique de cette Gravité. En jouant sur cette Gravité, sur cette instance qui organise le monde, on peut escompter des effets dans le domaine thérapeutique. Il faut juste jouer la partie.
Qui veut jouer et participer aux recherches post-modernes ou alors accepter les règles du jeu de la science mécaniste ? Les citoyens sont-ils actifs dans le progrès des sciences ou bien attendent-ils que tout tombe dans l’assiette. Les honnêtes hommes sont-ils encore curieux et imaginatifs ? Les institutions scientifiques sont-elles un levier pour le progrès des connaissances ou bien un boulet comme le fut l’Eglise au temps de Galilée ? Un philosophe ne peut que finir par des questions.
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