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Quelques grandes questions sur l’évolution

Toute théorie scientifique vise à être descriptive (entre autres) et c’est souvent un atout pour qu’elle progresse avec efficacité tout en offrant des perspectives de développement technique. Mais ce serait une mutilation de l’esprit que de limiter les ambitions de la connaissance à une description (ou une prédiction) aussi, une théorie scientifique permet-elle parfois de répondre à des questions plus fondamentales concernant le cosmos, la matière, la vie, l’évolution, la conscience humaine et qui sait, le divin. Mais en ce cas, une mise au point préalable s’impose. Si la science doit répondre à des questions fondamentales, faut-il s’en remettre aux descriptions disponibles en les interprétant ou bien faut-il élargir la description en supposant que la théorie ne soit pas complète ? Cette interrogation préalable nécessite de prendre chaque science à part. Car il n’est pas certain que les sciences aient une richesse et une complétude descriptive de niveau égal. Je pense à la mécanique quantique qui n’a pas besoin d’être modifiée pour être interprétée. A l’inverse, la théorie de l’évolution impose d’analyser les descriptions fournies et des questionnements mal posés ou pas posés avec des réponses qui ne sont pas satisfaisantes. Je pense notamment aux processus conduisant à la spéciation.

La spéciation désigne le phénomène naturel, étalé sur des centaines de millions d’années, qui a vu apparaître les espèces sur la terre. La théorie darwinienne assemble deux descriptions, la sélection naturelle et la spéciation, pour les relier causalement. Le trait d’union entre les deux étant le doublet variation hérédité. La philosophie se demande alors si le succès de la théorie darwinienne ne repose pas sur le principe de la consistance nomologique. Un principe ayant permis à la science moderne de triompher. Mais ce triomphe est à la Pyrrhus comme je m’en suis expliqué en d’autres pages. L’ordre nomologique a enivré les esprits en leur laissant penser qu’ils pouvaient sacrifier l’ordre ontologique. Ce constat est clair dans les sciences physiques ; il l’est moins dans les sciences biologiques. Parce qu’il n’est pas évident de déceler les ruses de la consistance nomologique en sciences de l’évolution. Les symétries observables sont reliées à des symétries cachées nous dit la physique et c’est sans doute la même situation en science du vivant et de l’évolution. Je m’explique : les faits observés et analysés dans les sciences du vivant obéissent à des règles formelles établies mais ils sont causés par un ordre sous-jacent plus fondamental. Je pense que cet ordre aurait échappé aux évolutionnistes et biologistes.

Les grandes questions de l’évolution concernent les étapes décisives dans l’histoire du vivant. Il y en a deux, l’origine de la vie et la transition des êtres unicellulaires aux êtres composés de tissus et organes avec la reproduction assurée par les gamètes. Ensuite, on trouve quelques étapes importantes, l’apparition des bilatériens, qui date de 500 (800 ?) millions d’années d’après les fossiles retrouvés avec les traces de vertébrés. Puis arrivent les oiseaux et les mammifères, animaux dont le propre est de ne pas être indifférents à leur progéniture et dont l’évolution est particulière. Enfin, l’homme est une espèce singulière apparue il y a quelques millions d’années et son évolution est elle aussi spécifique. On ne connaît pas l’histoire exacte de la vie. On accède seulement à l’observation des êtres vivants dans leur milieu avec parfois des phénomènes adaptatifs et bien entendu on dispose de fossiles permettant d’extrapoler une histoire de l’évolution. Des espèces prolifèrent, d’autres tendent à disparaître. Tout semble déterminé par un équilibre. Les évolutionnistes ont forgé la notion d’accommodation passive pour décrire cette propension du vivant à s’adapter. A l’inverse, la spéciation, si elle intervient de concert avec l’accommodation, suppose un processus d’essence différente, contraire à l’adaptation passive. La spéciation repose alors sur une force. La signification accordée à la sélection naturelle conduit à concevoir la spéciation comme une force réactive consécutive à des changements dans le milieu, climat, végétaux, espèces nouvelles. D’après Gould, une « explosion » d’espèces se produit pendant une période assez brève comparée à l’échelle de l’évolution. Ensuite, l’évolution se fait lentement avec parfois des périodes où une extinction de masse se produit. Cette théorie des équilibres ponctués paraît plus plausible que le gradualisme. La Nature ne suit pas forcément un fleuve tranquille. Les principes de l’évolution et de la physique s’accordent avec une histoire du vivant fait de ruptures, à l’image de l’histoire des sociétés humaines.

Une autre grande question se pose. Doit-on concevoir deux catégories de transformations. Les unes déterminées par la tendance, faites de convergence adaptative, d’ajustements techniques, d’adaptation, et les autres mues par une force innovante et inventive, laquelle peut rendre compte des embranchements et de l’apparition de classes et d’ordres nouveaux ? Le récit de l’évolution n’est pas figé, il ne doit pas devenir une doctrine, ce serait contraire à la Science.

Les théories darwiniennes décrivent la spéciation mais ne parviennent pas à l’expliquer. Il faudrait commencer par comprendre le développement de l’organisme à partir de l’œuf et la manière dont l’information s’ordonne dans les cellules et les tissus en circulant avec les médiateurs ainsi que toutes les molécules impliquées dans la cognition cellulaire, ADN, ARN, protéines. Puisqu’il faut poser des questions, celle qui vient en premier concerne le concept du vivant. Faut-il se contenter des notions actuelles ou inventer des notions nouvelles, envisager des processus inédits, des représentations différentes ? Certainement mais alors lesquels ? Je n’ai pas la réponse mais une certitude : on ne peut trouver si on ne cherche pas. J’affirme que la compréhension de la spéciation ne peut se faire qu’en résolvant cette énigme du vivant et du développement de l’organisme. Que se passe-t-il au niveau de la double hélice d’ADN et qu’est-ce qui met en place les différents éléments protéiques avec tous ces échafaudages moléculaires dont une bonne part sert aux communications ? Des principes physiques à invoquer ? Une logique moléculaire déterminée par une ontologie de la matière ?

L’autre grande question sur le vivant conduit ainsi à interroger la matière et les descriptions physiques disponibles dans les trois champs théoriques que sont la mécanique quantique, la physique statistique et cosmologie. Il faut concevoir la vie comme un état spécifique de la manière, ni gazeux, ni liquide, ni solide, mais une sorte de mixte « animé » qui peut interagir avec ces trois états. L’os et la carapace c’est du solide, le milieu intracellulaire fait appel à l’eau et les interfaces avec le milieu permettent des échanges gazeux. Mais la vie dépasse ces trois états. Il faut trouver la « bonne physique » qui explique l’énigme de la vie et c’est une question qui mérite quelques recherches. La cosmonadologie quantique suggère l’introduction de l’ordre gravito-quantique et de la téléologie.

On comprend que les grandes questions sur l’évolution ne peuvent être posées en contournant les grandes questions sur le vivant. Ces choses étant dites, il reste une question non pas d’ordre ontologique mais épistémologique. Est-il nécessaire de poser ces questions sur la vie et son évolution ? La recherche moderne se développe avec ses savoirs, méthodes et instruments, avec des résultats qui ne cesseront jamais et sans qu’il soit nécessaire d’expliquer le vivant, pour peu que l’on combine différents mécanismes dans un discours cohérent. Ce dispositif étant alors une sorte de grille théorique amenée à s’étendre au fur et à mesure que les éléments nouveaux seront découverts. De plus, cette grille sert d’éclairage pour aller « pêcher » les nouvelles pièces du puzzle. Le domaine des mécanismes est sans limites. Il se peut néanmoins que ces pièces fassent l’objet de nouvelles hypothèses, dévoilant une sorte de sémantique moléculaire en œuvre, avec les réseaux protéiques et les messagers épigénétiques.

Faisons maintenant un point sur la situation. En premier lieu, les moyens. Même s’ils ne sont pas légion, des savants s’affairent pour examiner ces questions, non cruciales à moyen terme (pour la recherche en vitesse de croisière), portant sur la logique et la compréhension du vivant. Citons par exemple Paul Davies ou Gennaro Auletta. En second lieu, envisageons les relations entre les théoriciens du vivant et les expérimentateurs. Les deux domaines peuvent se nourrir l’un l’autre ; plaidons alors pour un rapprochement entre ce que j’appelle le domaine du génie et le domaine de l’ingénieur.

Pour clore cette présentation sommaire du projet de grande théorie de l’évolution, un avis personnel. En l’état actuel des connaissances, le succès de cette théorie paraît bien loin tant la compréhension complète du vivant nous échappe. Il faut savoir trier dans cette masse de données et la tâche s’avère plus redoutable que la combinaison de la physique quantique et la cosmologie. Les quelques frémissements constatés dans la littérature scientifique ne permettent pas d’anticiper un aiguillage nouveau en matière de biologie et d’évolution, même si quelques chercheurs empruntent les voies pour trouver des modèles alternatifs. La physique est plus près d’un basculement que la biologie. Mais l’un ne se fera pas sans l’autre. Le nouveau paradigme s’organise autour de l’information, de la complexité et de l’ordre lié aux informations reçues et mémorisées. Ce paradigme s’applique en physique et convient parfaitement aux sciences du vivant. En quelques mots, l’expérience, les informations reçues, interprétées, sélectionnées, mémorisées et ordonnées.


Une grande théorie de l’évolution est vouée à émerger en ce 21ème siècle. Pour répondre aux grandes questions. Mais j’avoue me sentir isolé dans une société qui tourne le dos à la connaissance. La compréhension de la nature est parsemée d’obstacles mais je me suis aperçu que le principe obstacle à la connaissance, c’est l’homme, celui de la rue, des médias, du pouvoir et des labos. Alors, autant miser sur quelques compagnons de recherche qui passeront ici et quelques mécènes intéressés par le progrès. Les grandes découvertes sont dues à une aristocratie. Le cours de la science n’a rien de démocratique.


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36 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 6 janvier 2015 10:03
    Vidéos de la mécanique quantique pour les nuls
    bing.com/videos

    Allez jusqu’au bout...super intéressant et édifiant pour les profanes comme moi...

    • La mouche du coche La mouche du coche 6 janvier 2015 13:33

      Attention, ce commentaire nécessite de RÉFLÉCHIR. je vais vous faire du mal mais la doctrine de l’évolution est une vaste supercherie. 

      .

      Les principales critiques des opposants à l’évolutionnisme me semblent recevables et toutes dirimantes (elles étaient d’ailleurs déjà formulées en son temps par Darwin lui-même et les évolutionnistes feraient bien de commencer par lire son livre ) :

      .

      • - Absence dans la nature de fossiles “intermédiaires” bizarres, imparfaits, avec des moignons, des bouts d’ailes, des écailles à la place de plumes, etc. que réclame obligatoirement cette théorie alors qu’on a plus de 150 ans de recherches archéologiques derrière nous.

        .

      • - Présence très ancienne par contre de fossiles très sophistiqués comme les araignées, oiseaux, etc. qui détruit l’idée d’une évolution allant dans le sens d’une complexification croissante de la cellule vers le mammifère.

      .

      Je devrais m’arrêter là, cela suffirait, mais il y a encore :

      • - Théorie darwinienne du HASARD, mot qui n’explique rien alors qu’une théorie scientifique digne de ce nom a pour mission de SIMPLIFIER et PRÉDIRE, ce que la théorie évolutionniste ne fait pas. Avec Newton, on peut prédire la trajectoire d’une pomme, que peut-on prédire avec Darwin ? En réalité le mot HASARD n’est qu’un mot-valise pour dire “je ne sais pas”. On pourrait le remplacer aussi bien par CARAMBAR ou DIEU. Cela expliquerait tout autant, c’est-à-dire rien du tout. Tout ceci n’est pas scientifique.

      .

      Devant de telles difficultés, les évolutionnistes devraient s’arrêter et chercher une autre théorie plus précise, plus scientifique et plus sérieuse, mais ils ne le font pas, et ceci nous alerte qu’ils ne sont plus des scientifiques mais de nouveaux clercs d’une religion absconse, comprise uniquement par eux comme sous l’ancienne Égypte. De ces religions bidons, l’histoire en est gorgée et l’évolutionnisme n’est juste que la dernière. Elle disparaitra comme les autres. smiley

      .

      Pour aller plus loin, vous pouvez suivre le fil de commentaires ici ; http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/darwin-les-origines-de-l-homme-et-40181 et là : http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/une-video-plus-facile-sur-l-40194


      • La mouche du coche La mouche du coche 6 janvier 2015 13:36

        L’auteur « Les théories darwiniennes décrivent la spéciation mais ne parviennent pas à l’expliquer. »
        .
        Ils n’arrivent surtout même pas à la VOIR dans le REEL. Qu’ils commencent par cela et nous ne les prendrons plus pour des moutons à la solde de l’Empire. smiley


      • bourrico6 6 janvier 2015 13:36

        T’aurais mieux fait de ne pas écrire la première phrase, et surtout le mot en majuscule ça t’aurais laissé le bénéfice du doute.


      • La mouche du coche La mouche du coche 6 janvier 2015 13:39

        Que vous le vouliez ou non, un modèle scientifique qui ne se vérifie PAS dans la nature n’est qu’une théorie scientifique fausse. Où sont les formes intermédiaires entre les espèces ? smiley


      • bourrico6 6 janvier 2015 13:41

        Et puisque tu parles de réfléchir, tu vas m’expliquer comment tu peux reprocher à des gens qui n’ont qu’un mot toutes les 10 pages de ne pas être foutu de reconstituer l’annuaire dans son ensemble.

        Puis va t’instruire aussi un peu avant d’écrire des conneries, pour tes plumes par exemple.


      • bourrico6 6 janvier 2015 13:48

        Où sont les formes intermédiaires entre les espèces

        Bof, argument à la con qui tente de renverser la vapeur, vieille méthode pitoyable et éculée.
        Ce genre d’argument est en général utilisé par des gens qui n’entravent pas grand chose et restent focalisés sur un point qu’il pensent être pertinent... alors qu’il est souvent insignifiant.

        Une fois intégrée l’image de quelques lettre par ci par la toute les 10 pages, tu reviendra me causer de reconstituer le livre.
        Mais reconstituer pour toi ne suffit ça, ça doit être instantané et parfait du premier coup pour que tu t’écrases, sinon c’est que c’est de la merde en barre....

        Bref, désolé pour toi.

        Après si tu veux jouer sur les mots en ce qui concerne la « science », c’est bien toi y a avoir compris que science non expérimentable et reproductible = pas science rationnelle. bravooooooo !!!!
        Mais ce n’est pas un argument pour invalider l’évolution, qui reste un concept dont les mécanismes restent à préciser.... ou un argument de mauvaise foi à la rigueur.


      • bourrico6 6 janvier 2015 13:52

        Ah, vas aussi réviser la part du hasard dans les sciences dite dures comme les maths ou la physique, qu’on nomme à tort « sciences exactes ».


      • La mouche du coche La mouche du coche 6 janvier 2015 14:03

        @ bourrico6

        Cessez de caqueter et montrez nous ces formes intermédiaires ! smiley


      • bourrico6 6 janvier 2015 14:07

        Ah, t’en arrives au smiley et au blocage sur le point de détail....

        J’en conclus que t’es à sec et que t’as plus rien à dire sur le sujet.

        De rien.


      • Gollum Gollum 6 janvier 2015 15:18

        M’enfin personne n’a de l’insecticide SVP ? smiley


      • Enabomber Enabomber 6 janvier 2015 18:51

        La mouche, on attend toujours cette fameuse théorie qui va bousculer l’évolution. Mais nous sommes peut-être incapables de la saisir parce qu’incapables de REFLECHIR ?


      • Ronny Ronny 6 janvier 2015 13:51

        « Les théories darwiniennes décrivent la spéciation mais ne parviennent pas à l’expliquer ». Si si...


        Prenons le cas célèbre du papillon blanc devenu noir dans l’environnement minier du RU de la fin du XIXeme sicle. Le papillon noir ne se croise plus avec son homologue blanc (isolement gamétique - speciation allopatrique), mais avec d’autres papillons devenus noirs également, phénotype dont la fréquence est croissante, en réponse à la sélection darwinienne de la mutation associée. Celle ci confère en effet une survie accrue en regard de la prédation. Que se passe t il alors ? Le stock génétique du variant noir dérive progressivement de celui du blanc sans qu’il y ait une possibilité de rapprochement, puisqu’il n’y a pas d’échanges sexuels à même de « moyenner » les changements induits par la dérive génétique ; et ce jusqu’à ce que la dérive soit suffisamment forte pour prévenir de toutes façons toute possibilité de croisement fertile, dans l’hypothèse où celle-ci se serait quand même produit. ON a alors assisté à la naissance d’une sous espèce puis d’une espèce nouvelle. 

        Le même phénomène de spéciation peut résulter d’un éloignement géographique (isolement écologique - speciation peripatrique), minime au début puis « infranchissable »’ tel que la même espèce évoluera alors selon des « patterns » différents jusqu’à générer deux espèces.





        • La mouche du coche La mouche du coche 6 janvier 2015 14:04

          N’importe quoi. La modification d’une espèce sous l’influence du milieu est une théorie de LAMARCK que la science d’aujourd’hui fustige.
          Apprenez avant de poster des commentaires. smiley


        • bourrico6 6 janvier 2015 14:06

          tel que la même espèce évoluera alors selon des « patterns » différents jusqu’à générer deux espèces

          Une des difficultés est aussi de tenter de se rendre compte du temps que ça prends.... très difficile car nous sommes éphémères, et notre recul sur notre histoire aussi.
          En clair, on ne peut ne serait-ce qu’imaginer la durée que cela représente, il y a trop de 0.


        • philouie 6 janvier 2015 13:52

          Mais ce n’est pas un argument pour invalider l’évolution, qui reste un concept dont les mécanismes restent à préciser

          Euh ? moi j’avais compris que le mécanisme de l’évolution c’est le hasard.
          c’est pas ça ?
          Darwin laisse-t-il une place à Bergson ?
          ou pour le dire autrement Dieu a-t-il sa place dans la théorie de l’évolution.
          ou la théorie de l’évolution est-elle un moyen de s’affranchir de l’idée d’un créateur ?


          • philouie 6 janvier 2015 13:52

            Pour bourricot....


          • bourrico6 6 janvier 2015 14:02

            Euh ? moi j’avais compris que le mécanisme de l’évolution c’est le hasard.c’est pas ça ?Darwin laisse-t-il une place à Bergson ?

            J’en sais rien, mais la complexité du vivant et de la chimie organique en générale laisse supposer qu’on est pas prêt de tout comprendre au film dans le détail. (voyez les déconvenues « volontaires » de la génétique et de ses promesses non tenues pour vous en convaincre)
            D’autant que les phénomènes dits « quantiques » commencent à être envisagés et pris en compte dans le domaine de la génétique, et donc de l’évolution.
            De plus, il peut y avoir plusieurs « mécanismes. »

            ou pour le dire autrement Dieu a-t-il sa place dans la théorie de l’évolution.
            ou la théorie de l’évolution est-elle un moyen de s’affranchir de l’idée d’un créateur ?

            A mon sens Dieu n’a rien à faire la dedans, comme qui disait « Je n’a pas besoin de cette hypothèse »
            Mais pour un croyant, Dieu est en tout, donc évolution ou pas peu importe au fond car ça restera l’oeuvre de Dieu.
            (Je néglige les moyen-âgeux et leur Terre âgée de 5000 ans.)


          • La mouche du coche La mouche du coche 6 janvier 2015 14:05

            Bref bourrico ne sait rien et il nous le fait savoir smiley


          • bourrico6 6 janvier 2015 14:06

             Bref bourrico ne sait rien et il nous le fait savoir

            C’est mieux que de ne rien savoir et de faire croire le contraire.


          • philouie 6 janvier 2015 14:56

            A mon sens Dieu n’a rien à faire la dedans, comme qui disait « Je n’a pas besoin de cette hypothèse »

            Je comprends bien que pour faire de la science on se passe de cette hypothèse. c’est même la condition sine qua non.
             
            Mais de la nécessaire non-hypothèse de Dieu pour faire de la science, beaucoup concluent à l’inexistence de Dieu.
            un peu comme de dire : « je n’ai pas besoin de l’hypothèse de Dieu, donc Dieu n’existe pas » une sorte d’argumentation tautologique dont la conclusion est contenu dans la prémice.
             
            L’impression que j’ai quand même, c’est que beaucoup cherchent dans la science la preuve de l’inexistence de Dieu, comme on l’a vu par exemple avec certain commentaire sur la sonde Rosetta qui allait permettre de découvrir l’origine de la vie et partant donner tort aux croyants. encore raté.
            Moi qui suis croyant, je me dis « mais qu’ils sont naïfs »


          • Enabomber Enabomber 6 janvier 2015 15:14

            "La science n’a évidemment jamais apporté la preuve de l’absence de projet à l’œuvre dans l’univers. Elle a tout simplement découvert qu’elle était capable de beaucoup mieux comprendre, prévoir et manipuler ce que nous percevons de la réalité en faisant l’économie de toute idée de projet, d’intentionnalité et de finalité."
            JC Ameisen


          • philouie 6 janvier 2015 15:43

            Je suis d’accord avec ça.
            le problème c’est que« l’économie de toute idée de projet, d’intentionnalité et de finalité » est efficace sur le plan de la science mais complètement contreproductive sur le plan moral.
             
            Parce que la science ne nous dit rien de la morale, c’est de la morale que nous tirons le controle du mobile de nos actes.
            l’ idée de projet, d’intentionnalité et de finalité nous aide à construire une vision du monde qui nous engage.


          • dithercarmar dithercarmar 7 janvier 2015 03:53

            philouie,

            <<Je comprends bien que pour faire de la science on se passe de cette hypothèse. c’est même la condition sine qua non.>>

            Le grand problème est la croyance. Parce que votre « dieu » n’est en rien une « hypothèse » mais bien qu’une croyance, un mythe.
            Définition :

            La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou des hypothèses, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des éléments de réalité confirmant ou infirmant cette thèse ou ces hypothèses.

            En ce sens elle s’oppose à la notion d’esprit critique, et trouve son antithèse dans l’instrumentalisme qui considère que les modèles scientifiques ne sont que des instruments nous permettant de concevoir commodément les phénomènes.

            Par métonymie, le terme désigne aussi l’objet de cette croyance. Le concept philosophique de croyance fait partie de la théorie de la connaissance. Les croyances, qu’elles soient religieuses, scientifiques, superstitieuses ou autres, sont aussi un objet d’étude de l’anthropologie culturelle.

            Certains auteurs[Qui ?] parlent de mythe pour désigner une croyance qu’ils considèrent comme fausse ou erronée

            Définition :

            Un mythe est un récit qui se veut explicatif et surtout fondateur d’une pratique sociale. Il est porté à l’origine par une tradition orale, qui propose une explication pour certains aspects fondamentaux du monde et de la société qui a forgé ou qui véhicule ces mythes :

            • la création du monde (cosmogonie) ;
            • les phénomènes naturels ;
            • le statut de l’être humain, et notamment ses rapports avec le divin, avec la nature, avec les autres individus (d’un autre sexe, d’un autre groupe), etc. ;
            • la genèse d’une société humaine et ses relations avec les autres sociétés.

            L’étude des mythes est appelée mythologie.

            Le terme mythe est souvent employé pour désigner une croyance manifestement erronée au premier abord, mais qui peut se rapporter à des éléments concrets exprimés de façon symbolique1 et partagée par un nombre significatif de personnes.

            Le mythe se distingue de la légende (qui suppose quelques faits historiques identifiables), du conte (qui se veut inventif sans expliquer), et du roman (qui « explique » avec peu de fondements). 

            ET RIEN D’AUTRE. << Moi qui suis croyant, je me dis « mais qu’ils sont naïfs »>> N’attribuez pas aux autres vos « tares ».


          • philouie 7 janvier 2015 08:25

            Merci d’avoir partagé vos croyances à coup de copier-coller mais j’en vois pas trop l’intérêt.


          • dithercarmar dithercarmar 7 janvier 2015 11:47

             philouie

            Il est très difficile de faire comprendre à un croyant l’intéret de la réalité au détriment des élucubrations.
            Donner une définition reste un moyen simple et abordable, mais.... un croyant reste un croyant.
            Mêler le divin et « l’évolution » est une construction mentale qui vous arrange, rien de plus.


          • philouie 7 janvier 2015 13:22

            Vous appelez « réalité » vos croyances.

            grand bien vous fasse.


          • dithercarmar dithercarmar 7 janvier 2015 18:40

            Vous ne pouvez plus faire le distingo entre le réel et l’irréel. La contemplation est la prochaine étape de votre « évolution ». À quand l’extase !
            C’est si bon de se faire du bien.


          • Le p’tit Charles 6 janvier 2015 14:25

             Il y a 225 millions d’années naissaient les dinosaures (d’après les experts..enfin certains)...mais avant leur gigantisme ils étaient comment au point de vue de la taille.. ?


            • philippe913 7 janvier 2015 08:58

              plus petits....


            • kalachnikov lermontov 6 janvier 2015 20:44

              @ Dugué

              Le mot ’ether’ vous dit qq ch ?

              Je mets le lien suivant avec des réserves ; correct sur le fond, mais en désaccord à la marge.

              http://www.incapabledesetaire.com/divin.html


              • philippe913 7 janvier 2015 08:57

                le lien d’un illuminé ? c’est sensé prouver quoi que ce soit ?

                sinon, l’éther, cette théorie du 19°, a été abandonné avec l’avènement de la théorie relativiste


              • kalachnikov lermontov 7 janvier 2015 09:38

                Tsss tsss, l’ether dont tu parles n’a rien à voir avec l’ether dont il est parlé dans le lien.

                ’Illuminé’ : c’est vrai que vous les adeptes de la preuve, les matérialistes à gros doigts, vous ne l’êtes pas, illuminés. Il suffit de de contempler le désastre en tout style qui se déroule sur terre ces temps-ci pour saisir toute la portée de votre grandiose intelligence.

                Règle de sympathie universelle n°1 : les idées laides enfantent toujours de choses laides.

                (mr le psychiatre, vous confondez ’censé’ et ’sensé’.)


                • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 7 janvier 2015 22:08

                  C’est de la foutaise !

                  Si l’Evolution existait, les Socialistes seraient devenu intelligents !


                  • Enabomber Enabomber 7 janvier 2015 22:17

                    En politique l’intelligence n’est pas un avantage sélectif smiley


                  • michelle 28 mars 2015 02:13

                    Le stock génétique du variant noir dérive progressivement de celui du blanc sans qu’il y ait une possibilité de rapprochement, puisqu’il n’y a pas d’échanges sexuels à même de « moyenner » les changements induits par la dérive génétique ; Casquette Superman et ce jusqu’à ce que la dérive soit suffisamment forte pour prévenir de toutes façons toute possibilité de croisement fertile, dans l’hypothèse où celle-ci se serait quand même produit. 

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