• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

1liberal

1liberal

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 20 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • 1liberal 1liberal 2 décembre 2008 17:55

    @ l’auteur,

    L’Etat libéral n’est pas un Etat dans lequel le droit se limiterait au droit privé. Un espace public qui n’appartiendrait a personne se rapprocherait davantage de l’idée d’anarchie. Pour le libéral que je suis, l’espace public appartient a tous, un tous que l’Etat est supposé representer, mais l’Etat nous représente-t-il ?

    Ainsi pour reprendre l’exemple du jardin, ce ne serait pas un espace de non droit comme vous le définissez, mais un espace soumit au droit public, un espace dans lequel la "liberté des uns s’arrête la ou commence celle des autres", ce qui n’a rien d’extraordinaire il me semble.

    La question de la limite entre la sphere privée est la sphere publique est cependant pertinente.

    Effectivement, une entreprise qui voudrait construire une tour immense dans un village, bien que ce soit logiquement son droit le plus naturel, représente assurément une gène pour le voisinage, au meme titre que le bruit, la pollution etc... Pour protéger le voisinage, il faudrait donc enfreindre le droit de l’entreprise a jouir de sa propriété.

    La limite entre les deux est donc subjective, fonction de la tolérance des uns et de l’altruisme des autres, suivant les pays et leur "culture". J’ai tendance a croire qu’une société libérale, si on admet que l’on peut coller des étiquettes sur une chose aussi abstraite, est globalement ouverte et tolérante car l’individu, et le respect d’autrui qui en découle, y occupe une place prépondérante, sans y etre pour autant sacralisé.

    A mon sens, une société dans laquelle chacun ne voit que ses intérets est une société malade, qui pour préserver les intérêts de ses membres et éviter le chaos, entend tout codifier, tout réglementer, parce qu’elle ne fait plus confiance en l’individu, en l’humain pour emprunter un autre lexique, pour assurer la cohésion (cohésion sociale dans un autre lexique).

    C’est du moins l’idée que j’ai de la société francaise pour laquelle la phrase de Bastiat s’applique parfaitement : "L’Etat, cette grande fiction a travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde". Pour reprendre l’exemple du jardin, chacun se sert aux limites de la légalité et compte sur la "société" pour régler les problèmes, sans voir que la société, c’est nous-memes.

    Il en est ainsi par exemple de certaines fonctions publiques ou assimilées qui sont supposées servir l’intéret commun mais qui, victimes d’intérets corporatifs, assure parfois mal leur fonction. La défense du bien public est alors paradoxalement contraire a l’intéret commun.

    Pour bien fonctionner, avoir un droit qui respecte a la fois l’espace privé et l’espace public, il est impératif a mon sens que les lois refletent la volonté des individus. La question de l’organisation politique (et syndicale) me parait donc cruciale.



  • 1liberal 1liberal 4 mai 2008 00:03

    Vous êtes très clair, je me suis simplement mal exprimé. Juste une petite remarque, si on admet que la capitalisation a un meilleur rendement, et que les fonds sont correctement gérés (Etat ?), il serait judicieux que cela profite également aux moins aisés.



  • 1liberal 1liberal 3 mai 2008 23:40

    J’approuve complètement l’idée d’un impôt pour compléter les petites retraites mais ca ne règle pas le problème du déficit des régimes.

    A moins de considérer qu’en traitant la solidarité séparément, on puisse revoir à la baisse le niveau des pensions.

    Ce qui nous ramène à la capitalisation pour tenter de compléter le manque à gagner pour les futurs retraités.



  • 1liberal 1liberal 3 mai 2008 15:23

    La situation des retraites en France semble préoccupante pour l’avenir, et les débats sont souvent vifs : système par répartition ou par capitalisation, durées de cotisation, niveaux des pensions, régimes spéciaux, épargne retraite... Au-delà de la diversité des solutions proposées pour assurer la pérennité du système français de retraites, le constat commun est celui d’un déséquilibre financier à venir de très grande ampleur.

    En 2005, le montant total des dépenses au titre du risque " vieillesse- survie " s’est établi à 222,7 milliards d’euros, soit 44,1 % des dépenses de protection sociale totales et 13 % du PIB.

    Dans le scénario économique de référence du Conseil d’orientation des retraites (COR), le maintien de la réglementation actuelle entraînerait une élévation de ces dépenses à près de 14 % du PIB en 2020 et 16 % en 2040. Malgré cette hausse, le rapport entre la pension moyenne et le revenu moyen d’activité passerait de 0,78 à 0,64.

    http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/approfondissements/retraites-leur-reforme.html

     

    La question n’est pas faut-il réformer, mais comment réformer.

    Dans un système par répartition, on dispose de trois variables. Le taux de cotisation, la durée de cotisation, et le montant des pensions.

    - On ne peut augmenter le taux de cotisation sans impacter négativement la croissance, soit par une baisse du pouvoir d’achat, soit par une augmentation du chômage.

    - Les négociations sur l’allongement de la durée de cotisation sont en cours mais cet allongement sera vraisemblablement insuffisant au regard de l’évolution démographique.

    - Sur le niveau des pensions, le but est précisément d’essayer de les maintenir.

    Il apparaît assez clairement que les marges de manoeuvre sont faibles. Dans ces conditions, il est totalement irresponsable de crier au loup à propos de la capitalisation à laquelle ont recours la plupart des pays ultralibéraux dont la suède et l’allemagne. La question encore une fois est comment ?



  • 1liberal 1liberal 2 mai 2008 18:28

    Je suis plutôt d’accord avec vous. L’idéal serait peut-être un système mixte avec un système par répartition pour financer une pension minimum de solidarité (indexée sur l’inflation), et à coté un système par capitalisation pour apporter un complément à ceux qui peuvent se le permettre.


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv