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Absurde

Absurde

Bourlingueur en quête d’un absolu mêlant intelligence, optimisme, émancipation à l’endroit des pouvoirs et soif de vivre demain.

Tableau de bord

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Derniers commentaires



  • Absurde Absurde 31 janvier 2009 12:09

    Oui je connais cette chanson de Vassiliu, elle agrémentait nos trajets en bus scolaire avec "Le représentant en confitures", "Mon p’tit loup" et "On reste ensemble à cause du gosse", de Pierre Perret. Vassilu est intéressant aussi parce qu’il a été l’un des premiers à travailler la boucle sonore et à créer à travers cette petite innovation musicale (pour l’époque) une atmosphère un peu BD, un peu court-métrage, bref expérimentale dans le sens donné dans les années 70 à ce terme aujourd’hui si galvaudé. Je me rappelle "Je cherche une fille qui veuille bien de moi ce soir un quart d’heure", "J’ai trouvé un journal dans le hall de l’aéroport", et cette chanson-clip-sonore racontant un braquage... 

    Richard Anthony je le voyais presque tous les matins allant retirer de la thune au distributeur de la Société Générale en bas de chez moi, quand j’habitais à Cannes. Il avait une Pontiac Firebird brinqueballante, aux bas de caisse rouillés jusqu’au chassis, et malgré le gabarit de la caisse, son bide touchait le volant et il lui fallait un quart d’heure pour s’en extraire, et un autre quart d’heure pour s’y glisser. A cette époque-là on rencontrait beaucoup de vedets et de vieilles starlettes décaties à Cannes... Charles Trénet tenant à peine debout, escorté de son mignon, Guétary les cheveux teints en noir corbeau, fripé comme un mégot oublié dans son costard d’été au pantalon trop large, France Roche en panne de lifting, Guy Lux qui ressemblait à une momie et que personne ne reconnaissait plus dans son costard de vieux-beau. Je me rappelle, rue Bivouac-Napoléon, derrière chez moi, un après midi d’été, une brave mémé qui avait tenté d’aborder Annie Cordy flanquée de Charlotte Jullian. Les deux vioques ont passé leur chemin sans un regard pour la mémée qui est restée toute contrite au bord du trottoir. 

    Vous le dites très bien. Ils étaient d’une nullité crasse il y a cinquante berges, que voudrait-on nous faire croire qu’ils aient encore quelque chose à dire qu’il n’aient déjà mille fois ressassé dans les émissions de Danielle Gilbert ? Sardouille l’atroce vieux réac, je dis vieux parce que pour moi, un mec pareil ne peut être que né vieux, comme Mireille Matthieu n’a jamais été jeune, comme il paraissait impensable alors que l’on oublie un jour Léo Ferré et Caussimon... réduits à l’état de fantômes ou de vague label qualité pour les rimailleurs qui s’en réclament lorsqu’ils veulent paraître cultivés... 



  • Absurde Absurde 31 janvier 2009 09:55

    Que du beau monde, ouaaaah !

    les gloires de la grande chanson française des quinzaines commerciales de grande banlieue et autres inaugurations de supérettes vosgiennes, dûment cornaquées par l’ineffable Denise Fabre, par ailleurs adjointe à la com de l’Estrosi, actuel maire UMP de Nice, ce qui lui fournit un somptueux complément de retraite à la santé du contribuable local. 

    Navré d’imaginer le bon Vassiliu se produisant sur la même scène que Sheila, Barzotti, Juvet, Annie Cordy et Catherine Lara... Manquent à l’appel Michel Fugain, frappé d’arthrose sévère, Julot Iglésias, renvoyé chez lui faute de papiers par les miliciens de Klaus Von Hortefeux, Jacques Higelin, éconduit par la Sécurité qui l’a pris pour un SDF, Philippe Clay, qui s’est aperçu ces jours-ci qu’il était mort, Mireille Matthieu, paumée entre Hokkaïdo et le Mékong (où on la prend pour un guide tibétain) et Dalida, dont on n’est pas encore parvenu à fabriquer un clone à partir de son ADN. 

    Soulagé de voir que Pierre Perret reste étranger à cette concentration de liftings foireux. 

    Je sais que je vais me faire un tas d’ennemis mais je m’en fous. La chanson française vue sous cet angle me fait profondément ch... . 



  • Absurde Absurde 30 janvier 2009 18:34

    Il est l’homme qu’il faut... pour précipiter le pays dans la rue et du même coup, la chute du sarkozisme. 

    Hortefeux au Social, c’est comme si Le Pen partait en visite officielle à Douala, Alger ou Tel Aviv, c’est comme si Maurice G. Dantec était nommé à la Culture et le général Aussaresses à la Jeunesse et aux Sports, c’est comme si on allait chercher Adolf Eichmann au fin fond de sa tanière brésilienne pour le nommer ministre de la Santé. 

    Hortefeux au Social, c’est comme mélanger de l’éther, de l’alcool à brûler et de l’essence à la lessive que l’on met dans sa machine à laver pour détacher un bleu de travail, c’est comme vouloir soigner une éruption d’acné au vitriol ou confier une livre de Semtex à un groupuscule de skinheads et les lâcher rue des Rosiers. 

    Hortefeux au Social, c’est comme garder affamé une horde de rottweilers pour les abandonner ensuite dans une cour de récréation, c’est comme organiser un barbecue dans une raffinerie de pétrole, se balader à poil dans une rue de Dubaï, brandir un drapeau américain au nez et à la berbe d’Ahmadinejad, pisser sur une bannière de l’OM déployée sur le Cours Belzunce un soir de match Marseille-PSG comptant pour le classement en 1ère division. 

    Hortefeux : The Right Man at The Right Place... pour en finir une fois pour toutes avec le sarkozisme. 



  • Absurde Absurde 25 janvier 2009 18:32

    En essayant de rester objectif, de passer outre son dégoût, son désintérêt ou sa méfiance à l’égard de l’eurocratie technocratique (ou de la technocratie eurocrate) dont le bilan, humainement parlant, semble si désastreux que l’idéal de départ, "le marché entendu comme le garant de l’entente entre les peuples", n’est plus qu’une vue de l’esprit, une utopie trop remâchée...

    L’Europe c’est en partie une question de géographie. Plus on s’éloigne de Bruxelles, moins on en voit la couleur. Par chez moi, en Provence, le drapeau occitan flotte au fronton des bâtiments officiels, tantôt à droite, tantôt à gauche du drapeau français. Son pendant est le drapeau européen mais c’est d’abord au drapeau occitan que l’on fait attention, parce qu’il s’agit de notre histoire, de notre identité, parce qu’il a la couleur du sang qui roule dans nos veines. Plus au sud c’est le Maure sur fond blanc qui flotte au fronton des édifices publics, en Corse l’Europe n’existe pas, ou alors c’est à la vieille République de Gênes que l’on se réfère en y pensant, pour peu que l’on soit un brin érudit. 
    L’Europe, par chez moi, est une entité bureaucratique, une de plus, dont les décisions nous paraissent d’autant plus arbitraires qu’elles sont le fait de gens que nous ne connaissons pas, qui ne savent rien de nos attentes, qui ne sont ni des ouvriers, ni des employés, ni des paysans, ni des intellectuels. Qui ne reflètent en rien le peuple que nous sommes. C’est une Europe qui roule pour la finance mafieuse, au service du capitalisme sauvage, une Europe qui n’a cessé d’appauvrir les peuples des pays de l’Est délivrés du communisme, et qui a fait croire à tous les autres qu’ils pouvaient accéder à la classe moyenne par le sortilège du crédit à la consommation. C’est une Europe qui a tué les acquis sociaux et répandu la précarité et l’exclusion comme une vilaine lèpre. 

    C’est une Europe que l’on voit de loin, qui nous paraît si loin de nous, et dont cependant nous savons qu’il nous faut la combattre. Non pour revenir à ce que nous étions avant elle, avant cet euro qui nous a été imposé et qui n’est qu’une énorme escoquerie. C’est cette Europe en place qu’il nous faut combattre. Pour un schéma à repenser sur des critères humains, et non brutement vénaux. Pour nous éviter la guerre civile qui tôt ou tard éclatera dans cette Europe qui était sensée nous garantir contre la guerre entre peuples. 



  • Absurde Absurde 24 janvier 2009 14:53

    @xa :

    Sincèrement merci de vos éclairages et conseils. 
    J’ai fait connaître ma décision de résilier à Free dans un courrier recommandé où j’exposais une nouvelle fois les problèmes rencontrés, et ce que j’avais pu vérifier de leur provenance (suite à des constatations techniques sur lesquelles il serait fastidieux de s’étendre ici), les prévenant par ailleurs de ce que je sollicitais de la part de ma banque la suspension de prélèvement. 

    Concernant la boîte de recouvrement, inutile de leur écrire, ils ne répondent pas, et si vous les appelez (ligne surtaxée), c’est à peine si vous ne vous faites pas insulter... Quant à Free, je n’ai plus essayé ni par téléphone ni par courrier. Il est des façons plus intelligentes de perdre son temps... 

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