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Armelle Barguillet Hauteloire

Armelle Barguillet Hauteloire

Formation : journalisme, psychologie, graphologie. A exercé la graphologie pendant plusieurs années.
Mariée, mère de deux enfants.

A publié plusieurs ouvrages de poésie :

Terre promise
Incandescence
Le chant de Malabata -
 couronné par l'Académie française
Cantate pour un monde défunt - Prix Renaissance de poésie
Je t'écris d'Atlantique - Prix des Cahiers Froissart
Profil de la nuit - un itinéraire en poésie



 Des ouvrages pour la jeunesse :

Le poisson qui volait vers le soleil ( conte )
Le petit chasseur de vent  ( conte )
Le passeur d'horizon  ( roman )
La ronde des fabliaux

Des essais :

Proust ou la recherche de la rédemption
Proust et le miroir des eaux


Deux romans

Les signes pourpres
Le jardin d'incertitude


Anime les blogs :  " La plume et l'image"  et  "Interligne"
Membre du conseil d'administration du "Cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec"

Tableau de bord

  • Premier article le 02/01/2008
  • Modérateur depuis le 11/01/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 18 mars 2008 20:29

    Il est vrai que j’ai écrit cet article, tout d’abord pour mon propre blog, où il m’arrive - dans la rubrique "littérature" - d’inciter, par un texte d’ouverture, mes visiteurs à exprimer leurs opinions sur des questions que l’on se pose ou des textes qui nous interrogent. Aussi, je me permets d’inviter ceux qui en auraient la curiosité à se rendre sur le lien ci-dessous, afin de prendre connaissance des commentaires suscités par cet article, qui se sont révélés être d’un réel intérêt. ARMELLE

    http://mon-bloghauteloire.blogs.allocine.fr/mon-bloghauteloire-92457-la_philosophie_rend_t_elle_sage_.htm



  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 12 mars 2008 13:05

    REPONSE AU PROFESSEUR REBOUL :

    Je ne vois pas quel est le motif qui vous fait croire que je refuse le débat avec vous ? Oui, pourquoi le refuserais-je ? Mon texte précédent répondait à celui de Monsieur Alain Michel Robert qui ne me trouvait pas assez présente dans cet échange de propos. Il est vrai que je dispose d’assez peu de temps et que, parfois, je trouve inutile de ré-exposer ce que j’ai déjà exposé. Mais, pour répondre très directement à votre question, il est évident que le désir est à l’origine de l’attirance amoureuse, il en est le moteur, l’attraction primordiale, surtout s’il s’agit d’un homme et d’une femme. Bien entendu, l’amour repose sur ce partage du désir et du plaisir : plaisir dans toute sa plénitude.
    Je comprends aussi parfaitement qu’un philosophe ne soit pas en plein accord avec un autre philosophe ; c’est ce qui permet à la philosophie d’ouvrir sans cesse de nouvelles pistes. Donc ne voyez de ma part aucune intention suspecte. J’aime proposer des sujets mais je ne suis sans doute pas une polémiste... il faut me pardonner. Je suis allée sur votre site qui a l’air passionnant et j’y retournerai pour lire des articles qui m’interpellent. En toute sympathie. ARMELLE B.



  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 12 mars 2008 10:41

    Je ne souhaite aucunement me tenir en dehors du débat, mais je pense qu’il faut revenir aux fondamentaux car, sur un tel sujet, on peut vite partir dans toutes les directions. Le monde dans lequel je suis est toujours un monde que je constitue avec l’autre de la façon la plus effective, un monde partagé. Celui-ci est composé d’un ensemble de références où les personnes s’affirment tour à tour dans l’acte et la durée de la communication. Le monde compatible avec le mien le dispute avec le monde compatible avec le sien dès la première parole échangée. Comme le visage est la relation de réciprocité faite chair, la parole est la relation de réciprocité faite langage. Mieux encore que l’expression du visage, la parole est le prélude à la relation en tant que créatrice d’une sémantique nouvelle. Chacun se fait acteur dans le projet de l’autre pour que l’autre se fasse acteur dans le sien, chacun se découvre alors comme objet et instrument des fins de l’autre, enfin chacun prévoit le mouvement du partenaire en vue d’un projet d’unification, si bien que le dire avec autrui, non seulement précède mais accomplit le sens. Lévinas remarquait combien le dialogue résiste aux conceptualisations classiques. La raison est que, dans son souci de compréhension mutuelle, il initie souvent un sens neuf. S’il est vrai que je ne parle pas seulement à autrui mais que je parle avec lui, il faut bien que les paroles que je prononce cessent de m’exprimer seul, que le discours, l’échange ne se contentent pas d’être des signes donnés à autrui, mais des signes entretenus avec lui. La parole et la pensée ne sont pas faites pour vivre en vase clos, en circuit fermé. Elles ont pour vocation d’évoluer, de se renforcer, de se polir, de se parfaire. C’est ainsi que se forgent les civilisations, par la confrontation charnelle, affective, intellectuelle du soi avec l’autre.
    Mais il est bien évident que l’amour est, par excellence, la relation de prédilection, celle de la parole heureuse, de la compréhension spontanée. Il est l’hommage empressé et tendre de celui qui aime à celle ou celui qui est aimé. Alors aimer quelqu’un, ce n’est pas seulement aimer ce qu’il est, c’est aimer qu’il soit tel qu’il est. Et le plus merveilleux de l’amour est que si je veux que l’autre existe avec moi par la relation, c’est alors que je ne le prends pas seulement comme il est, je le veux comme il est. Ainsi l’amour fait être ceux qui s’aiment.
    Cependant ne soyons pas dupes, nous savons trop bien que l’échange, la communication, le dialogue, le relationnel, si en vogue aujourd’hui, débouchent trop souvent sur une communication à l’état sauvage qui sombre vite dans l’affrontement, le bavardage stérile, le dialogue de sourd. Car, pour que la relation soit harmonieuse, encore faut-il que la parole proposée soit reçue, tour à tour donnée et accueillie, et non une tension entre l’apport de l’un et l’apport de l’autre. Seulement et idéalement une élaboration fraternelle dans une quête active vers plus d’humanité. ARMELLE



  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 11 mars 2008 19:19

    Je me contenterai de citer Lévinas pour répondre à la demande de Monsieur Emile Mourey : " Les personnes ne sont pas l’une devant l’autre, simplement elles sont les unes avec les autres autour de quelque chose. Le prochain, c’est le complice ". ( De l’existence de l’existant - 1978 )

    Comment mieux exprimer l’importance de la relation et de l’altérité. Lévinas entend par dépouillement de soi, le recul de l’égo au profit de l’altruisme. Mais il voyait également dans le visage de l’autre le prolongement de l’humain dans le divin, étant donné qu’il faisait de l’humanisme le lieu éthique de la transcendance. ARMELLE



  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 4 mars 2008 19:49

    Réponse à Furtif :

    Je n’ai nullement cherché à faire une savante analyse de l’oeuvre de Mozart, en l’occurrence du Requiem, ne serait-ce que parce que je ne suis pas musicologue, je n’en ai pas les compétences. J’ai seulement voulu exprimer l’émotion que l’écoute de cette musique provoque en moi et les conditions dans lesquelles ce requiem a été écrit. Rien de plus.

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