• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Baltar

Consultant en organisation, nomade et amoureux des mots en tout genre.

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 85 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Baltar 25 octobre 2007 21:33

    Si vous avez un doute sur les restos du coeur, la solution est simple : vous téléchargez la musique en peer 2 peer puis vous filez le prix de vente du CD à un affamé.

    Au moins vous serez sûr.



  • Baltar 13 octobre 2007 19:35

    J’oublié de parler d’ATOS !

    Il y a un peu plus d’un mois, ce grand cabinet de conseil a envoyé un email à 700 de leurs consultants en leur annoncant qu’ils étaient élus ... soit pour partir en province avec une réduction de salaire, soit pour rester sur Paris avec une réduction de salaire. Oui, oui vous avez bien lu !

    Il s’agit d’un PSE : Plan de Sauvegarde de l’Emploi.

    Ces 700 élus ont reçu dans la même journée un email du service recrutement annoncant des recrutements massifs en 2008.

    Je ne connais pas les critères pour ces « élections » mais comme par hasard ceux que je cotoie sont agés.

    ATOS n’est pas en difficulté financière loin de là. Par contre, la rumeur est qu’il risque de se faire racheter par un fond d’investissement Chinois ou Américain d’ici peu. Allez hop, un petit burshing avant l’enculade (oups pardon ...).

    Pour dire au final que la sécurité des salaires et de l’emploi au sein des grands cabinets de conseil, cela me fait bien rire. Il y a quelque chose de malsain dans ce monde.



  • Baltar 13 octobre 2007 19:22

    Et bien je vais parler de la mienne de vie :)

    Le terme « entrepreneur » doit être nuancé entre deux extrêmes : celui qui se met à son propre compte pour dispenser une prestation purement intellectuelle et celui qui se doit d’avoir des locaux, du matériel et des salariés.

    Comme j’ai du temps pour venir sur AgoraVox, il va de soi que je suis dans le premier cas. Je vais donc me limiter à cette définition de « l’entrepreneur ».

    Les démarches administratives sont en effet très rapides. La comptabilité est relativement simple (une ou deux facturations par mois). Pour ma part, j’ai un réseau de trois quatre amis qui m’assurent des missions qui souvent durent au moins un an.

    Je m’attends à ne pas avoir de mission un jour ou l’autre : dans ce cas je repasse salarié dans un cabinet de conseil le temps de retrouver une mission en mode libéral.

    Ma nature est d’être indépendant et entrepreneur depuis ma scolarité : cela ne s’invente pas du jour au lendemain. Depuis le début de ma carrière, j’essaye de me construire des compétences à valeur ajoutée, des « niches commerciales » diversifiées pour intervenir de manière très large chez mes clients. Ainsi je peux transiter d’un projet à un autre sans trop de mal. Il faut se rendre visible et rester à l’écoute du besoin.

    Puisque je ne fais que de la prestation intellectuelle et opérationnelle, mes charges de travail sont normales. J’ai mes soirées et mes week-end comme tout le monde.

    Après avoir connu le salariat, je ne comprends pas pourquoi tant de consultants n’optent pas dès leur début de carrière pour un mode libéral. Ce comportement est certainement dû à une forme de conditionnement social et scolaire. Les gains sont au moins multipliés par deux, voire bien plus. La marge que se font les grands groupes est énorme. Ce sont des pompes à fric au détriment de la France et au détriment de la motivation ambiante.

    Pour s’en sortir il faut penser très tôt à se créer des réseaux, et les maintenir. Ecarter les faux amis qui ne voient en vous qu’une vache à lait potentielle.

    La précarité est un terme négatif dans les discours sociaux. Que nenni ! Pour les personnes ayant le goût de l’autonomie, de l’implication, pour ceux qui ont besoin d’être porteur de leur propre image, le risque de la précarité est un boost et non pas un frein.

    Les services Achats passent par des contrats cadre pour ne retenir que deux ou trois cabinets de conseil (ATOS, Cap Gemini, Accenture, Altran, SQLI, SOPRA, Unilog). Ainsi ils peuvent jouer sur les effets de masse et un système bien rodé pour faire baisser les prestations. Le seul critère est l’argent : peu importe la qualité du service et la réussite des projets. Ces cabinets, mis à part les aspects juridiques et des facilités de mise en relation, n’apportent absolument rien de plus en comparaison d’un réseau de prestataires indépendants. Mon expérience prouve que les indépendants sont aussi pérennes dans le temps que les salariés alors que les consultants salariés ont tendance à un turn over de quelques mois, n’hésitant pas à demander un changement ou à démissionner à la première occasion. A l’inverse l’indépendant restera longtemps de par sa situation précaire, tout en fournissant la meilleure qualité de service. Et pour les Achats : les indépendants aussi sont propices à la négociation.

    Les cabinet de conseil sont de très bons commerciaux par contre. Ils dégagent l’idée d’un vivier de compétences pour convaincre le client que la taille du fournisseur est primordiale. Théoriquement ce pourrait être vrai. Dans la pratique c’est complètement faux. Les nombreux consultants que j’ai croisé me confirment à chaque fois qu’il n’y a pas de « méthode » dispensée et partagée par un cabinet. Les consultants ne sont formés que sur des thèmes relatifs à la communication ou à la prestation de service. Mais ce genre d’acquis est de la forme plus qu’autre chose. Sur l’opérationnel, quasiment rien n’est proposé en interne du cabinet. Il s’agit d’un retour général sur ce que j’ai pu analyser en six ans. Et je parle des grands cabinets, pas des petits.

    Cette situation des Achats et des grands cabinets, à qui la faute ?

    Ni aux indépendants sachant tirer leur épingle du jeu de système des achats / cabinet : moins nous sommes, plus nombreuses seront les opportunités.

    Ni aux achats et aux grands cabinets qui jouent simplement le jeu de remplir leurs objectifs financiers.

    Ni aux consultants des cabinets qui se font pomper de l’argent par souci de sécurité de salaire (c’est un choix regrettable, mais c’est leur choix).

    La faute aux autres entités de l’entreprise. Elles se font refourgués des consultants lambda sans souci de crédibilité. Au final c’est au petit bonheur la chance. Parfois cela marche, parfois cela échoue. C’est à eux de convaincre les Achats de changer leur politique de choix et d’ouvrir les accès aux indépendants. La systématisation des contrats cadre est une abbération sauf si l’économie de moyen est la politique de l’entreprise : dans ce cas, le mieux est d’arrêter les projets et faire semblant d’exister. Bonjour la motivation.

    Il y a une grande hypocrisie dans l’entreprise à ce sujet.

    Dans mon périmètre, j’essaye de changer la donne en expliquant ces mécanismes. J’ai l’espoir qu’un jour le mode libéral prenne son essor dans l’entreprise. C’est un gage de réussite de la France entreprenante.



  • Baltar 12 octobre 2007 21:30

    Le site de Paul Amar est très très cloisonné : je n’ai pas trouvé de moyen pour riposter et lancer un débat dénoncant ses pauvres pratiques journalistiques, en indiquant éventuellement l’url de ce post.

    Au moins il évite ainsi de se faire accuser de censure.

    Si quelqu’un arrive à poster.

    La guerre des média démarrerait-elle ?

    Autre chose : le fait de traiter le sujet en fin d’émission rapidemment permet non seulement de le déqualifier en comparaison des autres mais aussi de marquer les esprits dans ce sens puisque les dernières idées subsitent inconsciemment.

    Bien-vu techniquement.



  • Baltar 12 octobre 2007 21:22

    Avec tous ces faits, on va bientôt pouvoir mesurer de manière empirique le temps de réaction du gouvernement - oups pardon je voulais dire des média - suite à la diffusion d’une information en terre étrangère.

    J’avais noté environ deux semaines lors de la diffusion par le journal belge de la vidéo de Sarko au G8.

    J’imagine en moyenne une semaine plutôt, variant en fonction de l’importance ... donc rdv dans 5 jours pour faire face à l’annonce officielle d’une rupture de « raison mesurée », et nous aurons alors droit à un battage médiatique ENORME !

    Leon Zitrone me manque déjà.

    NB : rien à voir au niveau politique, mais je suis étonné comment les gens zappent complètement le match de foot de demain soir ... qu’on ne me dise pas que le rugby propose plus d’enjeu : je pense simplement que le battage médiatique de nos chères chaînes télévisées va dans le sens du pognon là où il sera maximum samedi soir. Mais n’ayant pas la télévision je n’ai pu vérifier.

    A quand un vrai Siècle des Lumières ? 3ème millénaire ... je proclame notre entrée dans l’ére des média obscurantistes !

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv