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  • calypso calypso 17 décembre 2011 22:38

    Qu’attend-on pour dévaluer l’Euro ?

    Et bien déja ce n’est pas inscrit dans les objectifs de l’Europe puisque le traité européen donne pour mission à la BCE de maintenir une stabilité des prix dans la zone ( ie une inflation à 2% pas plus). Donc la BCE n’inondera pas les marchés en euros ce qui aurait pour effet de faire baisser l’euro mais aussi monter l’inflation, c’est contraire à sa mission principale.

    Faut pas en vouloir à la BCE elle ne fait qu’accomplir la mission qui lui a été assignée via les traités. Après si certains pays font n’importe quoi derrière ce n’est pas de sa faute ...

    Les américains menent une politique de taux d’interets réels négatifs (rachat d’oligations du trésor américain par la FED) ce qui pousse à rendre le dollar faible. Le yuan est quand à lui arimé au dollar.

    Dans ces conditions difficile de faire baisser l’euro ...

     

     



  • calypso calypso 17 décembre 2011 19:49

    L’avenir ne comportera aucun risque si nous avons, ensemble, le courage et la clairvoyance de dire « NON » à ce que la gouvernance mondiale piloté pas les US nous réserve !
    C’était il y a 30 ans qu’il fallait être clairvoyant, car regarde autour de toi, la gouvernance mondiale est là et fait son boulot. Personne ne bougera, il faut vraiment qu’il n’y ait plus rien dans le frigo pour que les gens bougent et ça n’arrivera pas. Même les grecs ne bougent pas. Leur nouveau dirigeant est un ancien grand commis de la banque centrale US et EU, aucun problème.

     

     



  • calypso calypso 17 décembre 2011 18:44

    Plus près de nous, les populations grecques sont aussi victime de ce qu’il est convenu d’appeler « la crise » : chômage massif, faillite des petits commerçants et entrepreneurs, augmentation sans précédent des prix de l’énergie, baisses drastiques des salaires, nouvelles taxes sur « tout et n’importe quoi » :

    Le mot « crise » est gentil car pour ce qui est de la grèce ils sont déja rentrés dans une dépression économique, terme plus approprié.

    Une grande partie de l’Europe (et nous en faisons partie) a vécu au dessus de ses moyens, parfois depuis des lustres, en empruntant pour « stimuler la consommation » ou « faire de la croissance » , ces emprunts financant des déficits budgétaires qui à la longue se sont accumulés en une dette remarquable.

     Cette dette étatique qui a été crée à tout va depuis si longtemps n’a hélas financé aucun actif productif succeptible de générer de la richesse à court, moyen ou long terme pour la population et dont nous pourrions bénéficier aujourd’hui. Cette dette à juste servi a alimenter des transferts sociaux et a gagner des voix lors des élections en faisant usage des des bons vieux principes du social-clientélisme si efficaces pour se maintenir au pouvoir.

    Cette dette constitue maintenant le principal actif de tout le secteur financier (ceux qui ont prété de l’argent) et elle ne vaut en aucun cas sa valeur initiale (l’argent qui a été prété a été dilapidé). Le secteur financier est donc en faillite virtuelle.

    Les pays en question n’étant plus capables de générer de la richesse (croissance nulle voire négative - aujourd’hui les produits étrangers sont devenus plus attractifs, et les services suivent la même voie) il est clair que le secteur financier ne peut plus financer comme avant des déficits perpétuels.

    Et comme la grèce on risque effectivement de rentrer dans un schéma très différent :

    Le niveau de vie était avant alimenté par l’argent de la création de richesse du pays plus l’apport d’argent emprunté. Dans le cas futur le niveau de vie sera alimenté par l’argent de la création de richesse du pays moins le remboursement de la dette passée.

    C’est ni plus ni moins que ce qui arrive aux grecs, et leur niveau de vie baisse en conséquence. Nous suivons ce mouvement, après les espagnols les portugais et les italiens.

     

     



  • calypso calypso 4 février 2010 21:55

    La plupart des pays avancés, à l’exception notable de l’Allemagne et du Japon, ont laissé s’affaiblir leur force de frappe industrielle. Le point de non retour semble désormais atteint. Ni les Etats-Unis, ni le Royaume-Uni, ni la France ne disposent désormais d’une force de frappe industrielle installée suffisante pour espérer préserver leurs parts de marché dans le commerce mondial. Il ne s’agit pas ici de défaitisme ni de déclinisme. Il s’agit de souligner qu’il nous faut impérativement repenser notre modèle de création de valeur

    La mutation de la géographie industrielle mondiale va s’accélérer au cours des prochaines années. D’une part, avec la montée en puissance des pays émergents, et en particulier celle de la Chine. D’autre part, avec les rares pays avancés qui ont mené une stratégie industrielle cohérente par un positionnement intelligent et une maîtrise de leurs coûts et de leurs marges. L’Allemagne va ainsi continuer de gagner des parts de marché sur les autres pays avancés.

    Déjà, une part importante de l’industrie française est en fait la sous-traitante de l’industrie allemande. La France, comme d’autres pays occidentaux, a désormais pris trop de retard pour changer le cours de l’histoire. On ne peut pas se contenter d’une stratégie défensive qui dilapiderait des ressources pour retarder les échéances. L’impératif, c’est de développer notre propre modèle de succès, et de rechercher de nouvelles sources de créations de richesse.



  • calypso calypso 20 janvier 2010 23:22

    Le seul avantage de la perte de ce marché est que cela nous remet a notre place réelle. Il est bien de temps en temps de se prendre une claque, le tout est ensuite de savoir en tirer les leçons.

    Etre incapapable de vendre l’EPR (qui est cher) à un pays qui a de gros moyens financiers, cela prouve qu’il y a un problème. Comment le vendre a des acheteurs plus modestes ...

    A mon avis cela va signer la fin d’AREVA et de sa structure actuelle.
    - Trop de loupés d’ingénierie
    - Trop de retards sur ses chantiers
    - Perte de gros contrats qui étaient dans sa cible directe
    - Un nom qui devient synonyme d’échec

    Espérons que nos politiques et industriels de génie vont trouver la bonne organisation (car ce sont bien sur tous de grands spécialistes du marché nucléaire et des acteurs éprouvés aillant contribué a l’intense développement industriel du pays ...).

    Quand aux coréens il prennent petit à petit position, l’air de rien.

    Kepco c’est pas très connu. Mais on va peut être de plus en plus entendre parler d’eux.

    Le patron de Kepco est l’ancien patron d’une petite société qui est partie du néant pour devenir une des plus grosses société d’électronique grand public mondiale ( LG ). Il y a commencé au tout début comme simple ingénieur. Bref il y a du savoir faire en matière de réussite.

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