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  • Premier article le 08/08/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • Celse 10 août 2006 19:36

    D’abord Antony, je m’excuse pour les propos Tyariard. L’insulte est inadmissible d’autant plus quand elle est anonyme.

    Je n’ai pas réagi assez vite, donc ma question sur votre source tombe un peu à l’eau. L’occasion de rajouter.

    Il est aussi important de couper court à certaines légendes sur la non existence d’aide sociale aux USA. Il existe bien une couverture médicale pour les pauvres : Medicaid — http://www.cms.hhs.gov/home/medicaid.asp Ou pour les personnes agées de plus de 65 ans : Medicare — http://www.medicare.gov/ « Ces prises en charge couvrent les consultations, les médicaments, les soins dentaires, et bien entendu les hospitalisations », écrit-il.

    Je confirme, j’y habite et j’ai des gens autour de moi qui bénéficient de ces aides. Le bémole à mettre c’est que ça ne couvre pas toujours 100 % des médicaments. Mais, si je ne me souviens bien, c’est aussi le cas de la SS en France. Corrigez-moi si je dis une bêtise.

    Il existe aussi le « food stamp » utilisable chez tous les commerçants, l’aide au logement, l’impôt négatif et l’aide médicale décrite plus haut.

    Sans oublier les centaines et centaines d’organisations charitables qui passent leur temps à aider les pauvres. Rien à voir avec ce que l’on connaît en France. De plus la façon dont ils aident les pauvres est clairement destinée à les sortir de cette pauvreté. « Si l’on prend la définition américaine, (celle qui donne 15% de pauvres), un peu plus de la moitié des gens qui la composent en sortent au bout d’un an, 70% au bout de deux ans. Seuls 17% y figurent encore au bout cinq ans ! » écrit Millières.

    Enfin ne pas oublier les conditions de la pauvreté : « en 1997 40% possédaient leur logement, 70% avaient une voiture, 97% la télévision en couleurs, et les deux tiers avaient chez eux l’air conditionné », explique-t-il

    Et surtout un taux de chômage à 4,58% et un PIB américain supérieur au PIB français.



  • Celse 10 août 2006 19:04

    Quelles sont vous sources ?

    Très souvent, on mélange des chiffres qui ne mesurent pas la pauvreté selon les mêmes critères, comme le souligne très justement le professeur Guy Millière enseignant de droit et d’économie de l’information à l’Université Paris VIII.

    Les études en France, par exemple, utilisent une définition relative de la pauvreté : une personne est pauvre si son revenu est en dessous de la moitié du revenu médian. Elle ne mesure donc pas le pouvoir d’achat.

    Les États-Unis utilisent une définition « absolue » de la pauvreté : est pauvre une personne si son revenu est inférieur à 3 fois le coût de la ration alimentaire nécessaire pour vivre. « En 1997, cela donnait 4450 francs par mois pour un individu vivant seul et 8920 francs pour une famille de 4 personnes », précise Millière. Environ 15% de la population serait donc pauvre, soit 39 millions de personnes.

    Je serais curieux de savoir quel serait le pourcentage de pauvre en France selon cette définition.



  • Celse 10 août 2006 16:59

    Commentaires en vrac

    1- La loi française. Le nouveau code pénal français définit un crime contre l’humanité de la façon suivante : « Pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, d’enlèvements de personnes suivis de leur disparition, de la torture ou d’actes inhumains... »

    2- L’argument qui consiste à dire les régimes communistes ont trahi le communisme est classique... et un peu facile. Tous les régimes communistes ont été et sont toujours des régimes tortionnaires. TOUS. Mais, certes à des échelles différentes. Est-ce un hasard ou le résultat de cette idéologie ? Une idéologie n’existe que parce que l’homme en fait.

    3- La répression de masse a commencé en Russie bien avant Staline. Dès le départ, après avoir rétablis la peine de mort, les bolchéviques ont massacré des populations : Astrakan (18 mars 1919), Petrograd (mars 1921), Cronstadt (1921 - massacre commandé par Leon Trotsky, créateur de l’Arméee rouge), mouvement makhnoviste... sans oublier la création du goulag par l’équipe de Lénine. Lénine qui déclarait alors : « La volonté d’une classe est parfois accomplie par un dictateur qui, à lui seul, fera davantage et qui sera souvent plus utile. La démocratie soviétique n’est pas du tout en contradiction avec le commandement d’un seul homme et la dictature. Du point de vue de l’idée soviétique, le pouvoir personnel et l’attribution des pleins pouvoirs dictatoriaux à une personne, sont une nécessité » (Nicolas Valentinov, Mes rencontres avec Lénine, Ivréa, 1987).

    4- Les crimes du capitalisme. A ce sujet, Laurent Joffrin, alors directeur de la rédaction de Libé, écrit le 17 déc. 97 : « Le capitalisme est un système économique né à l’époque de la Renaissance, qui s’est développé en deux siècles sur toute la planète, sous les formes les plus variées. Il n’y a pas de parti capitaliste, de drapeau capitaliste, de « Tcheka » capitaliste (sauf dans le catéchisme léniniste, bien sûr). Les « crimes du capitalisme » ont été commis par des libéraux, par des monarchistes, par des radicaux-socialistes, par des nazis, par des fascistes, des taoïstes, etc. On arrive à l’absurde. » Alors précise-t-il que « [...]le communisme en actes est un objet politique bien identifié, réuni sous la même bannière, avec la même stratégie, la même idéologie et la même organisation. Ses victimes ont toutes été sacrifiées volontairement sur l’autel de la même révolution, par massacre direct ou par famine. » Bien entendu, il ne s’agit pas de nier les crimes de ces régimes non communistes. Et bien entendu, certains pourraient être qualifiés de « crimes contre l’humanité » au regard de la loi française en tous cas.

    5- Le PCF a toujours soutenu le PC de l’URSS. Il n’a jamais condamné, les crimes du communisme tant que l’URSS existait. Il les a au contraire soutenus en se faisant le relais de la propagande du parti frère. C’est ce qui s’appelle avoir du sang sur les mains.

    6- Les archives ne sont pas ouvertes en Russie. Mais elles le sont dans la plupart des autres pays européens.

    7- Je n’ai pas écrit cet article pour nier les autres crimes commis dans le monde par d’autres au nom d’autre chose. Les crimes des uns n’excusent ou n’effacent pas les crimes des autres. J’ai écrit cet article car je suis « étonné » que dans nos démocraties il soit si difficile à nos élus de reconnaître les crimes des régimes communistes, de les qualifier de crimes contre l’humanité quand c’est le cas, d’en faire juger les coupables encore en vie et d’obtenir des réparations - au moins morales - pour les victimes de ces crimes. Dans des États de droit n’est-ce pas normal de faire juger des criminels ?



  • Celse 10 août 2006 16:58

    Commentaires en vrac

    1- La loi française. Le nouveau code pénal français définit un crime contre l’humanité de la façon suivante : « Pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, d’enlèvements de personnes suivis de leur disparition, de la torture ou d’actes inhumains... »

    2- L’argument qui consiste à dire les régimes communistes ont trahi le communisme est classique... et un peu facile. Tous les régimes communistes ont été et sont toujours des régimes tortionnaires. TOUS. Mais, certes à des échelles différentes. Est-ce un hasard ou le résultat de cette idéologie ? Une idéologie n’existe que parce que l’homme en fait.

    3- La répression de masse a commencé en Russie bien avant Staline. Dès le départ, après avoir rétablis la peine de mort, les bolchéviques ont massacré des populations : Astrakan (18 mars 1919), Petrograd (mars 1921), Cronstadt (1921 - massacre commandé par Leon Trotsky, créateur de l’Arméee rouge), mouvement makhnoviste... sans oublier la création du goulag par l’équipe de Lénine. Lénine qui déclarait alors : « La volonté d’une classe est parfois accomplie par un dictateur qui, à lui seul, fera davantage et qui sera souvent plus utile. La démocratie soviétique n’est pas du tout en contradiction avec le commandement d’un seul homme et la dictature. Du point de vue de l’idée soviétique, le pouvoir personnel et l’attribution des pleins pouvoirs dictatoriaux à une personne, sont une nécessité » (Nicolas Valentinov, Mes rencontres avec Lénine, Ivréa, 1987).

    4- Les crimes du capitalisme. A ce sujet, Laurent Joffrin, alors directeur de la rédaction de Libé, écrit le 17 déc. 97 : « Le capitalisme est un système économique né à l’époque de la Renaissance, qui s’est développé en deux siècles sur toute la planète, sous les formes les plus variées. Il n’y a pas de parti capitaliste, de drapeau capitaliste, de « Tcheka » capitaliste (sauf dans le catéchisme léniniste, bien sûr). Les « crimes du capitalisme » ont été commis par des libéraux, par des monarchistes, par des radicaux-socialistes, par des nazis, par des fascistes, des taoïstes, etc. On arrive à l’absurde. » Alors précise-t-il que « [...]le communisme en actes est un objet politique bien identifié, réuni sous la même bannière, avec la même stratégie, la même idéologie et la même organisation. Ses victimes ont toutes été sacrifiées volontairement sur l’autel de la même révolution, par massacre direct ou par famine. » Bien entendu, il ne s’agit pas de nier les crimes de ces régimes non communistes. Et bien entendu, certains pourraient être qualifiés de « crimes contre l’humanité » au regard de la loi française en tous cas.

    5- Le PCF a toujours soutenu le PC de l’URSS. Il n’a jamais condamné, les crimes du communisme tant que l’URSS existait. Il les a au contraire soutenus en se faisant le relais de la propagande du parti frère. C’est ce qui s’appelle avoir du sang sur les mains.

    6- Les archives ne sont pas ouvertes en Russie. Mais elles le sont dans la plupart des autres pays européens.

    7- Je n’ai pas écrit cet article pour nier les autres crimes commis dans le monde par d’autres au nom d’autre chose. Les crimes des uns n’excusent ou n’effacent pas les crimes des autres. J’ai écrit cet article car je suis « étonné » que dans nos démocraties il soit si difficile à nos élus de reconnaître les crimes des régimes communistes, de les qualifier de crimes contre l’humanité quand c’est le cas, d’en faire juger les coupables encore en vie et d’obtenir des réparations — au moins morales — pour les victimes de ces crimes. Dans des États de droit n’est-ce pas normal de faire juger des criminels ?



  • Celse 10 août 2006 14:29

    J’allais oublié de dire que le texte a d’abord été rejeté. Extrait de la dépéche AFP : “Le projet de recommandation présenté aux parlementaires au terme de trois heures de débat, n’a pas atteint la majorité requise des deux-tiers pour être adoptée. Le document réclamait notamment « une déclaration officielle en faveur de la condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires » ainsi que l’organisation d’une conférence internationale sur ces crimes.[...]Il invitait également les ex-pays communistes, tous membres de l’organisation paneuropéenne à l’exception du Bélarus, à lancer des campagnes de sensibilisation, à ériger des monuments commémoratifs aux victimes et à réviser leurs manuels scolaires. De Prague à Zagreb, en passant par Berlin, Athènes ou Paris, les partis communistes s’étaient mobilisés depuis plusieurs semaines contre une possible condamnation des « crimes communistes ».”


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