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  • 21 mai 2007 17:24

    Je ne comprend pas ce que vous entendez par homophilie.

    Lors de cette journée, il ne s’agit pas de promouvoir l’homosexualité (dans le sens « devenez gay »). Personne ne vous demande, en tant qu’individu, d’aimer l’homosexualité dans ce sens là. Pour moi qui suis gay, il est d’ailleurs absurde de penser que l’on peut convaincre quelqu’un de devenir homosexuel.

    Nous demandons d’être aimés comme tout être humains, d’être respectés, à égalité avec les autres citoyens blancs ou noirs, chrétien ou juif, hétéro ou homo. Si c’est ce que vous appelez homophilie, si c’est l’amour du prochain, alors oui je la revendique.

    Cette journée a surtout pour but de sensibiliser la population sur ce que vivent les homos.

    Les agressions, bien sûr, sont intolérables (et déjà traitées par la loi), mais ne sont pas le seul problème.

    A mon sens il est tout aussi important de savoir que presque tous les gays et lesbiennes de France, à un moment ou à un autre, vivent ceci :
    - dénigrement systématique de l’homosexualité dans les conversations quotidiennes (remarquez comme les moqueries les plus méprisantes sont liées à l’homosexualité)
    - injures directes, fréquentes dès que l’on est « visible » (par exemple se tenir par la main) en dehors de rares zones comme le centre de Paris
    - moqueries répétées de la part de certaines personnes (pouvant aller jusqu’au harcèlement), particulièrement en milieu scolaire
    - discriminations diverses dans le milieu professionnel
    - mensonge obligatoire et peur d’être découvert pour ceux qui sont « dans le placard »
    - isolement social : rejet de la part des amis ou de la famille après un coming out

    Une étude a montré qu’en France les jeunes homos ont un risque de suicide 15 fois plus élevé que les hétéros. Je ne pense pas que la meilleure solution pour répondre à cela soit de nier le problème et de ne pas en parler.

    Nous ne demandons pas un changement du droit, mais une prise de conscience.

    Demandez aux gays et lesbiennes de votre entourage de vous raconter leur adolescence et leur début de vie d’adulte, et jugez par vous même de la situation.


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