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gaamin

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  • gaamin 12 novembre 2007 10:19

    Dans le cas particulier de l’inflation des matières premières, et notamment du pétrole, je perçois le mécanisme différemment.

    Le dollar (et les monnaies fortement liées telles le yuan) s’affaiblit non seulement par rapport à l’euro, mais aussi par rapport aux autres monnaies.

    A mes yeux, la majorité des acheteurs acceptent l’inflation du prix des matières premières, modérée dans leur monnaie pour la plupart, et se contentent d’appliquer deux fois le taux de change pour passer au dollar lors de l’achat. Une fois pour acheter des dollars pour acheter le produit, une autre fois en sens inverse pour calculer leurs coûts dans leur monnaie propre.

    Si l’euro devient la monnaie de référence, l’inflation en euros n’a aucune raison mécanique (rapport offre / demande) d’être plus forte qu’actuellement.

    Mieux encore (on peut imaginer / rêver), pour les pays dont la monnaie s’affaiblit (dollar par exemple), l’inflation continuerait au rythme de la dépréciation de cette monnaie et de l’augmentation « normale » des prix dû à l’augmentation de la demande sans compensation de l’offre. Dans cette hypothèse, on peut envisager quelques réactions :
    - soit le pays concerné (je pense surtout aux USA) change son fonctionnement afin de baisser sa consommation (impossible à court terme), ou subventionne l’achat de telles matières pour soutenir son mode de fonctionnement (faisable à très court terme, mais risqué et obligation de changements simultanés plus profonds)... une forme de transition
    - si le pays contrôle son taux de change (pas donné à tout le monde, hein, je pense surtout à la Chine, il s’agit du seul pays dans ce cas qui ait un réel poids économique), détermination de ce taux sur d’autres bases, afin d’être moins pénalisé. Mais il est vrai que dans le cas de la Chine, leur dynamisme économique et leur fonctionnement en termes de sécurisation des ressources leur laisse aussi une grande latitude pour régler le problème.

    La dépréciation du dollar, l’apparition simultanée de l’Euro comme monnaie de confiance, sont peut-être bien le reflet de la confiance dans l’économie des pays concernés.

    Le mode américain, double déficits (budgétaire et commercial) volant de record en record, une nation qui vit à crédit sur le reste du monde, inspire de moins en moins confiance. L’alternative récente de l’Euro présente elle nombre de points qui rassurent, avec à l’échelle de la zone Euro des déficits moindres, des règles stables, des rappels à l’ordre pour les états qui s’écartent trop des critères. En ce sens, la « nasse piégée » n’existe que depuis qu’une monnaie a une assise équivalente au dollar. Auparavant, sans alternative, il était possible aux USA de faire la pluie et le beau temps, seuls. La montée en puissance simultanée de la Chine a aussi un impact énorme. N’y aurait-il pas beaucoup plus à craindre d’une flotaison du yuan, qui risquerait alors de prendre la place de monnaie-étalon ? Avec sa croissance à deux chiffres, la banque centrale de Chine pourrait sans problème se permettre des taux à 7%, attirant par ce biais des capitaux déjà convaincus par les bénéfices engrangés par le modèle économique. Cet afflux de capitaux en ferait la nouvelle monnaie de référence, et les liquidités qui iraient là-bas n’iraient pas dans l’économie en Euros.

    Bref, tout ceci est loin d’être simple, et l’actuel modèle financier mondial offre peu de visibilité. L’esbrouffe des différents hommes politiques n’améliore pas la chose. Mais à long terme, l’accélération des échanges semble remettre en valeur des critères fondamentaux :
    - ce sont les nations sainement gérées qui peuvent aller où elles veulent
    - les nations à la gestion non rigoureuse ont toutes les chances d’aller dans le mur
    - la présence de ressources stratégiques profitant à l’Etat (en direct par royalties ou via une participation majoritaire dans un exploitant favorisé) sont un avantage d’autant plus important que la gestion de cet Etat est rigoureuse. Dans un pays comme la Norvège, c’est une manne, au Canada, un avantage, dans la majorité des Etats africains, une source de tensions.



  • gaamin 9 novembre 2007 17:13

    Le tableau ainsi dressé est plutôt noir. Il recense quelques éléments négatifs pertinents, biaise certains raisonnements, pose quelques fausses vérités, le tout verbeusement emballé.

    Le dollar en tant que monnaie-étalon n’a jamais été un problème pour les USA qui par le biais de leur politique monétaire ont usé et abusé de ce que ceci leur permettait.

    On veut favoriser le pouvoir d’achat international et stimuler la consommation interne ? Elevons les taux, ce qui fait acheter du dollar, monter le dollar qui devient plus fort, permettant à somme d’argent égale d’acheter plus de biens/ressources/services produits dans le monde.

    A l’inverse, on souhaite favoriser les exportations ? Les contrats sur matières premières étant libellées en dollar, on peut se permettre de baisser les taux, ce qui fera vendre du dollar, le rendra plus faible, et permettra aux entreprises exportatrices de vendre leurs produits moins chers à l’étranger, sans payer plus cher leur approvisionnement (contrats en dollars...)

    Sur le long terme, l’une ou l’autre position n’est pas tenable, même sans concurrence : les contrats en dollars sont tôt ou tard renégociés, et pour la demande interne ce sont les fondamentaux qui finissent par établir la valeur de la monnaie.

    En présence de concurrence entre euro et dollar, un tel fonctionnement binaire n’est plus possible, même si les banques centrales ont toujours un gros rôle dans la parité des deux monnaies.

    A mes yeux, un euro étalon a plus d’avantages que d’inconvénients. Meilleur pouvoir d’achat à l’étranger, meilleure stabilité du prix des approvisionnements. Un petit exemple avec le pétrole : le prix en dollar, monnaie dont se désengagent progressivement les états pétroliers, n’a cessé d’augmenter à toute vitesse. En euros, l’augmentation a été proportionnellement bien moins importante. Mais j’admets que le problème des énergies fossiles est plus complexe que ceci, et qu’on aura dans moins d’un an un litre de gasoil autour de 2 euros....



  • gaamin 12 septembre 2007 10:34

    Un petit plug-in utile pour contrer les trolls existe depuis quelque temps, amusez-vous bien : http://www.pcworld.be/fr/fiches/articles/internet/cave-your-trolls-un-terme-aux-trolls-de-l-internet.cfm



  • gaamin 12 septembre 2007 10:30

    Quel lien y a-t-il à la base entre l’Iraq et Al-Quaïda ?



  • gaamin 30 août 2007 11:31

    L’idée travail -> réussite n’est pas suffisamment claire, et malheureusement les profs de lycée (qui pour la majorité n’ont pas « réussi », sinon ils enseigneraient dans le supérieur) ne définissent pas ce qu’est ledit « travail ».

    Sûr, sans travail, pas de réussite.

    Mais pour qu’il y ait réussite, épanouissement, il faut recul, méthode, envie, et pas rebâchage des heure durant.

    BacS, prépa, école d’ingé... à tous les stades on croise des collègues marqués par l’empreinte « quantité (de travail) = réussite ». D’autres privilégient une vie riche, des temps de réflexion, et une excellente concentration lorsqu’ils se consacrent à tel ou tel sujet. Malgré mes résultats (bons) d’alors, mes profs principaux n’ont cessé d’estimer que j’avais trop d’activités extrascolaires. Quand eux-mêmes sont si formatés dans leur tête, rien d’étonnant à ce que les élèves les moins libres-penseurs se laissent embrigader et perpétuent le schéma, plutôt que penser par eux-mêmes.


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