• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Gil Saint-Gall

Un regard différent sur l'actualité

Tableau de bord

  • Premier article le 06/11/2012
  • Modérateur depuis le 14/10/2015
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 4 29 93
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique







Derniers commentaires



  • Gil Saint-Gall 19 juin 2014 12:32

    " : seule, la désignation de Jean-Claude Juncker, candidat déclaré devant les électeurs du parti arrivé en tête, correspondrait à l’émergence d’une véritable démocratie parlementaire européenne"

    Ça c’est certain. Il a tout à fait le profil de président l’oligarchie autocratique européenne. Comme je l’ai déjà rapporté, c’est le type qui enjoint aux gouvernants nationaux de ne pas tenir compte des voeux de leurs électeurs :

    « - Il ne faut pas poursuivre des politiques erronées simplement parce qu’on a peur de n’être pas réélu. Ceux qui ont l’intention de gouverner doivent en assumer la responsabilité pour leur pays et pour l’Europe dans son ensemble. Cela signifie que, le cas échéant, ils doivent poursuivre les bonnes politiques, même si de nombreux électeurs pensent qu’elles sont mauvaises. »

    Et c’est aussi le cynique qui s’y entendrait comme personne pour mener les moutons européistes là où veut l’oligarchie, avec une méthode qui a déjà fait ses preuves et qu’il a expliquée sans fard il y a quinze à un autre journaliste du même hebdomadaire allemand :

    « D’abord, nous décidons quelque chose, puis on le lance publiquement. Ensuite, nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale et ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendu compte de ce qui a été décidé, nous continuons pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible… » Der Spiegel, N° 52/1999

    Le positif, c’est qu’apparemment il serait prêt à écouter les peuples du moment qu’ils incendient des voitures, défoncent des vitrines et tentent de prendre d’assaut les institutions oligarchique. Et c’est aussi, de loin, le meilleur candidat possible dans l’optique d’une percée décisive de l’euroscepticisme en 2019...



  • Gil Saint-Gall 26 mai 2014 16:34

    « ...toutes les philosophies des lumières... »

    Ça frôlerait la trahison.

     « ...c’est l’empêchement de s’instruire qui ouvre souvent les portes de l’émancipation... »

    L’émancipation est à l’opium du peuple, ce que la méthadone est à l’héroïne.



  • Gil Saint-Gall 12 mai 2014 16:11
    «  L’avenir politique de l’Union Européenne ne peut s’envisager si elle n’est pas une entité politique à part entière, avec : un parlement et un gouvernement, une politique économique homogène en rupture avec le système actuel où chaque Etat fait, par exemple, du dumping social pour concurrencer économiquement le voisin, une armée Européenne, une politique fiscale et sociale commune aux différents pays... »

     Vous avez omis l’essentiel, mais vous êtes en bonne compagnie : comme les eurocrates, vous avez oublié UN peuple ! De mauvais historiens ont décrété que l’Etat-nation était une invention de la bourgeoisie du XIXe siècle et ils ont brodé autour de ce thème, sans voir que la conscience nationale a existé avant la nation. $

    Bien avant l’unification de ces pays, l’Europe parlait de l’Allemagne et de l’Italie. Quatre-vingts ans avant la naissance de la Suisse moderne, Rousseau, qui est de Genève ville qui ne fait pas encore partie de la Confédération, parle du peuple suisse, et dit en faire partie. En 1763, il écrit au maréchal de Luxembourg, depuis Môtiers, en comté de Neuchâtel, rattaché au royaume de Prusse.

    « Pour connaître Môtiers, il faut avoir quelque idée du comté de Neuchâtel, et pour connaître le comté de Neuchâtel, il faut en avoir de la Suisse entière. »

    La Suisse entière, c’est-à-dire, le territoire délimité par le Rhin, le Jura et les Alpes, complété par le Tessin, de langue italienne, ouvert sur la plaine du Pô, indépendamment de toute autre considération que géographico-identitaire. 

    Parce qu’il y a une identité : « ...les Suisses ont aussi tous à peu près les mêmes mœurs, mêlées de l’imitation des autres peuples et de leur antique simplicité (...) Les Suisses en général sont justes, officieux, charitables, amis solides, braves soldats, et bons citoyens, mais intrigants, défiants, jaloux, curieux, avares, et leur avarice contient plus leur luxe que ne fait leur simplicité. »

    Et c’est ainsi que le jour où Genève et Neuchâtel deviennent des cantons à part entière, leurs populations sont déjà suisses depuis des siècles. Comme les Allemands et les Italiens de l’unification, en dépit de leurs rivalités, de leurs guerres, l’étaient déjà depuis des siècles au XIXe.¨

    En revanche, là où le sentiment national ne préexistait pas à l’« invention » de la Nation, la mayonnaise n’a pas pris. C’est le cas en Belgique, ce fut le cas en Yougoslavie et en Tchécoslovaquie, au grand dam des chimériques universalistes, qui n’en ont tiré aucun enseignement. A appliquer à l’invention d’une « nation européenne » vouée à l’échec, ça n’aurait pas été du luxe. Faute de peuple européen, c’est bel et bien l’Europe des nations qu’il fallait construire, plutôt que d’essayer de construire sans les peuples, donc contre eux au final !


  • Gil Saint-Gall 10 mai 2014 09:48

    « Le drapeau Européen se suffit à lui-même pour être ridicule... »

    Il ne s’agit pas de ridicule, mais de symbolisme. Boukovski, a subi treize ans de persécutions de la part d’un système qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’Union européenne, son exposé le montre, et son ouvrage « L’Union européenne, une nouvelle URSS ? » (éd. du Rocher, 2005) le démontre et le « surdémontre ».

    Alors, j’imagine que votre réaction est dictée par la sympathie que vous inspirent la faucille et le marteau. C’est un travers que je n’ai pas. Ce ne sont que deux sympoles très largement diffusés du chimérisme marxisto-communiste.



  • Gil Saint-Gall 10 mai 2014 09:34

    « Le problème des mouvements d’oppositions c’est que n’étant point encadrés ils sont très divers. »

    Je pense que des majorités transversales ponctuelles sont tout à fait possibles. Il y a des précédents : c’est l’alliance des gaullistes et des communistes avec l’apport de dissidents socialistes et de dissidents radicaux pour l’essentiel, qui a torpillé la communauté européenne de défense, en 1954.

    « Quoique la seule expression responsable d’un retour à la souveraineté passe par un vote UPR en effet. »

    Personnellement, j’hésiterais à qualifier de responsable un vote inutile...

    Asselineau ne réussira jamais : il n’a pas l’image, il n’a pas le style, il n’a aucun charisme. Ce n’est pas un orateur, c’est un conférencier. Et pour couronner le tout, tant la sortie de l’euro que celle de l’U.E., sont encore majoritairement rejetées par la majorité des Français.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv