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herve

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  • Premier article le 06/10/2009
  • Modérateur depuis le 08/11/2012
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Derniers commentaires



  • herve herve 1er février 2010 21:16
    L’apport en industrie permet à des individus de s’associer sans apport en numéraire. Il est en quelque sorte un moyen de mobiliser des compétences sans beaucoup argent. On peut imaginer qu’il intéressera donc en majorité des entrepreneurs peu argentés, et ceci d’autant plus que désormais une SAS peut être constituée avec un capital de 1€ !
    Ceci étant dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Si le législateur a sans doute voulu libérer les énergies créatrices de notre pays, il ne faut pas mésestimer les risques que prennent les entrepreneurs qui constituent une société au capital de 1€. On se reportera aux propos de Thibaut Massart (Bulletin Joly Sociétés, 01 juillet 2008 n° 7, P. 632) :
    « Étant susceptibles de créer très facilement une société, les entrepreneurs ne mesureront pas toujours les dangers qu’ils courront : abus de biens sociaux, distribution déguisée de bénéfices, sans parler du risque de voir l’écran sociétaire se fissurer sous la mise en cause de leur responsabilité pour absence de crédit donné à leur société sous-capitalisée. Cet écueil sera amplifié par la possibilité de créer des « sociétés-minute » , à l’aide de statuts types élaborés par le législateur ou le Gouvernement. »


  • herve herve 1er février 2010 21:10

    Depuis le 1er janvier 2009, les Sociétés Anonymes Simplifiées peuvent attribuer des parts sociales en échange d’un travail, d’un apport en savoir-faire, … bref, en échange d’une activité humaine ! et non plus seulement en échange d’argent…

    Pour moi, c’est une petite révolution. Il n’y a d’ailleurs pas que moi qui le dis. Sophie Schiller, Agrégée de facultés de Droit, Professeur à l’Université Lille 2 écrit à propos de l’apport en industrie dans la « Revue des sociétés » :

     « Toutes ces nouvelles utilisations pourraient être complétées par d’autres, en particulier dans le capital-investissement, si l’inaliénabilité devenait supplétive, ce que le législateur décidera peut-être lorsque ce nouvel outil révolutionnaire aura fait ses preuves. »

    Désormais, les créateurs et dirigeants d’entreprise désargentés disposent d’un levier de financement de leur activité. Car émettre des parts sociales d’industrie ne coûte rien. Ces parts ne vaudront qu’autant que l’entreprise aura su créer de la valeur. C’est le principe d’un investissement en numéraire, appliqué aux investisseurs … de leur personne.

    J’entends déjà les critiques du genre : « vous proposez aux hommes de risquer leur travail tel des boursicoteurs, sauf que ces derniers ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier, tandis qu’un travailleur, si ! »

    Ça n’est pas dénué de sens, mais plutôt que de voir le verre à moitié vide, je préfère le voir à moitié plein et penser que l’apport en industrie permet aux hommes compétents de ce pays, qui ont déjà fait le choix de l’entrepreneuriat (ou de l’auto-entrepreneuriat), de s’associer pour ensemble bâtir des entreprises plus fortes.



  • herve herve 23 janvier 2010 09:39

    Je suis d’accord avec vous sur les risques potentiels de l’auto-entrepreneuriat. Sans doute après le temps de l’expérimentation viendra le temps de la réglementation.

    Mais je crois que si l’auto-entrepreneuriat connaît un tel succès, c’est parce qu’il suscite l’espoir chez beaucoup de gens :
    - les uns parce qu’ils désespèrent de trouver un travail, 
    - les autres parce qu’ils se disent que pour sécuriser leur avenir, mieux vaut fonder sa propre entreprise dès maintenant, quand il est encore temps...
    En définitive l’auto-entrepreneuriat est une bonne chose s’il est un statut transitoire. Durant cette phase « exploratoire », les auto-entrepreneurs n’ont pas tant besoin d’une nouvelle réglementation protectrice que de nouveaux clients.
    C’est ce que nous nous efforçons de leur apporter à BOURSOMISSIONS (http://www.boursomissions.fr)



  • herve herve 14 janvier 2010 21:26

    J’aime bien votre article parce qu’il n’assène pas de vérités. Il pose plus le débat qu’il n’essaie d’y répondre, et c’est très bien ainsi. 

    Pour autant, nous, simples citoyens, n’avons jamais été autant en capacité d’agir. Internet est à mon sens un vecteur puissant de changement de l’ordre établi. Il nous appartient d’en faire bon usage, de façon « responsable ».


  • herve herve 13 janvier 2010 22:33

    Il est une SOLUTION au problème du financement évoqué dans l’article : « La question du financement des premiers pas des auto-entrepreneurs a été peu évoqué. De l’aveu même du Président de la République, il y a là une lacune (...) » Je ne suis pas certain que le problème numéro UN des auto-entrepreneurs soit le financement de leur activité (souvent du conseil) mais bien plutôt de dénicher des CLIENTS !

    Le problème du Financement est un vrai problème mais c’est avant tout celui de leurs clients ! Des TPE et des PME qui réfléchissent à deux fois avant de missionner un auto-entrepreneur. D’où l’idée de BOURSOMISSIONS (http// :www.boursomissions.fr) : une place de marché où Dirigeants de TPE PME proposent des missions à des auto-entrepreneurs (ou freelance) prêts à prendre des risques financiers à leurs côtés, en échange bien sûr d’un partage de la valeur créée.
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