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  • kalachnikov lermontov 20 juin 2014 14:17

    Bonjour.

    C’est beau la France, non ?

    Je suis de Languedoc-Roussillon et vous recommande le Fitou. Je ne parlerais pas cépages et autres parce que je ne prends pas les choses ainsi. Pour moi, le vin c’est la poésie de la terre précipitée en flacon. Et donc, le Fitou, c’est la caillasse, le soleil, un côté épais et sanguin, et en même temps granuleux. Quand j’avale une gorgée, cela me fait cet effet-là, vraiment, des graviers qui descendent mon gosier. C’est bizarre de toute façon la dégustation de vin, sur le plan des sensations. C’est quelque chose de sensuel et de charnel, d’organique.
    Le Corbière aussi. Un vin étrange, agressif et hostile au premier abord. Au premier contact, il y a une sorte d’effroi qu’on traduirait presque par ’mon dieu,quelle piquette !’ car il a un côté en bouche assez abrasif. Mais il suffit d’une fois où vous êtes en état de le recevoir pour que votre opinion change. C’est la sauvagerie en fait qui vous a fait cet effet, on est peu habitué dans notre monde et notre mode de vie ouaté. Et le Corbières, eh bien, tout simplement ce sont les Corbières, un milieu assez hostile et peu peuplé, montagneux qui sépare l’Ariège de l’Aude. L’ours y vient en goguette, le loup y passe pour aller d’Italie en Espagne. Là-bas, un instant vous vous croyez en Ecosse et l’heure d’après c’est le Midi qui vous assomme. Ca a un côté désarçonnant, très montagne russe, fatigant. Mais cette fatigue est superficielle parce qu’on y revient et s’habitue à ces changements de rythmes sans crier gare. On croit avoir apprivoisé la chose mais c’est l’inverse, je crois,qui se passe.

    Je ne suis pas originaire d’ici mais ces vins ont fini par s’imposer à moi comme les meilleurs. Ce sont mes goûts évidemment, mes préférences. Bon, je ne crache pas sur le reste.
    Je bois essentiellement du rouge, parfois du blanc. Rarement du rosé (ici, les mercantiles essaient de nous convertir au rosé-pamplemousse à l’apéro !). Modérément, évidemment, et souvent en mangeant, ne serait-ce qu’un petit fromage local ou des olives, une charcuterie, un pâté. Des huîtres et des moules crues avec les blancs,celui de La Clape en particulier.



  • kalachnikov lermontov 20 juin 2014 13:15

    @ Armelle

    L’incapacité d’analyse est chez vous, Armelle. Vous ne me répondez que par le dénigrement. Votre réponse est celle-ci : non pas ’ce que vous dites est faux’ mais ’vous êtes fou’. Vous déviez la chose ainsi : en occultant la teneur du discours et en tenant comme problème celui qui tient le discours.

    Vous ne me répondez pas, de plus. Je fais amende honorable ; je n’ai aucune gratitude (lol) et grâce à vos lumières, me sentant soudain honteux (lol), je veux bien rendre ce que j’ai eu la cuistrerie de penser comme mien et acquis. A quel bureau dois-je me rendre, quel est le formulaire adéquat, quelles pièces administratives dois-je fournir, peut-on payer sa dette (lol) par chèque, accepte-t’on la CB ?

    Vous savez qu’en Allemand le mot ’dette’ (pour dette publique, par exemple) est ’Schuld’ ? Soit la faute, devenir coupable.

    La culpablité, doux poison. J’ai connu autrefois, ça ronge jour après jour et empoisonne toute joie. Ce n’est pas facile à endurer.



  • kalachnikov lermontov 20 juin 2014 12:59

    @ Isga, j’ai suivi ta discussion avec Robert Bibeau.

    Tu devrais réfléchir à ceci : l’homme va bien tout seul ; c’est dès le moment où il se trouve en groupe que cela déraille parce qu’une dynamique particulière se met en route. C’est pour cette raison que toute utopie, si séduisante sur le papier, finit irrésistiblement par se transformer en enfer sitôt mise en pratique.

    A Samoa, les femmes travaillaient jusqu’à l’accouchement, accouchaient à l’écart des villages, sur le sol (ce sont leurs moeurs). Deux heures après, elles retournaient aux champs, fringantes. Le tout sans péridurale et autres.
    Chez cette peuplade, les douleurs des règles sont inexistantes ; la pseudo période troublée de la puberté inconnue.
    Bien sûr qu’il y avait des accidents de couche comme des accidents d’autre chose. Franchement, tu crois que dans le règne animal il n’y en a pas ? L’accident, comme le terme l’implique, est l’exception et certainement pas la règle.
    Tu te livres en fait à un ethnocentrisme échevelé : tu es persuadé que le mythe occidental, c’est la vérité vraie de l’Homme. Ton histoire à dormir debout d’accouchement dangereux par principe, c’est la propagande occidentale destinée à faire gober à l’individu la science. Pavlovien, châtiment/récompense, panpan/cucul, plaisir/déplaisir. Ils font toujours comme ça : ils terrorisent toujours l’individu du berceau à la tombe, avec le diable autrefois ; avec l’emploi aujourd’hui. Ils le travaillent à longueur de journée avec leur propagande et leurs outils, pour le plonger dans une ambiance anxiogène et apparaître comme la main qui nourrit. La main qui nourrit/ la main qui affame, panpan/cucul. Regarde autour de toi, il n’y a pas des flics partout pour que ce monde dément tienne suivant son ordre ; parce que le flic est à l’intérieur de chacun, c’est l’individu lui-même qui se surveille et est son propre garde. Et la révolution qui vient,c’est certainement pas tes grossièretés de grève et d’état organisé, mais l’abattage en règle de cette p*** d’instance psychique mortifère qui flingue la vie de chacun depuis l’âge de cinq ans.

    S’il n’y a pas de révolution, c’est pour cette raison : le peuple et ses mauvais maîtres, c’est comme le fauve et le dompteur. Le dompteur ordonne, le fauve hésite, c’est la lutte en lui entre l’instinct et la raison (que toi qui a un problème de sensation pense naturelle), entre ’je veux’ et ’tu dois’ ; il cherche la résolution de ce conflit (c’est une souffrance) et c’est par un réflexe conditionné qu’il va s’en sortir. Pavlovien, quoi. Mais cela se passe dans sa cervelle, le dompteur n’a aucun pouvoir sinon mental ; cette barrière sauterait, le petit rigolo en costard criard serait mis illico en pièce.

    Tu peux jouer aux légos et changer le monde extérieur, tu ne toucheras jamais à ce qui se passe au-dedans. Tu intervertis juste les cartes et mécaniquement ça partira en sucette. Car c’est ailleurs,au coeur-même de l’individu, que tout se plie.



  • kalachnikov lermontov 20 juin 2014 12:14

    @ Marie

    Sérieux, je me demande si tu n’est pas dingo, pour le coup !

    Donc, si je te suis bien, Sarko, Hollande, Merkel, le blanchisseur Juncker, l’Ue etc, tout ça, ce sont des révolutionnaires ? Tous ces grands hommes amis du peuple travaillent à en finir avec les privilèges des caste de capricieux ? A en finir avec les parasites qui vivent aux crochets des travailleurs laborieux ?
    Seillière, Bettencourt, des prolétaires ? Copé et consorts, des rouges, des bolcheviques ? Valls, le fils spirituel de Lénine ? Non pas des adorateurs du compas et de l’équerre mais du marteau et de la faucille ?

    Mon dieu, dans ton esprit, c’est quand même la terre cul par dessus tête. (je dis cela parce que ton prénom, celui de la Vierge, c’est rapport à la Terre-mère) 

    Puis, t’aurais dû lire ’le petit chaperon rouge’. Quand bien même un caïman te caresse le petit doigt, c’est pour mieux te bouffer le bras, mon enfant.



  • kalachnikov lermontov 20 juin 2014 01:18

    Il y a eu une culture universelle sur au moins 20 000 ans, Isga. Une culture complexe, pauvre en technologie mais riche en sens. Tu es ivre de la raison, pour changer, mais tu n’est pas même foutu de comprendre les douze dessins qu’il y a sur la paroi de ses grottes !
    Et franchement c’est quoi le matérialisme ? Les 300 dernières années où des types se font démiurges, croient tout connaître raisonnablement/scientifiquement de la vie, accouchent d’Hitler, du communisme, de l’ultralibéralisme et autres extravagances mortifères et destructrices, ont réussi à quasi foutre en l’ait notre monde naturel, etc.

    Moi, mon credo, c’est ça : ne touchez plus à rien, vous avez assez faits,singes de dieu.
    Et je crois que tu n’as pas envisagé cela, Isga : que les gens commencent à comprendre que c’est cela déjà qui ne pas, cette obligation que le monde soit ordonné.

    « Il nous reste soit à nous détruire nous-mêmes ; soit à détruire la vénération que nous avons de nous-mêmes. » [Nietzsche]

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