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Mandelph

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  • Premier article le 27/01/2012
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Derniers commentaires



  • Mandelph 9 février 2012 13:09

    Il n’est pas dit que le retour de la prise en compte du vote blanc soit une solution miracle !
    mais un pas de plus vers cette solution qui ne dépend que de tous . Si le vote blanc a été créé c’est qu’il avait un rôle à jouer ! Maintenant quel rôle ? oui ! on ne peut que présumer de son incidence (160 d’absence, ça ne nous laisse que très peu d’indications historiques et comptables) ? Alors oui, les éléments de réflexion sont issus de réflexions individuelles mais qui se recoupent sans cesse comme celui ci : «  ...A tel point que la prochaine présidentielle si je ne vois personne à la hauteur de mes aspirations je m’abstiendrais plutôt que de voter blanc comme les autres années, car le taux d’abstention est relayé par les médias lui, même si il n’a aucune valeur (comme le vote blanc d’ailleurs).  » et d’autres qui expriment la même chose mais qui préfèrent le vote « utile » à l’abstention. L’absence du la reconnaissance du blanc conduit beaucoup d’électeurs à chercher une autre solution pour exprimer leur désaccord ! c’est nettement palpable !
    Ce ne sont certes pas des informations « officielles » mais faute de mesures précises« officielles » nous ne pouvons que remarquer, pointer la tendance et analyser ou comprendre le cheminement de ces choix ! Un sondage pourrait confirmer, mais qu’en est il de l’objectivité d’un sondage.

    « multiplier les mesures donne un résultat beaucoup plus précis et riche en informations ... et permettrait de mieux mettre en évidence les risques de »récupération« ou d’interprétations subjectives induits par cet amalgame.  »
    On ne peut que souscrire à ce que vous dites là ! aussi pourriez vous précisez quelles mesures ! Et comment les faire adopter, puisque dèjà sur la reconnaissance du vote blanc beaucoup d’élus ont vu leur propositions de loi , non pas rejetées , mais abandonnées !
    La démarche qu’initie le parti du vote blanc est de revenir sur ce débat :
    « pour permettre la mise en place de règles réellement démocratiques et refondre en profondeur notre système politique. Assemblée Constituante, non cumul de mandat, Référendum d’Initiative Citoyenne...autant d’outil qui permettraient la mise en place d’une démocratie exemplaire... !  » pour citer Stephane Guyot candidat blanc à la présidentielle.

     ( Il existe une infinité de méthodes de scrutin possibles, pour n’évoquer que cette technique ... perfectible ) je suis d’accord ! mais ces méthodes ne sont pas à l’ordre du jour, et ne risquent pas de l’être. L’actuel système électoral est à mon sens loin d’être précis , qui peut dire que le vote PS, (ou un autre) n’est que l’expression et l’adhésion de chacun des électeurs au programme proposé ? Non , personne ne peut distinguer les votes de soutien des votes utiles ou des votes « par dépit »(pour le moins pire) ou des votes barrages ! C’est là le véritable amalgame, d’autant que, le sachant, les partis parlent plus volontiers d’ un « score » et que d’une expression de soutien (qui serait hypocrite).
    Il est donc temps de mettre en oeuvre un véritable moyen ou mesures officielles pour y voir plus clair et qui,« permettrait de mieux mettre en évidence les risques de »récupération« ou d’interprétations subjectives induits par cet amalgame.  » 



  • Mandelph 6 février 2012 11:10

    @ GOGORAT
    « même s’il a le mérite de remettre sur le tapis une frustration ressentie par les Français épris de vraie démocratie » « Ce débat sur le vote blanc semble alors assez vain et puéril »

    En quoi est ce puéril que de vouloir une vraie démocratie et non un faux semblant de démocratie ?

    « Est-ce que moins de 4,2 % de 83,97% des inscrits constituent à vos yeux de quoi changer sensiblement une quelconque légitimité ?  »
    D’une part, l’absence du blanc dans le scrutin exprimé a conduit beaucoup d’électeurs insatisfaits de l’offre politique à l’abstention, (qui reste en moyenne plus proche des 40 % que les 16% de 2007), mais encore des non inscrits 15%, mais aussi à voter pour le moins pire, ou le vote utile, ou le vote barrage, qui ne sont ni de prêt ni de loin une expression de la volonté de l’électeur mais un détournement de leur voix .
    Si le vote blanc était resté et comptabilisé comme suffrage exprimé, l’intention de vote de ces électeurs en abstention ou vote de contestation ou vote utile, pourrait revenir au vote blanc dans cette condition de prise en compte...2 ou 4% de vote blanc n’est pas le vrai reflet dans cette condition actuelle de prise en compte, ce n’est donc que la partie émergée de l’iceberg !


    Mais encore, en 2007, Nicolas Sarkozy a recueilli au second tour un peu plus de 53% des suffrages exprimés. Compte tenu de l’abstention et des votes nuls et blancs, il n’est finalement élu en réalité que par à peine 43% des électeurs inscrits. 
    Mais si l’on se référent à la population (Inscrits et non inscrits) , la représentation légitime de l’électorat pour Sarko est encore inférieure !
    D’où le débat sur le « vote blanc » qui, précisément pour cette raison , a été créé au cours de la révolution française.

    « légitimité procédurière » , légitimité morale ! 
    la légitimité procédurière est plus proche du « pas vu pas pris » que de l’éthique ! Il suffit de changer les règles pour justifier parfois de malversations , (ce fut le cas pour le vote blanc en 1852, aboutissant à l’élection légitime procédurière d’une dictature impériale) balayer la légitimité morale et ne reconnaître que la légitimité procédurière démontre une corruption de la conscience politique qui s’éloigne de la morale, de la réelle volonté populaire et de la vraie démocratie.
    S’il est vain et puéril de s’élever devant cette corruption, comment qualifier les partisans qui perpétuent cette corruption, cette falsification ? 
    Tant que la contestation sera contournée et éparpillée parmi abstention, vote utile etc, pour ne pas être quantifiée concrètement , il y aura toujours quelques uns pour la nier dans sa globalité ! 
    Le déni est le moyen le plus usé pour se préserver de cette contestation quand ne s’ajoute pas la condescendance propre à tous ces défenseurs de l’oligarchie qui désignent cette opposition comme vaine et puérile.

     « Je vous rappelle que la règle selon laquelle les bulletins blancs ne sont pas comptabilisés parmi les suffrages exprimés est traditionnelle dans notre droit électoral. Elle a été pour la première fois codifiée dans l’article 30 du décret règlementaire du 2 février 1852. » (réponse du ministère de l’intérieur à toute question relative au vote blanc.)

    Cela montre bien le déni de l’histoire que l’institution oppose encore et ce depuis 160 ans ! et qui oppose bien sûr la notion de légitimité procédurière à la légitimité morale  !


    « à moins qu’il (débat sur le vote blanc) ne serve plutôt maladroitement qu’à occulter des suggestions plus constructives ? »

    Qui occulte quoi ? 
    Déni, condescendance puis supputations gratuites et sans fondements : un langage que le peuple est las d’entendre et contre lequel il s’élève fort légitimement. 



  • Mandelph 27 janvier 2012 15:25


    Ce qui est illogique c’est de continuer de croire à un système électoral tronqué, amputé de ce droit et privé de ce garde fou essentiel à une véritable démocratie !
    Ce qui est illogique, dans l’état actuel des choses, c’est de se résoudre à voter pour le « moins pire » sans pouvoir soutenir une proposition politique acceptable, par ce qu’inexistante.

    L’existence du vote blanc comme suffrage exprimé, permettrait à elle seule d’influer sur le comportement et l’offre des politiques : peu de votes blancs confirmerait la légitimité des élus, un vote blanc massif les renverrait à revoir leur copie.

    Fonder un mouvement pour le vote blanc dans le but unique de son retour au scrutin du vote blanc, est bien différent que d’inciter à voter blanc , mais bien de remettre en place un marqueur de la contestation potentielle sur laquelle peuvent se fonder de nouvelles propositions politiques intelligentes et rationnelles, loin du marketing politique actuel et pour éviter la récupération de cette contestation par des propagandes démagogiques.

    Si le vote blanc retrouve intégralement sa fonction initiale , le mouvement n’aura plus lieu d’exister ! Ce mouvement défend donc une clarification de l’expression populaire exprimée par les urnes, mais aussi incite, à l’implication citoyenne, au retour aux urnes (sans être obligatoire).
    Comprenez vous un peu mieux ?

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