Il y a un sérieux problème de date pour avoir une témoin direct.
Les évangiles auraient été écrits en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, vraisemblablement dans une fourchette qui oscille entre 65 et 110.
Ces répugnantes allusions à la chair de Jésus que l’on doit manger et à
son sang que l’on doit boire, sont mentionnées dans le repas
eucharistique décrit par les synoptiques, mais chair est remplacé par
corps.
Alors que Jésus était juif, son gang juif jusqu’au bout des ongles, cette référence à boire du sang est impensable, même symboliquement. La cacheroute interdit formellement à consommer le sang. cette référence au sang a du être rajoutée par des non juifs et constitue de la pure fiction.
« Vous ne mangerez rien avec du sang » (Lévitique XIX, 26)
"Tiens ferme à
ne pas manger avec le sang, car le sang, c’est l’âme, et tu ne dois pas
manger l’âme avec la chair. Tu ne le mangeras pas afin qu’il t’arrive
du bonheur, ainsi qu’à tes fils après toi, parce que tu auras fait ce
qui est droit à Mes yeux" (Deutéronome, XII, 23 et 25).
Aimer son prochain est l’un des principes fondamentaux du judaïsme, mais l’accomplissement de cette mitsva est impossible. Combien de personnes réussissent-elles à aimer leur prochain ? Combien de personnes aiment-elles leur prochain comme elles-mêmes ?
Ce noble commandement, n’est qu’un doux rêve, une utopie, malheureusement inapplicable, un commandement au-delà de la nature humaine. Et puis cette attitude est même néfaste.
D’abord, il serait moralement problématique de considérer tout autre, c’est-à-dire n’importe quelle figure du prochain, comme un autre « soi-même ».
Ensuite, si j’aime un autre être, il doit le mériter à un titre quelconque […]. Il mérite mon amour lorsque par des aspects importants il me ressemble à tel point que je puisse en lui m’aimer moi-même. On aime alors l’autre comme image idéalisée de soi-même. C’est très malsain.
Enfin, l’obéissance au commandement d’amour ne fait en réalité qu’encourager la méchanceté du prochain au lieu de la combattre. Aimer son prochain consiste simplement à laisser libre cours à la méchanceté du prochain, c’est-à-dire à sa jouissance.