Ancien rédacteur en chef de la "Chronique congolaise" à Usumbura (Bujumbura) au Burundi. Expulsé et emprisonné par les autorité belge pour avoir pris la défense des autorités indigènes contre le gouverneur Harroy. Puis free lance puis journaliste au "Parisien". Actuellement en retraite.
J’ai vécu (si l’on peut dire !) à Clamecy, dans la Nièvre, et j’en ai gardé un souvenir impérissable. J’y ai toujours été vu comme l’« étranger ». Mais il faut dire que pour un clamecyquois, à trois kilomètres de là, à Moulot, par exemple, vous êtes déjà un étranger, alors ! C’est la rançon de la province : si vous n’êtes pas d’ici, vous êtes de là-bas.
Vraiment, il n’y a pas de quoi en faire un drame. Bon. D’accord. Jamais une femme ne m’a pincé les fesses. Je le regrette sincèrement. Par contre, j’ai souvent constaté qu’une femme peut facilement refuser de comprendre qu’un homme lui fait des avances. Un homme, non. Il passe au mieux pour un goujat. Au pire, pour un homo.
Bon. D’accord : j’ai 79 ans. Mais je me souviens, étant enfant, du nombre de copains qui sont morts du croup (diphtérie), de la coqueluche, de la paralysie infantile, etc. Tout cela n’existe pratiquement plus. Grâce à la vaccination obligatoire. Votre attitude me rappelle celle des Arabes qui demandaient à ma femme des certificats médicaux pour éviter que leurs enfants soient vaccinés. Et n’oublions pas que l’église catholique s’est longtemps opposée à la vaccination : elle interfère avec la liberté de D....