On voit bien que la jeunesse Algérienne, ou celle d’autres pays reflète le même désintéressement pour la lecture qui reste pour moi la seule possibilité pour une âme d’être sauvé dans ce monde rongé par le matérialisme. Sauver une âme ne veut pas dire la préserver ou la rendre plus joyeuse. Néanmoins, l’éveil de l’esprit est très important pour l’équilibre entre l’être et le milieu ou il vit, dénué de tout enchevêtrement qui pourrait brouiller sa vision.
L’algérien lambda est très limité intellectuellement, le français un peu moins, mais la ressemblance peut être très frappante si on regarde de très près.
Cher Halman. Je vois que comme le précise notre ami, Chronophage est le
terme utilisé pour ce qui bouffe notre temps. Non pas que le temps nous
est acquit, mais plutôt la façon de s’en servir à bon escient. Comment
? Surement pas à jouer plus de 15 heures de jeux vidéo par jour. Cela
tient de l’absurde de penser que ces jeux virtuels sont une échappatoire
qui peuvent régler des problèmes dont l’individu veut se préserver. Qui plus est, en fuyant
une réalité certes pas vraiment attractive pour quelques-uns, mais pas au point de la
supplanter pour les jeux, télé, ou encore plus bêtement par le téléphone. Il y a tellement à faire, si vous saviez...
"Les jeux électroniques en ligne au tissent des liens sociaux entre
joueurs, font élaborer des stratégies psychologiques avec les autres,
bien plus facilement que dans la vie courante"
C’est la phrase qui retient toute attention je trouve. Si vous voulez tisser des liens, je vous conseille de sortir de chez vous, il y a tellement à voir. Dépasser la névrose est beaucoup plus fructueuse que de s’embourber dans le virtuel.
Je pense bien que cet article peut se résumer en cette célèbre maxime d’Hölderlin : « Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme essaie d’en faire un paradis » n’est-ce pas, Mr pelletier.
En effet, je crois en la dualité HOMME/BONHEUR et de son importance à se faire connaitre dans notre société actuelle. Ce qui fait défaut à l’individu, c’est sa nature profonde cimentée par un empirisme impénétrable et irréversible, ou des années d’endoctrinement nauséabond ont fait germer l’Etre dont nous nous réjouissons chaque jour. Peu importe la politique imposée, qu’elle soit communiste, libérale, socialiste, fasciste ou autre. Le vrai problème restera toujours l’homme, et son incapacité à se mouvoir dans ce qui peut mettre en équilibre ce qui restera encore longtemps, déséquilibré.
En ce qui concerne la révolution, elle ne résoudra les problèmes que temporairement, afin que le chaos, quelle que soit sa nature, renaitra de ses cendres tel un Phoenix pour mieux bruler encore et encore, la pensé des êtres que nous sommes.