@Enki Les animaux qui se laissent apprivoiser sont très nombreux, il suffit souvent de les retirer très jeune à leur mère... mais ce n’est pas dans l’ordre de la nature... on ne domptera jamais des animaux adultes qui vivent à l’état sauvage Flipper le dauphin, un jeune dauphin capturé, nourri, élevé, « dressé » comme une bête de cirque... qui cajola les esprits des enfants... c’est vrai qu’il était super attachant Flipper (en fait cinq dauphins pour un Flipper) Les dauphins sont la proie des orques... ah les lois de la mer, de la nature... les vociférations des terriens n’y changeront rien.
Plus étonnant sur une côte de l’Afrique de l’Ouest (je ne sais plus où exactement), cette pêche qui avait filmée par l’équipe Cousteau. Des villageois de la côte se relaient jour et nuit pour frapper la mer avec un fléau au bout duquel il y a une boule en bois, un chaman récite des incantations (prières) pour faire venir les dauphins vers la plage... ! Au bout de trois jours l’équipe de tournage se désespérait, aurait-elle eu une fausse info sur cette pêche annoncée, assez improbable à priori ? rien ne se passait quand soudain l’équipe de Cousteau aperçoit quelques orques qui poussaient les dauphins vers la plage où ils s’échouèrent, et les villageois de rentrer dans l’eau pour, un peu comme le Grindadràp, de leurs lances les tuer... grande fête dans le village... Comprenne qui peut cette relation à l’univers... Je n’ai jamais retrouvé ce documentaire... peut-être a-t-il été mis au congélateur car trop subversif (?)
@Fergus Certaines années sont plus généreuses que d’autres... Les migrations de ces cétacés ont été très certainement vues depuis longtemps par les pêcheurs comme une « manne » que leur apportait l’océan... Quand vous partez en mer vous ne savez pas si la pêche sera fructueuse ou pas... A aucun moment il est question de faire du chiffre, c’est la mer qui décide., il faut être là au bon moment, amplitude des marées, courants, étale, état de la mer, force des vents... n’importe quel pêcheur le dira IL fallait une certaine audace à ces pêcheurs pour aller avec de petites baleinières côtoyer de très près ces troupeaux de cétacés pour les cornaquer vers la grève... vous zappez ça ? c’est un savoir-faire ancestral
@Fergus « Le problème est que cette chasse est ... de plus en plus guidée par le goût de tuer »
Ça c’est votre interprétation, qui ressort d’ailleurs dans votre article "les eaux deviennent rouges du sang des animaux, pour le plus grand
plaisir des acteurs de ce massacre et d’une partie des spectateurs, fascinés par cette orgie sanglante." Œuvre perverse selon vous... du moins à vous lire ! Ce n’est pas avec les propos irrespectueux, blessants pour les Féroïens, dignes d’un ayatollah, que vous ferez avancer votre cause, on ne peut pas toucher à une culture séculaire en la balayant d’un revers de la main, qu’il s’agisse de cet abattage ou d’autres traditions, ça demande du temps, une évolution très paisible pour un virement de bord Vous focalisez sur cette tradition alors que des dizaines de navires usine de pêche à longueur d’années viennent chaluter dans les eaux poissonneuses des Îles Féroé... qui attirent d’ailleurs ces cétacés mais vrai un dauphin n’est pas un hareng, pas une morue ! c’est pas pareil comme dit l’autre ! Auriez-vous trop regardé Flipper le dauphin dans votre jeunesse ? Vous ne confondriez pas l’océan avec l’aquarium Oceanopolis Énervez-vous plutôt sur l’emploi militaire des dauphins poseurs de mines...
Ce que je veux dire, c’est que la vision du monde est devenue aseptisée dans la foulée... même la mort d’un animal
L’auteur et bien d’autres cités s’offusquent de cette tradition locale, parce qu’elle est (encore) visible par le prisme amplificateur de médias, là où les mêmes pratiques à bien plus grande échelle par des navires de pêche usine sont invisibles, où tout ce qui n’est pas attendu sur le « marché », dans les criées, pris dans les filets, est transformé en farine de poisson... ou rejeté à la mer.
L’article ne répond pas à la question, les globicéphales, et les dauphins, étaient—ils des animaux comestibles, il faut croire que oui, ils l’étaient et le sont encore forcément.
Interdire cette pêche si singulière, si locale, quasi insignifiante en volume par rapport à la pêche halieutique sur tous les continents... pourquoi ? on se le demande surtout quand la vindicte est lancée depuis l’étranger, qu’elle prend des airs d’ingérence étrangère...