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papiware

Vrai libéral, anti-républicain, anti-parlementariste, réfléchit à une vraie Démocratie en France - le choix des possibles, la concurrence des projets qui marchent - basée sur la liberté d’association et le droit de sécession.
Centres d’intérêts :
- l’économie, la pensée politique, la Bourse et les systèmes collectifs en général.

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  • papiware 16 février 2011 12:25

    Merci easy pour cet article. Vu de France et ne connaissant rien au Mexique, j’avais l’impression que le gouvernement mexicain s’était emparé d’une ressortissante française pour faire un exemple de fermeté dans sa politique anti-criminalité. Imaginer cette clique de politiciens corrompus trimballant la tête de Florence Cassez au bout d’une pique à travers le pays, pour des raisons électorales, c’est vous dire le ressenti d’humiliation vis à vis de la France et l’envie d’en découdre avec ce gouvernement...

    Le Mexique n’est pas la France et on ne peut pas lui appliquer nos schémas de perception issus de notre expérience hexagonale.

    Maintenant, que reste-t’il d’espoir à Florence Cassez ? La négociation feutrée et la diplomatie en retenue n’étant plus possible, il ne reste que l’affrontement état contre état. Puisque l’action interne a été grillée, il ne reste que l’action externe. Mais qui pourrait apporter son aide à la France, parce que le Mexique n’est pas si dépendant de la France qu’il ne puisse se passer de notre relation ? Et au plan de la mobilisation internationale, Florence Cassez pourra-t’elle jamais être un autre Nelson Mandela ?



  • papiware 16 février 2011 11:43

    Bonjour,


    Je suis étonné de voir qu’il existe encore des citoyens qui croient suffisamment en la politique pour oser se présenter seuls aux élections. Il y a certainement un peu de folie en vous pour prendre la suite des Aguigui Mouna, Marcel Barbu et autres petits candidats pittoresques de la scène politique. En tous cas, chapeau ! Vous avez du courage.


    « Je me suis très souvent demandé comment changer ou contourner cette politique (...) Sauf à créer un énième parti politique (...) »


    Il ne peut pas y avoir d’opposition.

    A partir du moment où les partis majoritaires (PS et UMP) se marquent à la culotte, il ne peut plus y avoir d’opposition. Imaginez le nombre de combinaisons possibles que représentent les prises de positions diverses sur la variété des sujets que sont l’immigration, la politique de l’emploi, la santé, la construction européenne, etc. Vous m’avez compris : si les partis majoritaires se rapprochent, l’opposition explose en une pléthore qui se partage les miettes de voix.

    Il n’y a pas d’espoirs de changement dans les élections.

    Plus on est nombreux et plus on est faibles. Le jour des élections – qui rassemblent tous les français – chacun d’eux se retrouve noyé dans la masse des autres, invisible dans la nuée, inaudible dans le brouhaha, impuissant dans la foule de leurs semblables. Quelle ironie quand ceux qui tiennent le pouvoir depuis si longtemps sans que personne ne s’interroge pour comprendre pourquoi, nous disent que les français viennent s’exprimer dans les urnes !

    Faute de pouvoir s’exprimer, parce qu’ils ne seront pas entendus, les citoyens se résolvent à « voter utile », c’est à dire, voter pour les candidats qui ont une chance d’être élus, voter pour les courants majoritaires : en clair, voter comme les autres. Ainsi, l’élection ne consiste pas à s’exprimer, mais à anticiper ce que sera le choix des autres !

    C’est ainsi que les Pétain se font aduler par les foules, et tout le monde de suivre. C’est ainsi que fonctionne la Bourse, où tout le monde achète parce que les autres achètent !


    « (...) être candidat à la présidentielle de 2012 (...) le seul moyen opérant susceptible de pouvoir nous donner la parole à parité avec les autres partis (...) »


    Libre à vous d’estimer que vous serez à parité avec les autres partis. Sauf que Martine Aubry – qui ne détient aucun mandat national – se voit offrir les micros des médias alors qu’elle n’a pas plus de légitimité à s’exprimer que ma concierge ou mon voisin de palier.

    Si vous voulez prendre le débat, soyez antirépublicain ! Désormais, vous serez face à face avec ceux qui, à l’Assemblée nationale, croient que la France est à eux. En vérité, vous n’aurez que la moitié du tapis, mais quelle vitrine !



  • papiware 1er juin 2007 22:13

    @Gilles

    Je m’étonne que vous soyez le seul à réagir. A lire les discussions des autres intervenants, il est plus important de se chamailler pour savoir si les RMIstes méritent leur sort, de discuter inlassablement sur le niveau du SMIC, de savoir si c’est l’impôt de tous ou la taxation des profits du capital qui doit financer l’aide sociale, etc, plutôt que de comprendre comment fonctionne notre société.

    Or, si je veux prendre des décisions utiles il faut que je comprenne ce qui se passe. Après quelques réflexions, j’en arrive à m’interroger sur la manière dont se distribue la richesse dans notre société. Et là, je constate que l’argent se distribue n’importe comment, que rien ne justifie ce que gagne l’un, ou l’autre. Peut-être que je me trompe. Malheureusement, notre hôte ne m’a pas répondu.

    La question est claire : si la société fonctionne n’importe comment, quelle peut bien être l’utilité de s’interroger sur les effets de seuil autour du RMI ?

    J’essaye une analogie : si quelqu’un est malade ne cherche t’on pas à diagnostiquer sa maladie plutôt que de savoir quelle taille il chausse ?



  • papiware 22 mai 2007 20:47

    Bonjour Jim,

    Tout d’abord, un petit correctif : quoiqu’on pense du montant, les 8 millions d’euros (et pas 8 Mds) de N. Forgeard ont été versés légalement. Le scandale, c’est quand MM. Forgeard, Camus et Lagardére ont déclaré aux actionnaires (et aussi aux salariées, fournisseurs et clients) d’EADS qu’ils avaient mis en place un processus de contrôle de l’avancement du projet A380. Ils ont menti et c’est désormais l’affaire de la justice.

    J’en arrive à l’essentiel. Le RMI nous coûte 6 Mds d’euros. En temps qu’économiste - « Time is money » comme a dit Benjamin Franklin - ne penseriez-vous pas être plus utile de vous attacher à la question de la fraude fiscale qui nous coûte 60 Mds d’euros ?

    Est-ce que la question des effets de seuil autour du RMI explique les 3 millions de chômeurs ? Est-ce qu’on posait ce genre de question dans les années 70, quand il y avait moins de 200.000 chômeurs ?

    Je vous accorde qu’il est plus facile (et plus rentable, si vous voulez vous faire des amis en politique et dans les médias) de taper sur les plus faibles de la société que sur les plus puissants, ceux dont les profits s’envolent vers la Suisse ou le Luxembourg.

    Plus sérieusement, pourquoi les économistes ne s’interrogent pas sur ce qui fixe les prix - et notamment du travail - dans la société ?

    1 - Quel serait l’intérêt d’un vendeur qu’il y ait assez de gâteaux pour tout le monde ? N’est-il pas plus intéressant de créer une pénurie de sorte que les demandeurs se battent entre eux et que les prix montent ? L’existence de pénuries artificielles - pas assez à manger pour tout le monde, pas assez de travail ou de logements - n’est-elle pas systématiquement du côté de l’échange où sont les plus nombreux ? Est-ce que cela ne remet pas en question l’idée de l’existence de marchés ?

    2 - Zidane gagne beaucoup d’argent parce qu’il joue au football devant des millions de téléspectateurs payants. Le conseiller d’éducation, qui apporte son soutien à un adolescent en difficulté, va lui aussi consacrer une heure de travail, mais à un seul « client ». Est-il normal que son salaire soit un million de fois moindre ?

    3 - Pourquoi les chanteurs sont payés au nombre de disques vendus, quand les travailleurs qui fabriquent les disques sont, eux, payés à l’heure ? C’est la « machine » à fabriquer les disques qui a travaillé, quand le chanteur n’a passé que quelques heures en studio d’enregistrement...

    4 - Au fil de sa vie professionnelle, Luc Besson va voir son patrimoine filmographique s’étoffer alors que l’effort du travailleur s’évanouit au fur et à mesure que le travail est produit. A la fin de sa vie, Luc Besson aura accumulé une fortune alors que le travailleur ne sera plus qu’une charge pour la société !

    Au lieu de perdre son temps à s’interroger sur « Comment botter le cul de quelques fainéants pour les remettre au travail ? », pourquoi n’avez-vous pas plutôt envie de vous interroger sur l’inconséquence du système qui distribue les revenus dans la société ?

    Il me semble que ces questions représentent des challenges intellectuels bien plus intéressants que « les effets de seuil du RMI »...


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