Merci easy pour cet article. Vu de France et ne connaissant rien
au Mexique, j’avais l’impression que le gouvernement mexicain s’était
emparé d’une ressortissante française pour faire un exemple de fermeté
dans sa politique anti-criminalité. Imaginer cette clique de
politiciens corrompus trimballant la tête de Florence Cassez au bout
d’une pique à travers le pays, pour des raisons électorales, c’est vous
dire le ressenti d’humiliation vis à vis de la France et l’envie d’en
découdre avec ce gouvernement...
Le Mexique n’est pas la France et on ne peut pas lui appliquer nos schémas de perception issus de notre expérience hexagonale.
Maintenant, que reste-t’il d’espoir à Florence Cassez ? La négociation
feutrée et la diplomatie en retenue n’étant plus possible, il ne reste
que l’affrontement état contre état. Puisque l’action interne a été
grillée, il ne reste que l’action externe. Mais qui pourrait apporter
son aide à la France, parce que le Mexique n’est pas si dépendant de la
France qu’il ne puisse se passer de notre relation ? Et au plan de la
mobilisation internationale, Florence Cassez pourra-t’elle jamais être
un autre Nelson Mandela ?