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Patrick_Boissy

Travaillant depuis 12 ans dans le monde des médias, je m’intéresse particulièrement à la politique, aux médias et aux liens entre les deux.
Je pense que Agoravox est une tribune intéressante pour expérimenter des réflexions et les faire avancer ensembles.
Dans le même esprit j’ai décidé de m’inscrire dans un engagement politique au sein du MoDem.

Pour faire avancer la démocratie réfléchissons ensemble, au delà des dogmes.

Tableau de bord

  • Premier article le 10/07/2007
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Derniers commentaires



  • Patrick_Boissy 9 juillet 2007 12:23

    Merci de cette lecture en creux. Il est en effet intéressant de lire dans les évènements les responsables actifs, comme passifs. Cependant on ne peut dédouaner les sujets de l’ouverture de leur appât du gain plutôt que de leur envie de travail autour d’une idée.

    D’ailleurs cette élection est symptomatique de la perte des idées, ceux qui ont critiqué Sarkozy fortement le rejoignent (tant les apparatchiks du nouveau centre, que les éléphants du PS), la candidate malheureuse qui ne croyais pas en son programme, mais également le pouvoir en place ou l’UMP jugeait l’ouverture proposée par François Bayrou antidémocratique...

    En effet le Président a tenu la porte de sortie à ces personnalités, mais surtout il semble clair que la plupart de ces personnes ne s’interrogent pas sur les idées, mais plutôt sur les postes qui leurs sont proposés, sinon ils garderaient leur liberté de parole et de contradiction. (cf les voltes face dans les positions de Mr Kouchner sur Irak, et sur le conflit Israélo-Palestinien)



  • Patrick_Boissy 20 juin 2007 11:02

    Je viens de publier sur mon blog un article relevant que « Reporters sans frontières » avait publié une alerte sur la liberté de la presse en France.

    J’y note également que :

    Human Right Watch considère que nous n’offrons pas de garanties suffisantes contre les violations des droits humains, dont la torture

    L’Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers (ODSE regroupant Act Up, Aides, Cimade, Médecins du Monde...) a souligné que la France ne respectais pas sa propre loi de 1998 sur les critères de reconduite à la frontière de personnnes malades

    l’ONU a condamné la France le 11 mai dernier sur le non respect du droit quand aux reconduites à la frontière.

    Les organismes ayant énoncés tout cela son incontestables (à moins de remettre en cause l’ONU, les lois de la France, des ONG reconnues, et des associations dont au moins un des ministres de ce gouvernement est issu).

    Il est sidérant que ces informations la aient pu être aussi discrètes qu’elles l’ont été...

    Nous portons tous la responsabilité du silence des médias sur ces sujets, a nous de montrer que ce sont en effet des sujets de débat...

    Vous trouverez plus de détails sur : http://patrick-boissy.blogspot.com/



  • Patrick_Boissy 6 juin 2007 15:29

    La question n’est en aucun cas de « subventionner des musiciens avec l’argent du contribuable ( »jusqu’a la mort« ) quelque soit le contenu des chanssons. » (je laisse l’orthographe original également).

    La question est que la culture comme la recherche n’est pas rentable. Aucun festival culturel, aucun musée, aucun orchestre philharmonique, pas plus que les monuments historiques n’est économiquement viable. A partir de la en effet on peut soit décider de ne rien subventionner... ne subventionner que les œuvres du Patrimoine ou encore subventionner plus large pour tenter d’élargir notre influence artistique avec le risque en effet de se tromper.

    Le parallèle avec la recherche est évident on prête à de Gaulle la formule « des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent on en cherche ». Il en va de même de l’art on cherche des artiste ouvrant de nouvelle voie.

    L’ensemble de la culture participe au rayonnement de la France, à son influence et à son attractivité, c’est également indirectement un soutien au commerce et au tourisme (ex : les pertes commerciales de la région suite aux grèves du Festival d’Avignon équivalaient à elles seules au trou de la caisse des Intermittents du spectacle...), cela participe également de la formation des esprits. Pierre Gilles de Gènes qui nous a récemment quitté conseillait à ses jeunes chercheurs de s’abreuver de culture afin de redevenir imaginatif et pouvoir être constructif dans la recherche.

    En réponse à votre position, nous n’avons que trois propositions :

    - faire une sélection d’art et de styles validé par l’Etat (mais cela ressemblerait aux habitudes des états totalitaires)

    - abandonne l’art non marchand, vendre les monuments historiques a la découpe, fermer Arte, vendre les œuvres du Louvre (et autre) pour assumer les budgets, fermer les Opéra et les théâtres, arrêter les festivals (nous serions heureux, TF1, Britney spears, des régions touristiques desertées (enfin au calme...), etc...)

    - Accepter de pouvoir se tromper, certainement financer des fumistes au risque de trouver des perles et donner les moyens aux autres de devenir...

    D’autre part la chasse à ces coûts me fascine quand on connais les subventions dans d’autres domaines...

    Par exemple

    j’habitais jusqu’à récemment à proximité d’un stade de foot d’une ville de province.

    Les soirées de match stationnent une vingtaine de cars de police.

    A raison de 10 policiers par car (la encore un minimum)

    Cela nous fait 200 policiers

    En comptant un salaire net de 60,88 euro net par jour (le smic c’est la encore un minimum)

    Cela nous fait un coût par personne toutes charges comprises de 128 euro par jour

    Le coût donc d un match (uniquement pour le dispositif policier) s’approche de 25700 euros

    D’après ce que je viens de constater sur internet, pour une seule compétition (Ligue 1, en oubliant la champions league, la coupe des champions, et peut être d’autres que je ne connais pas), cela fait au moins une vingtaine de matchs à domicile.

    Cela nous fait donc pour une année 514 000 Euros (je ne fait le compte que du coût des policiers, pas des subventions, aux stades, aux clubs et autres associations de supporters...).

    Pour me faire une idée de ce à quoi correspond cette somme, je l’ai divisé par le coût mensuel d’un salaire d’enseignant, pas celui d’un débutant... (soit plus ou moins 1500 euros de salaire, tous couts confondus cela nous fait 3000 euros).

    Cela correspond à 171 mois de salaire d’enseignants soit 14 postes à l’année.

    Mais certainement voila des dépense bien mieux utilisées...

    (Si on me répond que dans ce cas le public est au rendez vous je peux souligner que les entrées payantes ne recouvrent qu’un mois de la masse salariale du club en question...)



  • Patrick_Boissy 5 juin 2007 16:25

    Je suis assez étonné des résultats de votre logique, penser que le nouveau centre puisse avoir une liberté de parole est une belle intention balayée instantanément en s’affichant « de la majorité présidentielle ». Reconnaissons sans fausse pudeur qu’il s’agit de segmenter le centre , comme certains commerçants ouvrant plusieurs boutiques dans des villages afin de saturer la demande avant même la concurrence.

    Imaginer comme vous le dite que « l’UMP et Nicolas Sarkozy puissent faire seul le travail de concertation », même par défaut reconnaissez l’antinomie de l’idée... par définition la concertation ne peut se faire seul...

    La présidence de la commission des finances ne peut a elle seule responsabiliser l’opposition, mais même cela est remis en question. Et en effet ce qui restera d’opposition se livrera certainement a une guerilla et de nuisance systématique plus par soucis d’exister que de réellement peser sur les décisions.

    Nous nous trouvons aujourd’hui à la veille d’un monopole politique. Et le monopole est mauvais conseil. Sans présumer de l’action de ce gouvernement, il est absolument certain que l’absence de contradiction, la non nécessité de négociation ou de compromis, ne peut aboutir qu’a des erreurs.

    Avec des majorités assurées on a vu le PS passer les 35h en dépit du bon sens, et l’UMP passer le CPE avec les résultats que l’on sait.

    Ces deux propositions auraient pu être bonnes pour peu qu’elles aient été l’objet de consensus et de nuances. Mais une majorité n’a que faire de consensus et de nuances, elle applique ses convictions, souvent sincères, mais le propre de la conviction c’est qu’elle n’a pas passé l’épreuve du feu, et qu’elle doit évoluer face au principe de réalité.

    A titre d ’exemple je soulignerai que, partisan moi même de l’Europe, je suis sidéré à l’idée que aucun député de la prochaine assemblée ne représentera les opposants à la constitutions (plus de 50% du référendum). Non seulement le mini traité proposé par la Présidence passera (qu’il soit bien ou mal) mais nulle opposition ne pourra l’amender un tant soit peu, et nulle voix ne s’élèvera de la représentation nationale pour s’y opposer.

    Dans le monde de l’entreprise la plupart des dirigeant de grosses structures apprécient des syndicats fort, c’est pour eu une garantie de trouver des interlocuteurs avec lesquels négocier pour pouvoir avancer. Dans le cas contraire ils s’opposent en permanence a de multiples oppositions dont la légitimité n’est pas assurée. La gestion politique d’un état subi les mêmes contraintes démultipliées.

    La France a besoin de réformes c’est une certitude absolue, le gouvernement en place est légitime. Mais pour que ces réformes et les décisions du gouvernement gardent leur légitimité il faut qu’elle passe par la contradiction, qu’elles gagnent ou qu’elle convainquent, et la situation qui s’annonce ne permettra pas cela.

    Je ne pense en aucun cas que le Président ne soit pas un Démocrate, mais de fait il va gouverner pendant 5 ans un état sans contre pouvoirs.

    C’est un risque fondamental pour lui et sa crédibilité, mais également car la rue sera le seul lieu d’expression d’idées divergentes.

    Le plus gros défi de la prochaine législature sera de s’auto-réguler, de donner parole et pouvoir (réel et indépendant) a ses opposant.



  • Patrick_Boissy 4 juin 2007 23:01

    @ l’homme libre

    Vous dites que j’ai peur de la liberté... Il me semble que vous avez du mal lire mon propos.

    J’affirme que ce qui est annoncé comme une liberté PEUT ne pas en être une.

    Sans redévelopper, je vais prendre un exemple simple à fins pédagogiques (sans vous véxer) pour illustrer les questions que je pose (notez au passage que les réponses sont à donner par le législateur (et pas nous, nous ne sommes que force de proposition), et seules ces réponses nous permettrons de savoir si cette décision sera favorable) :

    Une petite commune de ma connaissance possède 2 écoles

    une au coeur d’une cité (terme politiquement correct mais explicite)

    une école un peu meilleure.

    Une dérégulation de la carte scolaire viderai la première de la plupart de ses élèves souhaitant un futur meilleur. Ils réclameront, selon toute vraisemblance, majoritairement aller dans la « bonne » école.

    - Quelles garanties le législateur donnera à la « mauvaise » école que ses moyens sont maintenus, afin comme le ministre l’annonce de lui permettre de mieux servir ?

    Pour mémoire le ministère ne pourrait garantir que ce qui dépend de lui soit les seuls enseignants. Dans ce cas comment garantir que la mairie garantisse les locaux, le personnel d’encadrement, les manuels, les dotations ?

    - Comment adapter les capacités d’accueil de la « bonne » école à cet afflu ?

    - Comment faire que la « bonne » école reste « bonne » pour ne pas finir par niveler par le bas dans le cas d’une surpopulation ?

    - Comment définir un nombre maximal, et à ce moment comment opérer la selection ?

    - Comment une famille emménageant dans le quartier de la « bonne » école peut être sur de pouvoir scolariser ses enfants ?

    Je confirme ce ne sont que des questions mais, pour celles ci il faut une réponse avant de juger de cette « libéralisation » (terme plus réel que « liberté nouvelle »).

    Notez au passage que j’ai beau me relire, je vois dans votre commentaire beaucoup de contre sens, alors j’espère vous avoir simplifié la lecture de mon commentaire.

    ex vous dites :

    Ces écoles ne vont elles pas à terme voir leur niveau baisser a force de classes surchargées ? C’est justement toute la force d’un système de liberté qui permet de s’équilibrer. S’il y a moins d’élèves les enfants sont mieux suivis, donc plus d’élèves viendront ..., jusqu’à un équilibre dynamique.

    Comme je l’ai redis, la baisse de niveau que je crains est pour la « bonne » école.

    D’autre part à aucun moment je ne parle des méthodes éducatives. Méthodes qui mériteraient à elles seules un débat.

    Et il me semble que les questions que je pose sur cette réformes n’interrogent en rien les enseignants, mais bien l’organisation de l’accueil des enfants, afin d’assurer que l’école reste celle de la république.

    République qui, pour mémoire, est sensée assurer une égalité de traitement au niveau national.

    Cher Homme libre je souhaite vous avoir éclairci mon commentaire, dans le cas contraire je me tiens à votre disposition.

    Cordialement...

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