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paullombard

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Médecin généraliste, né en 1956, installé en 1984, marié, trois grandes filles, j’habite et je travaille dans l’arrière-pays grassois. Syndiqué à la FMF-Gé et à Espace Généraliste.

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  • Premier article le 06/04/2007
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Derniers commentaires



  • paullombard paullombard 11 avril 2007 09:27

    Quand j’adresse à un MK une personne pour « Bilan et soins » du rachis lombaire, je ne m’attends pas à ce qu’il pratique de l’ostéopathie. Je souhaite qu’il évalue les défauts posturaux (hyperlordose), les déficits musculaires (sangle abdominale) et qu’il enseigne l’hygiène vertebrale comme le verrouillage lombaire. Le patient revenant innocemment me faire part des pas moins de « sept vertebres remises en place », je ne peux que constater la dérive qu’a subi mon ordonnance. J’accueille avec bienveillance (j’ai peut-être tort) cette variation : on ne se bat pas contre les moulins à vent.



  • paullombard paullombard 11 avril 2007 08:51

    Grand plaisir à lire ces lignes énergétiques. Qui a dit qu’il n’y avait plus de vocation ? Je suppose qu’à 24 ans, il reste encore quelques années d’études : futur MG ?

    Le 1/3 payant : le seul qui ne puisse le pratiquer librement est le MG : cherchez l’erreur ? Aussi, très difficile de gérer sa compta avec les retours Noemie...



  • paullombard paullombard 10 avril 2007 12:20

    Quand je parle de repos, c’est éviter de solliciter l’endroit douloureux. Pour ce qui est des lombalgies, il a été effectivement démontré que la reprise de l’activité était bénéfique.

    Précisez ostéopathes non médecins : MK conventionnés ou chiropracteurs ?



  • paullombard paullombard 10 avril 2007 03:39

    Ce n’est pas sévère, c’est ce que j’attendais en brossant le schéma. Le statut de spécialiste, je vais vous faire une confidence, n’est pas du tout acquis pour le moment. Dire ce que j’ai dit est une bravade. Au sein même des MG, j’en connais qui trouvent que c’est ridicule voire négatif car cela signe la fin de notre particularité. Etre tous des spécialistes reviendrait à perdre notre humanité, autrement dit. Comme si nous avions le monopole du cœur !o)

    L’avantage de la « spécialisation du MG » ne se situe pas là. En rappellant l’unité qui repose sur le serment d’Hippocrate, cette philosophie du service au malade, elle remet les médecins dans la bonne voie. Elle autorise la lutte pour une meilleure pratique dans laquelle n’entrerait pas les compérages et autres aproximations. La dichotomie me parait marginale à notre époque. Vous avez raison de souligner l’angélisme du schéma alors que la réalité est celle d’un parcours de soins bien libéral. Admettons, sans vouloir froisser personne que certains confondent libéralité de la pratique avec libéralité du portefeuille : vous l’avez dit, les associations de malades, l’internet offrent un contre-pouvoir au patient et c’est stimulant, je ne le refuse pas. Prendre le temps de discuter de (même) n’importe quel sujet sur lequel il y a matière est enrichissant, soi parce que le patient nous apprend effectivement quelque chose et alors, ça s’appellera expérience, soit parce la contradiction qu’on lui apporte sera fondée sur des arguments acceptables. Le patient peut tout aussi bien s’opposer à des honoraires hors du tact et de la mesure, ce qui est sanctionnable par l’Ordre.

    Non, la majorité d’entre nous n’est pas resté avec ses cours de PCEM comme viatique. Comme n’importe dans quelle autre profession, vous trouverez tous les niveaux. L’inégalité est naturelle, dans les caractères, depuis l’assidu jusqu’au négligent. Théoriquement, on va compter les points en 2010, pour avoir une accréditation, ou quelque chose comme ça. Personnellement, je n’ai pas attendu une carotte ou un bâton pour évoluer. S’adapter ou mourir. Pour plus de précisions sur l’ absence de formation, sur l’aspect petit commerce, je vous renvoie à 2 sites pour des chiffres précis. < http://www.espacegeneraliste.info/Faits-et-chiffres > < http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/poll/8368.asp > . Même l’Académie de Médecine réfléchit au sujet :http://www.academie-medecine.fr/actualites/rapports.asp

    Le généraliste du squelette : ne résumons pas la rhumatologie à l’ostéopathie. Mon propos était « la pratique de l’ostéopathie chez un MK », non pas l’articulation entre ostéopathes et médecins. A ce que je sache, les ostéopathes ont obtenu la publication de décrets qui régissent leur profession mais rien n’est réglé pour le partage du secret médical. C’est pour cela, je crois, qu’il est encore difficile pour eux d’avoir une place dans le schéma de santé. Un dernier mot là-dessus : en rhumatologie comme en médecine du sport, il y a un traitement qui est souverain : le repos. Ajoutez quelques indications de mouvements décontractants ou posturaux et les gens géreront eux même leurs contractures et autres fatigues tendineuses.



  • paullombard paullombard 9 avril 2007 15:44

    Chaque anomalie est de plus en plus regardée par la CNAM. Le problème des arrêts de travail illustre bien ce que je voudrais définir comme limites à notre champ d’action. Si, par exemple, on pouvait « prendre » trois jours sans nécessiter l’excuse du papier officiel, non seulement le médecin ne se trouverait pas à mélanger social et médical mais le patient serait un citoyen responsable. Libre à lui de rattraper ces trois jours en les imputant sur des vacances ou sur des RTT. C’est de la politique sociale. Il y a une habitude hexagonale à la gestion des souffrances au travail par la médecine. Le MG a ici la ressource de contacter son collègue Medecin du Travail. Allons dans cette direction.

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