• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pehachem

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 52 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Pehachem 14 mars 2008 13:46

    Comme vous le dites si bien, le créationnisme n’est ni prouvable, ni réfutable. Il n’est pas non plus modélisable, et pas expérimentable (la théorie peut s’adapter, au choix, pour prévoir à la fois tout et le contraire de tout).

    L’évolution, en revanche, est modélisable, et l’informatique fournit à la fois outils et terrain pour l’expérimenter.

    1 - Au début des années ’90, l’expérience Tierra (en.wikipedia.org/wiki/Tierra_%28computer_simulation%29) a montré comment pouvaient apparaître (par mutations d’un ancêtre), se reproduire et disparaître des objets informatiques variés et complexes lorsqu’ils sont en compétition pour les ressources. Thomas Ray, qui dirigeait l’expérience, n’était pourtant pas Dieu...

    2 - Une fois qu’il a commencé à se propager, un virus informatique (fr.wikipedia.org/wiki/Virus_informatique) peut être considéré comme éternel : tant qu’il en restera un seul exemplaire sur un quelconque ordinateur de la planète, le risque qu’il entraîne une épidémie restera. Il suffirait pour cela qu’une partie du réseau "baisse sa garde" immunitaire en oubliant le patch de sécurité qui l’avait presque éradiqué... L’analogie avec le virus biologique est vraiment frappante.

    Officiellement on ne range pas les virus biologiques parmi les êtres vivants (l’un des critères - se reproduire par soi-même - n’est pas rempli puisqu’ils ont besoin du système de réplication de l’hôte). C’est cependant une classification anthropocentriste : elle correspond au point de vue où l’environnement est constitué par la planète, pas à celui où il n’est constitué que par l’hôte... ce qui est bien la situation d’un virus informatique dans un réseau d’ordinateur.

    Ces processus ressemblent comme deux gouttes d’eau aux processus naturels de la vie ou de l’évolution.



  • Pehachem 11 mars 2008 13:37

    D’accord avec vous sur le constat.

    Je serais plus réservé en ce qui concerne les causes : il reste possible que ce ne soit ni fortuit ni le fruit d’un complot.

    Regardons-nous vivre : chaque fois que nous faisons un choix, quelle route prenons-nous ? La liberté des autres est-elle toujours notre préoccupation ? Les autres passent-ils en premier ? Pourquoi ceux qui ont le pouvoir n’en abuseraient-ils donc pas... puisque nous agissons comme ça, nous ? Evidemment, l’échelle n’est pas la même... mais y a-t-il vraiment une différence de nature entre les deux comportements ?

    Je pense que la recherche de l’intérêt personnel est suffisamment répandue parmi les humains pour que les intérêts de chacun aient des effets qui sont, certes, petits et désordonnés... mais qui, ensemble, ont un mouvement résultant moyen non nul... qui nous emmène vers ces univers sombres. Bien évidemment : plus on est en haut de la hiérarchie, plus l’influence est significative.

    Il nous faut beaucoup de courage pour se mettre sur la bonne voie, choix par choix. Pire : lorsque nous y serons parvenus, il faudra maintenir l’effort en permanence pour y rester. Il suffit de voir comme nous sommes lâches devant la décadence de la démocratie pour laquelle beaucoup de nos ancêtres ont pourtant donné leurs vies...



  • Pehachem 7 mars 2008 13:09

    Les civilisations disparaissent, l’Histoire est pleine de cette évidence.

    Jared Diamond (fr.wikipedia.org/wiki/Jared_Diamond) a beaucoup écrit sur ce sujet, prenant des références chez de nombreux peuples de notre planète. Il met en évidence la responsabilité des moeurs d’une société, de son action sur l’environnement ou de de ses blocages dans cet effondrement.

    Votre article passionnant apporte de la matière dans ce sens et alimente cette mécanique de l’effondrement, laissant présager un avenir sombre si nous ne réagissons pas.

    Nous avons probablement peu d’années devant nous avant que le renchérissement du coût du transport ne provoque l’effondrement de pans entiers de l’économie. La crise n’est pas derrière nous, elle est devant.



  • Pehachem 6 mars 2008 14:46

    Si le MoDem fédère les "minorités positives" comme les Verts, il peut peut-être atteindre la taille critique pour peser sur les institutions et améliorer la prise en considération de ces minorités dans les orientations politiques.

    Le Modem n’atteindra peut-être pas cet objectif, mais il est le seul à le viser. Et le changement des institutions pour forcer la prise en compte des minorités est tout de même la seule chance qui nous reste de sortir de cette gouvernance à coup de lois, manifestations et contre-lois, caractéristique de cet essuie-glace "gauche préhistorique" <—>"droite aristocratique" qui plombe le pays depuis des décennies.

     



  • Pehachem 6 mars 2008 14:45

    L’écologie, c’est le Droit de la Planète. Un prérequis aux Droits de l’Homme parce qu’il contrôle tous les droits de nos descendants. Il doit être contraignant pour tous, et faire partie de tous les programmes. Au même titre que les Droits de l’Homme.

    Je pense que Corinne Lepage veut peser sur la politique dans ce sens. Et je pense qu’elle a raison de le faire en sortant de la marginalisation qui est la seule perspective d’un "parti vert" dans notre République où le manque de représentation proportionnelle permet d’ignorer les minorités.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv