Pas tout-à-fait d’accord avec les explications données. L’économie non dirigée (c’est le cas de 99% des économies dans le monde) repose sur l’adhésion des acteurs (petits et gros), c’est-à-dire que le "crédit" (au sens propre et figuré) que chacun accorde aux règles, aux produits, aux institutions...
Et c’est bien ça qui est crise
Un site crée par u collectif de jeuenes lycéens issus du mouvement de ce printemps, propose de re-responsabiliser les acteurs (et les jeunes, surtout, qui se sentent exclus du monde de l’économie (à uste raison, non ?) :
Et si, tout simplement, ils nous prenaient pour des cons en raison de notre médiocre culture générale en économie ?
Je viens d’assister à des assemblées générales de grandes associations ce week-end... la moitié des bénévoles (y compris les jeunes..) ne savent pas la diffétrence entre un budget et un compte de résultat, la différence entre la trésorerie et les charges/produits etc..
Un site nouveau d’un collectifs de jeunes (issus des récents mouvements lycéens) propose de sortir de cette ignorance collective avec des "consultations budgétaires obligatoires" :
D’accord avec toi, la création de ce site a eu l’avantage de souligner le désarroi de nos jeunes collégiens (c’est le public visé...) qui sont pris dans une spirale de "peur de l’évaluation".
Car le but ducollège aujourd’hui, ce n’est plus de former des jeunes, de les insérer dans la société, c’est de les évaluer et de les classer pour les orienter...
Beurk, on devrait interdire les devoirs à la maison et les évaluations écrites en temps limité, il faut d’abord que nos jeunes collégiens (25 ème rang mondial d’après les études OCDE, et en baisse constante ...) reprennent confiance en eux et en leur avenir !
J’ai repéré un site nouveau qui a l’air d’être fait par des jeunes et sans discours idéologique, sur l’envie de faire quelque chose pour prendre sa place dans la société, à l’abri du regard évaluateur et censeur des profs, des parents , etc... :
Ce qui n’est pas assez mis en évidence, c’est que tout cela résulte d’une stratégie d’abandon de l’Etat "territorial", l’Etat se réservant le pouvoir central en lien avec les grandes entreprises et les banques.
Et, en se débarassant de ses prérogatives territoriales, il se débarasse aussi des dépenses qui grève son budget (et il transfère donc les charges sur les contribuables locaux et la fiscalité locale).