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Samuel Moleaud

Rédacteur qui s'entraîne, et se cherche une place dans ce monde. Bonne lecture.

Tableau de bord

  • Premier article le 19/09/2009
  • Modérateur depuis le 24/10/2009
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Derniers commentaires



  • Samuel Moleaud 19 mai 2017 17:19

    Merci pour cette excellente lecture et analyse brillante dont je partage le message.


    Évidemment, le grand Capital n’a aucun intérêt à ce que la population soit savante. Les gens savants sont des gens qui se posent plein de questions, or pour que vive l’idéologie néolibérale, il faut rendre dociles et corvéables à merci les individus dont on a préalablement pris soin qu’ils soient désargentés, dépossédés de leur pouvoir de changer les choses, dépossédés de l’envie même de s’intéresser aux choses pour pouvoir mieux réfléchir à comment les changer...Une population d’esclaves consentants est plus souhaitable qu’un peuple instruit et organisé dans la direction d’un vouloir vivre ensemble pacifiquement et pensant au progrès, à la planète, à nos enfants, à demain.

    Pour y parvenir, les sociétés d’autrefois avaient recours à la guerre, aux dictatures autoritaires. Nous avons désormais la propagande médiatique des baronnies éditocratiques.
    Il suffit, disait Goebbels dans les années 30, de marteler qu’un rond est un carré pour qu’à l’issue d’une campagne de matraquage, les gens y croient et s’écharpent pour affirmer la véracité du non-sens. Rapporté à notre société engluée dans ses propres marasmes, le Capital vit ses derniers spasmes. Il faut donc d’urgence inféoder les esprits avec la culture d’entreprise et la doxa managériale dès l’école. Et cela fonctionne : en sortant du système scolaire, que fait-on ? Est-ce que l’on prend un avion pour découvrir une culture et sa langue étrangère, pour vérifier ce que nous enseignent les auteurs classiques ?

    Non, on cherche un travail. On demande à un supérieur hiérarchique de nous acheter un peu de force de travail. 
    Et quand des inconnus se rencontrent, la question « tu fais quoi ? » vient presque directement après celle qui s’enquiert de la bonne santé. Il faut bien qu’à la sortie de l’école, nous ayons des connaissances nous permettant de nous épanouir, de vendre le fruit de notre travail (au sens d’activité, non d’emploi), mais il est dangereux d’habituer les enfants à vendre pour avoir de l’argent plutôt que vendre pour la réalisation de soi. Or cette question du « Tu fais quoi ? » ne demande pas vraiment ce que fait la personne, mais le montant estimé de son salaire annuel, exprimé en k€.
     
    Nous sommes une population d’aliénés et de prisonniers cognitifs qui nous battons corps et âme pour faire perdurer les conditions de notre propre aliénation - que l’on soit pauvre ou aisé -, et cela ne peut mener qu’à la déshumanisation.

    Nous n’en serions pas là si nous avions un réel système d’éducation, avec notamment des cours d’autodéfense intellectuelle par exemple...

    Il y a quelques années, je regardais le film Idiocracy en pouffant de rire devant cette petite fiction grivoise. Aujourd’hui, je trouverais tristement de nombreux points commun avec la réalité.


  • Samuel Moleaud 4 mai 2017 17:12

    Excellent article parfaitement bien documenté, et muni à souhait de ses punch-lines piquantes.

    Nous vivons une époque formidable : ça gueule contre l’usage du 49-3, la loi Travail, les violences policières, son patron, le déclin des libertés, les baisses de salaire, les politiques abjectes qui mènent à l’asservissement de tout un peuple par une minorité déconnectée des réalités sociales, ça gueule contre une idéologie morte en 2008...et ça vote exactement contraire à ses intérêts le 23 avril 2017.

    Formidable ablation de la pensée en ces jours électoraux où l’on se retrouve à consommer de la soupe croupie pour éviter de bouffer le purin. Comprendre dans cette métaphore bancale cet insupportable morale qui vise à plonger dans les bras du diable de l’extrême marché pour se sauver d’un mal fasciste que l’on a enfanté.

    Moi, je n’irai pas voter Macron dimanche. Bien évidemment, le vote FN n’est pas une option et ne l’a jamais été. Le vote blanc n’est pas pris en compte. Par conséquent, il ne me reste que l’abstention, au risque d’être considéré comme celui qui ferait le jeu du fascisme, ou celui qui peuplerait le rang des statistiques d’électeurs dépolitisés.

    Je prends le risque et j’assume les deux : ceux qui font le jeu du FN sont ceux qui votent FN. Et ceux qui font les statistiques sur l’abstention, ont une guerre sociale de retard.

    Un électeur en colère.


  • Samuel Moleaud 10 janvier 2015 13:29

    De tout coeur avec vous, notamment votre analyse des forces en présence : ce n’est pas l’islam l’ennemi, ni la religion. Ce n’est pas une barbarie religieuse qui a tué les dessinateurs et policiers, mais un geste politique.
    « L’ennemi c’est notre Etat : il ne veut pas notre bien à nous son peuple, il ne veut que briller au niveau international. » : un tel drame permet à l’Etat de profiter du choc émotionnel (bien résumé par N. Klein) pour légiférer et restreindre les libertés....pendant que le racisme bat(tra) sont plein.
    Il faudra être fort dans la conviction pour ne pas céder aux amalgames avec tout ça.



  • Samuel Moleaud 10 janvier 2015 13:06

    Un bel hommage, mais je me permets d’apporter une nuance à votre réaction.
    Je ne pense pas qu’il faille voir dans ce crime odieux un geste religieux. Les assassins se sont sans doute fait laver le cerveau, mais il y avait en eux certainement un terreau propice à la bêtise. Car comme vous le dites, la religion condamne le meurtre. Mais plus qu’un crime fondamentaliste, il s’agit d’un assassinat politique, la vengeance du prophète comme alibi justifiant l’ignominie.

    Je crois que dans le deuil collectif, il faut surtout appeler à ne pas faire l’amalgame musulman/islamiste (ce que les internautes d’agoravox semblent oublier parfois) et appeler à prendre les armes (scripturales) pour affûter nos mots et combattre l’atteinte aux libertés d’expression.
    J’ai publié un article d’hommage sur ce sujet : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/charlie-hebdo-morts-pour-avoir-161766.



  • Samuel Moleaud 14 août 2014 19:30

    L’enfoiré, je parle de ponction car j’évoque une somme que l’employeur m’a retranchée sur le salaire non déclaré, afin de payer le logement. Or je ne suis pas le locataire (puisque aucune convention n’a été signée).
    C’est bel et bien l’Etat qui fait payer un lourd tribut aux petites entreprises, j’en conviens. Pour que normalement, la population active puisse bénéficier de revenus de transfert (maladie, vieillesse, famille, etc.). Je ne crie pas haut et fort que l’État doit voler à mon secours, ni ne crie haro sur le capitalisme dans l’espoir de collectiviser les ressources créées. Je ne suis pas un stalinien en puissance sorti fraîchement des rangs de l’université.

    Seulement dès qu’on tape sur des patrons malhonnêtes ici, on passe pour un bolchevique.
    Je pense que cet employeur a joué sur ma crédulité du moment (avant de me renseigner en droit du travail) pour me faire payer un loyer illégitime qui je vous le rappelle, n’est déclaré nulle part.

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