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Commentaire de

sur Liban : en toute impunité


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(---.---.41.205) 22 juillet 2006 22:56

Le 24 juillet 2000, Kofi Annan, Secrétaire général des Nations unies, a écrit au Président du Conseil de sécurité des NU pour l’informer que les autorités israéliennes s’étaient retirées du sud du Liban et que le Président Emile Lahoud avait donné son accord au déploiement de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) ou UNIFIL (en anglais).

L’été 2005, Israël se retirait de la bande de Gaza.

En couvrant cette guerre sur les deux fronts, septentrional et méridional, nos reporters ont constaté à quel point les Israéliens avaient manifesté le souci d’assurer le développement économique, notamment touristique, de zones israéliennes dans le respect de la nature, avec des préoccupations écologiques. Qu’ont fait les autorités libanaises, en particulier le Président Emile Lahoud, et celles de l’Autorité palestinienne ? Elles ont laissé passer cette opportunité de construire un Etat de droit, souverain, assurant la protection de tous les citoyens. Elles ont laissé s’installer des zones de non-droit, où règnent des mouvements terroristes qui sont parvenus à s’introduire légalement dans les institutions politiques étatiques.

En entendant les rapports de Tsahal et les tirs de missiles Qassam ou de Katioucha, nous nous rendions compte avec effroi que ces deux mouvements terroristes n’ont pas saisi cette occasion. Ils ont creusé des tunnels pour commettre leurs agressions, Ils ont construit des bunkers pour se terrer et y poursuivre leurs objectif : détruire l’Etat juif.

Ils ont aussi soudoyé des Libanais en transformant leurs maisons en entrepôts d’armes, donc juridiquement en cibles militaires.

Ils ont imposé un régime autoritaire, liberticide, dans les zones qu’ils ont contrôlées. Et le tout dans l’inaction de la communauté internationale qui ne s’est plus préoccupée d’obliger le gouvernement libanais à appliquer la résolution 1 559 (2 septembre 2004) du Conseil de sécurité des Nations unies sur le démantèlement des milices.

Et avec l’approbation tacite des plus hautes autorités libanaises qui ont laissé perdurer une situation dangereuse pour les civils israéliens, cibles de missiles de plus en plus perfectionnés et meurtriers et de kidnappings.

Alors, nous dira-t-on, l’Etat d’Israël occupe les fermes de Chebaa, ce qui suscite l’ire du Hezbollah. Mais ces fermes sont un sujet de différend avec la Syrie, pas avec le Liban. Et surtout il ne s’agit pas dans cette guerre d’un problème de revendication territoriale. Il s’agit du terrorisme étatique de la Syrie et de l’Iran, via le Hezbollah et le Hamas, afin de détourner l’attention de la communauté internationale


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