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Commentaire de FAUST

sur La monarchie patronale


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FAUST FAUST 20 août 2007 12:50

Pour l’auteur : bien de rappeler la situation. Il faudrait aller un peu plus loin dans l’analyse, donner plus de faits, de chiffres, et aller au delà du manichéisme de la lutte des classes. Je vois votre article plus comme un point sur le « i » du capital, celui qui domine, accapare, utilise, presse et jette. Je travaille dans la sphère sociale, je suis très proche des institutions paritaires qui oeuvrent autour des relations salariés / employeur et entreprise / syndicats. J’ai donc l’occasion de voir les différents points de vue. Les patrons de PME, j’entends en dessous de 50 employés, sont effectivement souvent au four et au moulin et la fortune n’est pas immédiate ni garantie. Plus on augmente la surface business’ de la boutique, plus on augmente le nombre de salariés, et plus le ou les dirigeant(s) de l’entreprise, voir du groupe d’entreprise, se comportent en seigneur « à l’ancienne », la plupart du temps étant déconnecté du métier de base, étranger au marché, incapable ni d’anticiper ni d’imaginer ni d’analyser : je suis très dur mais hélas, l’incompétence moyenne des dirigeants d’entreprises géantes françaises et aussi américaines pour citer deux cas de figure est proportionnelle à leur salaire. Plus c’est gros, plus les plantages sont gros. Il existe des exceptions, à la fois de gros salaires particulièrement forts et stratèges économiques, ou encore des dirigeants très bons qui se satisfont d’un salaire humainement acceptable. Je veux dire : qui n’est pas obscène. Je fréquente de près des patrons de PME et de grands dirigeants. Ils sont nécessaires au bon fonctionnement du pays, mais comme pour tout système qui se respecte, le volant ne sert à rien sans les roues et inversement. Encore un mot : l’hyperprésident N.S. (national sarkosiste) n’est pas malgré tous les moyens politiques dont il dispose, en mesure de relancer l’économie. Le croire c’est croire qu’un aspirine fera passer une hémorragie cérébrale. A l’attention de Lerma, j’irai allumer un cierge à la cause des animaux en détresse. Il est de ces talibans frénétiques qui fleurissent le long des autoroutes de la pensée, un peu comme des friches industrielles...

Travailler plus pour gagner plus pour payer plus cher : il fallait connaître la fin de la devise UMP pour comprendre ! smiley


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